Prix de l'énergie ?

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par mobar » 07 mai 2006, 18:21

J'aurais plutôt du écrire "qu'ils savent incapable de rembourser les investissements consentis".

En effet si le peak est passé, la durée de pompage des gisements et les débits produits permettront tout juste d'alimenter les raffineries existantes jusqu'à leur fin de vie mais en aucun cas de nouvelles installations.

Il est donc temps d'engranger le max de cash pour éventuellemnt investir sur les technos du futur. L'important étant de ne pas se tromper. D'où l'attentisme et la frilosité ambiante.

par toto » 07 mai 2006, 13:53

mobar a écrit :C'est encore pire quand les professionnels qui ont une parfaire connaissance de la ressource disponible propagent de fausses nouvelles (sur les réserves) et n'investissement pas pour augmenter une ressource qu'ils savent inexistante.
Tu connais quelqu'un prêt à investir pour produire une ressource inexistante?

par Cholsu » 07 mai 2006, 12:48

@Schlumpf
Justement, le modèle que je présente n'est pas celui d'Hotelling. Son but est d'être un peu plus fidèle à la réalité en levant l'hypothèse de connaissance parfaite de la quantité totale de la ressource.
Maintenant, c'est sûr, ce ne sont que des modèles. (The map is not the territory)

Je complète le post précédent avec le graphe d'exploration:
Image

de production:
Image

et de prix:
Image

Si le modèle est un tant soit peu représentatif de la réalité, alors nous serions tout au début de la courbe de rattrapage des prix et il y a encore une marge d'augmentation des prix impressionante.

par mobar » 07 mai 2006, 11:54

C'est encore pire quand les professionnels qui ont une parfaire connaissance de la ressource disponible propagent de fausses nouvelles (sur les réserves) et n'investissement pas pour augmenter une ressource qu'ils savent inexistante.

Comme c'est le cas actuellement.

Les initiés savent, ils cachent la vérité au plus grand nombre, qui continuent à consommer comme si de rien n'était et à aggraver la situation.

Lorsque la vérité éclate, les prix explosent et le chaos guette ... bonjour Madmax.

Comme le temps pour mettre en route des process industiels est relativement long, l'atterissage en douceur vers une économie de décroissance aménagée n'est plus possible.

La connaissance de la date du Peak est donc une donnée essentielle au pilotage ... et comme la connaissance c'est le pouvoir lon arrive au flou et à la désinformation actuelle.

par Schlumpf » 07 mai 2006, 00:33

c'est pas si évident que ca... N'oublions pas trop rapidement les présupposés: (je cite)

"les producteurs ont une connaissance parfaite du prix maximal acceptable, la quantité totale de la ressource, la demande et le coût d'extraction, alors: "

Dans le cas des Peaks qui s'annoncent, c'est plus compliqué, car il y a une possibilité d'enfumage non négligeable.

Maintenant la partie droite ressemble furieusement au pic et aux mois suivants...

Bonne chance !

par sceptique » 07 mai 2006, 00:04

En gros, on s'aperçoit brutalement qu'il y a le feu à la baraque !
Tous aux abris ...

par Cholsu » 06 mai 2006, 23:14

Pour ce qui est du prix de ressources finies (dont le pétrole, gaz, charbon, uranium...), le modèle de Hotelling où les producteurs ont une connaissance parfaite du prix maximal acceptable, la quantité totale de la ressource, la demande et le coût d'extraction, alors:
le prix de la ressource devrait croitre au même taux que les taux d'intérêts (ce qui reflète la rareté accrue de la ressource).
http://en.wikipedia.org/wiki/Hotelling's_rule

En réalité, les hypothèses d'hotelling ne sont pas réunies. Il faut donc des modèles plus réalistes, où par exemple, la quantité totale de la ressource est inconnue à l'avance. On peut trouver la description d'un tel modèle ici: http://www.oilcrisis.com/reynolds/MineralEconomy.htm.
Et en particulier la courbe d'exploration, production et prix générés par le modèle:
Image

