par Pura Vida » 22 oct. 2007, 14:24
Paul_ Mtl a écrit:
"Est-il possible d'arrêter cette expansion continue (du capitalisme au 21ème siècle) et permettre d'autres alternatives de survivre à long terme ?"
--->Cette expansion continue ne pourrait être arrêtée que "le couteau sous la gorge", dans des circonstances inconnues à ce jour? Il faudrait alors des faits majeurs entravant la "marche" de l'humanité. c'est à dire empêchant "l'exercice " de l'injustice sur le dos des autres pour "jouir" de la vie, croit-on. Ces faits majeurs seraient des exceptions, ou du jamais vu: cataclysmes climatiques répétés, ou terrestres, ou raz de marée à répétition, pandémies incontenables, ou effets imprévus à terme de guerres atomiques ou chimiques, ou bactériologiques, ou virales, que sais-je?
Le jour où les tenants du capitalisme tel que nous le connaissons seraient atteints dans leurs personnes, soit par des agressions humaines, mais surtout par des agressions naturelles (citées plus haut), quelque chose changerait nécessairement.
"2. Si oui indiquez des solutions alternatives qui fonctionnent déjà et qui ont fait leurs preuves sur de grandes échelles."
---> il n'y en a pas vraiment (certes, on a diminué de 50% la consommation en carburant des moteurs de véhicules routiers depuis 50 ans, et aussi diminué la consommation des moteurs d'avions), sinon des solutions sans doute en gestation comme toutes les tentatives et les essais faits en direction des énergies renouvelables dont nous ne sommes qu'aux balbutiements, disons pêle-mêle: la Z Machine, les tours solaires, la captation de l'énergie de la houle, l'éolien astucieux, et d'autres tentatives qui ne sont pas encore toutes opérationnelles. Mais cartaines, sans doute, vont percer plus vite que d'autres. Bien sûr, à l'instant je peux oublier de citer encore d'autres voies énergétiques très prometteuses.
"3. Si ces alternatives viables existent, qui sont les gagnants et les perdants parmi sa population ?
Avant de changer c'est preferable de le savoir même si on est perdant dans le systeme actuel."
---> De toutes façons, des alternatives viables existent, et peuvent se former. En économie au moins, il y a le Crédit-Social où personne ne serait perdant. Le fonctionnement de celui-ci ne serait nuisible pour personne, bien au contraire (il n'y a que les milieux financiers qui freinent des quatre fers, et pour cause!....). Le Crédit Social est le fruit des découvertes expérimentales, techniques et non idéologiques, ni soumises à des intérêts économiques particuliers, car le Crédit-Social ne prendrait RIEN à personne, mais il créerait un pouvoir d'achat en rapport exact, réel, avec les progrès techniques dans la production. Ce rapport exact et réel n'éxiste pas aujourd'hui. La composition de base des prix que nous payons au quotidien et à longueur d'année le prouve absolument, tout y est faux.
En premier lieu le Crédit Social placerait l'ÉNERGIE devant une économie réelle des choses et des faits, ce qui serait un pas désisif pour respecter l'environnement et l'écosystème, et non pas, devant des profits et des rentes à courts termes à préserver très au delà des investissements qui, eux, sont tous pris en compte par le fonctionnement du Crédit-Social. Le Crédit Social ne nous affranchirait pas de la déplétion pétrolière et gazière, mais, au moins, il n'entraverait nullement, bien au contraire, les tentatives technologiques nécessaires avec le "tri" technologique possible à faire en permanence pour accéder, le plus rapidement possible, à une (ou des) énergétiques praticables, développables et viables à terme. Un exemple affligeant: depuis le premier choc pétrolier en 1974, on a perdu au moins 30 ans dans ce domaine vital entre tous!
"4. Est ce que la forte diminution des reserves en energies fossiles et de certaines ressources premieres va favoriser ou non le capitalisme ?
En ayant a l'esprit l'économie du savoir et le jeu de l'offre et la demande."
