par Léger » 07 juin 2022, 18:45
Mais ta réponse est pleine de bon sens ! Normalement le bon sens que nous aurions tous.
Seulement voilà. Par la création de monnaie, ce qu'on appelle la politique monétaire des banques, ces dernières détiennent un pouvoir inscrit nulle-part. Un pouvoir, au final, plus puissant que le pouvoir politique. Soit le pouvoir législatif, l'exécutif et le judiciaire. Il existe, au moins sur le papier, la démocratie politique, mais il n'existe pas de démocratie économique.
*
C'est un sujet fleuve presque impossible à traiter complètement. Il faut savoir que les banques prêtent sur garanties, par ex. les titres de propriétés, les bulletins de salaires, les actifs et les valeurs prouvés, etc, tous ces éléments de garantie ne peuvent directement servir à monnayer les échanges économiques. Pour ce faire, il faut de la monnaie.
Le rôle des banques est de créer et traiter cette monnaie. Les banques se paient par les intérêts qu'il faut leur verser pour leurs bénéfices et aussi comme assurance contre les risques. Jusqu'ici tout est à peu près normal. Mais il y a belle lurette que ce jeu de la création monétaire à partir du néant (ou ex-nihilo) sert à financer toutes sortes d'autres pratiques financières comme les produits dérivés et tant d'autres spéculations. Les banques ont prêté des dizaines de fois et plus leur capital. Le schéma était que la banque peut prêter 100 avec seulement 10 de capital donc en monnaie de banque centrale. Pour aller très vite, cette partie de l'économie dite de casino, empoisonne littéralement l'économie normale des échanges économiques normaux dont, pour une majorité écrasante d'entre nous, avons besoin. Ceci forme la montagne de dettes qui nous étranglent. Cet argent des dettes est sorti du néant ayant été créées ex-nihilo par les banques commerciales et les banques centrales (et encore bien plus depuis 2008 !). Ces dettes ne correspondent pas à une production de biens et de services en rapport équilibré avec les besoins de la société et la création monétaire qui devrait y correspondre mais qui ne repose que sur du néant (même pas du vent qui, lui, est une énergie).
Je l'ai déjà dit souvent au risque de heurter nos réflexes inconscients : il n'y a pas de 'respect' à avoir vis à vis de la monnaie sortie du néant. Celle-ci n'existe que dans les bilans des banques dont "on" se garde bien de dire que les bilans des grandes banques, pour reprendre une expression connue, ne sont que des tigres en papier, des épouvantails destinés à nos neurones conditionnés depuis un temps infini. "On", c'est d'abord les médias appartenant aux grands groupes nationaux et transnationaux qui conditionnent les opinions et n'informent presque pas les publics sur - l'essentiel - qui les concerne. L'argent tue ainsi le travail et la créativité. Bosser, être au chômage, etc. pour rembourser des dettes sorties du néant, mais "légalisés" dans le bilan des banques est une escroquerie monumentale. Même, et surtout les robots proviennent du travail de créateurs de richesses. À la longue, dans les perfectionnements, l'industrie se développe de génération en génération. Les générations industrielles précédentes font naître progressivement les générations suivantes. Ce sont les inventeurs et les metteurs au point successifs dans la production industrielle et agricole qui sont ceux qui donnent sa valeur à la monnaie - quelques soient les monnaies, y compris les cryptomonnaies -. Ce sont les producteurs qui sont les vrais propriétaires de la monnaie et non pas les banquiers qui devraient rester de simples chefs d'entreprises et, enfin, exercer leur vrai métier avec une monnaie pleine, ou 100%-monnaie. Ce sujet de la création monétaire est à peine survolé ici tellement il est au centre de l'ouragan.
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extrait de Jean-Marc Jancovici, durée : 1 minute 32 secondes à graver dans le marbre !
—> à partir de : 15 minutes 04 secondes à 16 minutes 36 secondes = durée 1 minute 32 secondes dans :
https://www.youtube.com/watch?v=8yunlx4WWEA
Mais tout l'entretien est passionnant et enrichissant dans le meilleur sens.
Enfin, pour encourager les processus scientifiques et techniques pour trouver et produire de l'énergie, il faut rapidement développer les études sur l'antiG et par ailleurs sur la production d'énergie envisageable en surabondance entre la matière et l'antimatière.
