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Re: EDF

par energy_isere » Aujourd’hui, 01:24

Electricité: EDF signe un 1er gros contrat pour des centres de données en France

AFP •04/09/2025

EDF a annoncé jeudi la signature d'un contrat d'approvisionnement d'électricité nucléaire avec l'opérateur de centre de données français Data4, le premier du genre en France qui a fait de son électricité nucléaire, disponible et bas carbone, un atout clé pour attirer les entreprises de ce secteur.

Ce contrat d'allocation de production nucléaire (CAPN) "consiste à allouer à Data4 une quote-part de la puissance du parc nucléaire en exploitation d’EDF de 40 MW, pour une durée de 12 ans" à partir de 2026, précise dans un communiqué EDF.

Ce partenariat "assure à Data4 une stabilité et une prévisibilité de ses coûts énergétiques sur le long terme, éléments essentiels dans un marché de l'énergie en constante évolution", souligne le groupe dont le parc de réacteurs totalise une puissance d'environ 60.000 MW.

"Associé à des contrats d’achat d’électricité portant sur les énergies renouvelables, il nous garantit un accès fiable, résilient et continu à une énergie bas carbone pour un coût maîtrisé sur le long terme, un avantage considérable pour nos clients et pour le développement de nos infrastructures", a commenté François Stérin, directeur des opérations de Data4.

Dans le cadre d'une nouvelle politique commerciale, EDF s'active pour nouer des contrats avec les grands industriels les plus énergivores dits "électro-intensifs" mais aussi avec les opérateurs de centres de données, qui nécessitent des quantités colossales d'électricité, avec l'essor de l'intelligence artificielle.

Cette politique commerciale doit succéder au système régulé dit Arenh, imposé par la Commission européenne à EDF. Très favorable aux industriels, il leur accordait un prix bradé de 42 euros le MWh d'électricité nucléaire pour une partie de leurs approvisionnements.

Mais ce système arrivant à expiration fin 2025, EDF entend le remplacer par des partenariats de moyen et long terme qui offrent des prix stables, reflétant les coûts de production et non les fluctuations du marché, mais plus élevés en moyenne que l'ancien tarif "Arenh". Parmi ces contrats, les CAPN, réservés aux plus grands clients.

Ces contrats permettent à EDF de sécuriser ses recettes commerciales tout en répondant aux objectifs de l'Elysée de maintenir la compétitivité des industriels et d'attirer les centres de données en France, soucieux d'accéder à une électricité abondante, et, bas carbone, pour réduire leur émissions de gaz à effet de serre.

A ce jour, sur les contrats de long terme, EDF a signé 15 lettres d'intention pour des CAPN, dont 4 contrats fermes incluant celui signé avec le cimentier Lafarge France mercredi et celui avec Data4.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 37f5a2ef1f

Re: EDF

par energy_isere » 03 sept. 2025, 23:13

Électricité : EDF signe un contrat d'approvisionnement avec le cimentier Lafarge France

Connaissance des Énergies avec AFP le 03 septembre 2025

EDF a annoncé mercredi la signature d'un contrat d'approvisionnement d'électricité nucléaire de long terme avec le cimentier Lafarge France (groupe Holcim), un exemple de contrat qu'EDF souhaite multiplier avec les industriels les plus énergivores pour répondre à leurs besoins de compétitivité et de visibilité.

Un contrat d'allocation de production nucléaire (CAPN)

"Le contrat prévoit de couvrir une partie de la consommation électrique de l'ensemble des sites électro-intensifs de Lafarge en France et de réduire significativement l'empreinte carbone de ses activités tout en maintenant la compétitivité de ses sites (...)", a souligné EDF dans un communiqué.

Ce contrat dit d'allocation de production nucléaire (CAPN) "consiste à allouer à Lafarge France une quote-part de la puissance du parc nucléaire en exploitation d'EDF sur plus de 10 ans", précise-t-il.

EDF tente de nouer des contrats avec ses plus gros clients, les industriels très gourmands en électricité dits "électro-intensifs", dans le cadre d'une nouvelle politique commerciale.

Celle-ci doit succéder au système régulé dit Arenh. Très favorable aux industriels, il leur accordait un prix bradé de 42 euros le MWh d'électricité nucléaire pour une partie de leurs approvisionnements. Mais ce système arrivant à expiration fin 2025, EDF entend le remplacer par des partenariats de long terme qui offrent des prix stables, reflétant les coûts de production et non les fluctuations du marché, mais plus élevés en moyenne que l'ancien tarif "Arenh". Parmi ces contrats, les CAPN, réservés aux grands industriels.

Également des contrats à moyen terme

Les conditions de cette nouvelle politique commerciale ont été au cœur d'un bras de fer entre EDF et les industriels qui réclamaient des rabais pour maintenir leur compétitivité. Des mois de négociations houleuses qui ont d'ailleurs en partie précipité le départ de l'ancien patron du groupe nationalisé, Luc Rémont, évincé par l'Elysée.

À son arrivée début mai, son successeur Bernard Fontana a affiché sa volonté de renouer le dialogue avec les industriels. À ce jour, sur les contrats de long terme, EDF a signé 14 lettres d'intention pour des CAPN, dont 3 contrats fermes incluant celui avec Lafarge France, pour un total représentant plus de 16 TWh annuels.

