Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 11 oct. 2024, 02:02

Londres annonce d'importants investissements privés dans l'énergie décarbonée

AFP le 10 oct. 2024

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi jusqu'à 24 milliards de livres (28,6 milliards d'euros) d'investissements privés dans l'énergie décarbonée, à quatre jours d'un "sommet sur l'investissement" où il escompte d'autres engagements de ce type, alors que sa popularité est en berne.

Le Premier ministre Keir Starmer voit dans cette annonce "un énorme vote de confiance" dans le gouvernement et sa "volonté inébranlable de stimuler la croissance" du pays.

Ce chiffre comprend notamment un nouvel investissement de 12 milliards d'euros du géant espagnol Iberdrola, portant à 24 milliards l'apport de l'entreprise dans le pays sur les quatre prochaines années, si l'on prend en compte les montants déjà annoncés.

Outre Iberdrola, les 24 milliards incluent essentiellement deux autres engagements, dans l'éolien en mer: l'un de 8 milliards du Danois Orsted, l'autre de 2,5 milliards de l'entreprise Greenvolt.

Ces investissements --qui comprennent d'autres initiatives moins importantes-- font notamment suite à l'approbation en septembre par le gouvernement de plusieurs projets d'énergie renouvelable après un appel d'offres, dont les montants n'avaient pas été dévoilés.

L'annonce du gouvernement travailliste intervient à quatre jours d'un "sommet international sur l'investissement" lundi, dont Keir Starmer entend faire "un "tremplin" pour le Royaume-Uni, alors que sa cote de popularité a chuté.

Le Premier ministre ainsi que la ministre des Finances Rachel Reeves doivent prendre la parole lors de cette réunion, où aucun PDG ou responsable de stature internationale n'a pour l'instant été annoncé.

Le gouvernement a lancé en juillet son grand plan sur les énergies vertes, qui doit amener à la création d'une nouvelle entreprise publique, Great British Energy.

Dotée de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d'euros) d'argent public sur cinq ans, elle sera chargée d'investir dans les éoliennes flottantes, l'énergie marémotrice ou encore nucléaire.

Dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement avait levé ce qu'il considérait être une "interdiction de fait" sur la construction de nouveaux parcs éoliens terrestres en Angleterre, où l'opposition de quelques riverains pouvait bloquer les projets.

Londres a par ailleurs annoncé la semaine passée un investissement public de près de 22 milliards de livres (26,2 milliards d'euros) sur 25 ans pour développer des pôles de captage et stockage de carbone dans le pays.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nee-241010

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 30 sept. 2024, 23:12

suite de 3 post au dessus.
La dernière centrale à charbon de ce grand pays s'arrête aujourd'hui...

le 30 septembre 2024 connaissancedesenergies

La dernière centrale à charbon du Royaume-Uni va produire de l'électricité pour la dernière fois ce 30 septembre. La fin d'une ère.

142 ans d'activité des centrales à charbon

Située dans le Nottinghamshire (centre de l'Angleterre), la centrale de Ratcliffe-on-Soar s'arrête ce lundi après 57 années d'activité et met par la même occasion un terme à une histoire de 142 ans entre l'Angleterre et la production d'électricité à partir du charbon : la première centrale à charbon au monde a ouvert dans ce pays en 1882 (Holborn Viaduct).

Deux repères pour réaliser le temps écoulé : lors de la mise en service de la centrale d'Holborn Viaduct outre-Manche, la tour Eiffel n’existait pas encore dans le paysage parisien(1) et les lois Jules Ferry sur l’école marquaient l’actualité française en pleine Troisième République.

Le charbon a joué un rôle essentiel durant la Révolution industrielle et au sein du mix électrique du Royaume-Uni, dans lequel ce combustible comptait encore pour près de 40% en 2012. Mais au charbon s’est peu à peu substitué le gaz naturel dans le mix électrique britannique, aidé entre autres un prix plancher du carbone en vigueur affectant la compétitivité du premier.

Image
Le début de la construction de la centrale de Ratcliffe-on-Soar a débuté en 1963. La première unité a été opérationnelle en 1967, avant une mise en service complète de la centrale en 1970. (©Uniper)

Un arrêt du charbon avancé d'un an

En 2017, le gouvernement britannique avait fixé pour objectif, après une grande consultation, de fermer les 6 dernières centrales à charbon encore en activité dans le pays d’ici à octobre 2025. En juin 2021 (quelques mois avant la tenue de la COP26 à Glasgow), cette ambition a été avancée d'un an, soit à octobre 2024.

C'est donc chose faite (après la fermeture de Ratcliffe-on-Soar, suivant celle des sites de West Burton en 2023, Drax en 2021, Alerthaw et Fiddlers Ferry en 2020). Et les Britanniques deviennent les premiers membres du G7 à « sortir du charbon », avant la France où les dernières fermetures ont été repoussées.

En 2023, les filières bas carbone toutes cumulées (éolien, solaire, biomasse, hydroélectricité, nucléaire) ont compté pour plus de 55% de la production britannique d'électricité, indique National Grid ESO, même si le gaz naturel reste encore la première source nationale d'électricité (32% en 2023), devant l'éolien (29,4%) et le nucléaire (14,2%).