Conclusion du modèle: la méconnaissance de la quantité totale de la ressource peut résulter en un prix trop bas ne reflétant pas réellement sa rareté. Les prix peuvent rattraper leur retard brutalement et assez tardivement lorsque les producteurs se rendent compte de la réelle valeur (rareté) de la ressource et 'rattrapent' l'augmentation de Hotelling.
A noter cette phrase inquiétante:
It is conceivable that after one hundred years of price decline and production increase, that a resource can have a ten or one hundred fold price increase within a year or two, with a corresponding decline in production.
qui peut être traduite par:
On peut imaginer qu'apres une centaine d'année de diminution des prix et d'augmentation de la production, une ressource peut voir son prix multiplié par 10 ou 100 en l'espace d'un ou deux ans, accompagné d'un déclin de production.

par Schlumpf » 06 mai 2006, 18:01

tiens à propos de prix de l'énergie et de celui de l'essence en particulier, les pompistes allemands ont maintenant trois prix du carburant par jour. Il y a le prix du matin (le + élevé) valable de 06:00 à 10:00. De 10:00 à 16:00 c'est le prix des heures creuses. Puis de 16:00 à 21:00 c'est le prix du rush du soir. J'ai pas les prix en tête (et les heures sont données à titre indicatif), mais c'est assez nouveau... et amusant. Bref, il faut bien viser pour aller faire le plein... s'il vous plait.

par Tiennel » 06 mai 2006, 17:28

:roll:

A quoi cela sert-il de réchauffer les vieux plats des partisans du pétrole bon marché ?

par greenchris » 06 mai 2006, 17:25

Elf appartient à Total, pas à Shell.

Ca fait déja quelques années qu'il tourne ce mail. :?

par Lo » 06 mai 2006, 13:09

Vieux pps sans intêret. Elf n'existe plus en tant que société !!!

Une recommandation, chaque fois que vous recevez un tel document ou adresse, renvoyez à l'expéditeur un courriel avec l'adresse suivante:

http://www.manicore.com/documentation/taxe.html

Je sais que Jancovici énerve dans ce milieu. :D

par ecorage » 06 mai 2006, 12:46

YA KA !

J'ai reçu ce PPS par mail.
C'est comme on aime bien !

PRIX DE L'ESSENCE

Voilà une action comme on aimerait en avoir plus souvent ...
ça rentre dans l'idée de la pétition.

Ya encore du boulot pour expliquer le PO !

par mobar » 06 mai 2006, 12:34

Le prix de 'énergie???? :? :!: :oops:

Discourir sur le prix de l’énergie, ne veut pas dire grand chose. Le prix de l’énergie n’existe pas.

Par exemple aujourd’hui :

- le prix de la chaleur industrielle (eau chaude à 80°C) utilisée au chauffage de locaux ou de process est de 15 à 30 €/MWh,
- le prix de la vapeur surchauffée 440°C-40 bar utilisée pour faire tourner une turbine à vapeur vaut entre 40 et 50 €/MWh,
- l’électricité produite à partir de biomasse (AO 2004) est rachetée par EDF au prix moyen de 86 €/MWh,
- le prix du gazole à la pompe est de l’ordre de 130 €/MWh

On peut à la rigueur parler du prix des énergies. Du prix du baril de brut WTI , du prix du gazole à la pompe, de l’électricité industrielle au tarif X. Mais cela ne présente pas grand intérêt puisque les producteurs, les états, le marché, les spéculateurs … peuvent faire varier ce prix du simple au quadruple (centuple) en quelques jours, quelques mois ou quelques années.

Ce qui présente un intérêt, à mon avis, serait de parler de la valeur des énergies, de leur coût de production, de leur mode de production, de la justification de l’utilisation de certains vecteurs énergétiques, des besoins que ces vecteurs permettent de satisfaire, de l’intérêt d’utiliser une énergie déterminée pour satisfaire un besoin précis, de la justification de certains besoins …

Pour se lancer dans ce genre de discussion, il est nécessaire de faire un petit travail d’évaluation. Pour les professionnels qui ont de gros moyens ça peut être une ACV, mais cela peut aussi être beaucoup plus simple et tout aussi efficace.