---> À mon avis, cela peut favoriser un capitalisme originel, sain, et non vicié comme à présent par la création monétaire et le contrôle monétaire qui vampirise l'essentiel des richesses produites. C'est à dire un capitalisme naturel qui, à la base, n'entamerait jamais les ressources naturelles au delà du croît biologique de la biomasse de la planète.
"5. Et pour finir, d'apres vous quand commence dans l'histoire de l'humanité la premiere forme de capitalisme ?
Non c'est pas pour un devoir à l'école. Ca fait longtemps que j'ai terminé."
---> Il faut bien discerner le capitalisme industriel et le capitalisme financier. Ce dernier mène le "bal" du monde depuis un peu plus d'un siècle au moins, et tient en otage le capitalisme industriel qui ne peut plus se développer sainement. Les faits parlent d'eux-mêmes. Mais cet antagonisme: capitalisme industriel versus capitalisme financier, est déjà ancien.
Le capitalisme, sauf erreur, germa dans les ordres monastiques chrétiens à partir du 9ème siècle après J. C.. À partir du 13ème siècle, on commença à passer d'une économie de troc à une économie monétaire, toujours par le biais des ordre monastiques chrétiens. Mais ce furent les Lombards qui initièrent le "capitalisme moderne", dès ce même 13ème siècle en Italie du Nord. Déjà des tensions eurent lieu entre riches marchands et techniciens qualifiés. Ce sont là les toutes premières escarmouches entre détenteurs de capitaux et ceux qui ont les vraies capacités techniques de produire.
On a oublié que le capitalisme "moderne" est né en Italie avec les Lombards qui ont essaimés ensuite, en particulier en Angleterre (il y a toujours à Londres la: Lombard street). Là les capitalistes Lombards contribuèrent au déclin de la féodalité en donnant l'élan initial du capitalisme anglais qui allait quelques siècles plus tard se mondialiser.
Après les Lombards, c'est effectivement l' "étique" protestante qui reprit à son compte la formation du capitalisme. Le moment initial principal fut la mise sur pieds, tout à la fin du 17ème siècle (1694) de la Banque d'Angleterre. Ce système financier de la Banque d'Angleterre allait devenir le "modèle financier" contemporain occidental et mondial et enserrer dans ses griffes le monde entier. Nous sommes plongés tous, tous les jours dans cet argent-dette inique.
Cela allait pousser assez rapidement à la première révolution industrielle au 18ème siècle à partir de l'Angleterre, et permit donc la domination financière britannique sur le monde dès le début du 19ème siècle. La révolution française et le Premier Empire firent perdre à la France largement trente ans dans la révolution industrielle d'alors. Puis dès l'aube du 20ème siècle, ce sont les États-Unis qui reprirent le flambeau du capitalisme (première intervention étatsunienne en Europe en 1917) et les États-Unis s'imposèrent de plus en plus à partir de 1945 jusqu'à la dernière décennie du 20ème siècle (années 1990, etc, présidence de Bill Clinton). À présent nous sommes devant la résolution finale et peut-être terrifiante d'environ cinq siècles de domination non dite, mais certaine, de la révolution bourgeoise protestante dont les États-Unis sont le vecteur. Comment cette révolution protestante va-t-elle s'effondrer?
À présent, on a nettement la constatation de la chute vertigineuse des États-Unis, lesquels épuisent les un après les autres, à un rythme étonnant, tous leurs "parachutes" artificiels financiers, inopérants semble-t-il. Étant bloqués dans plusieurs points chauds et brûlants de la planète, les États-Unis vont-ils, pour la énnième fois, intervenir militairement pour pallier à leur déconfiture?... C'est le moment des "yeux doux" à la Chine pour que son régime, qui s'intitule toujours communiste, ne les laisse pas tomber avec leur dollar? (dont il faut 1,43 pour 1 euro...)
Enfin, on peut penser que tant que ce capitalisme encore contemporain pourra agir "en toute liberté" et que l'investissement dans les énergies renouvelables pourrait même lui donner le visa qu'on donne à qui "lave plus blanc" (?), il continuera son chemin "radieux" pour 20% des êtres humains (soyons optimistes), et dévastateur pour 60% des autres, les derniers 20% restant en équilibre indifférent (restons optimistes).