EDF a également annoncé des protocoles d'accord avec les groupes de chimie Arkema et Kem One, et un contrat de long terme avec Aluminium Dunkerque, 1ère usine consommatrice d'électricité de France.

En parallèle, EDF poursuit le déploiement de ses contrats de moyen terme à destination des entreprises. Au total, 13 000 contrats ont été signés dont 60% concernent l'industrie, représentant un volume de 22 TWh pour livraison en 2028.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-250903

Re: EDF

par energy_isere » 25 juil. 2025, 00:22

EDF: le bénéfice semestriel chute de 22% à 5,47 milliards, pénalisé par les prix de l'électricité

Boursorama avec AFP •24/07/2025

Le groupe électricien public EDF a annoncé jeudi avoir enregistré au premier semestre un bénéfice net en fort recul de 22% à 5,47 milliards d'euros, pénalisé par la baisse des prix de marché pour l'électricité.

"Le premier semestre 2025 est marqué par des résultats opérationnels et financiers à l'attendu, dans un contexte de baisse des prix de marché", a déclaré le PDG d'EDF Bernard Fontana cité dans un communiqué.

En conséquence, l'entreprise détenue à 100% par l'Etat a vu son Ebitda, indicateur de rentabilité, chuter lourdement de 17,11% à 15,5 milliards d'euros sur le semestre, "malgré la hausse de la production nucléaire en France" de presque 2,5%.

Son chiffre d'affaires a lui cédé 1,28% pour s'établir à 59,43 milliards d'euros sur la période, sur un an.

Cette présentation financière est une première pour Bernard Fontana, un profil industriel nommé à la tête de l'entreprise par l'Elysée début mai pour reprendre en main plusieurs dossiers prioritaires. Parmi ceux-ci figurent la relance du nucléaire avec un programme de construction de six nouveaux réacteurs EPR2, et la mise en place de contrats d'électricité compétitifs pour l'industrie qui bataille face à une concurrence internationale féroce.

L'ancien directeur général de Framatome avait remplacé son prédécesseur aux commandes d'EDF, Luc Rémont, dont les relations avec l'Etat actionnaire et les industriels s'étaient envenimées sur fond de désaccords, principalement sur le financement du nouveau programme nucléaire et le tarif de l'électricité pour l'industrie.

Depuis son arrivée, Bernard Fontana tente d'imprimer sa marque, avec la volonté de pacifier les relations d'EDF avec l'Etat et les industriels. Il a déjà annoncé plusieurs mesures portant notamment sur la réorganisation de la gouvernance pour faciliter la relance du nucléaire, une priorité de l'exécutif pour mettre la France sur la voie de la sortie des énergies fossiles polluantes et coûteuses pour la balance commerciale du pays.

Sa feuille de route prévoit en outre "un programme d'un milliard et demi d'euros par an d'économie sur les frais généraux d'ici 2030 et puis une approche sélective des investissements à l'international", a-t-il souligné lors d'un appel avec des journalistes.

"Il n'est pas interdit d'imaginer des respirations de portefeuille d'actifs", a déclaré Bernard Fontana, en réaction aux rumeurs de cessions d'actifs renouvelables dans l'éolien et le solaire, notamment aux Etats-Unis et au Brésil.

"C'est une palette de mesures qui est à notre disposition quand nous voulons continuer à progresser sur notre cash-flow opérationnel (trésorerie, NDLR)", a-t-il indiqué, ajoutant que le groupe verrait "ce qui sera nécessaire ou pas d'activer le moment venu".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bcaedbe689

Re: EDF

par energy_isere » 23 juil. 2025, 07:53

EDF réduit la voilure à l'international pour se concentrer sur la France-sources

Reuters •22/07/2025

par Forrest Crellin et Elizabeth Pineau

EDF va réduire sa présence à l'international selon la volonté de son nouveau PDG, Bernard Fontana, ce qui devrait se traduire par des réductions d'effectifs à l'étranger et le retrait de certains appels d'offres, a appris Reuters auprès de deux sources au fait du dossier.

Bernard Fontana a pris en avril dernier la tête de l'entreprise publique français dans un contexte de tensions entre le gouvernement et l'ancien patron du groupe, Luc Rémont.

Dès son arrivée, l'ancien président de Framatome a dit vouloir privilégier le développement des projets nucléaires nationaux plutôt que les activités internationales.

Selon les informations recueillies par Reuters, EDF va désormais se concentrer sur des appels d'offres pour des projets nucléaires aux Pays-Bas et dans les pays nordiques, et revoir à la baisse ses projets dans des pays comme l'Inde, le Canada et la Pologne.

Ce recentrage est à est relier avec le coût élevé des réacteurs nucléaires et les besoins en ressources humaines.

Interrogé par Reuters, EDF n'a pas fait de commentaire.

Annoncées début juillet aux syndicats et aux cadres d'EDF, les nouvelles orientations du groupe ont été décidées sous la houlette de Matignon et de l'Elysée.

"Le programme de nouveau nucléaire français est la priorité du groupe", a commenté auprès de Reuters l'entourage du Premier ministre, François Bayrou. "L'important est que les projets à l'international contribuent au renforcement de la filière nucléaire française."

D'après l'une des sources, Bernard Fontana devrait supprimer une soixantaine de postes dans l'équipe commerciale internationale, dont une dizaine de cadres, et réduire le budget de la branche commerciale.

