Economie de L'Inde

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Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 16 mars 2025, 13:52

India to launch auction for mineral exploration licenses for 13 blocks

Reuters | March 12, 2025

India will launch an auction on Thursday for licenses to explore critical mineral mining in the country, the government said on Wednesday.


The Ministry of Mines will auction 13 exploration blocks, including those of diamond and copper.

In 2023, India identified over 20 minerals, including lithium, as “critical” for its energy transition efforts and to meet the growing demand from industries and the infrastructure sector. The move was also aimed at reducing its dependence on imports.

New Delhi in January approved 163 billion rupees ($1.87 billion) to develop the critical minerals sector.

($1 = 87.1900 Indian rupees)
https://www.mining.com/web/india-to-lau ... 13-blocks/

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 01 mars 2025, 00:39

Inde: rebond de la croissance au 4e trimestre 2024 à +6,2%

Boursorama avec AFP •28/02/2025

La croissance de l'économie indienne a repris de la vigueur au 4e trimestre de 2024, à 6,2% sur un an par rapport à la même période de 2023, a annoncé vendredi le gouvernement indien.
..........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 857e9c9629

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 17 févr. 2025, 15:29

L'Inde participe de plus en plus à l'aéronautique mondiale :
Les entreprises aérospatiales mondiales se tournent vers l'Inde dans le contexte de la crise de la chaîne d'approvisionnement occidentale

Reuters •17/02/2025

Airbus AIR.PA , Collins Aerospace, Pratt & Whitney et Rolls-Royce RR.L développent leur approvisionnement en pièces détachées en Inde, stimulant ainsi la croissance du secteur aérospatial émergent du pays et poussant les entreprises locales à élever leur niveau de jeu, selon les initiés de l'industrie.

Hical Technologies et JJG Aero, basées à Bengaluru, font partie des entreprises qui surfent sur la vague. Hical, fournisseur de Raytheon Technology et de Boeing, entre autres, vise à doubler son chiffre d'affaires pour atteindre 5 milliards de roupies (57,57 millions de dollars) grâce à sa division aérospatiale en trois ans, a déclaré Yashas Jaiveer Shashikiran, directeur général adjoint.

JJG Aero, également située dans le centre industriel de Bengaluru, a mis 12 ans pour atteindre un chiffre d'affaires de 2 millions de dollars, mais a grimpé en flèche pour atteindre 20 millions de dollars au cours des six dernières années, a déclaré le directeur général Anuj Jhunjhunwala.

Cette croissance s'inscrit dans le cadre de l'essor de l'aérospatiale dans la région Asie-Pacifique, dont les recettes en 2024 devraient être supérieures de 54 % à celles de 2019, tandis que celles de l'Amérique du Nord et de l'Europe resteront inférieures de 3 % et de 4 %, selon Accenture Research.

"Auparavant, nous chassions les clients. Aujourd'hui, ils sont tout aussi intéressés par l'évaluation des ateliers d'usinage indiens", a déclaré M. Jhunjhunwala, ajoutant que les contrats étaient signés plus rapidement et que les processus d'intégration se déroulaient beaucoup plus vite qu'auparavant.

Les entreprises produisent des pièces pour les trains d'atterrissage, les ailes, le fuselage, les interrupteurs électriques et les systèmes de contrôle des mouvements, qui sont essentiels à la sécurité et aux performances des vols.

Les principaux constructeurs occidentaux d'avions et de moteurs, dont la production a été limitée par des grèves , des plafonds de production et des pénuries de pièces et de main-d'œuvre depuis la pandémie, déclarent vouloir s'approvisionner davantage en Inde pour répondre à la demande croissante de transport aérien.

"L'Inde est la meilleure solution pour relever les défis de la chaîne d'approvisionnement", a déclaré la semaine dernière Huw Morgan, premier vice-président chargé des achats dans le secteur aérospatial chez Rolls-Royce, lors d'un événement organisé par l'industrie.

"Nos volumes de moteurs augmentent d'environ 20 % et les chaînes d'approvisionnement traditionnelles ne sont tout simplement pas en mesure de les soutenir", a déclaré M. Morgan. "L'Inde est le marché le plus avantageux

L'entreprise britannique prévoit de doubler ses achats en Inde d'ici cinq ans.

