Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

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Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 13 févr. 2025, 16:15

La BEI et BNP Paribas signent un accord pour mobiliser jusqu’à €8 mds dans l’énergie éolienne

Reuters •13/02/2025

La Banque européenne d'investissement (BEI) et BNP Paribas BNPP.PA ont annoncé jeudi la signature d'un accord pour mobiliser jusqu’à huit milliards d’euros d’investissements dans l’énergie éolienne.

Dans le cadre de cet accord, la BEI fournit une contre-garantie de 500 millions d’euros qui permettra à BNP Paribas de constituer un portefeuille de garanties bancaires d'un milliard d’euros pour soutenir de nouveaux investissements dans des parcs éoliens dans l’Union européenne, selon un communiqué.

"Le programme vise à augmenter la capacité de production éolienne de 32 GW sur les 117 GW qui seraient nécessaires pour atteindre l’objectif de l’Union européenne de produire au moins 45% de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici à 2030", est-il indiqué.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPBNP

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 19 sept. 2024, 19:56

ING durcit l'accès au crédit pour l'industrie pétrolière et gazière

par Virginia Furness et Simon Jessop REUTERS 19 septembre 2024

ING a durci les conditions d'accès au financement pour certaines sociétés pétrolières et gazières et pourrait, à partir de 2026, abandonner les clients qui ne parviennent pas à s'aligner sur ses plans pour parvenir à la neutralité carbone, a déclaré le directeur général de la banque néerlandaise à Reuters.

Les banques européennes ont pris l'initiative de mettre en oeuvre des politiques de lutte contre le changement climatique, tandis que certains grands groupes bancaires américains ont été accusés d'affaiblir leurs engagements en matière de climat.

ING, le plus grand financier néerlandais de l'industrie pétrolière et gazière, avec des prêts en cours de 17,1 milliards d'euros en 2023, a été la cible de critiques de la part des ONG à plusieurs reprises.

Sa nouvelle politique, rendue publique mercredi, s'appuie sur l'engagement pris en 2023 de supprimer progressivement le financement de la production de pétrole et de gaz d'ici à 2040.

ING ne fournira ainsi plus de financement, y compris à des fins générales, aux sociétés d'exploration et de production de pétrole et de gaz qui développent de nouveaux champs pétrolifères, à l'exception de projets "verts" spécifiques.

La banque a également déclaré qu'elle ne financerait plus de projets pour de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) après 2025.

"Si vous êtes une société purement pétrolière et gazière en amont, qui développe des champs et extrait du pétrole et du gaz, et si vous continuez à ouvrir de nouveaux champs, nous arrêterons complètement de vous financer", a déclaré à Reuters le directeur général d'ING, Steven van Rijswijk.

Le resserrement de l'accès au crédit pour le secteur pourrait affecter 25 clients représentant environ 1 milliard d'euros de prêts, soit une petite fraction du portefeuille total de prêts de la banque (656 milliards d'euros), mais un volume élevé d'émissions de carbone liées à leur financement, a-t-il ajouté.

À partir de 2026, la banque durcira également les conditions de financement et, dans certains cas, cessera de financer les entreprises qui ne sont pas sur la bonne voie pour décarboner leurs activités conformément aux objectifs de l'Accord de Paris sur le climat de 2015.

À l'aide d'un outil d'analyse de données lancé en 2023, la banque a évalué les plans de transition utilisés par quelque 2.000 de ses clients dans les secteurs les plus intensifs en carbone pour réduire leur impact sur l'environnement.

La banque pourrait également exclure les clients qui ne répondent pas aux normes de la banque après une période de surveillance et d'engagement de deux ans, a déclaré Steven van Rijswijk.

Selon une première évaluation, environ un tiers de ces entreprises ne divulguent pas suffisamment d'informations sur leurs plans de transition, ce qui rend l'éxamen difficile, tandis que la moitié d'entre elles satisfont au critère de divulgation plus avancé de la banque.
https://www.usinenouvelle.com/article/i ... e.N2218786

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 29 juin 2024, 10:40

« Le désengagement des banques des énergies fossiles est irréaliste » (Barclays)

Agence Ecofin 26 juin 2024

Ces dernières années, les organisations de protection de l’environnement et les lobbys redoublent d’ardeur pour contraindre les secteurs de la banque et de l’assurance à ne plus investir dans les projets d’énergies fossiles.

