Data centers : découvrez la carte des 28 premiers sites retenus
Le président de la République vient de dévoiler la carte de vingt-huit premiers sites retenus pour accueillir en France des data centers pour l'intelligence artificielle.
latribune.fr avec AFP le 08/02/25
La France accélère sur l'accueil des data centers pour l'intelligence artificielle. Au lendemain de l'annonce de Clara Chappaz, ministre de l'Intelligence artificielle et du Numérique, faisant état de trente-cinq sites « prêts à l'emploi », le président de la République lui-même a dévoilé, vendredi soir à la presse quotidienne régionale, la carte de vingt-huit premiers sites [voir carte à la fin de l'article]. « Certains sont prêts tout de suite, d'autres le seront d'ici à 18 à 24 mois », a précisé Emmanuel Macron.
Pour cela, il faut réunir a minima trois conditions : du foncier disponible, une proximité avec les lieux de production et un réseau de raccordement électrique efficace. « Via EDF et RTE, notre réseau est stable, fiable. Et comme notre production est à 95 % décarbonée, nous pouvons proposer un modèle durable et soutenable, qui consomme le moins possible, sans peser sur les ménages et les entreprises, car l'escalade n'est plus soutenable », a poursuivi le chef de l'Etat.
Ces sites, qui occuperont environ 1.200 hectares au total, auront une surface de 18 à 150 hectares. Avec sept implantations prévues, les Hauts-de-France décrochent la première place du podium, suivis par le Grand-Est et l'Île-de-France, ex-aequo avec cinq sites.
La Bretagne, la Corse, l'Occitanie et les Pays de la Loire pas concernées
La région Centre-Val-de-Loire en glane trois, tandis que l'Auvergne Rhône-Alpes, la Normandie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur en récupèrent deux. La Bourgogne Franche-Comté et la Nouvelle-Aquitaine en comptent, elles, une, chacune. La Bretagne, la Corse, l'Occitanie et les Pays de la Loire ne sont, en revanche, pas concernées.
De son côté, Emmanuel Macron n'a pas souhaité communiquer davantage d'informations sur la localisation exacte des data centers « au regard de la discrétion nécessaire à avoir dans les discussions avec les investisseurs ».
Et pour cause : le projet émirati d'un « campus » axé sur l'intelligence artificielle avec un data center géant d'une capacité de calcul pouvant aller jusqu'à un gigawatt « représente des investissements d'un ordre de grandeur de 30 à 50 milliards d'euros », selon l'Élysée. D'ores et déjà, il est annoncé comme le plus grand campus européen consacré à l'IA.