par Aerobar » 31 mars 2008, 14:22
Quasiment tout est subventionné, si on va dans cette direction-là.
Et il est vrai que le démantèlement de Brennilis traîne, et pas seulement à cause des écolos : personne n'a envie de déconstruire ce truc dangereux, même pas les boîtes de BTP car c'est un chantier techniquement ardu, petit, coûteux et sur lequel donc les marges sont trop faibles. Voilà pourquoi dans 10-20 ans, les fermes éoliennes abandonnées pourriront probablement sur place elles aussi. Même en ville, il y a partout des immeubles insalubres et inhabités que personne ne détruit car il n'y a ni la volonté ni l'argent pour le faire.
Once again, le débat n'est pas de dire "les EnR ont des coûts de maintenance, pas les autres". Mon point de vue repose sur le fait que, contrairement aux opérateurs énergétiques installés qui ont souvent une gestion patrimoniale de leurs actifs (et qui se soucient donc de l'entretien), les nouveaux entrants sur le marché de l'érnergie, et spécialement dans les EnR, font plus figure de cow-boys chassant extensivement le bison sans véritablement se soucier de la durabilité du cheptel.
Vous constaterez que les champs d'éoliennes ont tendance à souvent changer de main (parfois alors même qu'ils ne sont pas encore construits) de la même façon que des immeubles de bureaux. Je n'ai pas entendu parler de mouvements similaires pour les installations classiques ; aux dernières nouvelles, les grandes centrales françaises appartiennent toujours à ceux qui les ont construites (EDF ou CNR). Et pourquoi EDF ne garde-t-il pas ses fermes éoliennes dans son parc, plutôt que de les fourguer dans une filiale (EDF EN) qu'il va évidemment revendre un jour ?
De là à dire que les EnR forment une version "verte" du mistigri, il n'y a que quelques pas...
Quasiment tout est subventionné, si on va dans cette direction-là.
Et il est vrai que le démantèlement de Brennilis traîne, et pas seulement à cause des écolos : personne n'a envie de déconstruire ce truc dangereux, même pas les boîtes de BTP car c'est un chantier techniquement ardu, petit, coûteux et sur lequel donc les marges sont trop faibles. Voilà pourquoi dans 10-20 ans, les fermes éoliennes abandonnées pourriront probablement sur place elles aussi. Même en ville, il y a partout des immeubles insalubres et inhabités que personne ne détruit car il n'y a ni la volonté ni l'argent pour le faire.
[i]Once again[/i], le débat n'est pas de dire "les EnR ont des coûts de maintenance, pas les autres". Mon point de vue repose sur le fait que, contrairement aux opérateurs énergétiques installés qui ont souvent une gestion patrimoniale de leurs actifs (et qui se soucient donc de l'entretien), les nouveaux entrants sur le marché de l'érnergie, et spécialement dans les EnR, font plus figure de cow-boys chassant extensivement le bison sans véritablement se soucier de la durabilité du cheptel.
Vous constaterez que les champs d'éoliennes ont tendance à souvent changer de main (parfois alors même qu'ils ne sont pas encore construits) de la même façon que des immeubles de bureaux. Je n'ai pas entendu parler de mouvements similaires pour les installations classiques ; aux dernières nouvelles, les grandes centrales françaises appartiennent toujours à ceux qui les ont construites (EDF ou CNR). Et pourquoi EDF ne garde-t-il pas ses fermes éoliennes dans son parc, plutôt que de les fourguer dans une filiale (EDF EN) qu'il va évidemment revendre un jour ?
De là à dire que les EnR forment une version "verte" du mistigri, il n'y a que quelques pas...