Le pays compte parmi les plus gros acheteurs d'avions au monde, mais ne représente que 1 % du marché mondial de la chaîne d'approvisionnement, selon l'Aerospace India Association, récemment créée.

"L'industrie aérospatiale mondiale a atteint un point d'inflexion après la crise de Covid. Bien que ce changement ait commencé en 2020, l'aérospatiale est une industrie qui évolue lentement - il faut du temps pour que les changements se matérialisent", a déclaré Aravind Melligeri du fournisseur Aequs.

PLUS D'AVIONS, PLUS DE PIÈCES

L'Inde, troisième marché intérieur de l'aviation au monde en termes de sièges, est également l'un de ceux qui connaissent la croissance la plus rapide, ce qui stimule la demande pour les services de maintenance et les pièces détachées.

Les commandes massives d'IndiGo INGL.NS et d'Air India alimentent la croissance de l'ensemble de l'écosystème de l'aviation, a déclaré à Reuters Campbell Wilson, directeur général d'Air India, à l'adresse .

Bien que les entreprises indiennes fournissent depuis longtemps l'industrie aérospatiale mondiale, d'une valeur de 180 milliards de dollars, elles dépassent désormais la fabrication de base pour se consacrer à des activités à plus forte valeur ajoutée, telles que la conception, l'ingénierie et l'intégration de systèmes.

En 2024, Airbus a attribué à des fournisseurs indiens son deuxième contrat de fabrication de portes d'avion en l'espace d'un an.

"L'Inde contribue actuellement pour plus d'un milliard d'euros à l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement d'Airbus et nous prévoyons de doubler ce chiffre. Chaque avion commercial d'Airbus comporte aujourd'hui une pièce ou un composant fabriqué en Inde", a déclaré Michel Narchi, directeur des opérations internationales d'Airbus.

EFFORTS DE L'INDUSTRIE

Le ministère indien de l'aviation civile a organisé la semaine dernière une réunion avec les dirigeants de l'industrie pour stimuler la fabrication de composants, a déclaré le directeur général de l'AIA, Srinivasan Dwarakanath. L'association représente des entreprises indiennes et internationales.

Il a déclaré qu'une étape clé vers une réelle valeur ajoutée serait l'approvisionnement local en matières premières telles que l'aluminium, l'acier et le titane, ce qui conduirait éventuellement à la certification des modèles fabriqués par les fournisseurs indiens.

L'AIA estime que l'industrie aérospatiale indienne s'emparera de 10 % du marché mondial de la chaîne d'approvisionnement d'ici dix ans, le marché mondial devant atteindre 250 milliards de dollars par an d'ici 2033.

"L'Inde a également dû faire face aux difficultés initiales liées à l'éloignement physique des principaux marchés que sont les États-Unis et l'Europe. Les approbations techniques, les délais de qualification, l'approvisionnement en matières premières - il a fallu un certain temps pour construire l'écosystème, mais aujourd'hui l'Inde est prête", a déclaré Yashas Jaiveer de Hical.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... mbol=1rPHO

SAFRAN également en Inde :
Safran consolide sa présence en Inde avec la création d’un site de production d’électronique et d’un centre de R&D à Bangalore

11 février 2025

Safran Electronics & Defense annonce l’expansion de ses activités en Inde avec l’ouverture, à Bangalore, d’un nouveau site de production de cartes électroniques et de calculateurs aéronautiques et de défense ainsi que d’un nouveau centre de recherche et développement (R&D) en électronique.
Ces sites contribueront à l’expansion des activités internationales et aux exportations depuis l’Inde de Safran Electronics & Defense dans les domaines de la défense, de l’espace et de l’avionique. Ils renforceront les liens très étroits entre Safran Electronics & Defense et ses clients et partenaires indiens en simplifiant les schémas industriels notamment dans le but d’accélérer la mise à disposition d’équipements critiques.

« Ce double investissement, étape significative dans le développement de l’activité industrielle et de R&D de Safran Electronics & Defense en Inde, vise à renforcer la compétitivité et l’intégration locale des activités industrielles et technologiques. Ce projet, qui s’inscrit dans la dynamique du programme gouvernemental Make in India témoigne de l’engagement de Safran à s’appuyer sur les compétences et les talents de l’industrie indienne tout en participant activement à l’essor industriel du pays. » souligne Franck Saudo, CEO de Safran Electronics & Defense.

