Incinération et récupération d' énergie

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Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 05 déc. 2024, 23:50

Suez remporte le grand contrat de valorisation des déchets pour la ville de Toulouse

AFP le 05 décembre 2024

Le géant de l'eau et des déchets, Suez, a annoncé jeudi avoir remporté, avec la Banque des territoires (Caisse des dépôts) le contrat de concession pour l'incinération et la valorisation des déchets de la ville de Toulouse, un contrat de 1,4 milliard d'euros.

Il s'agit du "plus gros contrat" de l'histoire du groupe en termes de chiffre d'affaires, a précisé la direction à l'AFP.

Le contrat "prévoit la modernisation de l'UVE (Unité de valorisation énergétique) de Bessières, la reconstruction d'une nouvelle usine à Toulouse et l'exploitation de ces deux UVE pour une durée de 20 ans", a indiqué le groupe dans un communiqué.

Les deux sites industriels "valorisent, sous forme d'énergie, les déchets résiduels de plus d'un million d'habitants du territoire".

La future usine de Toulouse "couvrira près de 80% des besoins des réseaux de chaleur urbains de la ville - représentant plus de 60 MW, avec une continuité de service et la fourniture d'énergie garantie", a ajouté Suez.

Concernant l'incinérateur existant de Toulouse-Mirail, désigné par le passé comme le plus polluant de France par l'ONG Zero Waste, Suez assurera sa reprise "dès le 1er janvier 2025 (...) en appliquant ses plus hauts standards d'exploitation et poursuivra ses études pour la construction d'un nouvel équipement" destiné à remplacer l'existant, en fin de vie.

"Ce nouvel outil industriel, dont les travaux démarreront courant 2026 pour une mise en service prévue en 2031, sera une référence européenne en matière d'environnement et de performance", promet Suez.

Le groupe indique avoir pris "des engagements forts pour une maîtrise maximale des émissions, des poussières, des odeurs, du bruit et de la pollution lumineuse".

Decoset, syndicat mixte des déchets pour le nord de la Haute-Garonne, "a porté une attention particulière à la performance environnementale des installations, à leur intégration urbaine et aux moyens de contrôle" du syndicat, a déclaré Vincent Terrail-Noves, président du syndicat mixte, cité dans le communiqué.

La PDG de Suez, Sabrina Soussan, a salué une "victoire emblématique" pour son groupe et exprimé sa volonté "d'accélérer les transitions énergétique et écologique du territoire".
https://www.connaissancedesenergies.org ... use-241205

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 24 nov. 2024, 20:32

Au Havre, des déchets comme source d’énergie décarbonée en circuit court
Analyse Suez a inauguré au Havre, vendredi 22 novembre, une centrale de valorisation de déchets non recyclables, pour doubler la taille du réseau de chaleur de la ville et fournir de la vapeur à des industriels. Le gouvernement veut multiplier par cinquante l’énergie produite ainsi. De nombreuses collectivités sont sur les rangs, mais les aides publiques sont en baisse.

Jean-Claude Bourbon, le 22/11/2024

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C’est un bel exemple de circuit court. Toutes sortes de déchets vont être brûlés, plutôt qu’enfouis, et serviront à produire de la vapeur et de l’eau chaude pour les industriels et les ménages. La métropole du Havre et Suez ont inauguré, vendredi 22 novembre, une centrale de valorisation énergétique, Biosynergy, située au cœur de la zone industrielle du port, à Gonfreville-l’Orcher.

L’investissement de Suez et...

abonnés
https://www.la-croix.com/economie/avec- ... r-20241122

et
C’est quoi cette usine qui va bientôt chauffer une partie du Havre grâce aux déchets ?
Biosynergy, la nouvelle unité de valorisation énergétique de déchets normands du groupe Suez, à Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime) a été inauguré ce vendredi 22 novembre 2024.


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La construction de l’usine Biosynergy située sur la Grand Port du Havre, à Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime) a débuté en 2021. Visant la production d’énergie renouvelable, elle est en fonctionnement permanent, 24h/24, 7jrs/7, depuis la fin octobre 2024. (©ML/76actu)

Par Marie LEMAISTRE Publié le 24 nov. 2024 actu.fr

Dans la salle de commande, un opérateur contrôle les écrans. Sur l’un d’eux, les images en temps réel d’un four chauffé à près de mille degrés. « Le déchet est préparé, déposé dans la fosse, puis on va l’enfourner pour produire l’énergie attendue », décrit Anthony Ramoni, directeur national des activités de valorisation énergétique au sein du groupe Suez.