Il s'agit de : Arrêt sur Images de Daniel Schneidermann, diffusée il y a 12 ans, le 18 juin 2010, avec Jean-Luc Mélenchon et Jacques Attali (vidéo de 1 heure 1/4, c'est long, mais ça vaut, à mon humble avis, largement le coup!.. 12 ans après. Je suis neutre vis à vis des deux intervenants). Leurs propos résument assez bien les attitudes politiques et économiques encore perceptibles à ce moment de la diffusion dans les "cercles dirigeants". L'on se rend compte que le capitalisme est un concentré de pouvoir qui, comme Saturne, ne peut que dévorer ses enfants. C'est pourquoi, à mon avis, Henri Laborit (1914-1995) dont je ne saurais trop recommander l'étude, outre les avancées dont il est à l'origine en chirurgie et en neurologie aujourd'hui banalisées dans le monde, ses recherches sur notre comportement, elles sont de plus en plus d'actualité, car l'IA, si elle apporte quelque chose, peut servir aussi les desseins faustiens.
http://vodpod.com/watch/3998448-jean-lu ... -politique
Jean-Luc Mélenchon et Jacques Attali rappellent que le capitalisme n'a jamais résolu ses contradictions. Ainsi Jacques Attali rappelle rapidement que cette contradiction du capitalisme déboucha sur la Ière guerre mondiale laquelle fut suivie, embryon de mondialisme, de la création de la S.D.N. (Société Des Nations, mère de l'ONU actuelle), puis, dominant finalement ses contradictions malgré et après la crise de 1929, le capitalisme reprit le dessus, il y eut donc la IIème guerre mondiale suivie en juin-juillet 1945 de la création de l'ONU, mondialisme en marche...
À présent, si nous sommes "bien sages", nous devons avoir un 'gouvernement mondial de droit' pour nous éviter la IIIème guerre mondiale (dixit Jacques Attali)... sinon nous aurons "de toutes façons" un gouvernement mondial, après la IIIème guerre mondiale...
Un mondialisme enfin accompli... Voici le chantage "démocratique", habile mise en œuvre du sentiment de cupabilité auquel nous serions à dessein tous confrontés pour que l'état-major mondialiste arrive à ses fins...
Je le dis souvent. Le modèle territorial suisse (et non bancaire) est l'un des systèmes les plus équilibrés et naturel. Il faut s'en inspirer d'urgence.
Peu disponible, j'ai fait cette réponse en plusieurs fois excuse de la longueur
Mais ta réponse est pleine de bon sens ! Normalement le bon sens que nous aurions tous.
Seulement voilà. Par la création de monnaie, ce qu'on appelle la politique monétaire des banques, ces dernières détiennent un pouvoir inscrit nulle-part. Un pouvoir, au final, plus puissant que le pouvoir politique. Soit le pouvoir législatif, l'exécutif et le judiciaire. Il existe, au moins sur le papier, la démocratie politique, mais il n'existe pas de démocratie économique.
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C'est un sujet fleuve presque impossible à traiter complètement. Il faut savoir que les banques prêtent sur garanties, par ex. les titres de propriétés, les bulletins de salaires, les actifs et les valeurs prouvés, etc, tous ces éléments de garantie ne peuvent directement servir à monnayer les échanges économiques. Pour ce faire, il faut de la monnaie.
Le rôle des banques est de créer et traiter cette monnaie. Les banques se paient par les intérêts qu'il faut leur verser pour leurs bénéfices et aussi comme assurance contre les risques. Jusqu'ici tout est à peu près normal. Mais il y a belle lurette que ce jeu de la création monétaire à partir du néant (ou ex-nihilo) sert à financer toutes sortes d'autres pratiques financières comme les produits dérivés et tant d'autres spéculations. Les banques ont prêté des dizaines de fois et plus leur capital. Le schéma était que la banque peut prêter 100 avec seulement 10 de capital donc en monnaie de banque centrale. Pour aller très vite, cette partie de l'économie dite de casino, empoisonne littéralement l'économie normale des échanges économiques normaux dont, pour une majorité écrasante d'entre nous, avons besoin. Ceci forme la montagne de dettes qui nous étranglent. Cet argent des dettes est sorti du néant ayant été créées ex-nihilo par les banques commerciales et les banques centrales (et encore bien plus depuis 2008 !). Ces dettes ne correspondent pas à une production de biens et de services en rapport équilibré avec les besoins de la société et la création monétaire qui devrait y correspondre mais qui ne repose que sur du néant (même pas du vent qui, lui, est une énergie).
