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HyTerra confirme une concentration record de 96 % d'hydrogène naturel au Kansas

07.05.2025 Michaël TORREGROSSA h2-mobile



Le groupe australien Hyterra a identifié une concentration de 96,1 % d’hydrogène dans un puits foré dans l’État américain du Kansas.

Hyterra a annoncé avoir enregistré une concentration d’hydrogène de 96,1 % dans des échantillons de gaz prélevés en surface au puits Sue Duroche-3, situé au Kansas. Ce taux exceptionnel a été obtenu à partir d'analyses réalisées par un laboratoire indépendant sur des échantillons de boue de forage.

Le puits a été foré jusqu’à une profondeur totale de 1 052 mètres, traversant notamment 335 mètres de roches sédimentaires et 716 mètres de socle précambrien.

Une concentration parmi les plus élevées jamais observées

Selon Hyterra, cette concentration de 96,1 % est l'une des plus élevées jamais enregistrées dans le domaine de l'hydrogène naturel. Ces résultats confirment les premières observations historiques réalisées en 2009 sur le puits voisin Sue Duroche-2, qui avaient révélé des concentrations allant jusqu’à 92 %. Fort de ce succès, la société prévoit de préparer dans les prochains mois une nouvelle entrée dans le puits Sue Duroche 3 afin d'y réaliser des échantillonnages en profondeur et un suivi plus précis des gaz.

« Obtenir l'une des plus fortes concentrations d'hydrogène dès notre premier puits est un excellent début » s’est félicité Benjamin Mee, directeur exécutif de Hyterra.

Hyterra entend poursuivre ses travaux d’observation dans les prochaines semaines. La société prévoit notamment de démarrer le forage du puits Blythe 13-20 à compter de la mi-mai.

Hydrogène naturel : le Japon veut cartographier les sites les plus prometteurs

04.05.2025 Michaël TORREGROSSA

Au Japon, l’agence nationale des minéraux s’apprête à lancer une campagne d’exploration de l’hydrogène naturel. Objectif : cartographier les ressources et identifier un premier site exploitable.

Le Japon entend explorer le potentiel de l’hydrogène naturel pour soutenir sa stratégie de décarbonation. Ce projet, piloté par la Japan Organization for Metals and Energy Security (JOGMEC), devrait débuter dans les prochains mois. Il vise à mieux définir les ressources disponibles et les possibilités d’exploration.

Un véritable « game changer » énergétique

Le Japon dispose de formations rocheuses propices à la production naturelle d’hydrogène, notamment à Nagano, où des émanations ont été observées. Ces roches, comme la péridotite et la serpentine, réagissent chimiquement avec l’eau pour générer de l’hydrogène.

« L'hydrogène naturel est observé partout dans le monde et il a le potentiel de bouleverser la géopolitique énergétique », a récemment expliqué l’agence des minerais. « Même les pays pauvres en pétrole ou en gaz naturel, comme le Japon, pourraient envisager un avenir où ils pourraient s'approvisionner en nouvelles ressources naturelles sur leur territoire. »

Une exploration complexe

Malgré le potentiel, la présence d’hydrogène naturel ne garantit pas une exploitation rentable. JOGMEC prévoit donc de compiler des données issues d'anciennes explorations pétrolières pour établir une carte de prospection. Un premier site exploitable pourrait être identifié d’ici à la fin de l’exercice 2025 (qui court jusqu’au 31 mars 2026 au Japon).

Le processus reste toutefois complexe. Produit en continu, l’hydrogène blanc ne suit pas les schémas d’accumulation traditionnels des hydrocarbures. De nouveaux modèles d’exploration et un cadre réglementaire devront ainsi être définis. À cela s’ajoute des interrogations juridiques. Au Japon, l’hydrogène n’est pas reconnu comme une ressource minière, ce qui pourrait constituer un frein à son exploitation. L’étude des autorités s’intéressera aussi aux impacts environnementaux, dans un pays sujet aux risques sismiques.