En fonctionnement permanent depuis la fin octobre 2024, l’usine Biosynergy, la nouvelle unité de valorisation énergétique du groupe Suez située sur le Grand Port du Havre, à Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), est capable d’engloutir près de 90 000 tonnes par an de déchets normands, soit 350 tonnes par jour en moyenne, auparavant destinés à l’enfouissement. « L’objectif est de fournir une alternative », poursuit Antoine Girardet, directeur des activités de valorisation énergétique du territoire Nord-Ouest chez Suez.

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Près de 90 000 tonnes par an de déchets normands, non-recyclables, sont valorisés. (©ML/76actu)

Une distribution d’énergie locale

Concrètement, la chaudière valorise ces rebuts en les transformant en source d’énergie thermique sous forme de vapeur d’eau. Pour s’approvisionner, l’unité, inaugurée ce vendredi 22 novembre 2024, peut compter sur TriNergy, un centre de préparation des déchets construit à la place de l’ancienne friche réhabilitée Citron, sur la commune voisine de Rogerville.

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La salle de commande, aussi appelée le « cerveau » de cette unité.

Cette plateforme a été créée parallèlement par le groupe Suez afin de produire du combustible à partir de résidus d’activités économiques et de meubles en fin de vie. « Dans ce centre, on trie puis on broie les déchets, avant de les apporter dans l’usine pour produire de la chaleur », détaille le directeur France.

Pour parfaire cette courte boucle, une fois la collecte, le traitement et la valorisation des détritus assurés par la société spécialisée dans la gestion de l’eau et des déchets, l’énergie issue du bois (biomasse) et du combustible solide de récupération (CSR) est elle-même distribuée localement.

Elle est employée d’une part en alternative à l’énergie fossile par les entreprises Safran, Yara et Chevron, approvisionnées directement pour leurs besoins en procédés, en chaleur et en eau chaude, via des canalisations enterrées dans la zone industrialo-portuaire. Une autre part alimente le réseau de chauffage urbain de la ville du Havre, exploité par Réseau Océane.

Déjà 15 000 Havrais en bénéficient

L’unité produit 300 000 MWh d’énergie décarbonée par an, dont environ deux tiers alimentent pour l’instant les industriels. Avec l’extension, d’ici à deux ans, du réseau de chaleur urbain de la ville du Havre, en remplacement des chaudières à gaz, ce système atteindra sa pleine capacité. « C’est l’équivalent de 24 000 habitants, soit 70 % du réseau de chaleur urbain (RCU), qui seront chauffés grâce à cette production d’énergie », évalue le directeur Nord-Ouest.

Ils profiteront d’une énergie « à prix stable », en particulier durant la période de chauffe, où la distribution du réseau urbain sera privilégiée.

Selon le groupe Suez, l’usine est « pionnière en France », puisqu’elle repose sur des sources de déchets mixtes et dispose d’« une complexité assez unique » avec quatre réseaux de distribution d’énergie. Elle vise une économie de près de 50 000 tonnes de CO2 par an, avec des engagements envers ses clients pris pour une vingtaine d’années.

Le site a représenté un investissement de 85 millions d’euros, dont 20 millions par l’État via l’Ademe et 1,5 million par la région. Au total, 45 emplois seront créés sur les deux sites d’ici à deux ans. Aujourd’hui, près de la moitié des effectifs est déjà en poste.
https://actu.fr/normandie/gonfreville-l ... 05753.html

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 26 avr. 2024, 21:18

Des déchets à la vapeur : une chaufferie industrielle géante inaugurée en Alsace

AFP le 26 avr. 2024

La plus grosse chaufferie industrielle alimentée par des déchets en France a été inaugurée vendredi en Alsace, a annoncé son installateur, le groupe allemand B+T.

Cette centrale va transformer chaque année 200 000 tonnes de déchets non recyclables, appelés "combustibles solides de récupération" (CSR), en de la vapeur pour le fonctionnement de l'usine chimique Alsachimie, à Chalampé (Haut-Rhin), expose à l'AFP Francis Muller, directeur de site adjoint de B+T Energie.