Le directeur général de Barclays, CS Venkatakrishnan (photo), a déclaré qu’il serait irréaliste pour le secteur bancaire de couper ses liens avec l’industrie pétrolière et gazière, malgré les appels des activistes pro climat. Une déclaration faite lors du Bloomberg Sustainable Finance Forum à Londres.

Le patron de la banque britannique a aussi souligné que les combustibles fossiles, en particulier le gaz naturel, seront encore nécessaires pendant « un certain temps » et que la transition vers des énergies plus propres prendra du temps.

Il se joint ainsi à d’autres grands dirigeants de Wall Street, comme ceux de Citigroup, JPMorgan et Goldman Sachs, pour mettre en garde contre les risques qu’un abandon total des combustibles fossiles ferait peser sur la sécurité énergétique.

A ce propos, Henry Kravis, cofondateur de la société d’investissement KKR & Co, a récemment critiqué les activistes pro climat pour avoir sous-estimé l’ampleur de la transition énergétique nécessaire à un monde sans carbone. Il les a aussi accusés d’avoir une faible compréhension des enjeux.

Ces déclarations de responsables du secteur bancaire interviennent alors que les banques et les gestionnaires d’actifs sont confrontés à des protestations croissantes concernant leur soutien à l’industrie pétrolière et gazière. Dans le même temps, des banques font notamment l’objet d’interdictions et de restrictions dans un certain nombre d’États américains dirigés par les républicains, en raison de leur boycott de l’industrie des hydrocarbures.

Malgré ces défis, le patron de Barclays reste persuadé que la banque peut faire face à la situation. Cette année, Barclays a formé une équipe de plus de 100 banquiers dédiés aux produits et transactions financières liés à la transition énergétique. Cette unité qui regroupe des spécialistes des marchés de l’énergie, des ressources naturelles et de la banque d’investissement durable, reflète l’engagement de Barclays à se positionner sur un marché de plusieurs milliards de dollars.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... e-barclays

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 02 juin 2024, 11:46

Europe’s biggest pension fund sells €10bn in fossil fuels

28th May 2024 By: Bloomberg

Europe’s biggest pension fund, Stichting Pensioenfonds ABP, has exited all liquid assets in oil, gas and coal worth about €10-billion, in an effort to be greener.

The last shares and bonds owned by the fund were sold in the first quarter of this year, Harmen van Wijnen, chairman of ABP’s board of trustees, said in an interview at the fund’s headquarters in Amsterdam. ABP, which had pledged to sell down a majority of the investments by early last year, no longer holds any “liquid assets” in fossil energy producers, he said.

In its latest disclosure since the 2021 commitment to cut €15 billion exposure to fossil fuels, the Dutch fund has gradually divested all stocks, bonds and investments in oil and gas futures contracts linked to fossil fuels, Van Wijnen said.

The fund has said the step is necessary after efforts to engage with fossil-fuel producers and get them to reduce their greenhouse gas emissions proved ineffective.


Still, about €4.8 billion of investments linked to oil and gas remain in the fund’s portfolio as of the end of March. These include holdings in unlisted companies, private equity or hedge funds.

“There are some more infrastructure-related investments that we are still in,” Van Wijnen said.

ABP needs longer to exit these assets as they are bound by long-term contracts. The fund estimates it would take a few years before these investments are fully phased out.

ABP’s actions are part of the finance industry’s response to stricter environmental, social and governance norms, with Europe leading the way globally in creating a regulatory framework to target emissions reductions.

The Dutch fund sees a risk in investing in companies that don’t adapt to the transition toward a low-carbon economy. Firms whose activities are bad for the climate or biodiversity are “no longer suitable” for its investment strategy, the fund said in March.

“We only want to invest in companies that also have a vision and are on a pathway in the transition to a sustainable economy and companies that don’t harm climate or biodiversity,” Van Wijnen said.

With about €520 billion in assets under management, the fund manages the pensions of three million government and education sector employees in the Netherlands. ABP says returns from the sale of fossil-fuel assets have been “easy to replace.”