Image
La centrale de Ratcliffe-on-Soar avait une capacité de près de 2 GW lui permettant de satisfaire les besoins en électricité de près de 2 millions de foyers britanniques selon l'exploitant Uniper. (©Uniper)

Quid de la suite ?

Fin juillet 2024, le nouveau gouvernement britannique (travailliste) a lancé son plan visant à faire du Royaume-Uni une « superpuissance des énergies vertes ». Celui-ci s'appuie en particulier sur la création d'une société publique d'investissement, Great British Energy (GBE), qui doit entre autres permettre de développer 20 à 30 GW de nouvelles capacités éoliennes offshore d'ici à 2030.

Le pays prévoit de « décarboner totalement » le secteur électrique d'ici à 2035, en s'appuyant sur le déploiement des filières bas carbone. Signalons toutefois, qu'en considérant l'ensemble de la consommation d'énergie primaire au Royaume-Uni, les énergies fossiles comptaient encore pour 77% du mix britannique en 2022 (contre 87% en 2010).

Précisons également que l'intensité carbone moyenne de la production électrique britannique reste par ailleurs bien supérieure à celle en France (149 g CO2/kWh en 2023, contre 32 g de CO2eq/kWh en 2023 selon RTE).

Sources / Notes

1/ La construction de la tour Eiffel a eu lieu entre 1887 et 1889, en vue de l’Exposition universelle de Paris de 1889.
2/ End to coal power brought forward to October 2024, 30 juin 2021.
3/ Site consacré à Great British Energy
https://www.connaissancedesenergies.org ... hui-240930

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 28 sept. 2024, 16:23

GE Hitachi atteint la phase finale de la compétition des SMR au Royaume-Uni

energynews Le 27 septembre 2024
https://energynews.pro/ge-hitachi-attei ... yaume-uni/

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 21 sept. 2024, 13:12

South Yorkshire chosen for Holtec's proposed UK SMR factory

20 September 2024

USA-based Holtec International has selected South Yorkshire in England as the preferred site for its proposed UK small modular reactor factory. It has also signed memorandums of understanding with two British research centres to support SMR manufacturing and testing.
.........................
lire https://www.world-nuclear-news.org/arti ... mr-factory

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 18 sept. 2024, 14:18

Électricité : 140 ans après, les derniers jours du charbon au Royaume-Uni...

AFP le 18 sept. 2024

Plus de 140 ans après l'ouverture à Londres de la première centrale électrique au charbon du monde, le Royaume-Uni s'apprête à dire adieu à ce combustible ultra polluant, qui a tant compté dans son développement. Une première pour un pays du G7.

Arrêt de la dernière centrale programmé le 30 septembre

Ses imposantes cheminées grises détonnent au milieu de la verdure des East Midlands, au centre de l'Angleterre. Huit balises alignées, parfois fumantes, qui s'incrustent à chaque coin de terre dans l'œil des habitants.

Mais les jours de la centrale de Ratcliffe-on-Soar, entre Derby et Nottingham, la dernière à utiliser du charbon au Royaume-Uni, sont comptés : le vénérable établissement, inauguré en 1967, mettra la clé sous la porte le 30 septembre, sonnant le glas du combustible dans la production électrique du pays.

"Ca va être très étrange parce qu'elle a toujours été là", témoigne David Reynolds, un retraité de 74 ans qui a vu la centrale se construire sous ses yeux quand il était enfant. "Quand j'étais plus jeune, on pouvait traverser certains coins et ne voir que des mines de charbon", se remémore cet homme aux traits creusés. Avant de s'interroger: "Je me demande comment nous allons pouvoir nous en passer tout d'un coup."

« Great Smog » en1952
L'histoire du Royaume-Uni est intimement liée à celle du charbon, qui a contribué à son essor économique au XIXe siècle et jusqu'aux années 1990.

Cette énergie extrêmement polluante - le "Great Smog" londonien de 1952 et ses milliers de morts restent d'ailleurs gravés dans la mémoire britannique - représentait encore près de 70% de l'électricité dans les années 1980. Avant une baisse spectaculaire : 38% en 2013, 5% en 2018 et 1% l'an passé, selon l'institut Our World in Data.

La fermeture de Ratcliffe-on-Soar est une étape symbolique dans l'ambition de Londres de décarboner totalement son électricité d'ici 2030, puis d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Un horizon 2030 "très ambitieux", reconnaît Jess Ralston, du groupe de réflexion Energy and Climate Intelligence Unit (ECIU). Mais la fin du charbon permet déjà d'envoyer "un message très fort" aux autres pays.

Car le Royaume-Uni est le premier pays du G7 à faire sans le combustible : l'Italie s'est fixé 2025, la France 2027, le Canada 2030, l'Allemagne 2038. Le Japon et les Etats-Unis n'ont pas de date précise.

« Plus économiquement intéressant »
Pour se défaire du combustible, les Britanniques ont compensé avec le gaz naturel, un peu moins polluant, qui représente en 2023 un tiers de l'électricité. Un quart revient à l'éolien, une proportion notable. Le nucléaire est à environ 13%.