De l'hydrogène naturel dans le Sud-Ouest ? L'exploration va bientôt commencer !

01.04.2025 Michaël TORREGROSSA

Deux permis de recherche viennent d’être accordés à 45-8 ENERGY et Storengy pour explorer de potentiels gisements d’hydrogène naturel dans le Sud-Ouest de la France.

Les permis dits « Grand Rieu » et « Marensin » couvrent respectivement 266 km² et 691 km². Ils s’étendent sur 49 communes réparties entre les Pyrénées-Atlantiques et les Landes. Ces autorisations, valables cinq ans, font suite aux travaux préliminaires du projet H2NA mené dès 2021 avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine. Elles visent à confirmer la présence d’hydrogène d’origine naturelle dans le sous-sol et évaluer son potentiel d’exploitation.



Une première phase d’exploration sans impact

Les prochains mois seront consacrés à l’analyse des données existantes, complétée par de nouvelles mesures : gravimétrie, sismique passive et concentration d’hydrogène dans le sol. Ces études préalables n’impliquent aucun forage ni nuisance pour les riverains.

Les données permettront d’identifier les structures géologiques favorables à l’accumulation d’hydrogène naturel, afin d’envisager une exploitation à moyen terme.
Les deux opérateurs ont déjà rencontré les élus locaux. Ils affirment vouloir maintenir une communication continue avec les parties prenantes pendant toute la durée des permis.

Méga gisement d’hydrogène : un forage pour confirmer les hypothèses
Un puits de 4 000 mètres de profondeur va être foré dans le village mosellan de Pontpierre avant fin 2025 pour déterminer la quantité d’hydrogène naturel présente dans le sous-sol lorrain. L’existence d’une réserve annoncée comme potentiellement énorme soulève des enjeux économiques et environnementaux.

Adrien Jacquot 28 mars 2025

Pontpierre va-t-il être au centre d’une révolution énergétique ? C’est sur le territoire de cette commune mosellane de 750 habitants, sise près de Faulquemont et de Saint-Avold, que sera foré d’ici fin 2025 un puits d’exploration de 4 000 mètres de profondeur avec l’aval de la préfecture. Pour les chercheurs du laboratoire GeoRessources de l’Université de Lorraine-CNRS et le consortium d’industriels rassemblés autour de La Française de l’Énergie , l’objectif est clair : déterminer avec... (abonnés)

Le gouvernement français a récemment octroyé, pour la première fois, un permis d'exploration pour l'hydrogène naturel dans les Pyrénées-Atlantiques, marquant une étape importante dans l'adoption de sources d'énergie décarbonées.

25 fevrier 2025

Le projet, intitulé "Sauve Terre H2", couvre une zone d'environ 225 kilomètres carrés et a été confié à la société TBH2 Aquitaine. Ce permis, valide pour cinq ans, pourrait être le prélude à une transformation majeure de l'industrie énergétique française, notamment dans les secteurs de la chimie et des transports, traditionnellement grands consommateurs d'hydrogène.
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Les Pyrénées pourraient devenir un site clé pour l'hydrogène naturel en Europe, grâce à leur géologie favorable. Cette région pourrait ainsi contribuer significativement à réduire la dépendance aux hydrogènes gris et bleu, plus polluants.
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Hydrogène blanc : Mantle8 développe un outil de cartographie prédictive
La jeune pousse iséroise a l'ambition de cartographier des gisements d’hydrogène naturel puis de les exploiter. Elle vient de réaliser un tour de table de 3,4 millions d'euros, soutenu par l'un des fonds de Bill Gates.

Anne Taffin 07 Févr 2025, latribune.fr

Mantle8 mise sur l’IA pour cartographier l’hydrogène naturel et lève 3,4 M€

07/02/2025

La startup française Mantle8 développe une technologie combinant modèles prédictifs, imagerie souterraine et analyse chimique pour détecter et exploiter des gisements d’hydrogène piégés sous la croûte terrestre.