“Anyone who looks back about 10 years will see that investments in oil and gas producers did not perform exceptionally during that period,” ABP said in a statement.
https://www.miningweekly.com/article/eu ... 2024-05-28

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 10 avr. 2024, 08:36

Climat: près de 60 ONG appellent banques et investisseurs à ne plus prêter à TotalEnergies

AFP le 10 avr. 2024

Couper le financement de TotalEnergies en refusant de lui prêter de l'argent: près de 60 ONG ont appelé mercredi banques et investisseurs à "ne pas participer" à l'apport d'argent frais de l'entreprise qui continue "sa stratégie climaticide".

Ces organisations viennent principalement de France (les Amis de la Terre, Attac), d'Afrique (Justiça Ambiental du Mozambique, le Cecic en Uganda), mais sont aussi implantées à l'international (Reclaim Finance, Extinction Rebellion).

Près de 70% du financement de l'entreprise vient de ses levées de fonds sur les marchés financiers, via les émissions d'obligations, affirme le communiqué. TotalEnergies compte actuellement 45 emprunts sur les marchés, dont dix "doivent expirer entre 2024 et 2025". L'entreprise doit les rembourser, soit avec ses fonds propres soit, plus couramment, en contractant un nouvel emprunt.

Les ONG ont envoyé leur lettre à 24 banques (BNP Paribas, HSBC, JPMorgan...) pour qu'elles "s'engagent publiquement à ne plus souscrire ou faciliter l'émission d'obligations" et à six gestionnaires d'actifs (Amundi, Blackrock, Allianz) pour "refuser d'accorder un nouvel emprunt" à TotalEnergies.

"En aidant TotalEnergies à lever de l'argent sur le marché obligataire, [banques et fonds d'investissement] lui permettent alors indirectement de financer" ses nouveaux projets pétroliers et gaziers, explique le communiqué.

"Les obligations sont un vrai eldorado financier, plus discret que le financement de projet, pour TotalEnergies. Les acteurs financiers qui y participent doivent se rendre compte de leur responsabilité dans le financement de la stratégie climaticide de l'entreprise" a défendu Lara Cuvelier, chargée de campagne investissements soutenables pour Reclaim Finance, citée dans le communiqué.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ies-240410

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 18 févr. 2024, 10:16

NY's $260B Pension Fund Is Dropping Exxon, Other Energy Company Holdings

by Bloomberg|Saijel Kishan|Saturday, February 17, 2024

The New York State Common Retirement Fund plans to restrict its investments in Exxon Mobil Corp. and seven other oil and gas companies after reviewing their efforts to shift to a low-carbon economy.

The pension plan will sell stocks and bonds, worth roughly $26.8 million, in Exxon, Guanghui Energy Company Ltd., Echo Energy Plc, IOG Plc, Oil & Natural Gas Corp., Delek Group Ltd., Dana Gas Co. and Unit Corp., New York State Comptroller Thomas DiNapoli, who oversees the fund’s $260 billion, said in a statement.

The public retirement fund, one of the biggest in the US, said four years ago it would review all of its fossil-fuel holdings as it sought to reduce investment risks linked to climate change. Last year it curbed holdings in 50 companies involved in coal, shale oil and gas, and oil sands, including Pioneer Natural Resources Co. and Hess Corp.

The retirement fund said Thursday it plans to now focus on investments in utility companies and their efforts to shift away from fossil fuels. It also set a goal to invest $40 billion in sustainable and climate investments by 2035, after meeting an initial target of $20 billion. Those assets include energy storage, resource efficiency and green infrastructure.

Additionally, the fund said it will boost its investments in climate indexes by 50% to more than $10 billion in the next two years, with a goal to double that by 2035.
https://www.rigzone.com/news/wire/nys_2 ... 4-article/

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 09 févr. 2024, 22:31

Barclays arrête de financer de nouveaux projets pétroliers et gaziers, insuffisant pour les ONG

AFP le 09 févr. 2024

La banque britannique Barclays a annoncé vendredi cesser de "financer directement les nouveaux projets pétroliers et gaziers des clients du secteur de l'énergie", un engagement aussitôt dénoncé comme insuffisant par plusieurs ONG, car il ne coupe pas les financements aux clients existants.