Ce succès s'explique par "une combinaison de facteurs économiques et de réglementations", détaille Jess Ralston. D'une part, la fin de l'économie manufacturière a fait perdre au charbon de son importance. D'autre part, les centrales électriques "ont été soumises à des réglementations en raison du dioxyde de soufre, des oxydes d'azote et de toutes (leurs) émissions", poursuit l'analyste.

Au bout du compte, "il n'était plus économiquement intéressant d'investir" dans cette énergie, contrairement aux renouvelables. Les engagements du Royaume-Uni en matière de changement climatique n'ont que renforcé le mouvement.

Le nouveau gouvernement travailliste a lancé cet été un plan sur les énergies vertes, avec la création d'une entreprise publique pour investir dans les éoliennes flottantes, l'énergie marémotrice ou le nucléaire.

« La fin d'une ère »
La centrale de Ratcliffe-on-Soar, potentiellement capable d'électriser 2 millions de foyers, n'était plus sollicitée que ponctuellement : par exemple à cause d'une vague de froid en 2022, ou d'une canicule toute relative (parfois plus de 30 degrés) faisant craindre l'utilisation intensive de climatiseurs en 2023.

Son ultime cargaison, 1 650 tonnes de charbon au début de l'été, permet à peine d'alimenter 500 000 foyers pendant huit heures.

"C'est comme la fin d'une ère", résume Becky, 25 ans, qui sert tatouage au poignet des pintes à 4 livres derrière le comptoir en bois du "Red Lion", un pub du bourg de Kegworth, proche du site. Son père, qui travaille dans la centrale depuis des années, va perdre son emploi. Elle anticipe "beaucoup d'émotion" le 30 septembre pour les 350 employés. "C'est toute leur vie."

Il ne reste rien de la première centrale au charbon du monde, créée par Thomas Edison et ouverte en plein cœur de Londres en 1882. Un destin similaire attend celle de Ratcliffe-on-Soar, totalement démantelée "d'ici la fin de la décennie", selon Uniper. Avant la création sur place d'un "pôle de technologie et d'énergie sans carbone".
https://www.connaissancedesenergies.org ... uni-240918

Image

https://en.wikipedia.org/wiki/Ratcliffe ... er_Station

Image

https://www.arup.com/projects/ratcliffe ... tion-site/

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 14 sept. 2024, 21:24

Feu vert pour une centrale solaire de 600 MW avec stockage au Royaume-Uni
Le projet solaire de Cottam a été approuvé par les autorités britanniques dans le cadre de la procédure nationale d’autorisation des infrastructures. Il s’agit du quatrième grand projet solaire à obtenir un approbation en l’espace de trois mois.

septembre 12, 2024 Matthew Lynas

Le plus grand projet solaire avec stockage à ce jour au Royaume-Uni a obtenu son permis de construire, ce qui implique que son développeur, Island Green Power, va pouvoir démarrer la construction du parc de 600 MW. La centrale de Cottam – c’est son nom – s’est en effet vu accorder un décret d’autorisation de développement (DCO) le 5 septembre 2024, après consultation des parties prenantes locales et un long processus d’examen.

En Angleterre, les projets d’une capacité supérieure à 50 MW doivent être approuvés par le Department of Energy Security and Net Zero (DESNZ), après avoir été examinés par le UK Planning Inspectorate. Le DCO du projet solaire de Cottam est le quatrième délivré par le secrétaire d’État du DESNZ, Ed Miliband, depuis son entrée en fonction en juillet 2024. Il porte à sept le nombre total de DCO accordés à des projets solaires en Angleterre, le premier ayant été accordé au projet solaire Cleve Hill de 373 MW en 2020.

La décision favorable de Ed Miliband intervient malgré une certaine opposition locale à la centrale, qui chevauchera la frontière entre le Lincolnshire et le Nottinghamshire. Au cours de l’été, le secrétaire d’État a demandé des éclaircissements sur des questions allant des droits de propriété foncière aux préoccupations écologiques, telles que les engagements du promoteur en matière de biodiversité et de gestion de l’habitat.

Une fois mise en service, la centrale de 600 MW utilisera une connexion au réseau au niveau de la sous-station de 400 kV de Cottam, située à proximité. L’infrastructure du réseau desservait auparavant la centrale à charbon de Cottam, propriété d’EDF et d’une capacité de 2 GW, qui a été mise hors service en septembre 2019.

Cottam Solar est l’un des deux grands projets solaires développés par Island Green Power dans la région. Le projet West Burton Solar, d’une capacité de 480 MW, est également soumis à l’approbation du DCO. L’inspection de l’urbanisme a terminé son examen du site et le secrétaire d’État a jusqu’au 8 novembre 2024 pour rendre sa décision.
.....................................
https://www.pv-magazine.fr/2024/09/12/f ... yaume-uni/

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 14 sept. 2024, 01:14

Londres nationalise l'opérateur du réseau électrique pour sa transition énergétique

AFP le 13 sept. 2024

Le gouvernement britannique a annoncé vendredi qu'il débourserait 630 millions de livres (746 millions d'euros) pour racheter l'opérateur du réseau électrique britannique ESO à l'entreprise privée National Grid, un projet de longue date dans le cadre de sa transition énergétique.

Le transfert d'ESO dans le giron de l'Etat avait été annoncé par le précédent gouvernement conservateur en avril 2022.