Le capitalisme est, normalement, un système organique de la société. Il n'y aurait rien à redire à ça. Mais il a été complètement VICIÉ par le système financier (essentiellement anglo-saxon) qui nécessite une réforme de toute urgence. Il faut abandonner rapidement ce système anglo-saxon d'argent-dette délétère. Là est la clé de la porte de sortie saine et féconde de ce système d'argent pourri. Les propos et le communiqué final du G7 qui vient de se tenir à Washington en disent long sur la situation présente.
En France, notre éducation "bourgeoise républicaine" nous fait faire à tout propos des ronds de jambes devant cette instance qu'est le capitalisme financier, objet de nos asservissements quasi volontaires, de notre admiration, de nos envies, de nos refoulements, de nos frustrations, de nos compromissions, etc, etc. Bref, de tout ce qu'un vassal peut ressentir vis à vis de ses maîtres... Mais, en plus, le capitalisme, c'est comme l'État en France, c'est comme si c'était tout le monde et personne à la fois, c'est le mistigri qu'on se refile les uns aux autres en espérant gagner. C'est le bon tuyau qu'on taira jusqu'à ce que la vanité nous trahisse... C'est une entité qui dévore, par nature, ses apprentis-sorciers que nous sommes tous à plus d'un titre (voir ce si beau dessin animé qui porte ce titre, qui, enfant, m'impressionna tant, sur le thème musical de Paul Dukas). Le capitalisme, c'est le moteur de notre orgueuil, c'est le déversoir commun de tous nos désirs les plus banaux et les plus inavoués à la fois. Le capitalisme c'est du délice déguisé en poison et du poison déguisé en délice. Autrement dit c'est un enchantement (dans toutes les acceptions du terme) se terminant souvent en tueries. Mais ça ne suffit pas! Ça recommence toujours!...
Vanitas vanitatem, et omnia vanitas!...
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Paul_ Mtl a écrit:
"Est-il possible d'arrêter cette expansion continue (du capitalisme au 21ème siècle) et permettre d'autres alternatives de survivre à long terme ?"
--->Cette expansion continue ne pourrait être arrêtée que "le couteau sous la gorge", dans des circonstances inconnues à ce jour? Il faudrait alors des faits majeurs entravant la "marche" de l'humanité. c'est à dire empêchant "l'exercice " de l'injustice sur le dos des autres pour "jouir" de la vie, croit-on. Ces faits majeurs seraient des exceptions, ou du jamais vu: cataclysmes climatiques répétés, ou terrestres, ou raz de marée à répétition, pandémies incontenables, ou effets imprévus à terme de guerres atomiques ou chimiques, ou bactériologiques, ou virales, que sais-je?
Le jour où les tenants du capitalisme tel que nous le connaissons seraient atteints dans leurs personnes, soit par des agressions humaines, mais surtout par des agressions naturelles (citées plus haut), quelque chose changerait nécessairement.
"2. Si oui indiquez des solutions alternatives qui fonctionnent déjà et qui ont fait leurs preuves sur de grandes échelles."
---> il n'y en a pas vraiment (certes, on a diminué de 50% la consommation en carburant des moteurs de véhicules routiers depuis 50 ans, et aussi diminué la consommation des moteurs d'avions), sinon des solutions sans doute en gestation comme toutes les tentatives et les essais faits en direction des énergies renouvelables dont nous ne sommes qu'aux balbutiements, disons pêle-mêle: la Z Machine, les tours solaires, la captation de l'énergie de la houle, l'éolien astucieux, et d'autres tentatives qui ne sont pas encore toutes opérationnelles. Mais cartaines, sans doute, vont percer plus vite que d'autres. Bien sûr, à l'instant je peux oublier de citer encore d'autres voies énergétiques très prometteuses.
"3. Si ces alternatives viables existent, qui sont les gagnants et les perdants parmi sa population ?
