oleocene.org

kercoz a écrit :@Alter : Ma réaction vient de ce que j'ai lu sur un lien pour leur structure (chaine) il y a deja qqs années . J'avais été choqué par un aspect ,non pas secte, mais ayant le potentiel (structure) d'une secte a venir ...du point de vue soutient et organisationnel .....Mais bon j'etais peut etre de mauvaise humeur !

Le chapitre "Pourquoi « faire petit » est inévitable" devrait te convaincre du contraire.
L'aspect stratégique du national et de l'international n'est pas évacuer, mais il est recontextualisé, pour déboucher sur le local. Par "le bas", et non attendre de la politique "par le haut".

Car finalement, si le local est résilient...

@Alter : Ma réaction vient de ce que j'ai lu sur un lien pour leur structure (chaine) il y a deja qqs années . J'avais été choqué par un aspect ,non pas secte, mais ayant le potentiel (structure) d'une secte a venir ...du point de vue soutient et organisationnel .....Mais bon j'etais peut etre de mauvaise humeur !
@Gilles et Akochan :
La fragilité du système agricole me donne du grain a moudre pour ma litote : encore une fois le problème est structurel . Que les variations climatiques soient antropo ou endogène au variation naturelles du système , c'est notre modèle qui est fragile a ces variation et qui a accentué cette fragilisation : la monoculture , outre qu'elle induit des dégats collateraux , n'est pas adaptée a ces variations ...on ne peut tout cultiver sous serre ! parce qu'il n'y aurait pas assez d'eau pour le blé , maiis ...etc ..
Un modèle archaique ou le paysan pratique la polyculture ainsi que de l'élevage .....simplement en mettant un coef sur sa production perso et en accentuant ce coef sur des prod qui localement ont de fortes chances de prospérer (statistique) ....est peu fragile ...une production ratée n'est pas ue cata et est compensée par la réussite d'une autre production) souvent pour la réussite et l'echec ont la meme cause) .....Si le climat varie progressivement , les cultures vont "glisser" vers les plus adaptées ....
Ce modèle a tres peu besoin d'assurances , mais peut etre plus de bras ;..ce qui de toutes les façon , va etre une réalité .

L'aspect PO/RC est résumé sur ce schéma : La prise en compte de l'un sans l'autre et de l'autre sans l'un conduit à des impasses (course en avant et/ou capitalisme vert). La prise en compte de la double problématique est au centre.

kercoz a écrit :un peu génant qd meme ce concept directif . Si tu montes un projet , ils te finance etc ..La transistion n'a pas besoin de structures ...surtout pas !! . C'est juste un comportement individuel et pas du tout exclusif : rester partiellement ds le système sans en dépendre ..pas besoin de manuel pour ça .

Kercoz, lis le avant de le critiquer. Je ne l'ai pas fini, mais la partie que j'ai lu est "compatible" oléocien, à 100%.

CHAPITRE V Comment le pic pétrolier et le chaos climatique nous affectent-ils :
Le syndrome de stress post-pétrolier

A lire, vous allez rire de vous même...