La nationalisation aurait dû intervenir dès cet été, mais avait été retardée par la tenue des élections législatives en juillet.

Chargée de superviser l'équilibre entre l'offre et la demande, la nouvelle entité, baptisée Opérateur national du système énergétique (Neso), doit contribuer à "faire de la Grande-Bretagne une superpuissance des énergies propres", assure le ministre de l'Energie Ed Miliband dans un communiqué.

Il justifie cette nationalisation par la nécessité pour le pays d'abandonner "les marchés coûteux et incertains des combustibles fossiles au profit d'une énergie propre, bon marché et produite sur place".

Concrètement, le Neso permettra de connecter plus efficacement "les nouveaux projets de production au réseau électrique", est-il précisé dans ce communiqué, publié conjointement avec l'entreprise.

Le gouvernement promet, aussi, que l'opération contribuera à "réduire les factures à long terme".

L'exécutif travailliste, tout juste élu, a lancé en juillet son grand plan sur les énergies vertes avec l'ambition de faire du Royaume-Uni un "leader mondial" du secteur.

Sa stratégie repose notamment sur la création de Great British Energy, une nouvelle entité publique dotée de 8,3 milliards de livres pour investir dans les éoliennes flottantes, l'énergie marémotrice ou encore le nucléaire.

Great British Energy et le Neso devront "travailler côte à côte pour déployer les énergies renouvelables", insiste le gouvernement dans le communiqué.

- Opérationnel en octobre -

ESO ne produit pas d'électricité et ne possède pas le réseau de transport.

National Grid, qui avait été privatisée en 1990, conserve donc la propriété de ses réseaux physiques (c'est-à-dire notamment les câbles et les pylônes en Angleterre et au Pays-de-Galles), a précisé à l'AFP un porte-parole de l'entreprise.

Le Neso, dont le lancement est prévu le 1er octobre, sera chargé de "superviser la planification stratégique et la conception" des réseaux d'électricité mais aussi de gaz dans le pays, est-il précisé dans le communiqué.

A l'image du réseau électrique, le réseau de gaz en lui-même restera propriété d'un consortium formé par le fonds d'investissement australien Macquarie et British Columbia Investment Management Corporation (BCI).

"Nous n'acquérons pas le réseau lui-même" et l'opérateur "assumera uniquement les rôles plus stratégiques et à plus long terme de planification, de prévision et de commercialisation", a précisé à l'AFP un porte-parole du gouvernement.

En France, le gouvernement avait renationalisé à 100% EDF, afin de relancer le nucléaire et dans le cadre d'une politique de réindustrialisation du pays.

Le rachat du géant énergétique français était une opération bien plus importante, Paris ayant dû débourser près de 10 milliards d'euros pour acquérir les 16% qu'il ne possédait pas déjà dans l'entreprise.

En juillet, le gouvernement travailliste a déposé un projet de loi pour lancer une autre renationalisation, cette fois-ci progressive: celle du rail, où la plupart des compagnies ferroviaires sont privées.

Une promesse de longue date destinée à répondre à "des années de performances mauvaises et inacceptables".
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240913

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 06 sept. 2024, 10:47

Un appel d'offres « record » pour accélérer la transition énergétique au Royaume-Uni

le 04 septembre 2024 connaissancedesenergies

Le gouvernement britannique a annoncé le 3 septembre les résultats de son dernier cycle d'appels d'offres (dit « AR6 ») concernant les énergies renouvelables au Royaume-Uni : 131 projets ont été retenus dans ce cadre, un « nombre record »(1).

5,3 GW de capacités éoliennes offshore

Les 131 contrats conclus dans le cadre de cet appel d'offres portent sur une puissance cumulée avoisinant 10 GW et pourraient produire suffisamment d'électricité pour fournir l'équivalent des besoins de 11 millions de foyers, selon le gouvernement britannique.

L'éolien offshore, « épine dorsale » de la transition énergétique britannique, se taille la part du lion dans ce nouveau cycle, avec certes seulement 9 contrats mais d'une puissance cumulée de 5,3 GW (dont 400 MW d'éolien flottant), soit plus de la moitié des capacités retenues.

Parmi lesdits projets figurent les deux futurs plus grands parcs éoliens d'Europe : Hornsea 3 (1,1 GW répartis en 3 contrats de 360 MW, 54,23 £/MWh, Ørsted) et Hornsea 4 (2,4 GW, 58,87 £/MWh, Ørsted) face aux côtes du Yorkshire (est de l'Angleterre). Les 5 autres projets éoliens retenus sont :

> East Anglia 2 (soutien retenu pour 963 MW) d'Iberdrola/ScottishPower Renewables à un prix de 58,87 £/MWh ;
> East Anglia 3 (158,9 MW, Iberdrola/ScottishPower Renewables, 54,23 £/MWh) ;
> Inch Cape A & B (266 MW, ESB and Red Rock Renewables, 54,23 £/MWh) ;
> Moray West (73,5MW, OW Ocean Winds et Ignitis, 54,23 £/MWh) ;
> Green Volt (éolien flottant, 400 MW, à un prix de 139,93 £/MWh).