L'équipe commerciale internationale emploie actuellement plusieurs centaines de personnes.

"UNE APPROCHE PLUS INDUSTRIELLE"

Les employés concernés pourront changer de poste s'ils souhaitent rester chez EDF, car ils ne sont pas licenciés, a déclaré à Reuters une source syndicale.

Selon cette dernière, certaines suppressions d'emplois concerneraient le Brésil et l'Amérique du Nord, où EDF souhaite céder une partie de ses activités.

De l'avis d'une des sources consultées par Reuters, Bernard Fontana "a une approche plus industrielle" que son prédécesseur et se montre soucieux de "simplifier les organisations au maximum et supprimer ce qui n'est pas nécessaire".

"Forcément ça chahute en interne car EDF n'a pas l'habitude de fonctionner comme ça, avec des structures installées depuis des décennies qui ne se sont pas remises en question", a-t-elle ajouté.

Les filiales de l'entreprise, Framatome et Arabelle, qui produisent des composants de réacteurs, sont toujours en lice pour participer au développement de projets internationaux, comme l'AP 1000 - de l'américain Westinghouse - au Canada, a précisé la source.

Les récents projets internationaux d'EDF ont connu d'importants retards et des dépassements de coûts, ce qui a terni l'image de l'entreprise sur la scène internationale.

Cela a notamment contribué à l'échec d'un appel d'offres en République tchèque l'année dernière pour la construction de deux nouveaux réacteurs.

Le groupe public français s'est en revanche mobilisé sur d'autres projets à l'étranger avec le soutien de l'Etat comme Sizewell C, au Royaume-Uni, dans lequel EDF participe en tant qu'investisseur minoritaire.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 156d370bbc

Re: EDF

par energy_isere » 22 juil. 2025, 22:17

Aluminium Dunkerque, 1re usine consommatrice d'électricité, signe un contrat avec EDF

Connaissance des Énergies avec AFP le 22 juillet 2025

EDF a annoncé mardi la signature d'un contrat d'électricité d'une durée de 10 ans avec Aluminium Dunkerque, le site industriel le plus consommateur d'électricité en France, une prise de choix pour l'électricien en quête de gros clients industriels.

Après plus d'un an de négociations, EDF et Aluminium Dunkerque ont confirmé le protocole d'accord annoncé le 15 mai dernier.

Premier client d'EDF en France, le groupe consomme en instantané 450 mégawatts de puissance électrique, la moitié de la capacité d'un réacteur nucléaire.

L'accord prévoit l'approvisionnement "d'une part substantielle des besoins" de l'industriel pendant dix ans à compter du 1er janvier 2026, date d'expiration du mécanisme de régulation (Arenh) qui obligeait EDF à vendre une partie de son électricité nucléaire au prix cassé de 42 euros le mégawattheure à ses plus gros clients, les industriels dits "électro-intensifs".

Pour remplacer ce mécanisme, EDF tente de nouer des partenariats de long terme qui offrent aux industriels des prix stables, reflétant les coûts de production et non les fluctuations du marché, mais plus élevés en moyenne que l'ancien "tarif" Arenh. Parmi ces contrats figurent des contrats d'allocation de production nucléaire (CAPN) adossés au parc nucléaire en exploitation.

Les conditions de cette nouvelle politique commerciale ont été au coeur d'un bras de fer entre EDF et les industriels qui réclamaient des rabais pour maintenir leur compétitivité. Des mois de négociations à couteaux tirés qui ont d'ailleurs en partie précipité le départ de l'ancien patron du groupe public, Luc Rémont.

Son successeur Bernard Fontana a affiché sa volonté de renouer le dialogue avec les industriels.

A ce jour, sur les contrats de long terme, EDF a signé 14 lettres d'intention pour des CAPN pour près de 16 TWh annuels, dont deux ont été converties en contrats fermes, ainsi que des protocoles d'accord avec les groupes de chimie Arkema et Kem One, et l'accord effectivement traduit en contrat avec Aluminium Dunkerque (qui n'est pas un CAPN).

Le contrat signé avec Aluminium Dunkerque prévoit en outre "le versement d'une avance en tête significative à EDF", une sorte d'acompte, et "des mécanismes équilibrés de partage des risques et des bénéfices", destinés à répartir les aléas financiers de la production nucléaire.

Le groupe espère signer à moyen terme pour 40 TWh de contrats annuels avec de gros consommateurs d'électricité, conformément à l'objectif fixé par l'Etat. Pour atteindre cette cible ambitieuse, EDF compte élargir son offre à l'ensemble de l'industrie ainsi qu'aux centres de données.
https://www.connaissancedesenergies.org ... edf-250722

Re: EDF

par energy_isere » 09 juil. 2025, 01:37

Grande-Bretagne: EDF va prendre une participation de 12,5% dans Sizewell C

Reuters •08/07/2025

EDF va prendre une participation de 12,5% dans le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, dans le sud-est de l'Angleterre, a annoncé mardi l'Elysée en marge de la visite d'Etat du président Emmanuel Macron au Royaume-uni.