L’IA pour cartographier le sous-sol

Mantle8 s’appuie sur un modèle d’intelligence artificielle capable de croiser des données sismiques, géochimiques et topographiques pour repérer les zones où la formation d’hydrogène est la plus probable. Une fois une cible identifiée, un système d’imagerie souterraine permet d’affiner l’estimation de la taille et de la profondeur du réservoir. Un capteur d’analyse chimique vient ensuite vérifier la qualité et la composition du gaz.

Une course discrète mais stratégique

L’hydrogène naturel challenge le marché énergétique grâce à son coût de production estimé à 0,5 €/kg, contre 4 à 6 €/kg pour l’hydrogène vert produit par électrolyse. Toutefois son exploitation est gardée secrète, les acteurs évitant de dévoiler l’emplacement de leurs recherches. Avec plusieurs gisements déjà identifiés en France, Mantle8 espère se positionner comme un acteur clé du secteur.

L’un des fonds d’investissement Bill Gates parie sur Mantle8

Pour accélérer son développement, Mantle8 annonce une levée de 3,4 millions d’euros, menée par Breakthrough Energy Ventures, le fonds d’investissement de Bill Gates, aux côtés de Kiko Ventures. L’opération permettra de doubler son équipe de géologues en 2025 et d’intensifier ses campagnes d’exploration.

Hydrogène naturel : un gigantesque trésor caché en Sibérie ?

01.11.2024 Michaël TORREGROSSA h2-mobile

Lors d’une conférence internationale sur l’hydrogène organisée à Moscou, Gazprom Hydrogen a annoncé le début de recherches approfondies pour l’extraction d’ hydrogène naturel en Sibérie.

Les recherches de Gazprom dans le domaine de l’hydrogène naturel ne datent pas d’hier. Depuis 2020, le groupe russe mène des études au champ de Kovykta, dans la région d’Irkoutsk, où les analyses de gaz extraits de plusieurs puits ont révélé la présence d’hydrogène naturel à une concentration de 3 %. Si la concentration n’est pas suffisamment élevée pour envisager une extraction industrielle immédiate, le PDG de Gazprom Hydrogen a souligné l’importance de cette avancée, qui confirme la présence d’hydrogène dans les sols.

Gazprom entend poursuivre ses analyses jusqu’à la fin de l’année. « Nous passerons ensuite à l'étape de la recherche d'options avec une concentration plus élevée en hydrogène. Les perspectives sont bonnes » a expliqué Konstantin Romanov, responsable de Gazprom Hydrogen.

Considéré comme l’un des plus importants sites de Russie avec des réserves de gaz exploitables atteignant 1,8 billion de mètres cubes, le champ de Kovykta présente des caractéristiques géologiques favorables à la coexistence de l’hydrogène avec d’autres gaz tels que le méthane, l’hélium et l’azote.

Capable de bouleverser l’équilibre géopolitique actuel, l'hydrogène naturel intéresse de nombreux états à travers le monde. Si son exploitation à grande échelle ne pourrait pas commencer avant la prochaine décennie (au mieux), il offre la perspective d’une énergie abondante et bon marché capable de compléter les ressources en hydrogène vert, produit par électrolyse. En France, des recherches ont déjà été menées, notamment en Lorraine et dans les Pyrénées-Atlantiques.

Alaska Energy Metals explores hydrogen resource potential at Angliers project in Quebec

Staff Writer | October 16, 2024

Alaska Energy Metals plans to carry out a hydrogen soil gas survey over a portion of its Angliers-Belleterre project in the Canadian province of Quebec, the company said on Wednesday.


The property consists of 454 claims covering 241.82 square kilometres in the Angliers and Belleterre townships, within the Temiscamingue region near the Ontario border.

The company said it is investigating the potential for discovery of natural hydrogen (also known as white hydrogen) accumulations.

Recent soil gas sample data released by adjacent claim owner Quebec Innovative Materials Corp. illustrates the potential for hydrogen accumulations to occur within the Lake Timiskaming basin, which intersects with various parts of the Baby greenstone belt on the Angliers claim block.