L'an dernier, le dernier cycle d'enchères pour les capacités renouvelables au Royaume-Uni n'avait reçu aucune offre de la filière éolienne offshore, en raison d'un prix plafond imposé trop bas, rappelle WindEurope. Pour ce nouveau cycle d'appels d'offres, ce prix plafond avait été relevé de 66% à un niveau de 73 £/MWh (hors éolien flottant, soit près de 87 €/MWh). Avec un résultat « raisonnablement bon » pour la filière éolienne offshore juge WindEurope.

Une hausse de 50% du budget des appels d'offres

Le nouveau gouvernement travailliste avait également rehaussé de 50% le budget global de ces appels d'offres, « une augmentation de financement record et 7 fois plus importante que la cagnotte du cycle précédent ».

Outre les projets éoliens offshore, près de 990 MW de projets éoliens terrestres ont été retenus dans le cadre de l'AR6(2). Pour rappel, le nouveau gouvernement britannique s'est engagé à doubler les capacités éoliennes terrestres et à quadrupler celles en mer dans le pays d'ici 2030.

La grande majorité en nombre des projets retenus dans le cadre de l'AR6 portent enfin sur des centrales solaires (de plus de 5 MW), avec un prix garanti à 50,07 £/MWh. Quelques projets hydroliens ont enfin été également retenus.

Précisons que ces différents contrats attribués s'appuient sur le système de contracts for difference (CfD) instauré en 2014 au Royaume-Uni pour financer les projets d’énergie renouvelable d’envergure (et depuis pour les centrales nucléaires), en garantissant aux producteurs un prix fixe(3) (avec une compensation par rapport aux prix de marché. Le gouvernement britannique souligne le succès de cet appel d'offres avec des prix « bien en dessous de la limite supérieure du prix fixé pour les enchères ».

55% d'électricité bas carbone en 2023

Pour rappel, le nouveau gouvernement britannique a lancé le 25 juillet dernier son plan visant à faire de la Grande-Bretagne une « superpuissance des énergies vertes ». Celui-ci s'appuie en particulier sur la création d'une société publique d'investissement, Great British Energy (GBE), qui doit être dotée de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d'euros) d'argent public sur 5 ans et doit entre autres permettre de développer 20 à 30 GW de nouvelles capacités éoliennes offshore d'ici à 2030.

En 2023, les filières bas carbone toutes cumulées (éolien, solaire, biomasse, hydroélectricité, nucléaire) ont compté pour plus de 55% de la production britannique d'électricité , selon National Grid ESO. Le gaz naturel restait toutefois encore la première source nationale d'électricité (32% en 2023), devant l'éolien (29,4%) et le nucléaire (14,2%).

Sources / Notes

1/ Le record concerne le nombre de projets retenus et non leur puissance cumulée (puisque près de 11 GW avaient été désignés lors d'un appel d'offres en 2022).
2/ Les premiers projets éoliens issus de ce cycle d'appels d'offres devraient produire de l'électricité en 2026.
3/ Contracts for Difference, Department for Energy Security and Net Zero.
https://www.connaissancedesenergies.org ... uni-240904

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 05 sept. 2024, 22:46

EDF salue le « coup de pouce » du gouvernement britannique sur le projet nucléaire Sizewell C

AFP le 05 sept. 2024

L'énergéticien français EDF a applaudi jeudi un "coup de pouce" du gouvernement britannique, après que ce dernier a détaillé une subvention qui permettra d'injecter jusqu'à 5,5 milliards de livres (6,5 milliards d'euros) dans le projet Sizewell C de réacteurs nucléaires EPR dans l'est du Royaume-Uni.

Une décision finale d'investissement « d'ici la fin de l'année » ?

"C'est une très bonne nouvelle pour le projet", a commenté une porte-parole d'EDF auprès de l'AFP, la compagnie estimant que "ce coup de pouce du gouvernement vient sécuriser la suite du projet".

Le gouvernement britannique avait publié vendredi le détail d'un nouveau programme de subventions destiné aux "dépenses de développement", en particulier aux travaux préparatoires sur Sizewell C dans le Suffolk, projet porté par l'énergéticien français EDF, dont la valeur totale "est de 5,5 milliards de livres".

"La recherche d'investisseurs reste toujours valable et nous souhaitons arriver à une décision finale d'investissement d'ici la fin de l'année", a-t-on ajouté de même source.

Aucune somme n'a encore été débloquée : "tout investissement dans le cadre de ce programme sera soumis à des approbations et devra être conforme aux plans de dépenses du projet", a précisé un porte-parole du nouveau gouvernement travailliste à l'AFP.

24 à 36 milliards d'euros

"Nous souhaitons prendre une décision finale d'investissement avant la fin de l'année, et nous avons mis en place un nouveau mécanisme de subventions" pour "garantir que le projet ait accès au soutien financier nécessaire", a-t-il encore indiqué.

La centrale Sizewell C, qui doit être constituée de deux réacteurs EPR, chacun d'une puissance de 1,6 gigawatt, pourrait coûter au total 20 à 30 milliards de livres (24 à 36 milliards d'euros). Elle ne devrait pas commencer sa production d'électricité avant 2035.

L'exécutif a donné son feu vert en juillet 2022 au projet et annoncé en novembre de la même année y prendre une part directe de 50%, en parallèle de la sortie du chinois CGN, initialement partenaire. Mais Londres n'a pas encore pris sa "décision finale d'investissement" et cherche à attirer des financements extérieurs.