Cette annonce s'inscrit dans le cadre d'une "déclaration révisée sur le changement climatique pour faire progresser sa stratégie" en la matière, a précisé la banque dans un communiqué, disant vouloir "se concentrer sur les clients activement engagés dans la transition énergétique".

Concrètement, la banque, importante source de financement pour les énergies fossiles, ne fournira "aucun financement de projet, ni aucun autre financement direct aux clients du secteur de l'énergie, pour les projets d'expansion de production pétrolière et gazière ou les infrastructures connexes".

Plus largement, Barclays annonce des "restrictions" pour ses clients engagés dans une expansion dans les hydrocarbures et dit aussi "attendre des clients du secteur de l'énergie qu'ils élaborent des plans de transition ou des stratégies de décarbonation d'ici janvier 2025".

La banque fixe encore des exigences pour ses clients du secteur, comme celui d'avoir des objectifs de réduction des émissions de méthane pour 2030 et "des objectifs de neutralité carbone de court terme d'ici 2026" pour les émissions directes et opérationnelles (scope 1 et 2 des bilans carbone).

"La nouvelle politique de Barclays contient des éléments pertinents, notamment concernant la réduction des fuites de méthane ou l'adoption de +plans de transition+ à 2025", a réagi Lucie Pinson, directrice de l'ONG Reclaim Finance, dans une déclaration reçue par l'AFP.

Mais alors que les restrictions s'appliquent aux nouveaux projets, "la banque britannique passe une fois de plus à côté de l'urgence première: stopper l'expansion pétrolière et gazière" et "continuera de financer les entreprises diversifiées du secteur dès lors qu'elles sont déjà clientes", poursuit-elle.

L'annonce de Barclays, premier financier européen des énergies fossiles selon l'ONG, s'inscrit dans la ligne d'annonces similaires d'autres banques européennes comme ING, Société Générale, HSBC, Crédit Agricole et BNP Paribas.

"Barclays ne parvient pas à se placer en véritable chef de file avec cette nouvelle politique énergétique" car celle-ci "laisse la porte grande ouverte pour continuer à financer des milliards à Shell, Exxon et TotalEnergies", abonde dans un communiqué Joanna Warrington, de l'ONG Fossil Free London.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ong-240209

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 14 déc. 2023, 20:47

Crédit Agricole va cesser de financer de nouveaux projets d'énergie fossile
Crédit Agricole, deuxième banque française par la capitalisation boursière, a annoncé jeudi qu'elle cesserait de financer tout nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles et qu'elle publierait son exposition à ce secteur dans le cadre de ses nouveaux objectifs en matière de climat.

REUTERS 14 décembre 2023

Cette annonce fait suite à l'accord conclu lors de la conférence des Nations unies sur le climat à Dubaï (COP28) entre les représentants de près de 200 pays, qui ont convenu de commencer à réduire la consommation mondiale de combustibles fossiles afin d'éviter les pires conséquences du changement climatique.


Crédit Agricole a déclaré dans un communiqué qu'il triplerait son financement annuel des projets d'énergie renouvelable d'ici 2030 pour atteindre 3 milliards d'euros.

Le groupe promet également d'augmenter de 80% l’exposition de Crédit Agricole CIB, sa banque de financement et d'investissement, aux énergies bas-carbone entre 2020 et 2025 pour atteindre 13,3 milliards d’euros en 2025.

La banque va aussi arrêter les "financements corporates" pour les producteurs indépendants, consacrés exclusivement à l’exploration ou la production de pétrole et gaz.

"Face à l’urgence climatique, nous devons amplifier notre action vers les solutions qui permettront à la société de se transformer", a déclaré le directeur général Philippe Brassac.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... e.N2204993

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par supert » 23 nov. 2023, 13:33

Avec des subventions.
Et les subventions on les paye comment ?
Avec l'argent de l’État, des impôts.
Et l'argent de l’État on l'augmente comment ?
Avec de l'argent magique.
Comment on rendra l'argent magique ?
Grâce à des dévaluations (inflation).
Mais les épargnants style livret A, LEP, ... vont se faire avoir ?
Oui.
Et les autres épargnants (plus gros) ?
Ils vont investir leur épargne dans la boite subventionnée (cf plus haut).
Mais alors l'argent des petits épargnants va subventionner les boites de gens plus riches ?
Oui.
Mais c'est dégueulasse, anormal !!!
C'est dégueulasse mais c'est tout à fait normal.