Le site de production électronique, qui emploiera près de 400 personnes, sera situé dans la zone aéroportuaire de Bangalore, sur une superficie de 12 000 m². Les activités industrielles débuteront au premier semestre 2026 pour atteindre en 2030 une capacité de production annuelle de l’ordre de 30 000 équipements et plusieurs centaines de références. Le centre de R&D sera implanté dans le Tech Park Kalyani sur 3 000 m². Il sera opérationnel dès août 2025 pour atteindre rapidement une équipe de 250 ingénieurs et techniciens.
https://www.safran-group.com/fr/espace- ... 2025-02-11

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 14 févr. 2025, 14:49

Le président indien Modi termine sa tournée avec des accords pour développer l'énergie nucléaire

AFP le 14 février 2025

Le Premier ministre indien Narendra Modi a obtenu, lors de sa tournée diplomatique en France et aux Etats-Unis qui se termine vendredi, le soutien de Washington et Paris pour développer la production d'énergie nucléaire dans son pays.

Seulement 3% de la production électrique de l'Inde

New Delhi s'est engagé à atteindre la neutralité carbone en 2070, notamment en augmentant la capacité de production de ses huit centrales nucléaires existantes, qui ne représentent actuellement qu'environ 3% de la production totale d'électricité en Inde.

L'entretien jeudi de Narendra Modi avec Donald Trump à la Maison Blanche a débouché sur un accord prévoyant la construction en Inde de réacteurs nucléaires conçus aux Etats-Unis.

"Cette collaboration permettra de développer, déployer et intensifier la production d'énergie nucléaire avec des réacteurs avancés de petite taille modulaire", selon un communiqué conjoint publié jeudi.

Un peu plus tôt dans la semaine, l'Inde a dévoilé un accord similaire avec la France après la rencontre du chef du gouvernement indien avec le président français Emmanuel Macron.

Réacteurs nucléaires modulaires

Le plus haut responsable du ministère indien des Affaires étrangères, Vikram Misri a déclaré mercredi que Delhi et Paris souhaitent commencer à coopérer afin de développer des réacteurs nucléaires modulaires de petite taille (SMR), en soulignant que cette technologie en est encore à ses "débuts". "Notre intention est de pouvoir coopérer de manière conjointe à leur conception, leur développement et leur production", a-t-il déclaré à la presse.

Ces deux partenariats interviennent quelques jours après l'annonce par le gouvernement indien de projets visant à modifier sa rigoureuse loi en matière de responsabilité nucléaire, qui tient les opérateurs pour responsables de tout dommage ou accident, avec des exceptions pour certaines situations, y compris les catastrophes naturelles.

Malgré cet accent sur le nucléaire, le recours aux combustibles fossiles demeure à l'ordre du jour, New Delhi affirmant dialoguer avec les Etats-Unis pour qu'ils deviennent leur "principal fournisseur de pétrole brut, de produits pétroliers et de gaz naturel liquéfié". Ce plan est conforme "à nos besoins croissants et aux priorités de nos économies dynamiques", selon Delhi.

L'Inde a acheté aux Etats-Unis pour "environ 15 milliards de dollars (14,34 mds d'euros) de production énergétique", et il y a de "fortes chances" que ce chiffre puisse atteindre "jusqu'à 25 milliards de dollars dans un avenir proche", a ajouté M. Misri.

Plus tôt cette année, l'Inde a également approuvé un plan de 1,9 milliard de dollars pour sécuriser ses approvisionnements en minéraux essentiels aux secteurs de l'énergie verte et de la défense du pays.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-250214

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 04 févr. 2025, 23:58

Les touristes étrangers vont moins en Inde, trop polluée, trop chère et trop dangereuse pour les femmes
Selon les chiffres officiels, seuls 9,52 millions de touristes se sont rendus dans le pays en 2023. New Delhi fait la part belle au tourisme religieux et tente de développer les lieux de pèlerinage.

Par Carole Dieterich (New Delhi, correspondance) 04 fevrier 2025

Le Taj Mahal, mausolée de marbre blanc considéré comme l’une des sept merveilles du monde moderne, les temples de Khajuraho, célèbres pour leurs sculptures érotiques taillées dans la pierre ou encore les églises de Goa… L’Inde compte quelque 43 sites inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, et recèle bien d’autres joyaux.