Le gouvernement britannique avait annoncé en janvier injecter 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros) supplémentaire dans le projet, portant à plus de 2,5 milliards de livres le total déjà apporté par le gouvernement à ce projet.
https://www.connaissancedesenergies.org ... l-c-240905

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 30 août 2024, 20:14

suite de ce post du 25 mai 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2391596
Grande-Bretagne : Le gouvernement propose un financement de $5,5 milliards pour Sizewell C
Le gouvernement britannique envisage un nouvel investissement de quelque 5,5 milliards de livres (6,53 milliards d'euros) dans le projet de centrale nucléaire Sizewell C, porté par l'énergéticien français EDF dans le sud-est de l'Angleterre.

REUTERS 30 août 2024

Le financement, sous réserve d'approbation, est détaillé dans un document rendu public vendredi par le département de la Sécurité énergétique et du zéro carbone.

Le projet a été approuvé en juillet 2022 et les travaux ont été lancés au début de l'année. L'exécutif britannique, qui a déjà injecté des fonds publics dans le chantier (environ 2,5 milliards de livres), finance le projet à hauteur de 50%.

Le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, met l'accent sur le développement du nucléaire et le remplacement de ses vieilles centrales.
https://www.usinenouvelle.com/article/g ... c.N2217630

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 29 août 2024, 22:36

Le Royaume-Uni, à « mi-chemin » de la neutralité carbone par rapport à 1990. Rapport de l'AIE sur le Royaume-Uni

le 29 août 2024

Le Royaume-Uni « a réalisé à ce jour des progrès significatifs en matière de réduction des émissions » de gaz à effet de serre, en s'appuyant sur un cadre réglementaire solide, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié ce 28 août (accessible en bas de cet article).

Une baisse de 53% des émissions depuis 1990

Le Royaume-Uni a été l'une des premières grandes économies (en 2019) à se doter d'un objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050, souligne l'AIE en préambule. L'Agence salue entre autres la politique britannique de tarification du carbone et la création d'un Climate Change Committe qui suit les progrès du gouvernement vers ses objectifs climatiques.

En 2023, les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni étaient inférieures de 53% à leur niveau en 1990, selon l'AIE. L'objectif national affiché dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique (INDC) est de réduire de 68% ces émissions d'ici à 2030 (toujours par rapport au niveau de 1990).

Déclin des énergies fossiles dans le mix électrique

L'essentiel des baisses d'émissions récentes provient de l'évolution du mix électrique britannique, marquée par un déclin du charbon et une croissance des filières renouvelables. L'AIE souligne à ce titre la « réussite notable » du système de Contracts for Difference pour soutenir le déploiement des énergies renouvelables.

Les énergies fossiles comptaient encore pour plus de 76% du mix électrique national en 2010, environ 51% en 2015 et approximativement 38% en 2020. Le pays ne dispose plus que d'une seule centrale à charbon (à Ratcliffe-on-Soar dans le Nottinghamshire) qui doit fermer fin septembre.

Le gouvernement britannique prévoit de « décarboner totalement » le secteur électrique d'ici à 2035, en s'appuyant sur le déploiement des filières bas carbone.

De nombreuses actions encore à mener

Le Royaume-Uni dépend toutefois encore fortement des énergies fossiles, y compris pour sa production électrique(1) : le gaz naturel reste la première source nationale d'électricité (32% en 2023), devant l'éolien (29,4%) et le nucléaire (14,2%), selon National Grid SEO.

Si l'on considère l'ensemble de la consommation d'énergie primaire au Royaume-Uni, les énergies fossiles comptaient encore pour 77% du mix en 2022 (contre 87% en 2010).

Et le pays reste l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures en Europe, malgré le déclin de cette production (environ 800 000 barils de pétrole par jour produits en 2023, contre 2,8 millions de barils par jour en 1999 selon l'AIE).

De nombreuses actions restent à mener, notamment dans les bâtiments - « le parc immobilier du Royaume-Uni est l'un des plus anciens d'Europe » - en améliorant l'efficacité énergétique dans ce secteur (qui compte pour 41% de la consommation énergétique du pays) et en remplaçant les systèmes de chauffage utilisant des combustibles fossiles par des pompes à chaleur.

Les plans du Royaume-Uni dans les transports, principal secteur émetteur de gaz à effet de serre, doivent également être renforcés, souligne l'AIE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 990-240829

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 25 août 2024, 15:21

suite de ce post du 23 juin 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2393342
Drax’s Cruachan Expansion Plans Move Forward

23 Jul 2024 by waterpowermagazine

Image
Cruachan dam

Renewable energy company Drax has appointed Voith Hydro to advance its plans for the UK’s first pumped storage hydro scheme in 40 years. The 600MW underground plant is set to be constructed near Drax’s existing Cruachan facility in Scotland.

Exploratory ground works and seismic surveys are currently underway to gather geological data for the project. Voith Hydro will complete a Front-End Engineering and Design (FEED) study for the mechanical and electrical components. This study will produce detailed reports, data, and models to define the project scope, design, cost estimate, and schedule.