Supert, qui épargne ses efforts.

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par GillesH38 » 23 nov. 2023, 10:33

du coup avec quoi on va fabriquer les éoliennes, les panneaux solaires et le réseau électrique, j'ai pas compris ?

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 23 nov. 2023, 09:37

BNP Paribas ne financera plus les projets autour du charbon métallurgique

AFP le 23 nov. 2023

BNP Paribas a annoncé mercredi qu'elle allait inclure le charbon métallurgique, destiné essentiellement à la sidérurgie, parmi les secteurs qu'elle ne financera plus pour des raisons environnementales, alors que seul le charbon thermique était concerné par cet engagement jusqu'à présent.

Cet engagement coïncide avec la publication jeudi du rapport de l'ONG Reclaim Finance, dont l'objectif est "de mettre la finance au service de la justice sociale et climatique".

BNP Paribas devient ainsi une des rares banques - cinq sur cinquante passées au crible par Reclaim Finance - à prendre un tel engagement dans le domaine du charbon métallurgique, selon cette ONG.

Dans une mise à jour de sa politique sectorielle sur l'industrie minière, BNP Paribas indique qu'elle a "décidé d'arrêter le financement de tout projet lié à l'extraction de charbon métallurgique ou thermique", alors que la mention précédente ne citait que le charbon thermique.

Ce dernier est majoritairement utilisé pour la production d'électricité.

En 2020, BNP Paribas s'était engagée à sortir totalement du financement de l'ensemble de la chaîne de valeur des entreprises liées au charbon thermique d'ici à 2030 dans les pays de l'OCDE et de l'Union européenne, et d'ici à 2040 dans le reste du monde.

Ce nouvel engagement, a précisé mercredi BNP Paribas à l'AFP, "s'inscrit dans le travail d'alignement du portefeuille de crédits de BNP Paribas dans le secteur de l'acier sur son engagement +net zero+".

La banque a rappelé "qu'en 2022 et 2023 (elle) s'était fixé des objectifs de réduction de l'intensité d'émissions carbone financées dans 6 premiers secteurs: pétrole et gaz, production d'électricité, automobile, acier, aluminium et ciment".

L'ONG Reclaim Finance relève dans un communiqué de presse que "seules cinq des cinquante banques analysées - la Société générale, BNP Paribas, HSBC, Westpac et Caixa Bank - ont adopté des engagements contre le financement des projets de mines de charbon métallurgique".

"Cependant, ces mêmes politiques ne les empêchent en aucun cas de soutenir l'expansion du secteur puisque les financements aux entreprises sont toujours autorisés", regrette-t-elle.

"L'industrie de l'acier est le plus grand émetteur industriel de CO2", rappelle Reclaim Finance, qui précise qu'en raison "de l'utilisation du charbon métallurgique dans sa production, l'acier est responsable de 11% des émissions mondiales, devant les 2,1% du secteur de l'aviation".

Selon l'ONG, 138 projets de nouvelles mines ou d'extensions de mines existantes destinées à produire du charbon métallurgique existent actuellement dans le monde.

Elle affirme qu'entre janvier 2016 et juin 2023, les banques ont fourni plus de 557 milliards de dollars (environ 510 milliards d'euros) aux 50 entreprises qui développent le plus de charbon métallurgique.

Parmi les banques françaises, BNP Paribas y a consacré 4,5 milliards de dollars, Crédit agricole 3,7 milliards, Société générale 3,5 milliards et BPCE/Natixis 1,6 milliard de dollars.

Elles se classent entre la 11e et la 42e position des banques ayant le plus contribué à ce secteur dans le monde sur ces sept années et demie, d'après Reclaim Finance.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-231123

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 15 nov. 2023, 23:17

Finance durable : 45% des fonds labellisés ISR inéligibles à la nouvelle formule

AFP le 15 nov. 2023

Près de la moitié des fonds actuellement labellisés "Investissement socialement responsables" (ISR) ne pourront plus l'être car notamment composés d'entreprises du secteur des énergies fossiles, bientôt exclues, selon une étude de Morningstar publiée mercredi.

