GillesH38 a écrit :
"Tres court" et "réduit" ne veut strictement rien dire d'objectif pour la nature. Tu le juge relativement à des critères humains,et donc tu particularise nécessairement l'epèce humaine.
J'ai utilisé ces deux termes en sachant qu'ils poseraient problème, et apres avoir pesé leur signifiant:
Dans mon esprit , un éco-système est un ensemble d'éléments vivants, en interraction dans un meme lieu.Cette interaction implique une notion de temps (durée) et d'espace . Ces notions de temps et d'espace peuvent comporter une variabilité grande , mais , il me semble, doivent conserver une certaine homogénéité.
De plus l'aspect "fractal" systématique des systèmes montre que les systèmes refusent un traitement de la gestion par le gigantisme. L'explosion de la population des bactéries ne peuven se concevoir que par leur taille réduite . Je ne pense pas qu'on puisse l'imaginer sur la taille d'un département par ex ou d'un continent , parce que la chaine trophique (?) ou elle s'intègre ne se passe que sur qqs metres carrés.
Dire que :
GillesH38 a écrit :le développement de la civilisation industrielle est un phénomène dissipatif comme les autres, qui consomme une source d'énergie fossile, et s'épuisera avec.
Est ce me semble , abusif . Surtout pour le "Comme les autres" .
L'etre humain en sortant de son biotope naturel , a rompu l'equilibre naturel de ses échanges avec les autres acteurs qui l'environnent. Si l'énergie qu'il pompe a des milliers de Km lui permet de détruire une vallée, a plusieurs millions de personnes , là ou 10 000 ne pourraient survivre, on ne peut dire :"comme les autres" . Il me semble qu'il existe un "deal global" implicite qui devrait nous faire respecter cet aspect.
Que nous ne respectons pas ce qui est respectable , OK , mais, cette transgression ne doit pas etre présentée comme "naturelle". Seul le cancer se permet ce gigantisme auto-destructeur .Un incendie ne peut bruler la planete et certains arbres s'y adaptent.