Elle produira 550 gigawattheures par an, "l'équivalent de la consommation d'environ 35 000 logements en gaz naturel", a précisé M. Muller.

Les déchets entrants sont constitués notamment de vieux bois, d'objets encombrants et de certains plastiques, "autant de volumes qui partaient en décharge", a ajouté M. Muller.

Cette unité est "la première en France à être mise en service dans une telle dimension", a souligné Marie-Hélène Schneider, directrice générale de B+T Environnement.

Une autre devant brûler 140 000 tonnes par an est en construction, pour un démarrage prévu fin 2025, par le groupe Suez et Novacarb (groupe Humens) à Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle).

L'installation à Chalampé représente un investissement de 130 millions d'euros.

Elle subviendra "en moyenne à 30% à 40% des besoins" énergétiques du site Alsachimie, selon Mme Schneider. Celui-ci se fournissait jusqu'alors à 80% en gaz naturel, dans des quantités qui font de lui le premier consommateur de cette énergie en France.

Société de produits intermédiaires du nylon commune à l'allemand BASF et au belge Domo Chemicals, Alsachimie partage la plateforme de Chalampé avec d'autres entreprises de chimie et d'énergie, comme Butachimie et Linde. La vapeur de la nouvelle centrale lui est destinée en premier lieu, mais elle pourra en redistribuer à ses voisines.

"Nous apportons à l'industriel son socle d'énergie, ceci à un prix fixe et un volume garanti et avec une solution décarbonée", a dit M. Muller. La vapeur est produite à une température de 420 degrés "sans apport extérieur d'énergie, celle-ci venant du déchet qui brûle de lui-même grâce à son pouvoir calorifique".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ace-240426

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 23 avr. 2024, 14:25

L'agglomération de Montbéliard investit 22 millions d'euros dans la mise à niveau de son usine de valorisation des déchets

La communauté d'agglomération de Montbéliard, Pays de Montbéliard Agglomération, s’engage à hauteur de 22 millions d’euros aux côtés de Veolia pour rénover et redimensionner son unité de valorisation énergétique. La collectivité profite de ces travaux pour optimiser la performance énergétique du site et réaliser quelques économies.

Nadège Hubert 22 avril 2024

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L’Unité de valorisation énergétique (UVE) de Montbéliard, construite en 1988, fait l’objet d’importants travaux de rénovation nécessitant un investissement de plus de 22 millions d'euros.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... s.N2211866

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 23 juin 2019, 09:51

Près de Paris, bataille contre la reconstruction du plus grand incinérateur d'Europe

AFP•23/06/2019

Début juin, dans un énième rebondissement, la préfecture du Val-de-Marne a annoncé saisir la justice pour demander l'annulation d'un scrutin organisé par la mairie, qui prend la forme de la question suivante : "Êtes-vous pour ou contre le projet de reconstruction du centre de traitement de déchets ?"

La contre-attaque du maire PCF de la ville, Philippe Bouyssou, a été immédiate. L'édile a, à son tour, indiqué saisir la justice en urgence pour demander le maintien du scrutin, prévu le 29 juin.

"Cette consultation est une action symbolique pour donner la parole aux habitants", explique l'édile à l'AFP, qualifiant la décision du préfet d'"inacceptable".

Porté par le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom), qui regroupe 84 communes d'Ile-de-France, ce projet, dont le coût avoisine les 2 milliards d'euros, comporte deux volets: la reconstruction d'une usine d'incinération, dont l'actuelle, construite en 1969, arrive en fin de vie, et la création d'une usine de valorisation énergétique (UVE), projet encore en gestation.
........
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b274c6beaa

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 27 avr. 2019, 22:40

Des déchets alimentent Perpignan en électricité et en chaleur

Le 23 mai 2018

L'usine de Calce, qui produit de l'électricité grâce aux déchets, s'est dotée d'un outil supplémentaire de valorisation : celle de la « chaleur fatale », issue de l'unité de traitement. Acheminée par un réseau de 15 km, cette chaleur sert à des activités industrielles, à des écoles et au centre hospitalier, qui l'utilise également pour produire du froid.

