par Yves » 07 oct. 2008, 15:55
J'aimerais bien votre avis sur la déflation.
Les économistes semblent partagés, et même si certains apôtres de la première heures de la déflation (il y a plus de 4 mois) se ralient à l'inflation, ce sera "après une période de déflation".
Je remarque également les nuances qui s'installent : ce sera la déflation des actifs financier, de l'immobilier, de l'équipement de loisir ...
Verra t'on par exemple le prix des voitures baisser ? Et celui de l'alimentaire ?
En prenant l'exemple d'un fabriquant de yaourt, je me dis que :
Si la quantité de yaourt vendue baisse, mon CA baisse et donc mon bénéfice. Sauf si je baisse mes charges. Sur l'année en cours, baisser ses charges est un bon moyen pour obtenir un bénéfice en fin d'année, même en cas de forte baisse des ventes. C'est pas très vendeur pour les actionnaires, mais ca l'est plus que d'annoncer des pertes...
Mon autre levier est d'augmenter mon CA, pour cela, je dois jouer sur l'équilibre quantité/marge.
Or lorsque une partie de la population décide de cesser d'acheter mes yaourts, il ne s'agit pas seulement d'un problème financier, mais également d'un problème psychologique. En deux mots : si je me contente de baisser mon prix, je ne re-gagnerais qu'une minorité des clients perdus. Seule solution : campagne de marketing. Mais à cause du président pouvoir d'achat, la pub est saturée depuis le printemps de ceux qui donnent du pouvoir d'achat, donc l'effet sera amoindri...
Si en revanche mes concurrent, et les fabriquants d'autres produits alimentaires choisissent la même stratégie de baisse des coût, alors il est possible de regagner de la clientelle par une campagne commune. Mais attention, cela ne marche que si ma marque est particulièrement visible.
Si je joue sur les marges, je prend le risque que les campagnes sur l'inflation masquée me rattrapent, néanmoins, c'est moins coûteux d'agir avec discrétion, et le prix plus élevé ne fera pas fuir qu'une minorité des clients qui ont psychologiquement accepté de continuer à payer. Je n'ai pas besoin de m'allier pour le faire, et si tous font pareil, nous seront tous gagnants, sans dépenser pour cela. Le risque médiatique peut être contrebalancé par la conplainte du sauveur d'emplois.
Donc trois actions envisageables
- baisse des charges (licenciement, délocalisation, chute du prix du lait .....)
- baisse du prix et mattraquage pour regagner les clients (couteux, alliance profitable pour les gros)
- hausse des prix discrète (effet de groupe profitable pour tous) Risque médiatique, mais gérable.
J'aimerais bien votre avis sur la déflation.
Les économistes semblent partagés, et même si certains apôtres de la première heures de la déflation (il y a plus de 4 mois) se ralient à l'inflation, ce sera "après une période de déflation".
Je remarque également les nuances qui s'installent : ce sera la déflation des actifs financier, de l'immobilier, de l'équipement de loisir ...
Verra t'on par exemple le prix des voitures baisser ? Et celui de l'alimentaire ?
En prenant l'exemple d'un fabriquant de yaourt, je me dis que :
Si la quantité de yaourt vendue baisse, mon CA baisse et donc mon bénéfice. Sauf si je baisse mes charges. Sur l'année en cours, baisser ses charges est un bon moyen pour obtenir un bénéfice en fin d'année, même en cas de forte baisse des ventes. C'est pas très vendeur pour les actionnaires, mais ca l'est plus que d'annoncer des pertes...
Mon autre levier est d'augmenter mon CA, pour cela, je dois jouer sur l'équilibre quantité/marge.
Or lorsque une partie de la population décide de cesser d'acheter mes yaourts, il ne s'agit pas seulement d'un problème financier, mais également d'un problème psychologique. En deux mots : si je me contente de baisser mon prix, je ne re-gagnerais qu'une minorité des clients perdus. Seule solution : campagne de marketing. Mais à cause du président pouvoir d'achat, la pub est saturée depuis le printemps de ceux qui donnent du pouvoir d'achat, donc l'effet sera amoindri...
Si en revanche mes concurrent, et les fabriquants d'autres produits alimentaires choisissent la même stratégie de baisse des coût, alors il est possible de regagner de la clientelle par une campagne commune. Mais attention, cela ne marche que si ma marque est particulièrement visible.
Si je joue sur les marges, je prend le risque que les campagnes sur l'inflation masquée me rattrapent, néanmoins, c'est moins coûteux d'agir avec discrétion, et le prix plus élevé ne fera pas fuir qu'une minorité des clients qui ont psychologiquement accepté de continuer à payer. Je n'ai pas besoin de m'allier pour le faire, et si tous font pareil, nous seront tous gagnants, sans dépenser pour cela. Le risque médiatique peut être contrebalancé par la conplainte du sauveur d'emplois.
Donc trois actions envisageables
- baisse des charges (licenciement, délocalisation, chute du prix du lait .....)
- baisse du prix et mattraquage pour regagner les clients (couteux, alliance profitable pour les gros)
- hausse des prix discrète (effet de groupe profitable pour tous) Risque médiatique, mais gérable.