Avant de changer c'est preferable de le savoir même si on est perdant dans le systeme actuel."
---> De toutes façons, des alternatives viables existent, et peuvent se former. En économie au moins, il y a le Crédit-Social où personne ne serait perdant. Le fonctionnement de celui-ci ne serait nuisible pour personne, bien au contraire (il n'y a que les milieux financiers qui freinent des quatre fers, et pour cause!....). Le Crédit Social est le fruit des découvertes expérimentales, techniques et non idéologiques, ni soumises à des intérêts économiques particuliers, car le Crédit-Social ne prendrait RIEN à personne, mais il créerait un pouvoir d'achat en rapport exact, réel, avec les progrès techniques dans la production. Ce rapport exact et réel n'éxiste pas aujourd'hui. La composition de base des prix que nous payons au quotidien et à longueur d'année le prouve absolument, tout y est faux.
En premier lieu le Crédit Social placerait l'ÉNERGIE devant une économie réelle des choses et des faits, ce qui serait un pas désisif pour respecter l'environnement et l'écosystème, et non pas, devant des profits et des rentes à courts termes à préserver très au delà des investissements qui, eux, sont tous pris en compte par le fonctionnement du Crédit-Social. Le Crédit Social ne nous affranchirait pas de la déplétion pétrolière et gazière, mais, au moins, il n'entraverait nullement, bien au contraire, les tentatives technologiques nécessaires avec le "tri" technologique possible à faire en permanence pour accéder, le plus rapidement possible, à une (ou des) énergétiques praticables, développables et viables à terme. Un exemple affligeant: depuis le premier choc pétrolier en 1974, on a perdu au moins 30 ans dans ce domaine vital entre tous!
"4. Est ce que la forte diminution des reserves en energies fossiles et de certaines ressources premieres va favoriser ou non le capitalisme ?
En ayant a l'esprit l'économie du savoir et le jeu de l'offre et la demande."
---> À mon avis, cela peut favoriser un capitalisme originel, sain, et non vicié comme à présent par la création monétaire et le contrôle monétaire qui vampirise l'essentiel des richesses produites. C'est à dire un capitalisme naturel qui, à la base, n'entamerait jamais les ressources naturelles au delà du croît biologique de la biomasse de la planète.
"5. Et pour finir, d'apres vous quand commence dans l'histoire de l'humanité la premiere forme de capitalisme ?
Non c'est pas pour un devoir à l'école. Ca fait longtemps que j'ai terminé."
---> Il faut bien discerner le capitalisme industriel et le capitalisme financier. Ce dernier mène le "bal" du monde depuis un peu plus d'un siècle au moins, et tient en otage le capitalisme industriel qui ne peut plus se développer sainement. Les faits parlent d'eux-mêmes. Mais cet antagonisme: capitalisme industriel versus capitalisme financier, est déjà ancien.
Le capitalisme, sauf erreur, germa dans les ordres monastiques chrétiens à partir du 9ème siècle après J. C.. À partir du 13ème siècle, on commença à passer d'une économie de troc à une économie monétaire, toujours par le biais des ordre monastiques chrétiens. Mais ce furent les Lombards qui initièrent le "capitalisme moderne", dès ce même 13ème siècle en Italie du Nord. Déjà des tensions eurent lieu entre riches marchands et techniciens qualifiés. Ce sont là les toutes premières escarmouches entre détenteurs de capitaux et ceux qui ont les vraies capacités techniques de produire.
On a oublié que le capitalisme "moderne" est né en Italie avec les Lombards qui ont essaimés ensuite, en particulier en Angleterre (il y a toujours à Londres la: Lombard street). Là les capitalistes Lombards contribuèrent au déclin de la féodalité en donnant l'élan initial du capitalisme anglais qui allait quelques siècles plus tard se mondialiser.