Je parlerais d'une part de phénomènes extrêmes comme la sécheresse que nous sommes en train de subir en ce moment et de décalage dans les dates de récoltes qui sont de plus en plus avancées. Cette année, la floraison des colzas a eu lieu environ 10 jours plus tôt que d'habitude. Effectivement, si tu dispose d'un environnement contrôle comme c'est le cas pour les serres du Peut tirer parti du CO2. Toutefois pour les grandes cultures, elles sont complètement dépendantes des conditions météorologique. Les rendements stagnent en blé depuis quelques années et pas seulement en France. Seule la culture de la betterave semble tirer parti de ces conditions nouvelles mais je l'ai déjà dit dans un précédent post. On peut également constater une augmentation forte des agresseurs sur les plantes comme les insectes comme par exemple la cecidomie du blé. A noter que les variétés anglaises semblent plus résistantes à cet insecte. Depuis 2-3 ans je traite systématiquement car les pertes sur le rendement peuvent atteindre 20% alors qu'avant je ne traitais jamais contre cet insecte. Pareil pour le colza et c'est d'ailleurs une des raison pour laquelle les bio abandonnent peu a peu cette culture trop difficile a conduire avec une pression des insectes non maitrisée
Quand on pense que tous les produits que nous utilisons viennent du pétrole cela fait froid dans le dos. Que se passera t il quand les machines tomberont en panne et qu'il faudra payes une somme faramineuse pour les réparer a cause du prix du pétrole hors de prix. On reviendra au cheval. Que se passera t il quand une centrale nucléaire devra elle aussi commander des pièces détachées et les faire venir a grand frais alors que de moins en moins de personnes seront en mesure de payer un prix de l'électricité devenu exorbitant, je n'en sais rien! Le pic pétrolier nous met face a un problème que l'humanité n'a jamais rencontre et nos politiques et les médias préfèrent l'occulter. C'est très dommage mais le mot n'est pas assez fort. On préfère parler de la mort de ben Laden ou du procès de
Villepin. Lamentable!
Je vais être un peu extrémiste mais ce qu'il faudrait, c'est replanter des haies et des arbres dans toutes le régions de grande cultures comme la mienne et revenir au cheval en tirant parti des connaissances dans le semis direct et la permaculture. Des lors que vous avez des arbres et des haies autour de vos parcelles, le semis direct devient possible car les nuisibles comme les mulots ou autres souris peuvent être détruits par les rapaces et autres renards ce qui n'est pas le cas chez moi.

ça a eu quel effet sur l'agriculture, le RC , pour toi ? y a des discussions sur le fait de savoir si l'augmentation du CO2 et de la température a un effet positif ou négatif au début, donc ça serait intéressant d'avoir l'avis du terrain. A priori, on fait des serres et on met parfois du CO2 dedans pour augmenter la production non ?

Je viens de le recevoir hier et je l'ai commence. Tres bon livre qui meriterait d'etre mis entre toutes les mains. Ce qyui est interessant, c'est que pic petrolier et rechauffement climatique sont lies selon l'auteur et en tant qu'agriculteur je peux le constater d'annee en annee. On en reparlera une fois que je l'aurai termine.
Pour que les gens prennent enfin conscience de ce qu'est le pic petrolier, il faut le faire circuler.

un peu génant qd meme ce concept directif . Si tu montes un projet , ils te finance etc ..La transistion n'a pas besoin de structures ...surtout pas !! . C'est juste un comportement individuel et pas du tout exclusif : rester partiellement ds le système sans en dépendre ..pas besoin de manuel pour ça .

J' essairai de zyeuter ca en librairie.

et ce lien : http://www.ecosociete.org/t138.php
donne le sommaire :

TABLE DES MATIÈRES

Préface par Serge Mongeau
Préface par Richard Heinberg pour l’édition anglaise
Présentation de Michel Durand pour l’édition canadienne

Introduction
Aperçus séduisants de ce qu’est la « résilience »

Première Partie LA TÊTE

CHAPITRE I Pourquoi le pic pétrolier et le changement climatique signifient qu’il est inévitable de faire petit
Ajout sur l’économie : ÉCONOMIES EN TRANSITION — La monnaie repose sur la croissance et la croissance dépend de l’énergie
CHAPITRE II La vue du sommet

CHAPITRE III Pourquoi il est aussi important de rebâtir la résilience que de réduire les émissions de carbone

CHAPITRE IV Pourquoi « faire petit » est inévitable

Deuxième partie LE COEUR
Pourquoi il est déterminant d’avoir une vision positive

CHAPITRE V Comment le pic pétrolier et le chaos climatique nous affectent-ils :
Le syndrome de stress post-pétrolier

CHAPITRE VI Comprendre la psychologie du changement

CHAPITRE VII Comment exploiter la puissance d’une vision positive

CHAPITRE VIII Une vision pour 2030 : retour sur la Transition

CHAPITRE IX Kinsale, une première tentative de visualisation par la communauté

Troisième partieLES MAINS
Passer des idées à l’action : explorer le modèle de Transition pour inspirer une résilience locale de reconstruction

CHAPITRE X Le concept de Transition

CHAPITRE XI Démarrer votre Initiative de Transition

CHAPITRE XII La Transition au Canada – Charlotte Astier et Camille Daum-Lobko



CHAPITRE XIII France qui décroît, France en transition – Luc Semal et Mathilde Szuba

Conclusion

Annexes
Annexe 1 Questionnaire sur l’épuisement du pétrole
Annexe 2 Les quatre stades de tout projet selon John Croft
Annexe 3 : Obtenir le statut d’Initiative officielle
Annexe 4 : Avant-goût d’un PADE (Plan d’action de descente énergétique)

Notes

Quelques références

Flatbeat a écrit :Je ne suis pas sûr qu'on ait parlé de la version française de ce manuel.