Pourtant, le pays peine à attirer les touristes étrangers. Selon les chiffres officiels, seuls 9,52 millions de touristes se sont rendus en Inde en 2023, là où la France en a accueilli plus de 100 millions et la Thaïlande, 28 millions. « Nous avons bien sûr repris les affaires, mais l’activité demeure 15 % en dessous des niveaux prépandémiques », confirme Rajiv Mehra, président de l’Association indienne des tour-opérateurs.

Alors que de nombreux pays d’Asie redoublent d’efforts pour attirer les voyageurs étrangers, l’Inde n’investit pas dans le tourisme international. Le budget alloué à sa promotion est passé de 11 millions à 3,6 millions d’euros entre 2023 et 2024, soit une ... abonnés
https://www.lemonde.fr/economie/article ... %203%20min.

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 02 févr. 2025, 11:44

India approves $1.88bn to develop critical minerals sector

Reuters | January 29, 2025

India has approved 163 billion rupees ($1.88 billion) to develop its critical minerals sector, the information minister said on Wednesday, as the world’s fastest-growing major economy aims to secure raw materials such as lithium.

Reuters had on Tuesday reported that the federal Ministry of Mines had earmarked funding of 163 billion rupees, citing a source and documents.

The government also said it expects additional investment of 180 billion rupees from the public sector in critical minerals.

“The mission will intensify the exploration of critical minerals within the country and in its offshore areas… Additionally, the mission will offer financial incentives for critical mineral exploration,” the government statement said on Wednesday.

The funding illustrates India’s efforts to reduce its reliance on imports of minerals such as lithium, key to energy transition technologies.

India is still in the process of developing lithium processing technology, a sector predominantly led by China.

New Delhi has contacted a host of countries, including Australia, Russia and the United States, to seek technical help to develop lithium processing technology.

In 2023, India identified 30 minerals, including lithium, as “critical” for its energy transition efforts and to meet the growing demand from industries and the infrastructure sector. The country otherwise relies on imports to meet its rising demand.

($1 = 86.5400 Indian rupees)
https://www.mining.com/web/india-approv ... ls-sector/

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 12 janv. 2025, 14:40

India to sign mining pact with Mongolia soon, govt source says

Reuters | January 9, 2025 | 6:56 am News Asia Coal Copper

India is expected to sign a preliminary agreement with Mongolia soon in the area of geology and exploration, a senior Indian government official with direct knowledge of the matter said.


Landlocked Mongolia is rich in deposits of copper and coking coal, and India is mostly dependent on imports to meet rising demand for the red metal used in power, construction and electrical vehicles as well as coking coal for steelmaking.

“India’s cabinet has approved the MoU (memorandum of understanding) and both countries are expected to sign it soon,” the source said, declining to be identified as the deliberations are not yet public.

India’s federal mines ministry did not respond to a Reuters email seeking comment.

Mongolia’s Ministry of Mining and Heavy Industry did not immediately respond to a Reuters email seeking comments.

Companies such as Adani, Hindalco and Vedanta have expressed an interest in sourcing copper from Mongolia, the source said. All three companies did not respond to emails from Reuters seeking comment.

Both Indian and Mongolian officials are working out supply routes for Indian companies to source copper and coking coal, with India preferring the route from Vladivostok in Russia despite the longer distance, the official said.

“China is convenient but we prefer the route from Russia,” the official said.

Relations between Asian giants India and China were strained after a deadly military clash on their disputed border in 2020 but have been on the mend since they reached an agreement in October to pull back troops from their last two stand-off points in the western Himalaya mountains.

Unlike China, India has traditionally maintained close ties with Russia.

Resource-rich Mongolia can offer superior grades of coking coal, industry officials say.

In November, India’s JSW Steel and state-run Steel Authority of India (SAIL) were in talks with Mongolian authorities to import two shipments of coking coal, Reuters reported.
https://www.mining.com/web/india-to-sig ... urce-says/

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 03 janv. 2025, 22:36

BPCL to invest $11bn in refinery and petrochemical complex in Andhra Pradesh
The project will feature a refinery with a capacity of at least 9mtpy and an ethylene cracker, with approximately 80% of its output targeted for the southern Indian market

Refna Tharayil 30th Dec 2024

Bharat Petroleum Corporation (BPCL) has unveiled plans to invest $11bn in a refinery and petrochemical complex in the southern Indian state of Andhra Pradesh.