Le conseil d'administration du groupe public français a acté une participation financière d'1,1 milliard de livres (environ 1,5 milliard d'euros) dans ce projet dans lequel le gouvernement britannique prévoit d'investir 14,2 milliards de livres (16,8 milliards d'euros), précise l'Elysée dans un communiqué.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 22b20d835e

Re: EDF

par energy_isere » 25 juin 2025, 00:34

Electricité: EDF signe une proposition de contrat "à 10 ou 15 ans" avec l'aciériste italien Marcegaglia à Fos-sur-Mer

Boursorama avec AFP •24/06/2025

EDF s'est engagé mardi à fournir de l'électricité d'origine nucléaire à prix compétitif "à 10 ou 15 ans" à l'aciériste italien Marcegaglia qui veut relancer la production d'acier à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) près de Marseille, a constaté l'AFP.

La "lettre d'intention" signée mardi à Paris entre le géant électricien et l'aciériste marque une reprise des discussions commerciales sous un jour plus positif entre EDF et ses gros clients, qui étaient restées bloquées de longs mois, jusqu'à l'arrivée du nouveau PDG d'EDF Bernard Fontana le 7 mai.

Cette proposition, qui devrait être transformée en contrat d'allocation de production nucléaire (CAPN) "en septembre ou octobre", permettra à Marcegaglia de bénéficier d'une électricité "décarbonée, stable, disponible et compétitive", a déclaré Antonio Marcegaglia, président du groupe lors de la signature avec le directeur executif chargé des activités Clients et Territoires d'EDF, Marc Benayoun, en présence de quelques journalistes.

Cette électricité est destinée à l'ancienne aciérie Ascometal de Fos-sur-Mer achetée par l'industriel italien de l'acier en 2024.

Il s'agit de la 14e lettre d'intention signée par EDF avec un client industriel gros consommateur d'électricité (électro-intensif), dans le cadre de la nouvelle politique commerciale qui doit succéder au dispositif régulé très favorable aux industriels qui arrive à expiration fin 2025.

Jusqu'ici, deux de ces lettres d'intention ont été traduites en CAPN à ce jour, avec un chimiste et un cimentier.

Marcegaglia, qui a acquis l'usine Ascometal de Fos-sur-Mer compte investir au total "environ 850 millions d'euros" dans le site pour moderniser le four existant et en construire un tout neuf, dans le but de faire passer la production d'acier à quelque 2,1 millions de tonnes d'ici mi-2028, contre 100 à 150.000 tonnes aujourd'hui, a indiqué M. Marcegaglia.

"Sur les six derniers mois, l'électricité" sur les marchés de gros en France "s'est établie au niveau de prix espagnol autour de 65 euros par mégawattheure, c'est 23 euros de moins qu'en Allemagne, 43 euros de moins qu'en Italie", a souligné le PDG d'EDF Bernard Fontana, assurant que "les clients français disposent d'une des électricités les moins chères du monde", notamment grâce à son parc nucléaire amorti de longue date.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a631da4d36

Re: EDF

par energy_isere » 07 mai 2025, 22:27

Bernard Fontana officiellement nommé à la tête d'EDF

Connaissance des Énergies avec AFP le 07 mai 2025

Le conseil des ministres a approuvé, mercredi, la nomination de Bernard Fontana au poste de PDG d'EDF, où il devra sous l'oeil de l'Etat actionnaire poursuivre le vaste chantier de la relance du nucléaire tout en proposant des prix de l'électricité abordables.

Après la fumée blanche du Parlement le 30 avril et celle de l'assemblée générale d'EDF lundi, il ne restait plus que l'étape du conseil des ministres pour valider le choix de l'Elysée de nommer cet ingénieur de l'armement de 64 ans, bon connaisseur de l'industrie et du nucléaire.

Le mandat du nouveau PDG est de quatre ans. Il prendra fin à l'issue de l'assemblée générale prévue le 31 décembre 2028, avait indiqué lundi EDF dans un communiqué de presse.

"J'aborde cette nouvelle responsabilité du groupe EDF avec humilité, écoute et engagement", avait déclaré Bernard Fontana dans un mail adressé lundi aux salariés.

"Je sais bien les nombreux défis à relever", avait-il souligné.

Les chantiers qui l'attendent sont en effet nombreux et complexes: "poursuivre en France le rétablissement de la production nucléaire (...) et réussir la réalisation opérationnelle du programme" de construction de nouveaux réacteurs, dans le "respect des délais et des coûts"; "accélérer l'électrification des usages" pour remplacer les énergies fossiles; "relancer l'investissement" dans les barrages et sécuriser les projets d'éolien en mer déjà attribués en France.

Il a insisté notamment sur la nécessité de produire "une électricité bas carbone compétitive au service de l'ensemble des consommateurs français et en particulier des entreprises industrielles françaises qui en ont le plus besoin pour rester elles-mêmes compétitives".

Tout cela, en assurant "la soutenabilité de la trajectoire financière du groupe", ainsi qu'"un développement international ciblé".

M. Fontana succède à Luc Rémont, congédié par l'Elysée fin mars après seulement un peu plus de deux ans de mandat, sur fond de différends entre l'ex-patron et l'État redevenu actionnaire unique de l'entreprise depuis juin 2023.

M. Fontana dirigeait jusqu'alors le chaudiériste nucléaire Framatome, une filiale d'EDF. Il a aussi exercé des activités dans plusieurs fleurons industriels, comme le sidérurgiste ArcelorMittal ou le cimentier suisse Holcim.
https://www.connaissancedesenergies.org ... edf-250507

Re: EDF

par energy_isere » 06 mai 2025, 09:33

EDF: l'assemblée générale donne son feu vert au nouveau PDG Bernard Fontana

Boursorama avec AFP •06/05/2025

L'assemblée générale des actionnaires d'EDF a donné son feu vert lundi à l'arrivée de Bernard Fontana au poste de PDG du groupe public, après le départ brutal de Luc Rémont.

