Poster cette news sur ce fil est doublement trompeur.
Tout d'abord il s'agit maintenant de l'édition 2007 du BP Review :
http://www.bp.com/multipleimagesection. ... Id=7033503
EDIT : j'ai changé le titre pour réduire la tromperie
(s) TNL
Ensuite, contrairement à ce que j'affirmais, ce document est loin d'être une bible.
En général, le chiffre le plus commenté de ce rapport est celui des réserves de pétrole. Cette année, on s'étonnera certainement que ce chiffre baisse légèrement en 2006 par rapport à 2005 : 1371.7 milliards de barils vs 1373 (-1.3 milliards de barils, la consommation annuelle étant de l'ordre de 30 milliards).
Un examen dans le détail montre l'extraordinaire série de coïncidences faisant que 43 pays parmi les plus gros producteurs sur 53 ne font état d'aucun changement dans leurs réserves prouvées d'une année sur l'autre. Ce qui signifie qu'ils ont ajouté à leurs réserves en 2006 exactement la même quantité de pétrole que celle qu'ils ont produite, au baril près. C'est notamment le cas pour toute l'Afrique et tout le Moyen-Orient.
On peut même identifier le vilain petit canard qui a lâchement dépassé le stade de l'addition pour s'aventurer dans les terres dangereuses et séditieuses de la soustraction.
Honte donc aux Norvégiens qui n'ont pas réussi à maintenir les réserves mondiales en reportant leur échec (-1.1 milliards de barils). Premier accessit pour la coupable lucidité des mexicains (-0.8 milliards de barils).
Peut-être qu'en définitive ce document se rapproche-t-il d'une Bible, ne serait-ce que pour les nombreux miracles qu'il relate ?
Poster cette news sur ce fil est doublement trompeur.
Tout d'abord il s'agit maintenant de l'édition 2007 du BP Review :
http://www.bp.com/multipleimagesection.do?categoryId=9017892&contentId=7033503
[color=red]EDIT : j'ai changé le titre pour réduire la tromperie ;) (s) TNL[/color]
Ensuite, contrairement à ce que j'affirmais, ce document est loin d'être une bible.
En général, le chiffre le plus commenté de ce rapport est celui des réserves de pétrole. Cette année, on s'étonnera certainement que ce chiffre baisse légèrement en 2006 par rapport à 2005 : 1371.7 milliards de barils vs 1373 (-1.3 milliards de barils, la consommation annuelle étant de l'ordre de 30 milliards).
Un examen dans le détail montre l'extraordinaire série de coïncidences faisant que 43 pays parmi les plus gros producteurs sur 53 ne font état d'aucun changement dans leurs réserves prouvées d'une année sur l'autre. Ce qui signifie qu'ils ont ajouté à leurs réserves en 2006 exactement la même quantité de pétrole que celle qu'ils ont produite, au baril près. C'est notamment le cas pour toute l'Afrique et tout le Moyen-Orient.
On peut même identifier le vilain petit canard qui a lâchement dépassé le stade de l'addition pour s'aventurer dans les terres dangereuses et séditieuses de la soustraction.
Honte donc aux Norvégiens qui n'ont pas réussi à maintenir les réserves mondiales en reportant leur échec (-1.1 milliards de barils). Premier accessit pour la coupable lucidité des mexicains (-0.8 milliards de barils).
Peut-être qu'en définitive ce document se rapproche-t-il d'une Bible, ne serait-ce que pour les nombreux miracles qu'il relate ?