BPCL chairman G Krishnakumar said the new refinery project is aimed at addressing the surging fuel demand in India.

The project will include a refinery with a capacity of at least nine million metric tonnes per year (mtpy) and an ethylene cracker. The refinery, which is expected to cost around INR900bn-INR950bn ($10.5bn-$11.11 bn), will feature a petrochemical intensity of 35%.

This initiative will cater to the growing demand for petrochemical products in the region, which is home to several industrial sectors, including automobile manufacturing and petrochemical developers.

Around 80% of the output from the proposed facility will be marketed in southern India.

Krishnakumar has been quoted by Reuters as saying: “We feel there is a big opportunity in refining sector. India’s primary energy demand itself is also going to increase three to four times as its economy expands.”

Preliminary work on the refinery and petrochemical project, such as land acquisition, has already begun.

The investment is part of BPCL’s strategy to expand its refining capacity and strengthen its footprint in the petrochemical sector as India’s per capita consumption of petrochemicals is expected to rise with increasing manufacturing activity.

Currently, BPCL operates three refineries in India with a combined capacity of 35.3mtpy.

The company also procures refined fuels from the Numaligarh refinery in northeastern India, which has a capacity of 3mtpy.

Expanding refining capabilities will help BPCL reduce its reliance on fuel purchases from other companies, which currently account for 20% of the 50mtpy of refined fuels sold through its retail outlets.

Besides, BPCL expects the $20bn Mozambique liquefied natural gas (LNG) project, led by TotalEnergies, to commence operations in the first quarter of 2025. The project, where BPCL and other Indian firms collectively hold a 30% stake, aims to monetise gas by 2028-29.

In addition to expanding its refining operations, BPCL is intensifying efforts to achieve its clean energy targets. The company plans to bid for government renewable energy projects and may acquire firms to meet its goal of developing 10GW of renewable energy capacity by 2035.

BPCL has already partnered with Sembcorp to enhance its renewable energy portfolio, which currently stands at 300MW.

Furthermore, BPCL is exploring a potential joint venture with state-run Oil and Natural Gas Corporation (ONGC) to set up a refinery in Uttar Pradesh, northern India.

Last year BPCL announced plans to invest around INR490bn to expand the capacity of its Bina refinery in Madhya Pradesh.
https://www.nsenergybusiness.com/news/b ... h/?cf-view

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 28 nov. 2024, 09:39

Corruption : Adani a perdu près de 55 milliards de dollars en Bourse depuis l'inculpation de son patron

Par Le Figaro avec AFP 27 nov 2024

La capitalisation boursière du conglomérat indien Adani a fondu de 55 milliards de dollars (52,5 milliards d'euros) depuis l'inculpation aux États-Unis de son PDG Gautam Adani dans une affaire de corruption, a annoncé le groupe ce mercredi 27 novembre. Gautam Adani, 62 ans et deuxième fortune d’Inde, est soupçonné d’avoir participé au versement de 250 millions de dollars de pots-de-vin à des fonctionnaires indiens pour obtenir des marchés dans l’énergie solaire en Inde.

L’acte d’accusation du procureur fédéral de Brooklyn (États-Unis) l’accuse, avec d’autres dirigeants du groupe et plusieurs intermédiaires, d’avoir «mis en place un système destiné à offrir, autoriser et payer des pots-de-vin à des fonctionnaires du gouvernement indien». Il fait notamment état d’une rencontre d’un des inculpés en avril 2022 avec Gautam Adani, son neveu Sagar Adani et Vneet Jaain, tous deux dirigeants de la filiale Adani Green Energy, pour «discuter du système de versement des pots-de-vin».

Fraudes
Sitôt l’inculpation annoncée par le procureur fédéral de Brooklyn (États-Unis), son groupe avait démenti ces accusations qualifiées de «sans fondement» et promis de les contester en justice. Le multimilliardaire Gautam Adani est considéré comme un proche du premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi.

Dans le communiqué publié mercredi, le groupe a souligné que son patron, Sagar Adani et Vneet Jaain n’ont «pas été inculpés de corruption». Ces responsables ne sont mis en cause que pour des chefs de «fraude» aux règlements sur l’information et les échanges sur les marchés financiers, a-t-il ajouté. L’acte d’accusation du procureur leur reproche d’avoir caché le «système de corruption alors qu’ils cherchaient à lever des fonds auprès d’investisseurs américains et internationaux».