Après cette validation, la dernière étape sera la publication d'un décret de l'Elysée pour entériner cette nomination.

"J'aborde cette nouvelle responsabilité du groupe EDF avec humilité, écoute et engagement", écrit Bernard Fontana dans un mail adressé lundi aux salariés et transmis par une source syndicale à l'AFP.

L'Assemblée nationale avait confirmé mercredi le choix de l'Elysée de placer Bernard Fontana, 64 ans, à la tête du producteur et fournisseur d'électricité.

"J'aime l'industrie", avait déclaré lors de son audition celui qui dirigeait jusque-là le chaudériste nucléaire Framatome. Il a aussi exercé des activités dans plusieurs fleurons du secteur, comme le sidérurgiste ArcelorMittal ou le cimentier suisse Holcim.

Le mandat du nouveau PDG est de quatre ans. Il prendra fin à l'issue de l'assemblée générale prévue le 31 décembre 2028, indique un communiqué de presse d'EDF lundi.

L'arrivée de M. Fontana intervient un peu plus d'un mois après le départ brutal de Luc Rémont, congédié par l'Elysée.

Entre EDF et l'État actionnaire, plusieurs différends s'étaient accumulés: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l'État dans leur financement, et bras de fer sur les prix de l'électricité avec les clients industriels énergivores.

Le conseil d'administration d'EDF "remercie" Luc Rémont qui, durant son mandat, "a contribué au redressement de la production nucléaire et de la situation financière du groupe", selon le communiqué.

M. Fontana, qui se dit "fier d'être un EDF", salue également la "bienveillance" et le "bilan" de ses prédécesseurs Jean-Bernard Levy (PDG de 2014 à 2022) et Luc Rémont (de 2022 à 2025), dans son mail aux salariés.

"Je sais bien les nombreux défis à relever", écrit-il.

Il insiste notamment sur la nécessité de produire "une électricité bas carbone compétitive au service de l'ensemble des consommateurs français et en particulier des entreprises industrielles françaises qui en ont le plus besoin pour rester elles-mêmes compétitives".

Lundi, l'assemblée générale d'EDF a par ailleurs entériné la distribution de 2 milliards d'euros à l'Etat.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9fe8d2f02c

Re: EDF

par energy_isere » 01 mai 2025, 01:15

Feu vert du Parlement à l'arrivée de Bernard Fontana à la tête d'EDF

AFP •30/04/2025

Le Parlement a approuvé mercredi la nomination de Bernard Fontana à la tête d'EDF, ont annoncé les deux chambres, ouvrant la voie à la prise de fonction de l'actuel directeur général de Framatome, désigné par l'Élysée pour succéder à Luc Rémont.

Les commissions des Affaires économiques du Sénat et de l'Assemblée nationale ont donné leur feu vert à cette nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre. M. Fontana avait été auditionné successivement par ces deux commissions dans la matinée.

Les députés du groupe de La France insoumise se sont prononcés contre, les socialistes pour selon une source au sein du groupe et le Rassemblement national pour également, selon un cadre du parti d'extrême droite.

C'est au Sénat que sa candidature a suscité le plus d'hésitations: les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, se sont majoritairement opposés à cette nomination, avec 14 voix pour et 28 contre.

Seul un vote négatif d'au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés par les parlementaires de ces deux commissions aurait pu barrer la route du dirigeant, dont la nomination sera définitivement validée par un décret présidentiel, après une assemblée générale d'EDF prévue le 5 mai.

Bernard Fontana, 64 ans, dirige depuis septembre 2015 le français Framatome, filiale d'EDF et l'un de ses principaux fournisseurs en équipements, services et combustible pour l'industrie nucléaire.

Il succèdera à Luc Rémont, évincé après un peu plus de deux années en poste, avec l'objectif d'accélérer le chantier industriel pharaonique de la relance du nucléaire français.

Il prendra les rênes d'EDF alors que de nombreux différends se sont accumulés ces dernières années entre l'entreprise publique et son état actionnaire: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l'État dans le financement de ce nouveau nucléaire, bras de fer sur le prix de l'électricité pour les industriels énergivores...

Durant son grand oral parlementaire mercredi, Bernard Fontana a voulu se montrer à l'écoute des problématiques de compétitivité de ces derniers: "J'aime l'industrie", "je les connais bien", a-t-il notamment lancé, promettant d'être "attentif à identifier rapidement les marges de manœuvre possibles pour conclure des contrats avec eux".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ab47d6b084

Re: EDF

par energy_isere » 23 avr. 2025, 17:57

Lever 100 milliards d’euros pour les EPR2, l’un des trois défis du successeur de Luc Rémont à la tête d’EDF

Trouver 100 milliards d'euros garantis par l’Etat pour financer les six EPR2, négocier une régulation sur l’hydraulique, et développer l’électrification des usages pour assurer l’équilibre du réseau… Lors d’une audition au Sénat sur les aides publiques, Luc Rémont a dressé les priorités de son successeur à la tête d’EDF.