La version française est très intéressante. En effet, elle a été remise à jour par rapport à la version anglaise. La première version avait, comme sur oleocene, très sous estimé l'impact économique d'un pétrole cher sur les sociétés occidentales. Depuis, crises successives obligent, la version française comporte un volet économique très pertinent, et de nombreuse mise à jour.

Probablement le meilleur bouquin écrit sur les "solutions" à mettre en oeuvre pour la transition énergétique.
Presque tout y est, de la description pchychologique de la découverte du PO aux stratégies nationale et locale de résilience face au pétrole.

En fait, je cherchais ce type de livre depuis un moment. J'avais lu Jancovici pour cela, et avait été très déçu.

Mais pour quelqu'un qui aborde le PO, je pense très sérieusement qu'il faut lire 2 livres :
- Pétrole : la Fete Est Finie ! de Heinberg Richard, pour faire son deuil, avec une petite introduction aux "solutions",
- Le manuel de Transition : de la dépendance au pétrole à la résilience locale, de Rob Hopkins, pour passer vite à ce qui est très probablement la seule issue de secours.

Ce dernier, je suis en train de le lire. Ce n'est pas qu'il est génial, mais disons qu'il résume parfaitement le monde qui vient, si les gens se réveillent un peu.
A lire absolument.

Je ne suis pas sûr qu'on ait parlé de la version française de ce manuel.

Manuel de transition: de la dépendance au pétrole à la résilience locale
Par Rob Hopkins

Le mot de l'Editeur

Notre dépendance au pétrole est totale. Pourtant, de nombreux indicateurs fiables démontrent que le pic pétrolier, c'est-à-dire la fin d'un pétrole abondant et peu cher (suivi de l’épuisement de la ressource) est bel et bien imminent. Ce pic pétrolier, allié aux changements climatiques dont l’impact se vérifie chaque jour, rend inévitable une relocalisation de nos économies, ce qui nécessitera une transition énergétique profonde, afin que nos sociétés puissent se libérer de cette vulnérabilité collective et assurer leur futur. C’est cette Transition qui est au coeur de ce livre, une transition de la dépendance au pétrole à l’autonomie locale. Comment va-t-elle permettre à nos sociétés d'exister, affranchies de leur dépendance au pétrole et sans mener la planète à sa perte ? C'est ce qu’explique brillamment Rob Hopkins, dans cet ouvrage enfin traduit en français. Pour la première fois, un livre se concentre entièrement sur les solutions et les possibilités d’une société écologique et viable, gérant ses ressources de façon responsable. Accessible, clair et convaincant, centré sur l’action, un véritable guide pratique de la Transition pour réaliser une descente énergétique au sein de sa communauté. Un des concepts centraux de la Transition est celui de la résilience qui est la capacité à perdurer malgré les changements et les chocs extérieurs. Notre faible résilience est criante, et nous devons mettre en place les changements nécessaires, à l'échelle locale, si nous voulons survivre. ? Un livre novateur qui devrait représenter un tournant historique dans l'histoire du mouvement écologiste en créant un nouvel outil pratique et pragmatique pour agir, dès aujourd'hui. ? Pratique : nombreux schémas, dessins, photos, outils pour illustrer le démarrage d'une initiative de Transition. ? Réaliste et pragmatique : il explore toutes les options, écueils et obstacles et aide à les surmonter. ? Entièrement adapté : en plus de la traduction du livre original qui a été repensé dans le contexte francophone, le livre contient deux chapitres sur la Transition en France et au Canada. Rob Hopkins est enseignant en permaculture (science systémique qui a pour but la conception, la planification et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables) et a fondé, à Kinsale puis à Totnes, le mouvement de Transition.