Depuis 2003, à une dizaine de kilomètres de Perpignan, l'usine de valorisation des déchets de Calce fournit au réseau EDF 100.000 MWh par an. Les déchets ménagers non recyclables sont acheminés vers l'installation de combustion, unité qui produira de l'électricité et de la chaleur. Les déchets de collectes sélectives sont, eux, destinés au centre de tri pour valorisation matière.

L'écopôle de Calce, construit et exploité par Tiru, filiale de Dalkia, pour le compte du Sydetom66 (Syndicat départemental de transport, de traitement et de valorisation des ordures ménagères des Pyrénées-Orientales) réunit sur un même site l'Unité de Valorisation Énergétique des déchets (UVE) et un centre de tri de la collecte sélective.

L'UVE traite chaque année 240.000 tonnes de déchets ménagers et industriels, dont 3.000 tonnes de déchets médicaux. Depuis 2017, le centre de tri reçoit 30.000 tonnes d'emballages venues de la collecte sélective, avec des spécifications répondant aux règles de Citéo.

La chaleur transportée sur quinze kilomètres.

Avec ces 240.000 tonnes par an, l'Unité de Valorisation Énergétique veut aller plus loin et valoriser ce que l'on appelle la « chaleur fatale », c'est-à-dire la chaleur irrémédiablement produite par la combustion des déchets. Tiru a modernisé l'installation de Calce pour récupérer cette chaleur, envoyée dans une conduite d'eau. Portée à plus de 100 °C, elle chemine via un réseau de transport de 11 km construit par le Sydetom66, traversant plusieurs communes. Elle termine sa route à Torremila, dans un échangeur de chaleur. La chaleur est ainsi transférée au réseau de distribution, dont l'eau à 97 °C parcourra 4 kilomètres en zone urbaine.

Ce réseau secondaire, construit et géré par Dalkia, filiale du groupe EDF, transmet directement la chaleur à des installations industrielles, dont un chocolatier, une clinique, des écoles, un centre aquatique et le Centre hospitalier de Perpignan. Ce dernier l'utilise pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire, mais également pour la production de froid. Il est possible, en effet, de réaliser cette opération dans un groupe à absorption, qui exploite une variation de pression, plus précisément une brusque baisse, puisque la détente d'un gaz en réduit la température.

Avec cette utilisation de la chaleur fatale à la source, l'unité de valorisation de l'écopôle de Calce atteint 90 % d'énergie renouvelable de récupération. Elle est aussi une source de revenus, réduisant d'autant le prix de revient du traitement des déchets.
https://www.futura-sciences.com/planete ... eur-71333/

Re: Incinération et récupération d' énergie

par mobar » 11 oct. 2018, 13:50

La bonne question : est ce que les arrosages d'élus ont été plus discrets que ceux de l'incinérateur d'Issy les Moulineaux?

D'après Déchets Infos de cette semaine :
Isséane, un soupçon de corruption invérifiable ?
L’ancien directeur d’Inova France aurait versé de l’argent à un « lobbyiste » dans le cadre de la construction de l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux.

Mais les nouvelles règles sur la prescription en vigueur depuis février 2017 pourraient empêcher toute enquête judiciaire.
Y a-t-il eu des manœuvres de corruption au début des années 2000 dans un ou plusieurs marchés concernant la construction de l’incinérateur Isséane, situé à Issy-lesMoulineaux (Hauts-de-Seine) et appartenant au Syctom ? A en croire un document et certains propos prononcés dans un procès belge, oui. Mais on peut craindre qu’on n’en aura jamais le cœur net, en tout cas sur le plan judiciaire.

C’est un article publié le 23 janvier dernier sur le site Internet de la RTBF qui a évoqué la chose la première fois(voir l’article). Un procès se
tenait à Liège sur une affaire de corruption mettant en causela société Von Roll Inova et quelques personnalités belges, soupçonnées d’avoir touché des pots-de-vins dans le cadre de marchés concernant l’incinérateur d’Intradel, le syndicat liégeois de traitement des déchets ménagers. Lors d’une audience, le 18 décembre 2017, l’ancien patron de Von Roll Inova, Klaus Zink, a indiqué à la barre avoir retrouvé dans ses affaires une lettre de Philipe Leroy, ancien directeur général d’Inova France, datant de 2008 et dans laquelle il faisait le décompte des sommes versées pour des opérations de « lobbying » (le terme utilisé à l’époque par Inova pour désigner la corruption, d’élus notamment, selon notre confrère belge Incidences qui a consacré plusieurs articles fouillés à cette affaire)(1). Cette lettre a été évoquée lors d’une nouvelle audience le 23 janvier
dernier. Selon le récit fait par Michel Gretry, journaliste à la RTBF, présent à l’audience, « au fil des débats, il apparaît que “l’enveloppe liégeoise”, l’argent mis à disposition du directeur général d’Inova pour décrocher le contrat Intradel, a été utilisée, au moins partiellement, pour le financement occulte d’un incinérateur en région parisienne », celui d’Issy-les-Moulineaux.