Aurélie Barbaux 23 avril 2025
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... f.N2231012

Re: EDF

par energy_isere » 27 mars 2025, 00:05

Énergie: le ministre de l'Économie reconnaît des "désaccords" de l'État avec le patron d'EDF

AFP le 26 mars 2025

Le ministre de l'Économie Eric Lombard a reconnu mercredi "un certain nombre de désaccords" ayant justifié la décision de l'Elysée de congédier vendredi par anticipation le PDG d'EDF Luc Rémont.

Sous pression, notamment du RN, sur la stratégie énergétique du pays, le gouvernement a dû s'expliquer mardi et mercredi à l'Assemblée nationale puis au Sénat sur le non-renouvellement à son poste de Luc Rémont, après seulement 28 mois à la tête d'EDF.

"Nous aurions souhaité, conformément au cahier des charges qui lui avait été donné et à l'accord de novembre 2023, qu'il y ait plus de réactivité d'EDF dans la signature de contrats de long terme avec nos grandes entreprises industrielles consommatrices d'énergie", a répondu mercredi Eric Lombard au sénateur LR Jean-Baptiste Blanc.

Les négociations entamées depuis plus d'un an entre EDF et les industriels les plus consommateurs d'énergie ont tourné au bras de fer autour de la question du prix, trop élevé selon ces entreprises qui se disent menacées dans leur survie.

Autre point de divergence, "le financement du nouveau programme nucléaire", selon le ministre. Si l'État a proposé un prêt à taux préférentiel couvrant au moins la moitié de la durée de construction des six réacteurs EPR2 annoncés par Emmanuel Macron en 2022, Luc Rémont souhaitait un autre prêt à taux zéro pendant toute la durée.

"Je considérais avec Marc Ferracci, le ministre chargé de l'Énergie, que nous étions arrivés au terme de cette négociation et ce n'était pas l'avis du président directeur général, ce qui donne deux raisons de ne pas renouveler son mandat d'administrateur", a expliqué Eric Lombard.

"L'explication, en tout cas je vous la donne, elle justifie la décision que nous avons prise", a-t-il dit.

Le ministre, chargé vendredi de signifier à Luc Rémont sa non-reconduction, lui a aussi rendu "hommage" pour avoir "remis effectivement en ordre la capacité de production" nucléaire, après la crise de la corrosion de 2022, et pour "avoir entamé la réorganisation d'EDF".

Pour le futur nouveau PDG choisi par l'Élysée, Bernard Fontana, actuel directeur général du fabricant de chaudières et de combustibles nucléaires Framatome, "le mandat" est "le même", a souligné le locataire de Bercy: "poursuivre" les discussions avec les industriels et la réorganisation pour "finaliser" en 2026 l'accord financier nécessaire pour lancer la construction des réacteurs.

"Pour se donner le maximum de chances de réussir le programme nucléaire, il était pertinent de faire évoluer la gouvernance d'EDF en recourant à un profil industriel très expérimenté", en la personne de Bernard Fontana, crédité d'un bilan positif à Framatome qu'il "a su redresser", a-t-on expliqué mercredi dans l'entourage du Premier ministre.

Aux yeux de l'exécutif, la préférence donnée à un profil industriel et non à un profil commercial pur jus suggère que la dégradation des relations entre EDF et les industriels ces dernières semaines n'a pas été la raison essentielle du départ de Luc Rémont.
https://www.connaissancedesenergies.org ... f-250326-0

Re: EDF

par energy_isere » 22 mars 2025, 10:17

EDF: l'Etat actionnaire choisit un nouveau pilote pour accélérer la relance du nucléaire

AFP le 22 mars 2025

Arrivé il y a un peu plus de deux ans, le patron d'EDF Luc Rémont ne devrait pas être reconduit à son poste, Emmanuel Macron prévoyant de le remplacer par le directeur général de Framatome Bernard Fontana, pour "accélérer" le chantier industriel pharaonique de la relance du nucléaire.

Cette nomination, envisagée par le président de la République, pourrait intervenir rapidement, "dès que possible", alors que le mandat d'administrateur de Luc Rémont s'achève à l'été, a précisé une source étatique proche du dossier. Elle doit d'abord être approuvée à l'Assemblée et au Sénat.

Le choix de Bernard Fontana vise à "projeter EDF vers l'avenir", a déclaré vendredi le Premier ministre François Bayrou. "C'est le patron de Framatome, c'est-à-dire ceux qui ont joué un rôle dans la filière nucléaire très important. C'est un industriel (...) il a l'habitude de diriger des équipes, d'accélérer des chantiers", a-t-il souligné.

Bernard Fontana dirige depuis septembre 2015 le français Framatome, filiale d'EDF et l'un de ses principaux fournisseurs en équipements, services et combustible pour l'industrie nucléaire.

- "Maîtrise des coûts et du calendrier" -

Luc Rémont se retrouve remercié quelques jours après un conseil de politique nucléaire (CPN), réuni lundi par Emmanuel Macron, un point d'étape sur l'avancement du programme de construction de six EPR2 qu'il avait annoncé en grande pompe en 2022. L'occasion pour l'Etat de remettre la pression sur EDF, sommé "d'amplifier les actions de maîtrise des coûts et du calendrier" de ce chantier colossal, sur des dizaines d'années et synonyme de gros investissements, selon le communiqué de l'Elysée lundi.