Partenariats suspendus

Le Kenya a ainsi annoncé l’annulation de partenariats avec le groupe, alors que le Bangladesh et le Sri Lanka ont décidé de réexaminer des projets ou des accords passés avec le conglomérat indien. Son partenaire français TotalEnergies, qui détient 20% du capital de la filiale Adani Green Energy, a de son côté annoncé le gel de tout nouvel investissement en lien avec le groupe. En Inde, le chef de l’opposition, Rahul Gandhi, a exigé «l’arrestation immédiate» de Gautam Adani et l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les activités de son entreprise.

L’affaire a jeté à nouveau le trouble sur l’empire Adani, un groupe dont les activités s’étendent des mines de charbon et énergies renouvelables jusqu’aux ports et aéroports ou encore aux médias. En 2023, son groupe avait été accusé de «manipulation éhontée» des cours de ses propres actions et de «fraude comptable sur plusieurs décennies» par la société d’investissement américaine Hindenburg Research. Gautam Adani avait rejeté ces accusations, mais son groupe avait vu sa valeur boursière amputée de plus de 150 milliards de dollars et sa fortune personnelle fondre de 80 milliards de dollars. Le magnat et son entreprise ont depuis compensé une grande partie de ces pertes.
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/corru ... n-20241127

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 24 nov. 2024, 10:59

En Inde, le coût économique croissant de la pollution de l'air

AFP •24/11/2024

La gorge qui gratte, les yeux qui piquent et l'économie qui tousse. Le nuage de pollution qui recouvre la capitale indienne New Delhi ne met pas seulement en péril la santé de ses 30 millions d'habitants, il affecte aussi de plus en plus leurs activités.

Sur le podium de tous les classements des villes les plus polluées de la planète, la mégapole baigne toute l'année dans le brouillard des émanations de ses usines et d'une circulation automobile débridée.

Chaque hiver, les fumées des brûlis agricoles des régions alentours rendent ce nuage aux allures apocalyptiques encore plus irrespirable, avec des concentrations en microparticules nocives largement supérieures aux normes de santé internationales.

Et chaque hiver, les autorités locales, incapables de s'attaquer aux racines du mal, parent au plus pressé: écoles fermées, chantiers suspendus, circulation alternée ou télétravail recommandé...

Alors à chacun des "pics" toxiques de la saison, New Delhi tourne largement au ralenti.

A commencer par le secteur des travaux publics, en première ligne. "Arrêter le travail pendant des semaines chaque hiver fait déraper nos calendriers et nos budgets", déplore Sanjeev Bansal, de l'Association des constructeurs indiens.

"Les coûts augmentent à chaque épisode" de pollution, confirme Bhargav Krishna, du collectif de recherches Sustainable Futures Collaborative.

- "Smog = danger" -

"Des jours de travail supprimés au développement des maladies chroniques, en passant par les morts prématurées et leur impact sur les familles, le coût sanitaire est élevé", énumère-t-il.

La facture de la pollution atmosphérique est difficile à évaluer. En 2019, la firme de consultants Dalberg l'a calculée pour toute l'Inde à 95 milliards de dollars (91 mds d'euros) en "perte de productivité, absences au travail et morts prématurées".

Soit près de 3% de son budget annuel, et plus de deux fois le montant annuel de ses dépenses de santé.

Dans le détail, la mauvaise qualité de l'air a coûté en 2019 au géant d'Asie du Sud 6 milliards de dollars en absentéisme, 24 milliards en termes de productivité, 22 autres milliards en baisse de la consommation et encore 44 milliards pour les morts qu'elle a causées, selon Dalberg.

La firme estime que la pollution était responsable en 2019 de 18% de la mortalité totale recensée dans le pays, devenu en 2023 le plus peuplé de la planète.

Une évaluation confirmée par une autre étude publiée dans la revue médicale Lancet, qui a attribué à la mauvaise qualité de l'air la mort de 1,67 million d'Indiens la même année.

Les chiffres publiés par Dalberg sont encore plus inquiétants pour la seule New Delhi. La pollution atmosphérique a fait perdre à la capitale 6% de son produit intérieur brut (PIB) en 2019.