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 05 oct. 2018, 15:17

Une nouvelle usine de traitement des déchets sera construite à Ivry-sur-Seine par le Syctom

PATRICK DÉSAVIE Usine Nouvelle le 05/10/2018

Le Syctom, agence métropolitaine des déchets ménagers en Île-de-France, va construire à Ivry-sur-Seine (Val de Marne) une nouvelle Unité de valorisation énergétique qui sera en service en 2023. L'investissement est estimé à 500 millions d’euros.

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Le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom) qui traite les déchets ménagers dans la métropole du Grand Paris vient d’obtenir le permis de construire pour la construction d’une nouvelle Unité de valorisation énergétique (UVE) à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Cette réalisation se substituera en 2023 à l’actuelle usine d’incinération des ordures ménagères dont la durée de vie ne peut être prolongée. Le coût de l’opération est estimé à 500 millions d’euros indique un porte-parole du syndicat : 70 millions d'euros pour les études, 410 millions d'euros pour la construction et 20 millions d'euros pour la démolition de l’ancien site d’incinération.

Controversé, le projet a obtenu fin août le feu vert de la commission d’enquête. La commission d’enquête a considéré que tout devait être mis en œuvre pour éviter de recourir à la mise en décharge des ordures ménagères, précise en substance, le Syctom. Cet avis favorable est toutefois accompagné de plusieurs recommandations que le Syctom s’est engagé à suivre dans la poursuite de son projet.

"Ce permis de construire s’accompagne du permis de démolir de l’usine actuelle Celle-ci ne sera déconstruite qu’une fois la nouvelle unité en activité afin de garantir la continuité du service public de traitement des déchets ménagers", détaille un communiqué du syndicat.

Unité de valorisation organique à venir

La nouvelle UVE traitera chaque année 350 000 t d’ordures ménagères soit un peu moins de la moitié de la capacité de l’actuelle installation (730 000 tonnes). Mais elle ne constituera que la première étape de la transformation du centre de valorisation des déchets Ivry-Paris XIII laquelle prévoit la construction d’une Unité de valorisation organique (UVO), complémentaire de l’UVE, et dont la mise en service industriel est programmée pour 2027.

Pour l’ensemble de son projet, le Syctom a signé en 2015 un contrat de conception-construction-exploitation avec le Groupement IP 13, conduit par Suez Environnement et pour un montant 1,8 milliard d’euros sur 23 ans.

Le Syctom collecte et traite les déchets ménagers de 5,8 millions de Franciliens de 85 communes dont Paris.
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... om.N751334

Re: Re:

par energy_isere » 21 mai 2018, 11:54

Déchets : à Saint-Ouen, le pari d'un incinérateur plus acceptable pour les habitants

Par Giulietta Gamberini LaTribune 18/05/2018

La transformation de la "zone d'aménagement concerté" dite des "Docks" exige une rénovation du centre de valorisation énergétique, construit en 1990 dans un quartier à l'époque industriel. Le travaux, qui viennent d'être lancés, coûteront 200 millions d'euros et s'achèveront en 2021.

Les fumées blanches rejetées par la haute cheminée n'ont jamais plu aux résident de la ville. Mais en 1990, lorsque le centre d'incinération des déchets du Syctom à Saint-Ouen a été construit, peu d'habitations existaient à proximité. Situé à l'Ouest de la municipalité, il était essentiellement entouré d'installations voire de friches industrielles.