L'Etat a en tête "des échéances majeures qui arrivent", avec une "décision finale d'investissements" attendue en 2026, étape cruciale pour lancer le chantier, et "les premiers bétons (qui) doivent ensuite arriver le plus rapidement possible", affirme la source étatique proche du dossier.

Pour l'Etat, il s'agit d'éviter la répétition du scénario de Flamanville, le chantier de l'EPR normand émaillé d'aléas techniques qui ont fait déraper les coûts et le calendrier.

"Aujourd'hui, souligne la source, "l'enjeu de maîtrise industrielle (...) est vraiment une priorité et pour le moment pas totalement satisfaisant".

Luc Rémont avait été nommé par l'Elysée en novembre 2022, en pleine crise énergétique après la guerre en Ukraine et à l'entrée d'un hiver tendu sous la menace de coupures électriques en raison de problèmes de corrosion dans le parc nucléaire français, dont une grande partie avait dû être mise à l'arrêt.

Au sommet de l'Etat, on loue aujourd'hui le "gros travail" et les "progrès extrêmement importants" de Luc Rémont "sur le redressement de la production du parc existant". Sous son mandat, EDF, repassée à 100% dans le giron de l'Etat, est redevenue rentable, lui donnant une meilleure assise pour lancer le programme nucléaire. On reconnaît aussi à Luc Rémont, selon une source gouvernementale, "un grand exercice de transparence" pour "objectiver l'ensemble des sujets (...) soulevés par ce programme".

Sans convaincre totalement l'Etat actionnaire. "Il y a besoin d'accélérer", résume la source étatique.

- "Pas" une "sanction" -

Pour ne rien arranger, depuis plus d'un an, les relations d'EDF avec ses plus gros clients, les industriels français, se sont fortement dégradées. Critiqué pour des prix de l'électricité jugés trop élevés pour assurer la compétitivité voire la survie des usines, il s'est attiré les foudres de l'Etat soucieux d'éviter une désindustrialisation.

Mais la décision d'écarter M. Rémont n'est "pas" une "sanction", a répondu la source gouvernementale vendredi, soulignant la préférence de l'Etat pour un "profil industriel spécialiste du nucléaire".

"Le coeur de la raison de la nomination, c'est vraiment l'enjeu industriel, ce n'est pas le sujet de la politique commerciale", a affirmé la source étatique.

Contacté vendredi, EDF n'a souhaité faire aucun commentaire.

Le secrétaire général de la CFE-Energie, premier syndicat d'EDF SA, Alexandre Grillat, a déploré un mandat de seulement deux ans pour Luc Rémont, compte tenu de la gouvernance de "long terme" d'un énergéticien comme EDF. "Ce n'est pas une bonne chose pour l'entreprise", a-t-il estimé.

Quant au choix de M. Fontana, "au moins, c'est quelqu'un qui connait le groupe EDF" et qui vient d'un "métier du nucléaire", s'est-il rassuré.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-250322

Re: EDF

par energy_isere » 07 mars 2025, 00:54

EDF veut mettre son électricité nucléaire aux enchères en Europe

AFP le 06 mars 2025

EDF a annoncé jeudi qu'il allait proposer des contrats d'achat d'électricité nucléaire à long terme à travers un système d'enchères à l'échelle européenne pour tout type d'entreprises, dont des fournisseurs alternatifs, alors que l'Etat maintient la pression pour que l'électricien conclue plus de contrats avec de gros clients industriels.

Depuis fin 2023 et un accord conclu avec l'Etat, EDF a lancé une nouvelle politique commerciale consistant à proposer des contrats d'électricité de moyen et long terme à destination de grands clients professionnels.

Suite à cet accord, l'électricien a entamé des négociations bilatérales avec des industriels électro-intensifs, c'est-à-dire gros consommateurs d'électricité, comme la métallurgie, la verrerie ou la chimie, en vue de signer des contrats de partenariat de long terme adossés au parc nucléaire historique français - des contrats d'allocation de production nucléaire (CAPN).

A ce stade, EDF a signé neuf lettres d'intention pour un volume de 12 TWh par an, dont une seule a abouti à un "contrat ferme".

Désormais, EDF veut étendre son offre à un éventail plus large de clients.

Ainsi "l'entreprise proposera à partir du premier semestre 2025 des contrats d'allocation de production nucléaire, pour livraison en France, à travers un mécanisme d'enchère à l'échelle européenne", explique-t-elle dans un communiqué.

Objectif, "réduire l'exposition des clients à la volatilité des prix sur les marchés de gros" tout en offrant "plus de visibilité" à EDF pour financer ses investissements colossaux.

Concrètement, il vise là deux types de clients: des entreprises de taille significative de tous secteurs ayant des besoins d'électricité supérieurs à 7 GWh/an, en France ou en Europe ; d'autre part, des "fournisseurs ou producteurs" d'électricité présents physiquement en France, pour approvisionner leurs clients français ou européens.

EDF proposera un volume de 10 TWh par an pour livraison à partir du 1er janvier 2026 à travers ces enchères annoncées vers le mois de juin.

Ces contrats CAPN, une innovation commerciale d'EDF, ont été conçus pour prendre le relais du système de régulation actuel (dit Arenh) qui permet à de gros industriels et à des fournisseurs alternatifs de bénéficier d'un tarif d'électricité nucléaire à prix cassé, un mécanisme qui s'éteint le 31 décembre 2025.