"Le smog est un danger pour la santé comme pour la richesse", alerte Anand Goyle, de l'Association nationale des restaurateurs d'Inde. "Les gens qui s’inquiètent de leur santé ne sortent pas et nous en souffrons directement".

- "Mauvaise image" -

La "saison" de la pollution débute dans tout le nord de l'Inde à la faveur de la baisse des températures. Précisément quand les touristes commencent à y revenir, après les étés rendus de plus en plus torrides par le réchauffement climatique.

Selon les statistiques, la qualité de l'air dans la capitale est considérée depuis quelques années comme "mauvaise" les trois quarts de l'année.

Le "smog" de New Delhi, désormais régulièrement à la "une" de l'actualité mondiale, "donne une très mauvaise image de l'Inde", déplore Rajiv Mehra, de l'Association indienne des voyagistes.

Les mesures prises par les autorités, tant nationales que locales, pour tenter de prévenir les épisodes de pollution atmosphérique extrême se sont jusque-là largement soldés par des échecs. Faute de moyens et de réelle volonté politique.

Cette incapacité a elle aussi un coût pour l'économie, mesuré par la Banque mondiale.

Les "effets microéconomiques" de la pollution de l'air causent aussi des "effets macroéconomiques que l'observe année après année sur le PIB", note-t-elle dans un rapport publié en 2023.

L'institution estime ainsi que cet indicateur aurait été supérieur de 4,51% à la fin 2023 si l'Inde avait été capable de réduire de moitié le niveau de pollution les vingt-cinq années précédentes.

Et les prévisions pour les années à venir ne sont pas très optimistes. Dans un pays qui a commencé à vieillir, anticipe l'étude de Dalberg, "l'impact de la pollution de l'air va augmenter, notamment en termes de mortalité".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9ef78f8c7a

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 21 nov. 2024, 00:08

Le patron du groupe indien Adani inculpé aux USA pour des pots-de-vin présumés

Reuters •20/11/2024

Gautam Adani, le président du conglomérat indien Adani, a été inculpé aux Etats-Unis pour avoir mis en place un système présumé de versement de centaines de millions de dollars de pots-de-vin et a falsifié des déclarations financières, ont déclaré mercredi des procureurs new-yorkais.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès d'Adani Group.

Selon le parquet de Brooklyn, Gautam Adani et deux autres dirigeants du groupe sont convenus entre 2020 et 2024 de verser plus de 250 millions de dollars de pots-de-vin à des représentants du gouvernement indien afin d'obtenir des contrats d'énergie solaire devant rapporter 2 milliards de dollars.

Par ailleurs, ont dit les procureurs, la société a obtenu durant cette période plus de 3 milliards de dollars de prêts et obligations sur la base de déclarations erronées et trompeuses.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 308dc728a1

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 09 oct. 2024, 23:35

Le magnat indien Ratan Tata est décédé à 86 ans
AFP •09/10/2024
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2c39598157

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 30 août 2024, 23:09

Inde: ralentissement de la croissance à 6,7% au 2e trimestre (avril-juin)

AFP •30/08/2024

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'Inde accuse, sur un an, un ralentissement à 6,7%, au 2ème trimestre 2024 (avril-juin), lié à un fléchissement de la consommation imputé notamment aux vagues de chaleur, selon des chiffres officiels publiés vendredi.


Sur la période, la croissance de la cinquième économie mondiale est légèrement inférieure aux prévisions de la banque centrale qui tablait sur 7,1%.

Lors du trimestre précédent (janvier-mars), la croissance du PIB indien s'était établie à 7,8%.

Le pays le plus peuplé au monde reste toutefois une des économies mondiales les plus dynamiques.

Mais ce dernier indicateur n'est pas une bonne nouvelle pour le Premier ministre Narendra Modi, déjà fragilisé par les élections législatives de juin qui l'ont privé de la majorité au Parlement.

Le ralentissement de la croissance indienne pourrait par ailleurs inciter la banque centrale à réduire ses taux, maintenus à 6,5% depuis plus de 18 mois.

Les experts imputent en partie ce ralentissement de la croissance indienne à la faiblesse des dépenses d'investissement du gouvernement.

Pour les entreprises, il est lié également aux vagues de chaleur prolongées de l'été dans certaines parties du pays, qui ont entravé la fréquentation des magasins et la consommation urbaine.