This partnership marks a significant step forward for Drax, leveraging Voith’s expertise to optimize the new Cruachan power station’s design. While the project received development consent from the Scottish Government last year, further progression depends on updated policy and market support from the UK Government. A new framework could unlock significant private investment in the technology.

Steve Marshall, Drax’s Development Manager, stated: “A new generation of pumped storage hydro plants will strengthen the UK’s energy security by enabling more homegrown renewable electricity to come online to power homes and businesses across the country. Drax’s plan to build a new plant at Cruachan will support hundreds of jobs and provide a real boost to the Scottish economy.”

Marshall added: “With the project granted development consent from the Scottish Government, we hope the next UK Government will continue policy development in this area at pace to enable a new generation of pumped storage plants to come online as possible.”

Stefan Linhart, Project Manager at Voith Hydro, added: “We at Voith Hydro are highly committed to the Cruachan 2 project and feel honoured to have been nominated by Drax for the Front-End Engineering Design (FEED). As a full-line supplier for hydropower technology we are looking forward to bringing our extensive experience in the field of pumped storage. The constructive and professional collaboration with Drax and other project partners is key to achieve our common goal: a power plant that meets the latest standards in performance and safety.”

Increasing the UK’s pumped storage hydro capacity is vital for integrating more renewable power, strengthening energy security, and aiding decarbonisation. Alongside the new plant, Drax is completing an £80 million upgrade to the existing Cruachan facility, boosting its generating capacity by 40MW to a total of 480MW.
https://www.world-energy.org/article/43678.html

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 23 août 2024, 13:15

Royaume-Uni: les factures d'énergie repartent à la hausse en octobre

AFP le 23 août 2024

Les factures d'énergie au Royaume-Uni, qui avaient baissé depuis les sommets atteints après le début de la guerre en Ukraine, vont repartir à la hausse cet automne, a annoncé vendredi le régulateur du secteur (Ofgem), nourrissant les craintes de voir la pauvreté énergétique s'envoler.

Après des baisses en avril et en juillet, la facture de gaz et électricité plafonnée pour un ménage moyen "augmentera de 10%" au 1er octobre, ce qui ajoutera "environ 12 livres par mois à une facture moyenne", pour un total d'environ 1.717 livres par an (2.024 euros environ), a détaillé l'Ofgem dans un communiqué.

Le régulateur fixe chaque trimestre le plafond des prix de l'énergie, censé prendre en compte les évolutions sur les marchés internationaux et garantir le prix le plus adapté à la fois pour les fournisseurs et les consommateurs.

Le régulateur souligne que malgré la hausse trimestrielle, les factures seront 6% plus faibles qu'à la même période l'an dernier et presque moitié moins qu'au plus fort de la crise énergétique en 2022.

Mais "l'augmentation de la facture énergétique d'octobre pourrait plonger 400.000 foyers britanniques supplémentaires dans la précarité énergétique cet hiver", portant le total à 6 millions s'est alarmé dans un communiqué l'association de lutte contre la pauvreté énergétique NEA.

Selon l'association, cela sera aggravé par le fait que la ministre des Finances du nouveau gouvernement travailliste, Rachel Reeves, a annoncé d'ores et déjà des coupes dans certaines aides au fioul de chauffage en hiver pour les retraités en suggérant de les lier à des conditions de ressources.

La hausse des factures "sera profondément inquiétante pour de nombreuses familles", a reconnu le ministre de l'Energie Ed Miliband dans un communiqué, pointant la responsabilité des précédents gouvernements conservateurs.

Mais le gouvernement "fera également tout ce qui est en (son) pouvoir pour protéger" les ménages britanniques, a-t-il assuré, notamment en faisant du régulateur "un défenseur solide des consommateurs" ou en reconduisant un dispositif (qui existe depuis 2011) apportant une aide de 150 livres par an aux ménages les plus modestes.

"La hausse des prix sur le marché international de l'énergie - due aux tensions géopolitiques croissantes et aux événements météorologiques extrêmes qui alimentent la concurrence pour le gaz - est la principale cause de la hausse", a expliqué l'Ofgem dans son communiqué.

Selon Jonathan Brearley, directeur général du régulateur, a pointé la "dépendance" du pays "à l'égard d'un marché mondial du gaz volatil, trop facilement influencé par des événements internationaux imprévus et par les actions d'États agressifs".
https://www.connaissancedesenergies.org ... bre-240823

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 22 août 2024, 09:48

Gros projet de cable haute tension sous marine en UK, 3.4 milliards de £ :
Ofgem Approves Britain's Largest Electricity Transmission Project

By City A.M - Aug 13, 2024

Britain’s largest electricity transmission project, which could have the capacity to provide power for around 2m households and businesses, has been given the go-ahead by Ofgem.

The £3.4bn Eastern Green Link Two (EGL2), described as a subsea “superhighway,” would be designed to run for 436km under the North Sea between Yorkshire and North-East Scotland and carry 2GW of power.
A joint venture between National Grid and SSEN it would be the biggest single investment in electricity transmission infrastructure in Britain to date. Full construction is slated to begin later this year, and the project is expected to be operational by 2029.

EGL2 is the first of 26 energy projects in Ofgem’s fast-track new Accelerated Strategic Transmission Investment (ASTI) framework.