Le lancement en 2007 d'un projet de rénovation du quartier, incarné par la création d'une "zone d'aménagement concerté" (ZAC) dite des "Docks", change complètement le paysage. La construction d'un éco-quartier, incluant des écoles, des logements sociaux, des bureaux et un parc, rend notamment de moins en moins acceptable l'ancien aspect du centre de valorisation énergétique. Le Syctom, syndicat métropolitain en charge du traitement des déchets ménagers, propriétaire du site, a donc décidé de lancer un projet de modernisation et d'intégration urbaine, dont les travaux ont débuté jeudi 17 mai.

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Moins de fumée et 600 arbres
Le premier objectif de ce projet, dont le coût global dépasse les 200 millions d'euros, est bien sûr celui d'éliminer les fumées blanches. Bien que conformes à la réglementation européenne en vigueur, elles feront désormais l'objet d'un nouveau traitement dit "sec", afin de réduire les émissions de vapeur d'eau et de poussières, et d'en même temps, en récupérer la chaleur fatale. La performance énergétique du site pourrait ainsi croître de 17%.

Le deuxième enjeu en termes d'acceptabilité est l'intégration architecturale et paysagère du site. Ce volet a été confié au cabinet d'architectes Reichen et Robert & Associés, spécialisé dans la rénovation de bâtiments issus du patrimoine industriel, tels que la Cité du cinéma à Saint-Denis. L'"habillage" de l'usine de Saint-Ouen a dû tenir compte d'une contrainte spécifique, explique Bernard Reichen : pendant toute la durée des travaux, elle continuera de réceptionner, traiter et valoriser les déchets ménagers des habitants de Saint-Ouen et de 16 autres communes environnantes. Le projet prévoit 5.800 m² de végétalisation en pleine terre, 7.700 m² de toitures végétalisées et 600 arbres plantés, ainsi qu'une installation artistique inédite, "Pixels light", de l'artiste Miguel Chevalier, active de jour comme de nuit. Une rénovation esthétique qui profitera aux riverains, mais devrait aussi faire du site un lieu de tourisme industriel, espère Bernard Reichen.

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Enfin, la rénovation inclut un aspect strictement environnemental : une amélioration du traitement des effluents industriels, afin de réduire la consommation d'eau et les rejets liquides dans le réseau d'assainissement. Les accès à l'usine par voie terrestre et fluviale ont aussi été réorganisés.

Les trois chantiers seront portés simultanément, mais le Syctom assure avoir signé une charte visant à limiter les nuisances. Il promet qu'à l'issue, en 2021, l'Étoile Verte portera enfin bien son nom...
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 78903.html

Re: Re:

par energy_isere » 03 mai 2018, 20:03

Ca me concerne directement, puisque mes poubelles y vont :
160 millions d'euros pour moderniser le site d’Athanor près de Grenoble

VINCENT CHARBONNIER Usine Nouvelle le 03/05/2018

L'usine d'incinération d'Athanor va être entièrement reconstruite à La Tronche, près de Grenoble (Isère). 138 millions d'euros vont être investis dans la nouvelle usine et 22 millions d'euros dans la modernisation du centre de tri attenant.

L’usine d’incinération d’Athanor à La Tronche (Isère) va être reconstruite d’ici 2024. Cette nouvelle infrastructure ainsi que la modernisation du centre de tri nécessitera un investissement de 160 millions d’euros. Sept collectivités intercommunales du sud de l’Isère, qui regroupent 263 communes et 740 000 habitants, ont décidé de financer le renouvellement de cet équipement arrivé à saturation. Il s’agit de la métropole de Grenoble, du Pays Voironnais, des communautés de communes du Grésivaudan, de l’Oisans, de la Matheysine, du Trièves et de Saint-Marcellin Sud-Vercors.

138 millions d’euros vont être investis dans la nouvelle usine dont la capacité sera de 140 000 tonnes. Les trois lignes actuelles d’incinération (8 tonnes par heure) seront remplacées par deux lignes plus modernes (9 tonnes par heure). L’usine de La Tronche construite en 1972 est propriété de la métropole de Grenoble et gérée par la Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise via une délégation de service public. 177 340 tonnes ont été incinérées en 2017 alors que sa capacité est de 180 000 tonnes. La diminution des déchets incinérés par le nouvel équipement impliquera d’améliorer le tri et la revalorisation des déchets.

