par Environnement2100 » 25 oct. 2007, 11:59
Face à une crise, l'être humain suit fréquemment un cheminement psychologique standardisé et linéaire : déni, colère, tentative de fuite, admission, abattement. Seuls les individus capables de parcourir cette palette à toute vitesse peuvent aller à l'étape ultime : lutte et contournement, donnant l'impression de courage quand les autres sont simplement lents. Les leaders sont généralement bien placés pour connaître, comprendre et maîtriser ce processus.
La crise climatique actuelle ne fait pas exception à ce comportement typique ; pourtant, il me semble constater, à chaque fois que j'ai l'occasion de discuter avec l'un ou l'autre spécialiste de cette crise, une surprenante convergence vers un syndrôme commun.
Car ils sont nombreux les spécialistes de cette multi-crise qui se donnent tous rendez-vous en 2100 : les climatos bien sûr, avec leur Prix Nobel tout neuf en poche ; mais aussi les énergéticiens, à qui on n'avait jamais, jamais rien demandé au-delà du Plan Quinquennal ; les Démographes, qui au contraire pleurnichent depuis des décennies (des siècles ?) sur l'imposibilité à long terme de la croissance démographique ; les biologistes, qui voient leur précieux stock d'espèces disparaître de moitié d'ici là ; les spécialistes de la FAO, qui voient pour la première fois les stocks de céréales et de poissons chuter ensemble ; les militaires qui se frottent les mains... Je ne parle même pas des Environnementalistes, qui depuis leurs glaciers du Groenland ou de Terre Adélie calculent lentement les neuf milliards de noms de Dieu. (*)
Nombre de ces spécialistes ont une réaction commune :
De Toutes Façons C'Est Niqué, généralement suivie de "mais on s'en fout on sera morts". Ils sont âgés de 40 à 60 ans.
Seule une réaction des jeunes pourrait nous écarter de ce chemin résigné ; dommage qu'on n'en ait plus en France.
(*)Allusion à la nouvelle d'Arthur C. Clarke, sur la légende Tibétaine des noms de Dieu amenant la fin du monde.

Face à une crise, l'être humain suit fréquemment un cheminement psychologique standardisé et linéaire : déni, colère, tentative de fuite, admission, abattement. Seuls les individus capables de parcourir cette palette à toute vitesse peuvent aller à l'étape ultime : lutte et contournement, donnant l'impression de courage quand les autres sont simplement lents. Les leaders sont généralement bien placés pour connaître, comprendre et maîtriser ce processus.
La crise climatique actuelle ne fait pas exception à ce comportement typique ; pourtant, il me semble constater, à chaque fois que j'ai l'occasion de discuter avec l'un ou l'autre spécialiste de cette crise, une surprenante convergence vers un syndrôme commun.
Car ils sont nombreux les spécialistes de cette multi-crise qui se donnent tous rendez-vous en 2100 : les climatos bien sûr, avec leur Prix Nobel tout neuf en poche ; mais aussi les énergéticiens, à qui on n'avait jamais, jamais rien demandé au-delà du Plan Quinquennal ; les Démographes, qui au contraire pleurnichent depuis des décennies (des siècles ?) sur l'imposibilité à long terme de la croissance démographique ; les biologistes, qui voient leur précieux stock d'espèces disparaître de moitié d'ici là ; les spécialistes de la FAO, qui voient pour la première fois les stocks de céréales et de poissons chuter ensemble ; les militaires qui se frottent les mains... Je ne parle même pas des Environnementalistes, qui depuis leurs glaciers du Groenland ou de Terre Adélie calculent lentement les neuf milliards de noms de Dieu. (*)
Nombre de ces spécialistes ont une réaction commune : [b]De Toutes Façons C'Est Niqué[/b], généralement suivie de "mais on s'en fout on sera morts". Ils sont âgés de 40 à 60 ans.
Seule une réaction des jeunes pourrait nous écarter de ce chemin résigné ; dommage qu'on n'en ait plus en France.
(*)Allusion à la nouvelle d'Arthur C. Clarke, sur la légende Tibétaine des noms de Dieu amenant la fin du monde.
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