Après les Lombards, c'est effectivement l' "étique" protestante qui reprit à son compte la formation du capitalisme. Le moment initial principal fut la mise sur pieds, tout à la fin du 17ème siècle (1694) de la Banque d'Angleterre. Ce système financier de la Banque d'Angleterre allait devenir le "modèle financier" contemporain occidental et mondial et enserrer dans ses griffes le monde entier. Nous sommes plongés tous, tous les jours dans cet argent-dette inique.
Cela allait pousser assez rapidement à la première révolution industrielle au 18ème siècle à partir de l'Angleterre, et permit donc la domination financière britannique sur le monde dès le début du 19ème siècle. La révolution française et le Premier Empire firent perdre à la France largement trente ans dans la révolution industrielle d'alors. Puis dès l'aube du 20ème siècle, ce sont les États-Unis qui reprirent le flambeau du capitalisme (première intervention étatsunienne en Europe en 1917) et les États-Unis s'imposèrent de plus en plus à partir de 1945 jusqu'à la dernière décennie du 20ème siècle (années 1990, etc, présidence de Bill Clinton). À présent nous sommes devant la résolution finale et peut-être terrifiante d'environ cinq siècles de domination non dite, mais certaine, de la révolution bourgeoise protestante dont les États-Unis sont le vecteur. Comment cette révolution protestante va-t-elle s'effondrer?
À présent, on a nettement la constatation de la chute vertigineuse des États-Unis, lesquels épuisent les un après les autres, à un rythme étonnant, tous leurs "parachutes" artificiels financiers, inopérants semble-t-il. Étant bloqués dans plusieurs points chauds et brûlants de la planète, les États-Unis vont-ils, pour la énnième fois, intervenir militairement pour pallier à leur déconfiture?... C'est le moment des "yeux doux" à la Chine pour que son régime, qui s'intitule toujours communiste, ne les laisse pas tomber avec leur dollar? (dont il faut 1,43 pour 1 euro...)
Enfin, on peut penser que tant que ce capitalisme encore contemporain pourra agir "en toute liberté" et que l'investissement dans les énergies renouvelables pourrait même lui donner le visa qu'on donne à qui "lave plus blanc" (?), il continuera son chemin "radieux" pour 20% des êtres humains (soyons optimistes), et dévastateur pour 60% des autres, les derniers 20% restant en équilibre indifférent (restons optimistes).
Le capitalisme est, normalement, un système organique de la société. Il n'y aurait rien à redire à ça. Mais il a été complètement VICIÉ par le système financier (essentiellement anglo-saxon) qui nécessite une réforme de toute urgence. Il faut abandonner rapidement ce système anglo-saxon d'argent-dette délétère. Là est la clé de la porte de sortie saine et féconde de ce système d'argent pourri. Les propos et le communiqué final du G7 qui vient de se tenir à Washington en disent long sur la situation présente.
En France, notre éducation "bourgeoise républicaine" nous fait faire à tout propos des ronds de jambes devant cette instance qu'est le capitalisme financier, objet de nos asservissements quasi volontaires, de notre admiration, de nos envies, de nos refoulements, de nos frustrations, de nos compromissions, etc, etc. Bref, de tout ce qu'un vassal peut ressentir vis à vis de ses maîtres... Mais, en plus, le capitalisme, c'est comme l'État en France, c'est comme si c'était tout le monde et personne à la fois, c'est le mistigri qu'on se refile les uns aux autres en espérant gagner. C'est le bon tuyau qu'on taira jusqu'à ce que la vanité nous trahisse... C'est une entité qui dévore, par nature, ses apprentis-sorciers que nous sommes tous à plus d'un titre (voir ce si beau dessin animé qui porte ce titre, qui, enfant, m'impressionna tant, sur le thème musical de Paul Dukas). Le capitalisme, c'est le moteur de notre orgueuil, c'est le déversoir commun de tous nos désirs les plus banaux et les plus inavoués à la fois. Le capitalisme c'est du délice déguisé en poison et du poison déguisé en délice. Autrement dit c'est un enchantement (dans toutes les acceptions du terme) se terminant souvent en tueries. Mais ça ne suffit pas! Ça recommence toujours!...
Vanitas vanitatem, et omnia vanitas!...
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