La méthode que j’utilise consiste à comparer le rendement gobal d’une filière énergétique (voir fil rendement … de quoi parle t’on ?) avec celui d’une autre filière qui permet de satisfaire le même besoin avec le même vecteur.

En établissant un classement de l’ensemble des différentes filières et des différents besoins à satisfaire, on est amené à se poser la question de la pertinence de certains besoins et de la performance de certaines filières.

Re: Bonsoir jéjé

par energy_isere » 05 mai 2006, 20:07

J'espére que les particuliers subiront pas les hausses telles que celles soumise aux industriels :

:shock: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 744,0.html
France, L'envol des prix de l'électricité irrite les industriels

LE MONDE | 05.05.06

Les plus gros industriels consommateurs d'électricité sont désormais autorisés à s'unir pour négocier avec les fournisseurs (EDF, Electrabel, SNET...) des contrats à long terme (quinze à vingt ans) leur assurant une stabilité des prix. Le décret permettant le lancement d'un tel dispositif, par ceux que l'on appelle les "électro-intensifs", figure au Journal officiel, vendredi 5 mai.

Cette publication intervient alors que la polémique enfle sur les hausses des tarifs de l'électricité qui peuvent frôler 100 % pour certaines PMI. Des industriels, naguère convertis aux bienfaits de l'ouverture du marché de l'énergie, trouvent aujourd'hui la note trop élevée.

Mardi 4 avril, le PDG d'EDF, Pierre Gadonneix, a été "attaqué" sur ce sujet par le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie (UMP). "Si des investissements majeurs ont été effectués dans le nucléaire, les industries françaises doivent pouvoir en tirer partie", a plaidé M. Méhaignerie. "Rien ne peut justifier qu'EDF aligne ses hausses sur celles des cours du pétrole."

UMP, UDF, PS ou PCF, tous les membres de la commission ont affiché, dans un communiqué commun, leur "préoccupation" face à une politique tarifaire qui, selon eux, compromet le maintien d'activités et d'emplois en France.

M. Méhaignerie demande aujourd'hui au ministre de l'économie, Thierry Breton, de prendre une décision sur les tarifs, "avant le 15 juin", pour inciter EDF et les autres fournisseurs à revoir leurs prétentions à la baisse. Si l'Etat (87 % du capital d'EDF) ne répond pas à l'inquiétude de ces PME, il menace de déposer une proposition de loi, avec le socialiste Henri Emmanuelli, pour plafonner ces hausses.

"Le gouvernement s'emploie à leur trouver des solutions", affirme le ministre délégué à l'industrie, François Loos, dans un entretien publié vendredi 5 mai par Le Parisien.

"Les tarifs ont augmenté de 97,6 % en trois ans", note Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe agroalimentaire du même nom, qui a choisi les tarifs dérégulés il y a quelques années et Electrabel comme fournisseur.

"De 7,2 millions d'euros sur la campagne juillet 2003-juin 2004, ma facture va passer à 14,3 millions d'euros sur 2006-2007, calcule-t-il. C'est fou !" Pour le numéro un mondial de la malterie (2 100 salariés en France), l'énergie représente la moitié des coûts directs de production.

Chez l'équipementier automobile Cooper Standard (700 salariés à Vitré, Ille-et-Vilaine), la facture d'énergie va passer de 1,2 million à 2 millions d'euros. "La hausse va nous faire perdre 1 % de marge nette, alors que nous devons chaque année consentir une baisse des prix de 3 % à nos clients", calcule Gilles Guerin, le directeur de l'usine.

