En ce moment présent il paraitrait que le français ne bosse pas assez pour reboucher un trou ...trou creusé il n'y a guère ...mais par qui? :
https://www.mediapart.fr/journal/econom ... -tres-cher
Rapport tout frais :
//////////Corédacteur du rapport – rendu public le 15 avril – de la commission d’enquête parlementaire sur le dérapage des comptes publics en 2023 et en 2024, le député macroniste du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre s’est donné tout le mal qu’il pouvait pour exempter de toute responsabilité les principaux membres de l’exécutif aux affaires à l’époque : les première et premier ministres Élisabeth Borne et Gabriel Attal, et l’ex-ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire.
Ce qui leur est reproché est pourtant lourd : avoir laissé se creuser un trou béant d’un total de près de 70 milliards d’euros dans les comptes publics, principalement à cause d’un manque de recettes fiscales par rapport à ce qui était prévu dans les lois de finances de 2023 et 2024. Et ce alors qu’ils étaient parfaitement informés de la situation à partir de l’automne 2023 par les services de Bercy.
À titre de comparaison, les montants qui se sont évaporés en seulement quelques mois sont équivalents à ce que le gouvernement Borne comptait économiser grâce à la réforme des retraites reculant l’âge de départ à 64 ans entre 2023 et… 2030 !
Illustration 1
Gabriel Attal et Bruno Le Maire, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron lors du Conseil national de la refondation à l’Élysée le 8 septembre 2023. © Photo Stéphane Lemouton / pool / REA
Un tel dérapage a des conséquences concrètes puisqu’il a amené les gouvernements suivants de Michel Barnier et de François Bayrou à élaborer des budgets particulièrement austéritaires, avec des efforts successifs demandés de 50 milliards d’euros dans le budget 2025 voté en février dernier, et de 40 milliards d’euros en 2026, comme annoncé mardi 15 avril par l’actuel premier ministre.
Certes, le corapporteur macroniste de la commission d’enquête ne conteste pas qu’un trou budgétaire s’est creusé en 2023 et en 2024 puisqu’il a admis notamment « une erreur d’évaluation des recettes fiscales qui est majeure, de l’ordre de 60 milliards d’euros : 20 milliards d’euros en 2023 et 40 milliards d’euros en 2024 ».
Dans le détail, selon une note de la Direction générale du Trésor, les recettes provenant de l’impôt sur les sociétés ont notamment été surévaluées de 19 milliards d’euros en cumulé dans les lois de finances 2023 et 2024, la TVA de 15 milliards d’euros, les cotisations sociales de plus de 10 milliards, l’impôt sur le revenu de 8 milliards, et les droits de mutation qui s’appliquent aux transactions immobilières de 5 milliards d’euros................./////////////
En ce moment présent il paraitrait que le français ne bosse pas assez pour reboucher un trou ...trou creusé il n'y a guère ...mais par qui? :
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/150425/deficits-publics-la-fable-macroniste-aura-coute-tres-cher
Rapport tout frais :
//////////Corédacteur du rapport – rendu public le 15 avril – de la commission d’enquête parlementaire sur le dérapage des comptes publics en 2023 et en 2024, le député macroniste du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre s’est donné tout le mal qu’il pouvait pour exempter de toute responsabilité les principaux membres de l’exécutif aux affaires à l’époque : les première et premier ministres Élisabeth Borne et Gabriel Attal, et l’ex-ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire.
Ce qui leur est reproché est pourtant lourd : avoir laissé se creuser un trou béant d’un total de près de 70 milliards d’euros dans les comptes publics, principalement à cause d’un manque de recettes fiscales par rapport à ce qui était prévu dans les lois de finances de 2023 et 2024. Et ce alors qu’ils étaient parfaitement informés de la situation à partir de l’automne 2023 par les services de Bercy.
À titre de comparaison, les montants qui se sont évaporés en seulement quelques mois sont équivalents à ce que le gouvernement Borne comptait économiser grâce à la réforme des retraites reculant l’âge de départ à 64 ans entre 2023 et… 2030 !
Illustration 1
Gabriel Attal et Bruno Le Maire, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron lors du Conseil national de la refondation à l’Élysée le 8 septembre 2023. © Photo Stéphane Lemouton / pool / REA
Un tel dérapage a des conséquences concrètes puisqu’il a amené les gouvernements suivants de Michel Barnier et de François Bayrou à élaborer des budgets particulièrement austéritaires, avec des efforts successifs demandés de 50 milliards d’euros dans le budget 2025 voté en février dernier, et de 40 milliards d’euros en 2026, comme annoncé mardi 15 avril par l’actuel premier ministre.
Certes, le corapporteur macroniste de la commission d’enquête ne conteste pas qu’un trou budgétaire s’est creusé en 2023 et en 2024 puisqu’il a admis notamment « une erreur d’évaluation des recettes fiscales qui est majeure, de l’ordre de 60 milliards d’euros : 20 milliards d’euros en 2023 et 40 milliards d’euros en 2024 ».
Dans le détail, selon une note de la Direction générale du Trésor, les recettes provenant de l’impôt sur les sociétés ont notamment été surévaluées de 19 milliards d’euros en cumulé dans les lois de finances 2023 et 2024, la TVA de 15 milliards d’euros, les cotisations sociales de plus de 10 milliards, l’impôt sur le revenu de 8 milliards, et les droits de mutation qui s’appliquent aux transactions immobilières de 5 milliards d’euros................./////////////