Je l'ai déjà dit souvent au risque de heurter nos réflexes inconscients : il n'y a pas de 'respect' à avoir vis à vis de la monnaie sortie du néant. Celle-ci n'existe que dans les bilans des banques dont "on" se garde bien de dire que les bilans des grandes banques, pour reprendre une expression connue, ne sont que des tigres en papier, des épouvantails destinés à nos neurones conditionnés depuis un temps infini. "On", c'est d'abord les médias appartenant aux grands groupes nationaux et transnationaux qui conditionnent les opinions et n'informent presque pas les publics sur - l'essentiel - qui les concerne. L'argent tue ainsi le travail et la créativité. Bosser, être au chômage, etc. pour rembourser des dettes sorties du néant, mais "légalisés" dans le bilan des banques est une escroquerie monumentale. Même, et surtout les robots proviennent du travail de créateurs de richesses. À la longue, dans les perfectionnements, l'industrie se développe de génération en génération. Les générations industrielles précédentes font naître progressivement les générations suivantes. Ce sont les inventeurs et les metteurs au point successifs dans la production industrielle et agricole qui sont ceux qui donnent sa valeur à la monnaie - quelques soient les monnaies, y compris les cryptomonnaies -. Ce sont les producteurs qui sont les vrais propriétaires de la monnaie et non pas les banquiers qui devraient rester de simples chefs d'entreprises et, enfin, exercer leur vrai métier avec une monnaie pleine, ou 100%-monnaie. Ce sujet de la création monétaire est à peine survolé ici tellement il est au centre de l'ouragan.
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extrait de Jean-Marc Jancovici, durée : 1 minute 32 secondes à graver dans le marbre !
—> à partir de : 15 minutes 04 secondes à 16 minutes 36 secondes = durée 1 minute 32 secondes dans :
https://www.youtube.com/watch?v=8yunlx4WWEA
Mais tout l'entretien est passionnant et enrichissant dans le meilleur sens.
Enfin, pour encourager les processus scientifiques et techniques pour trouver et produire de l'énergie, il faut rapidement développer les études sur l'antiG et par ailleurs sur la production d'énergie envisageable en surabondance entre la matière et l'antimatière.
Il s'agit de : Arrêt sur Images de Daniel Schneidermann, diffusée il y a 12 ans, le 18 juin 2010, avec Jean-Luc Mélenchon et Jacques Attali (vidéo de 1 heure 1/4, c'est long, mais ça vaut, à mon humble avis, largement le coup!.. 12 ans après. Je suis neutre vis à vis des deux intervenants). Leurs propos résument assez bien les attitudes politiques et économiques encore perceptibles à ce moment de la diffusion dans les "cercles dirigeants". L'on se rend compte que le capitalisme est un concentré de pouvoir qui, comme Saturne, ne peut que dévorer ses enfants. C'est pourquoi, à mon avis, Henri Laborit (1914-1995) dont je ne saurais trop recommander l'étude, outre les avancées dont il est à l'origine en chirurgie et en neurologie aujourd'hui banalisées dans le monde, ses recherches sur notre comportement, elles sont de plus en plus d'actualité, car l'IA, si elle apporte quelque chose, peut servir aussi les desseins faustiens.
http://vodpod.com/watch/3998448-jean-luc-mlenchon-et-jacques-attali-arrt-sur-images-une-vido-actu-et-politique
Jean-Luc Mélenchon et Jacques Attali rappellent que le capitalisme n'a jamais résolu ses contradictions. Ainsi Jacques Attali rappelle rapidement que cette contradiction du capitalisme déboucha sur la Ière guerre mondiale laquelle fut suivie, embryon de mondialisme, de la création de la S.D.N. (Société Des Nations, mère de l'ONU actuelle), puis, dominant finalement ses contradictions malgré et après la crise de 1929, le capitalisme reprit le dessus, il y eut donc la IIème guerre mondiale suivie en juin-juillet 1945 de la création de l'ONU, mondialisme en marche...
À présent, si nous sommes "bien sages", nous devons avoir un 'gouvernement mondial de droit' pour nous éviter la IIIème guerre mondiale (dixit Jacques Attali)... sinon nous aurons "de toutes façons" un gouvernement mondial, après la IIIème guerre mondiale...
Un mondialisme enfin accompli... Voici le chantage "démocratique", habile mise en œuvre du sentiment de cupabilité auquel nous serions à dessein tous confrontés pour que l'état-major mondialiste arrive à ses fins...
Je le dis souvent. Le modèle territorial suisse (et non bancaire) est l'un des systèmes les plus équilibrés et naturel. Il faut s'en inspirer d'urgence.
Peu disponible, j'ai fait cette réponse en plusieurs fois excuse de la longueur