Le label ISR, plus grand label responsable en Europe par la taille des encours, va voir ses critères réformés à partir du 1er mars.

Le principal changement annoncé le 7 novembre par le ministère de l'Economie est l'impossibilité pour un fonds d'investir dans des entreprises menant des nouveaux projets d'exploration, d'exploitation ou de raffinage lié aux hydrocarbures, y compris le pétrole et le gaz.

Selon les dernières données en date, 45% des 1 200 fonds actuellement labellisés "ont une exposition au secteur énergétique traditionnel", estime le fournisseur de données financières Morningstar, certains des fonds étant même composés à près de 14% de ces entreprises.

Au total, sept milliards d'euros sont investis dans ces entreprises par des fonds qui ont obtenu ce label.

TotalEnergies est par exemple présent dans 161 de ces fonds, et représente parfois jusqu'à près de 10% de leurs placements, indique Morningstar, qui estime par ailleurs que 1,6% du capital de TotalEnergies est détenu par des fonds ayant le label ISR.

Parmi les entreprises les plus concernées par l'exclusion appraraissent Neste, GTT, Eni, Technip Energies, Repsol, Galp Energia, BP, Shell ou encore Equinor.

Outre le pétrole et le gaz, les investissements dans le charbon, le tabac ou les entreprises ayant leur siège social dans des pays qui sont listé comme non coopératifs pourraient aussi être exclus, selon la proposition du comité du label ISR remise en juillet au ministère.

Le cahier des charges définitif sera publié d'ici la fin du mois de novembre. Le ministère de l'Economie et des Finances avait estimé au moment de la présentation des nouveaux critères à "plus de 20%" la baisse du nombre de fonds labéllisés ISR avec la nouvelle formule.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ule-231115

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par energy_isere » 04 nov. 2023, 16:10

Société générale veut réduire de 50% son exposition à la production d'hydrocarbures d'ici 2025

Par Le Figaro avec AFP Publié le 18/09/2023

Société générale veut réduire de 50% par rapport à 2019 son exposition au secteur de la production de pétrole et de gaz d'ici 2025, contre 20% précédemment. «Nous allons accélérer la décarbonation de nos activités» et jouer «un rôle leader dans la transition énergétique, environnementale et sociale», a déclaré le nouveau directeur général Slawomir Krupa dans un communiqué. Vers 10H10, l'action Société générale reculait de 6,46% à 24,76 euros à la Bourse de Paris, dans un marché en baisse de 0,62%.

Le document précise également un objectif à 2030 de -80%, toujours par rapport à 2019, ainsi que l'arrêt de l'offre de produits et services financiers dédiés aux projets de nouveaux champs de production de pétrole et de gaz au 1er janvier 2024. Régulièrement pointées du doigt par les ONG pour le financement de grands groupes et nouveaux projets pétroliers et gaziers, les banques mettent tour à tour à jour leur politique climatique. C'était le cas par exemple de BNP Paribas le 11 mai.

.........................
https://www.lefigaro.fr/societes/societ ... 5-20230918

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par GillesH38 » 12 mai 2023, 08:59

comment tu veux faire autrement, les banques savent très bien que l'extraction de fossiles est indispensable à l'économie, mais on leur interdit de le dire. Donc elles adoptent des stratégies de louvoiement pour faire face à des injonctions contradictoires, comme les sociétés pétrolières, les compagnies aériennes, ou les industries lourdes en général. Le truc, c'est de faire des choses, et de dire qu'on fait l'inverse.

Re: Debut de désinvestissements dans le pétrole et gaz

par Rod » 12 mai 2023, 08:47

Le mot clé dans ce ce titre, c'est "direct.
"Elle ne s'interdit pas en revanche de financer des entreprises développant de nouveaux champs, tant que l'argent n'est pas directement affecté à ce type de projets."
Si ce n'est pas un énorme foutage de gueule la encore :evil:

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