kercoz a écrit :On a donc un temps "libre" , ce qui implique un temps "pas libre" . Ces temps sont dissociés . le libre t'appartient (tu le crois) L'autre non : tu l'admets . a qui appartient il ?
Rhaa, lis les messages bordel !
Je répondais à batista :
batista a écrit :maintenant, nous ne sommes que de simples rouages interchangeables dans une machine hyper sophistiquée qui nous dépasse.
C'est vrai que l'on a plus de temps libre, mais est-on pour autant plus heureux? Je n'en sais rien, surtout quand je vois la qualité des divertissements que nous propose la société du spectacle, c'est affligeant.
Je disais que dans cette société là, durant le temps libre (que nous laisse le système), nous ne sommes pas obligé d'ajouter encore de l'asservissement en n'ayant comme seul but d'être spectateur des divertissements qui nous sont proposés.
Alors que rien ne nous empêche d'être acteur :
- on est alors moins asservi,
- ne cautionnant plus la société du spectacle, elle finit par disparaitre.
Mais pour cela il faut vouloir se servir de son cerveau, et sur ce point, on voit que la grande majorité des gens sont volontaires pour le débrancher le plus possible (donc s'ils s'en servent un petit peu durant leur boulot, leur seule envie est de le débrancher le plus vite possible dès qu'ils quittent le boulot).
Par ailleurs, si on imagine une autre société où on est moins asservi, on a encore plus de possibilités d'exercer sa liberté.
kercoz a écrit :Faire , vouloir , liberté , autonomie , dépendre. Là ça va trop loin , ça traite du déterminisme : ton choix d'aujourd'hui dépend des infos apportées par une action provoquée par un choix d'hier . Lequel choix est dicté par une info d'un choix d'avant hier ...etc ... les premiers choix etant imposés par l'environnement(Parents) .
Ben oui, mais c'est comme aux échecs : le nombre de possibilité dépend exponentiellement du nombre de coups, et il est impossible de prédire l'issu d'une partie au delà de qq coups, à part que l'on ne sortira pas de l'échiquier.
Or physiologiquement, nous tournons entre 20 à 40 coups par secondes (rythme des choix faits par le cerveau pour déterminer notre état de conscience à chaque instant)... Donc ton déterminisme, tu le ranges bien profond, ça sera mieux.
kercoz a écrit :Toute vraie croyance est inconsciente (Kercoz-ponty) , Glyco,La liberté comme les autres.
Je ne suis pas d'accord.
Avec une définition adéquate de la liberté, je n'ai pas de problème.
Ma définition intègre que je suis limité matériellement :
- temps fini (durée de ma vie)
- énergie et matière finie (moyens matériels que je peux utiliser)
- environnement fini : ma liberté matérielle
s'arrête là où commence celle des autres (les autres étant les hommes, les animaux, les plantes, etc, chacun avec une liberté que nous décidons de leur accorder selon notre morale). Du coup,
plus il y a de monde, moins je suis libre.
Mais je suis beaucoup moins limité psychiquement :
- temps fini (durée de ma vie)
- environnement fini : ma liberté psychique
est étendue à celle des autres (par les relations de toutes sortes). Du coup,
plus il y a de monde, plus je suis libre (plus d'échanges).
Donc avec cette définition, il n'y a pas de liberté absolue : c'est un processus continu durant toute sa vie. Mais il y a bien des différences de "quantité" de liberté, et on peut vouloir augmenter sa liberté, tout en sachant que ce n'est jamais fini : il n'y a pas de contradiction !
Selon toi, comme tu constates qu'il n'y a pas de liberté absolue, tu en conclues qu'il est inutile de chercher plus de liberté. Et ben fais comme tu veux...
[quote="kercoz"]On a donc un temps "libre" , ce qui implique un temps "pas libre" . Ces temps sont dissociés . le libre t'appartient (tu le crois) L'autre non : tu l'admets . a qui appartient il ?[/quote]Rhaa, lis les messages bordel !
Je répondais à batista :
[quote="batista"]maintenant, nous ne sommes que de simples rouages interchangeables dans une machine hyper sophistiquée qui nous dépasse.
C'est vrai que l'on a plus de temps libre, mais est-on pour autant plus heureux? Je n'en sais rien, surtout quand je vois la qualité des divertissements que nous propose la société du spectacle, c'est affligeant.[/quote]Je disais que dans cette société là, durant le temps libre (que nous laisse le système), nous ne sommes pas obligé d'ajouter encore de l'asservissement en n'ayant comme seul but d'être spectateur des divertissements qui nous sont proposés.
Alors que rien ne nous empêche d'être acteur :
- on est alors moins asservi,
- ne cautionnant plus la société du spectacle, elle finit par disparaitre.
Mais pour cela il faut vouloir se servir de son cerveau, et sur ce point, on voit que la grande majorité des gens sont volontaires pour le débrancher le plus possible (donc s'ils s'en servent un petit peu durant leur boulot, leur seule envie est de le débrancher le plus vite possible dès qu'ils quittent le boulot).
Par ailleurs, si on imagine une autre société où on est moins asservi, on a encore plus de possibilités d'exercer sa liberté.
[quote="kercoz"]Faire , vouloir , liberté , autonomie , dépendre. Là ça va trop loin , ça traite du déterminisme : ton choix d'aujourd'hui dépend des infos apportées par une action provoquée par un choix d'hier . Lequel choix est dicté par une info d'un choix d'avant hier ...etc ... les premiers choix etant imposés par l'environnement(Parents) . [/quote]Ben oui, mais c'est comme aux échecs : le nombre de possibilité dépend exponentiellement du nombre de coups, et il est impossible de prédire l'issu d'une partie au delà de qq coups, à part que l'on ne sortira pas de l'échiquier.
Or physiologiquement, nous tournons entre 20 à 40 coups par secondes (rythme des choix faits par le cerveau pour déterminer notre état de conscience à chaque instant)... Donc ton déterminisme, tu le ranges bien profond, ça sera mieux.
[quote="kercoz"]Toute vraie croyance est inconsciente (Kercoz-ponty) , Glyco,La liberté comme les autres.[/quote]Je ne suis pas d'accord.
Avec une définition adéquate de la liberté, je n'ai pas de problème.
Ma définition intègre que je suis limité matériellement :
- temps fini (durée de ma vie)
- énergie et matière finie (moyens matériels que je peux utiliser)
- environnement fini : ma liberté matérielle [b]s'arrête[/b] là où commence celle des autres (les autres étant les hommes, les animaux, les plantes, etc, chacun avec une liberté que nous décidons de leur accorder selon notre morale). Du coup, [b]plus il y a de monde, moins je suis libre[/b].
Mais je suis beaucoup moins limité psychiquement :
- temps fini (durée de ma vie)
- environnement fini : ma liberté psychique [b]est étendue[/b] à celle des autres (par les relations de toutes sortes). Du coup, [b]plus il y a de monde, plus je suis libre[/b] (plus d'échanges).
Donc avec cette définition, il n'y a pas de liberté absolue : c'est un processus continu durant toute sa vie. Mais il y a bien des différences de "quantité" de liberté, et on peut vouloir augmenter sa liberté, tout en sachant que ce n'est jamais fini : il n'y a pas de contradiction !
Selon toi, comme tu constates qu'il n'y a pas de liberté absolue, tu en conclues qu'il est inutile de chercher plus de liberté. Et ben fais comme tu veux...