The framework is designed to speed up the delivery of major energy projects and boost the amount of electricity offshore wind generates for British consumers.

Jonathan Brearley, Ofgem chief executive, said: “Ofgem is fully committed to supporting the government to meet its aims of getting clean power by 2030. Today’s announcement is a further step in putting the regulatory systems and processes in place to speed up network regulation to achieve its aim.

“ASTI accelerates approval times for projects such as EGL2 by up to two years. Streamlining the process does not mean blank cheques for developers as we are able to step in and make financial adjustments to maximise efficiency and consumer benefit.”
It is estimated that ASTI will deliver £1.5bn in savings by reducing the need to compensate generators asked to turn off production during times of high wind due to a lack of grid capacity.

On Tuesday, the energy regulator also gave the provisional green light to another Yorkshire green energy project involving upgrades to the local electricity network and the construction of over seven kilometres in overhead lines.

Some £294.8m is being proposed by Ofgem for the Yorkshire Green Energy Enablement (GREEN) project, although this is still subject to consultation.
https://oilprice.com/Alternative-Energy ... oject.html

voici le tracé :

Image
......
Eastern Green Link 2 will consist of two 525-kilovolt (kV) bipole VSC converter stations connected by 440 kilometers of subsea cable and 70 kilometers of underground cable, making it the longest HVDC link in the UK.

The link will supply a total of 2,000 megawatts (MW) of electricity, which is enough to power around two million UK households.

"The link will help to secure power transmission in the northern UK and support the integration of new renewable electricity generation in Scotland, as part of the UK’s Net Zero Strategy. As much as 11,000 MW of offshore wind capacity is possible in Scottish waters by 2030, and HVDC transmission will play a large part in bringing this vast amount of renewable power to shore and south, to communities across the country," Hitachi Energy said.
........
https://www.marinetechnologynews.com/ne ... ter-629862

Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

par energy_isere » 09 août 2024, 10:19

Drax plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni selon le centre de réflexion Ember

AFP le 09 août 2024

L'énergéticien britannique Drax est le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni, alors qu'il reçoit des subventions massives pour son électricité qu'il présente comme verte, d'après une étude du centre de réflexion Ember, dont les conclusions sont réfutées par l'entreprise.

"Une nouvelle analyse du centre de réflexion Ember révèle que Drax est de loin le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni bien qu'il reçoive un demi-milliard de livres de subventions publiques pour brûler du bois", écrit Ember dans un communiqué accompagnant son étude, publiée vendredi.

Selon Ember, Drax est responsable de 3% du CO2 émis sur tout le territoire britannique, "plus que les quatre centrales les plus polluantes suivantes combinées et plus de quatre fois les émissions de la dernière centrale électrique à charbon du Royaume-Uni, à Ratcliffe-on-Soar".

"Brûler du bois pour générer de l'électricité (...) limite l'indépendance énergétique du Royaume-Uni", car une grande quantité de ce bois est importée, et cela "n'a pas sa place dans une transition vers la neutralité carbone", souligne Ember.

"La véritable sécurité énergétique vient de l'énergie solaire et éolienne domestique et d'une solide planification pour rendre le système électrique flexible et efficace", insiste le centre de réflexion.

La biomasse, à savoir du bois brûlé dans une centrale pour générer de l'électricité, est très contestée par nombre d'ONG écologistes.

Drax affirme quant à lui que le CO2 absorbé par les arbres lorsqu'ils poussent compensent le CO2 émis lors de la combustion du bois pour générer l'énergie et assure que le processus respecte donc les objectifs de neutralité carbone.

Un porte-parole du groupe, joint par l'AFP, parle d'un "rapport défectueux d'Ember qui ignore l'approche comptable du carbone (du groupe) largement acceptée et internationalement reconnue", notamment, selon lui, par le GIEC.

- origine du bois -

Un porte-parole du ministère britannique de l'Energie joint par l'AFP juge également que l'étude "déforme fondamentalement la façon dont les émissions de la biomasse sont mesurées", ajoutant que le Giec "dit clairement que la biomasse sourcée selon des critères de durabilité peut être utilisée comme une source d'énergie à bas carbone".

Dans son rapport "Climate Change 2022", le Giec nuance toutefois l'impact sur les émissions de CO2 du recours à la biomasse, en relevant qu'il dépend des conditions. "Le recours à la bioénergie peut augmenter ou réduire les émissions, selon l'échelle de déploiement, les technologies de conversion, le carburant déplacé, et de comment et où la biomasse est produite", explique-t-il.

La BBC avait diffusé en début d'année une enquête sur Drax affirmant que, selon des documents obtenus, le groupe brûle du bois provenant de forêts rares du Canada.

Drax affirme que les copeaux de bois brûlés dans sa centrale sont durables et récoltés légalement. Le groupe prévoit d'ajouter une technologie de capture du carbone après combustion dans sa centrale.

Jeudi, la police du Yorkshire Nord, région où se trouve la centrale énergétique de Drax à Selby, avait signalé l'arrestation de 22 personnes qui prévoyaient d'installer un "camp climatique" pour protester autour de la centrale et qui, d'après la police, avaient prévu de perturber l'activité du site.
https://www.connaissancedesenergies.org ... r-240809-0

Haut