Ses coûts de main d'oeuvre sont plus élevés qu'en Europe de l'Est, et, pour rester compétitif, il doit gagner sur les processus de production en investissant dans des machines grandes consommatrices d'électricité. La volatilité des cours sur la Bourse de l'électricité Powernext est "incompatible" avec la visibilité dont les industriels ont besoin, conclut M. Guérin.

Aux députés, le patron d'EDF avait répondu que les entreprises ayant opté pour la liberté tarifaire "ont pu bénéficier de baisses de prix substantielles entre 2000 et 2002", liées aux surcapacités de production. Après son audition au Palais-Bourbon, M. Gadonneix a fourni un argumentaire détaillé. Le groupe public assure que le problème est limité. Sur ses 2 millions d'entreprises et de professionnels clients, seulement 1 000 ont abandonné le tarif fixé par l'Etat au profit du marché - dont 500 sont restés chez EDF.

Le groupe estime avoir fait un effort important en s'engageant à ce que le tarif régulé - 40 % moins élevé que les prix sur le marché au comptant, avance-t-il - n'augmente pas plus que l'inflation d'ici à 2010, même s'il s'y est résolu sous la pression du gouvernement.

Ses dirigeants ajoutent que les tarifs d'EDF sont de 20 % inférieurs à la moyenne européenne. Grâce à l'énergie nucléaire, soulignent-ils. Elle a aussi permis d'éliminer la volatilité des tarifs, le prix de revient du MW n'étant pas affecté par les fluctuations des cours du charbon, du gaz et du pétrole.

Le programme nucléaire ne servirait donc plus à rien ? Dans un entretien au Figaro, vendredi, M. Gadonneix répond que le nucléaire est "rentable" et compétitif par rapport aux autres sources d'énergie. "Le prix de revient de l'EPR de Flamanville (la centrale sera mise en service en 2012) a été fixé à 46 euros le MWh contre un prix de marché qui s'établit aujourd'hui à plus de 50 euros."

EDF rappelle que le vieillissement des centrales nucléaire et la hausse prévisible de la consommation d'électricité (1,5 % à 2 % par an d'ici à 2030) imposent des investissements massifs dans l'extension et le renouvellement du parc de production. Et qu'il doit répercuter ces coûts dans le prix de vente de l'électricité.

La démonstration ne convainc pas les chefs d'entreprise, qui s'interrogent sur la "spéculation effrénée" de ces derniers mois sur le marché de l'électricité, tandis que le renouvellement des centrales ne commencera qu'en 2020.

Jean-Michel Bezat

Bonsoir jéjé

par Schlumpf » 04 janv. 2006, 22:06

Bon admettons. Je suis d' accord avec toi sur le fait que les LEDs ne sont pas la panacée pour contrer tous les effets du PPP. Néanmoins si l' on ne fait rien et en plus à chaque fois que se profile une solution, si modeste soit elle, on argumente sur son faible impact, on ne va certainement pas s' en sortir. A nouveau, il ne s' agit pas de se donner bonne conscience (quel intérêt ?). On n' est pas en train de marchander son repos éternel, mais d' essayer que notre vie (eh oui, on risque d' être touché de plein fouet par les effets terminaux [les pires] du PPP) soit possible lorsque les ressources fossiles auront disparues. Aujourd' hui il y a des solutions. Elles sont faiblardes certes, mais elles n' existaient pas hier. Alors autant les adopter et attendre celles qui apparaitront demain. On pourra peut-être rigoler demain sur nos posts catastrophiques d' aujourd' hui. Peut-être pas. Une chose est sûre: PLUS LONGTEMPS NOUS AURONS DU PETROLE, PLUS FACILEMENT SE FERA LA TRANSITION ! ! ! (cf les posts sur le rejet immédiat dans l' atmosphère de toutes les ressources fossiles à disposition et leurs effets carament catastrophiques).

P.S. pour les ampoules à faible consommation, voir "habitat". Moi j' ai changé toutes mes ampoules pour des "faibles consommations". Et ca ne me donne même pas bonne conscience.

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