Parallèlement, le centre de tri d’Athanor va lui aussi être modernisé d’ici 2026. 22 millions d'euros vont être investis dans une nouvelle installation qui pourra traiter 55 000 tonnes par an à horizon 2030 pour les sept collectivités concernées. L’équipement actuel est géré par la Star (Société de tri d’Athanor), filiale du groupe Pizzorno Environnement. La communauté du Pays Voironnais qui a sa propre structure à La Buisse utilisera le centre de tri d’Athanor dans les prochaines années. Les sept collectivités se sont aussi engagées à développer le compostage.
https://www.usinenouvelle.com/article/1 ... le.N688769

Re: Re:

par energy_isere » 07 févr. 2018, 10:26

Déchets: Veolia renouvelé pour gérer un incinérateur à Rennes

AFP le 11/01/2018

Rennes Métropole a renouvelé le contrat de Veolia pour l'exploitation de son unité de valorisation énergétique des déchets pendant 3 ans et demi et un montant d'environ 35 millions d'euros, a annoncé le groupe jeudi.


L'énergie (électricité et chaleur) produite par l'incinération des déchets sur ce site permet d'alimenter le réseau de chaleur urbain, et l'équivalent de 20.000 foyers, dont l'hôpital Pontchaillou de Rennes, a détaillé Veolia dans un communiqué.

Construite en 1968, elle traite environ 144.000 tonnes de déchets par an.
http://www.lerevenu.com/breves/dechets- ... eur-rennes

Re: Re:

par energy_isere » 03 oct. 2016, 14:53

Veolia remporte un contrat de 240 millions €

Par Lefigaro.fr avec l'AFP

Mis à jour le 03/10/2016

Le groupe multinational français Veolia a remporté un contrat de 240 millions d'euros pour construire et exploiter pendant 25 ans dans l'Aube une unité de valorisation énergétique de déchets pour le Syndicat départemental d'élimination des déchets de l'Aube (Sdeda), a annoncé lundi Veolia.

Cette unité d'incinération pourra traiter 60.000 tonnes de déchets par an et devrait produire 41 gigawattheures (GWh) d'électricité et 60 GWh de chaleur, selon le communiqué de presse.
Selon Veolia, cela représente la consommation électrique de 50.000 habitants et la consommation de chaleur de 8.900 habitants.

L'énergie produite sera injectée dans le réseau de chaleur du Grand Troyes et utilisée par un industriel situé à proximité du site.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/1 ... llions.php

Re: Re:

par energy_isere » 02 mars 2016, 10:24

En relation avec ce post du 21 dec 2015 viewtopic.php?p=384142#p384142 sur le réseau de chaleur de Toulouse relié à l' incinérateur.
Les Unionais en visite à l'incinérateur du Mirail

le 22/02/2016 La Dépêche du Midi

Initiative de la commission environnement, et organisée par Decoset, syndicat propriétaire de l'incinérateur, cette visite était ouverte à tous les Unionais sensibles au devenir de leurs déchets. Elle s'est tenue vendredi, à la SETMI, l'incinérateur du Mirail.
Les visiteurs s'y sont rendus en covoiturage, bien évidemment, et ont suivi attentivement la présentation de Vincent Castaignède, le directeur de cette structure qui voit brûler chaque année plus de 279 000 tonnes de déchets. La plupart provient des communes de Toulouse Métropole. La chaleur dégagée permet de produire 170 000 mégawatts heure (MWh), destinés, via un réseau de chaleur urbain, à chauffer des logements. Elle permet également de produire plus de 45 000 MWh, dont une partie est revendue à EDF. Cette usine, en activité depuis 1968, se visite gratuitement toute l'année durant.

Pour vous inscrire à la prochaine session, rendez-vous sur le site www.uve-setmi.info.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02 ... irail.html

Re: Re:

par energy_isere » 24 févr. 2016, 08:56

Nouveau four oscillant pour Tiru

Par H. Y., le 23 février 2016

Filiale d’EDF spécialisée dans l’incinération des déchets ménagers et la valorisation de la chaleur, Tiru lance une nouvelle technologie de four oscillant. Un process développé en interne afin d’augmenter le rendement énergétique de l’incinération des déchets.