White hydrogen is a naturally occurring, geologically created type of hydrogen that is gaining prominence as a low-cost, low emission, and renewable clean energy source. Alaska Energy’s claims cover source rocks, possible gas migration pathways, and potential reservoir rocks that can trap accumulations of hydrogen gas.

The accumulation of hydrogen in the basin is likely to occur from the serpentinization of iron-rich basement rocks of the Baby greenstone belt, which consist of serpentinite, komatiite, basalt, peridotite, and iron formation, the company said.

The company, which is also developing the Nikolai project in Alaska, said it will continue to advance the nickel-copper targets identified at Angliers.

“Natural hydrogen has gained prominence as a potential contributor to the low carbon energy landscape. Both the industry and governments worldwide have shown a growing interest in natural hydrogen exploration, which may form an important part of the future energy mix,” Alaska Energy Metals chief geoscientist Gabe Graf said in a news release.

Vidéo. Ce camion qui sonde le sous-sol béarnais et souletin en quête d’hydrogène
Un camion vibrateur a récemment sillonné une vaste zone située entre Sauveterre, Navarrenx et Mauléon. De quoi compléter les données sur l’hydrogène « blanc » repéré sous terre

ouestfrance 04 oct 2024

Énergie du futur pour les uns, mirage pour les autres, l’hydrogène natif (dit « blanc ») ne laisse pas indifférent. Fin septembre, Laure Dissez, chargée de projet pour la société TBH2, première en France à avoir obtenu un permis exploratoire du sous-sol, était sur le terrain pour accompagner le passage d’un « camion vibrateur » sur la zone de 225 km² à sonder, située en Béarn et Soule, entre Sauveterre, Navarrenx et Mauléon.


La société TBH2 Aquitaine vise l’exploitation de l’hydrogène « natif » présent dans le sous-sol béarnais et souletin. © Crédit photo : David Le Deodic

Écho, géophones
« Le camion s’arrête tous les 50 mètres, explique-t-elle. Habituellement, la distance à garder autour des bâtiments, c’est 5-10 mètres, mais on a fait le choix de rester à 30 mètres minimum des habitations, pour la tranquillité d’esprit de tout le monde. » Des précautions qui visent...
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Hydrogène blanc : Fortescue entre au capital de HyTerra

30.08.2024 Michaël TORREGROSSA

A travers l'une de ses filiales, la société minière australienne Fortescue a annoncé une prise de participation stratégique dans HyTerra, marquant ainsi son entrée sur le marché de l'hydrogène naturel.

D'un montant de 22 millions de dollars, l'investissement de Fortescue Future Industries Technologies permettra au groupe australien d'acquérir 39,8 % des parts de HyTerra. D'origine australienne, la startup utilisera ces fonds pour le projet Nemaha, un programme d'exploration des ressources au Kansas, aux Etats-Unis. Six puits y seront forés suite à l'obtention d'un permis dans le courant de l'été.

"L'investissement de Fortescue témoigne du travail acharné et de la performance de l'équipe HyTerra" a souligné Benjamin Mee, directeur exécutif de HyTerra.

Sous réserve d'approbation des actionnaires, la transaction devrait être finalisée d'ici au 11 novembre 2024. Cette acquisition ferait de Fortescue le plus grand actionnaire de HyTerra, lui permettant de nommer un directeur au conseil d'administration de l'entreprise. Suite à l'annonce, les actions de HyTerra ont bondi de plus de 61 %.

Au-delà de sa nouvelle implication dans le domaine de l'hydrogène naturel, Fortescue s'intéresse aussi au domaine de la mobilité. En partenariat avec Liebherr, le groupe lançait il y a quelques semaines l'expérimentation d'un camion minier géant à hydrogène.

GillesH38 a écrit : ↑

06 août 2024, 22:15

on a un spécialiste à Grenoble, Laurent Truche

De ce que j'ai retenu de ses présentations, c'est rentable quand on en trouve, mais les capacités de production sont très limitées.