Interrogé, le ministère de l'Energie a cependant souligné que l'accord Etat-EDF de 2023 visait "spécifiquement à ce que EDF fournisse des clients industriels électro-intensifs exposés à une concurrence internationale forte".

Or "EDF n'a signé à ce stade (avec les électro-intensifs, NDLR) qu'un CAPN pour un volume très faible (moins de 1% de l'objectif). Nous attendons dans les prochains jours un bilan", ajoute le ministère.

Depuis l'accord de 2023 entre l'Etat et EDF, les négociations avec ces industriels de fait patinent, ces derniers reprochant à l'électricien national des prix trop élevés pour assurer leur compétitivité.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-250306-1

Re: EDF

par energy_isere » 22 févr. 2025, 00:31

EDF engrange un bénéfice record pour 2024, avant d'entamer une année cruciale

AFP le 21 février 2025

Le géant électricien français EDF, revigoré par le redressement de sa production électrique, a annoncé des bénéfices record pour 2024 et aborde l'année 2025 avec un agenda chargé.

Le groupe a engrangé 11,4 milliards d'euros de profits l'an dernier, dopé par la "forte hausse" de sa production nucléaire et hydraulique et malgré la décrue des prix de l'électricité.

"Nous avons des performances opérationnelles et commerciales qu'on peut qualifier d'excellentes, qui permettent au groupe de réaliser des résultats financiers solides", a indiqué le PDG Luc Rémont lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.

L'État, unique actionnaire d'EDF, va toucher un dividende pour la première fois depuis plus de 10 ans, dont le montant sera de 2 milliards d'euros.

Comme en 2023, le groupe public a continué de redresser sa production nucléaire et hydraulique, tournant la page de l'annus horribilis 2022 marquée par des niveaux historiquement bas liés à des problèmes de corrosion dans des centrales nucléaires et à la sécheresse affectant des barrages. En 2024, la production électrique du groupe a atteint 520 térawattheures (TWh), en hausse de 11%, dont 361,7 TWh de nucléaire.

Revers de la médaille, l'électricien a aussi subi le "contexte de baisse des prix de marché" pour l'électricité: son chiffre d'affaires recule de 15,7% à 118,7 milliards d'euros et son Ebitda, un indicateur mesurant la rentabilité de l'entreprise, de 8,5%.

Ce dernier représente néanmoins 36,5 milliards d'euros, "le niveau le plus élevé jamais atteint après 2023", selon le directeur financier d'EDF Xavier Girre.

Après une année d'"une très forte intensité", selon Luc Rémont, marquée entre autres par le démarrage du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, EDF aborde 2025 avec un agenda très chargé sur le plan financier et industriel, et toujours lesté d'une dette abyssale de 54,3 milliards d'euros.

Le réacteur, qui a été connecté au réseau électrique fin décembre 2024 avec 12 ans de retard, va poursuivre sa montée en puissance "jusqu'à atteindre 100% l'été prochain", a dit Luc Rémont.

EDF se concentre sur la poursuite de sa "remontada" nucléaire avec une fourchette de production située entre 350 et 370 TWh en 2025, mais aussi en 2026 et 2027, une estimation qui inclut la production de Flamanville.

- Faire préférer l'électricité -

Fort de sa production électrique en redressement et à 94% décarbonée, EDF cherche à conquérir de nouveaux clients, parmi les particuliers pour de nouveaux usages (voitures électriques), dans les entreprises et parmi les grands industriels qui cherchent à verdir leur énergie et bientôt dans les centres de données, très gourmands en électricité.

"Nous avons l'électricité disponible, notre plus grand défi c'est de l'utiliser", a lancé le PDG devant la presse.

"Notre premier défi chez EDF, c'est bien d'accompagner les clients (...) de les amener à préférer l'électricité", plutôt que les énergies fossiles dont la France veut progressivement se passer, a-t-il expliqué.

Et d'insister: "Il y a en Europe et dans l'ensemble du monde développé un premier défi qui est l'adoption de l'électricité" et ce, alors que la consommation stagne "au même niveau qu'il y a 20 ans".

Autre grand chantier de l'année, l'issue des négociations intenses entre EDF et l'État sur le coût total et le partage du financement du programme des 6 réacteurs nucléaires EPR2 voulu par le gouvernement, dont le devis prévisionnel est repoussé de plusieurs mois.

Le ministre chargé de l'Énergie Marc Ferracci a indiqué que le coût serait "en dessous de 100 milliards d'euros" pour ces six réacteurs et que le schéma de financement serait connu "dans les prochaines semaines". Selon une source proche de l'électricien, il comprendrait notamment un prêt à taux zéro de l'État.

Prallèlement, EDF doit mener ses deux projets d'EPR2 britanniques de Sizewell C, en développement, et de Hinkley Point C, en construction et alourdi par des délais et des coûts supplémentaires, ce qui a amené EDF à inscrire une dépréciation de 800 millions d'euros dans ses comptes au titre de la révision de l'inflation.

Aux États-Unis, le groupe doit aussi manoeuvrer face aux vents contraires venus de l'administration américaine de Trump concernant l'éolien offshore.

EDF a ainsi annoncé passer une dépréciation pour 900 millions d'euros sur sa coentreprise d'éolien en mer avec Shell aux Etats-Unis, Atlantic Shores, au vu des positions du président américain sur cette forme d'énergie renouvelable.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-250221-0

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