L'agence de notation ICRA observe elle aussi que la moitié des indicateurs indiens qu'elle suit ont connu une "détérioration" au cours du 2ème trimestre - clos au 30 juin -, en partie en raison des fortes canicules qui ont entravé la mobilité des consommateurs et notamment les voyages.

Les secteurs impactés sont "notamment le trafic de fret aérien, et de fret ferroviaire, la consommation de carburants (...) et le trafic de passagers des compagnies aériennes nationales", précise une note de l'ICRA publiée en août.

Les pluies de mousson excédentaires au deuxième trimestre contribueront, selon des experts, à la reprise économique rurale en réduisant l'inflation alimentaire.

Alors que l'Inde a enregistré une croissance record de 8,2% au cours de l'exercice fiscal 2023-2024 achevé le 31 mars, le Fonds monétaire international (FMI) table sur un ralentissement du PIB indien à 7% pour l'exercice 2024-25.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 1f7fb76021

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 07 juil. 2024, 11:05

India boosts gold reserves by most in two years, WGC says

Bloomberg News | July 5, 2024

India’s central bank probably increased its gold reserves by the most in almost two years last month, according to a World Gold Council analyst.

The Reserve Bank of India added more than nine tons in June, based on calculations using weekly data from the bank, Krishan Gopaul said in a post on social medial platform X. That’s the most since July 2022, and means India’s reserves have expanded by 37 tons this year to 841 tons, he said.

Central bank buying has been a key driver of bullion’s rally this year that sent prices to a record in May. The size of purchases has been a big focus and question mark for the market, as they can be delayed or not reported fully.

A large number of central banks still planned to buy gold in the coming year, spurred by heightened geopolitical and financial risks that make owning the metal more attractive, according to a recent survey by the WGC. About 20 planned to raise their holdings, according to the survey, which didn’t disclose which nations expect to buy.

India has been a major buyer of gold in recent years, alongside countries such as China and Turkey.

The Reserve Bank of India also moved 100 tons of its gold from the UK back to its domestic vaults, the Times of India reported in May.
https://www.mining.com/web/india-boosts ... -wgc-says/

Re: Economie de L'Inde

par energy_isere » 23 mars 2024, 00:33

All Indian Refiners Now Reject Russian Crude Shipped by Sovcomflot Tankers

By Tsvetana Paraskova - Mar 22, 2024 for Oilprice.com

All Indian refiners are now refusing to take Russian crude transported on vessels of sanctioned Russian tanker fleet owner Sovcomflot to avoid running afoul of the stricter enforcement of the U.S. sanctions on Russia, Bloomberg reported on Friday, quoting unnamed sources with knowledge of the matter.

The U.S. levied new sanctions against Russia last month, on the second anniversary of the Russian invasion of Ukraine and in response to the death of opposition politician and anticorruption activist Alexey Navalny.
Among the 500 targets of the new sanctions, the U.S. Treasury and State are targeting Russia’s tanker operator Sovcomflot and more than a dozen crude oil tankers linked to the Russian state-owned firm.

All Indian refiners are now carefully checking the ownership chain of every tanker carrying Russian crude to make sure the vessels are not affiliated with Sovcomflot or other entities on the U.S. sanctions list, Bloomberg’s sources said.

Earlier this week, two unnamed sources familiar with the situation told Reuters that India’s largest refiner, Reliance, had stopped buying crude oil sourced from Russia and carried on tankers owned by Sovcomflot as the U.S. tightened sanction enforcement.

As a result, Reliance has asked its Russian oil trading partners to not load the shipments on Sovcomflot vessels, Reuters’ sources said.
Refiners in India have started to worry that the new sanctions would make it more difficult to have oil shipped from Russia on non-sanctioned vessels, which would raise shipping costs and eat into their refining margins, according to sources who spoke to Reuters at the end of February.

India will still buy crude from Russia but only if it is sold below the G7 price cap of $60 per barrel and is shipped on non-sanctioned vessels, an Indian government source told Reuters.

Even before the latest U.S. sanctions, refining margins for India’s biggest state-owned refiners had dropped amid more difficult access to Russian crude and soaring freight rates due to the Red Sea disruption to shipments, analysts and traders told Bloomberg last month.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... nkers.html

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