"Ce nouveau four oscillant optimise la production énergétique par l’amélioration de la qualité de combustion, un entretien minimisé, un taux de disponibilité maximum et des niveaux d’émissions très faibles", explique Hervé Béa, expert nouvelles technologies du groupe Tiru. Fruit de la R&D interne au groupe, la technique du four oscillant a été créée il y a une trentaine d’années par Tiru. Cette technologie permet au four d’osciller à plus de 100° dans un sens puis dans l’autre afin d’assurer un meilleur brassage des déchets. Le nouveau brevet concerne l’amélioration de la technologie d’injection d’air dans le four. D’autre part, la nouvelle version permet d’éviter tout contact des flammes avec les pièces métalliques et donc de minimiser les coûts de maintenance. Cette nouvelle technologie a déjà été mise en place dans l’usine d’incinération d’Exeter, en Angleterre.
http://www.constructioncayola.com/envir ... r-tiru.php

en juillet 2011 on trouvait déjà :
L’unité de valorisation énergétique d’Exeter sera équipée d’un four oscillant, une exclusivité TIRU souligne le groupe français. Le four oscillant est garant d’une « grande qualité de combustion » grâce à sa cellule oscillante légèrement inclinée et garnie de béton réfractaire. Le fort brassage des déchets certifie un maintien total des gaz de combustion à haute température (> 850°C), ce qui permet une diminution des rejets et un meilleur recyclage des métaux et des mâchefers. Une fois en fonctionnement, l’unité de valorisation énergétique d’Exeter produira chaque année 21 000 MWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation électrique de 11 000 foyers souligne TIRU.

2e unité pour TIRU en Grande-Bretagne

Cette victoire permet à TIRU, constructeur-exploitant d’unités de valorisation énergétique, de voir la naissance de sa deuxième unité à four oscillant au Royaume-Uni souligne le communiqué. TIRU exploite en effet depuis 2004 l’unité de Grimsby dans le North East Lincolnshire, qui produit annuellement 18 300 MWh d’électricité soit la consommation hors chauffage d’environ 10 000 foyers.
http://www.enviro2b.com/2011/07/18/tiru ... -bretagne/

Re: Re:

par energy_isere » 21 févr. 2016, 12:57

La transformation des déchets ménagers en électricité

Par Emile Dumanoir - Article partenaire ERDF | 15/01/2016

En région parisienne, trois centres d'incinération valorisent les ordures ménagères en électricité. Reportage dans l'une de ces installations, située à Saint-Ouen (93).

Une centaine de camions dépose chaque jour, dans ce centre d'incinération, des tonnes de déchets ménagers non recyclables afin qu'ils soient brûlés.

Loïc Morel, Directeur valorisation, Syctom :

« De ce côté vous avez la fosse qui reçoit les ordures ménagères qui sont apportées sur ce site et depuis laquelle sont chargés trois fours d'incinération dans lesquels ont lieu la combustion des déchets ».
Une majorité de déchets est réduite en cendres. Quant aux autres résidus, les ferrailles et mâchefers, ils sont transportés vers des centres spécialisés pour être recyclés.

Les fours-chaudières qui incinèrent 600 000 tonnes de déchets par an produisent de la vapeur. Elle est ensuite transformée en énergie dont bénéficient environ 100 000 logements.

« On est juste au-dessus du groupe turbo-alternateur qui a pour mission de recevoir la vapeur produite par les chaudières et de la transformer en électricité. L'énergie contenue dans la vapeur met en rotation la turbine et à l'extrémité de la turbine se trouve un alternateur qui convertit cette énergie mécanique de rotation en électricité. »
indique Loïc Morel
Une partie de l'électricité produite est utilisée par le centre d'incinération pour ses installations techniques. Le surplus est revendu à Electricité De France. De la vapeur d'eau est également vendue à la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU). Une logique respectée depuis de nombreuses années notamment en Ile-de-France.

Christophe Maria, Syctom, Agence métropolitaine des déchets ménagers :

« La valorisation énergétique des déchets ménagers, on la redécouvre aujourd'hui parce qu'on essaie de trouver des moyens viables et propres dans nos villes denses. Sur Paris, il y a des installations historiques d'implantation des centres de traitement de déchets depuis le début du siècle dernier et presque quasi en même temps ces installations ont toujours été raccordées soit à EDF soit au réseau de chauffage urbain »

En France, sur les 14 millions de tonnes de déchets ménagers incinérés chaque année, 97% font l'objet d'une valorisation énergétique.
2 mn de vidéo : http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 43037.html

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