par toto » 24 févr. 2006, 17:38
Sans entrer dans le détail, il s'agit d'un universitaire géologue qui dit que la solution est dans la maitrise de la geologie, geophysique et autres.
Petite question concernant le CO2. Dés le départ, il parle du piégeage du CO2, mais ensuite il dit que le gaz est propre. Il doit pourtant savoir que le gaz que l'on exploite est plein de CO2. Seulement voilà, le client, il n'en veut pas du CO2, alors à la sortie du puits on l'envoie direct dans l'atmosphère, comme ça, il n'y a pas de problème et le client a du gaz propre. Exemple: golfe de Thailande, 35% de CO2 à la production, traitement de séparation et vente de gaz à 11%. Entre temps où est passé le CO2?
Autre problème, à l'introduction, il explique la différence entre les réserves et les ressources. Or, par deux fois il fait un lapsus entre réserves et ressources. Ne maitriserait-il pas sa propre leçon?
Une bonne partie de l'exposé parle de ressources potentielles dont la technologie arrivera à bout pourvue que la connaissance géologique soit là. En d'autres termes, vive la géologie et que les ingénieux ingénieurs nous pompent les hydrocarbures. Il esquive le problème de la quantité d'énergie dépensée pour la quantité d'énergie récupérée sans jamais quantifier.
Par deux fois il explique que l'augmentation des prix fera augmenter le pourcentage de récupération d'un champ. La réalité prouve que non.
Par moment, il a des éclairs de lucidité quand il explique que la possiblité de trouver des nouveaux gisements géants se réduit avec le temps.
Sa présentation est trés orientée acqisition sismique 3D, mais à aucun moment il ne fait de comparaison entre la mer et le continent. Pour info, un bateau peut trainer une dizaine de lignes espacées de 100 m à une vitesse de 4 à 5 noeuds. A terre, il faut faire des sondages ponctuels.
A demi-mot, il dit tout de même que bientôt on aura une image complète de l'ensemble du globe. Alors il est où le pétrole?
Dans les sables bitumineus, mais il reconnait qu'il faudra beaucoup d'énergie pour en extraire la substantifique moelle.
Comme dit Sylvain, la question est dans le manque de question de l'auditoire. Ce sont nos elites. C'est cela qui est affligeant.
Sans entrer dans le détail, il s'agit d'un universitaire géologue qui dit que la solution est dans la maitrise de la geologie, geophysique et autres.
Petite question concernant le CO2. Dés le départ, il parle du piégeage du CO2, mais ensuite il dit que le gaz est propre. Il doit pourtant savoir que le gaz que l'on exploite est plein de CO2. Seulement voilà, le client, il n'en veut pas du CO2, alors à la sortie du puits on l'envoie direct dans l'atmosphère, comme ça, il n'y a pas de problème et le client a du gaz propre. Exemple: golfe de Thailande, 35% de CO2 à la production, traitement de séparation et vente de gaz à 11%. Entre temps où est passé le CO2?
Autre problème, à l'introduction, il explique la différence entre les réserves et les ressources. Or, par deux fois il fait un lapsus entre réserves et ressources. Ne maitriserait-il pas sa propre leçon?
Une bonne partie de l'exposé parle de ressources potentielles dont la technologie arrivera à bout pourvue que la connaissance géologique soit là. En d'autres termes, vive la géologie et que les ingénieux ingénieurs nous pompent les hydrocarbures. Il esquive le problème de la quantité d'énergie dépensée pour la quantité d'énergie récupérée sans jamais quantifier.
Par deux fois il explique que l'augmentation des prix fera augmenter le pourcentage de récupération d'un champ. La réalité prouve que non.
Par moment, il a des éclairs de lucidité quand il explique que la possiblité de trouver des nouveaux gisements géants se réduit avec le temps.
Sa présentation est trés orientée acqisition sismique 3D, mais à aucun moment il ne fait de comparaison entre la mer et le continent. Pour info, un bateau peut trainer une dizaine de lignes espacées de 100 m à une vitesse de 4 à 5 noeuds. A terre, il faut faire des sondages ponctuels.
A demi-mot, il dit tout de même que bientôt on aura une image complète de l'ensemble du globe. Alors il est où le pétrole?
Dans les sables bitumineus, mais il reconnait qu'il faudra beaucoup d'énergie pour en extraire la substantifique moelle.
Comme dit Sylvain, la question est dans le manque de question de l'auditoire. Ce sont nos elites. C'est cela qui est affligeant.