Terres rares : Exploration et production miniére

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Terres rares : Exploration et production miniére

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 25 mai 2025, 11:46

suite de ce post du 24 nov 2024 : viewtopic.php?p=2402963#p2402963
Rosneft acquires Tomtor rare earth deposit in Russia
The move follows President Vladimir Putin's directive to expedite the Tomtor project's development.

May 22, 2025

Russian oil producer Rosneft has acquired the Tomtor rare earth metal deposit in the north of the Yakutia region in Siberia by taking complete control of Vostok Engineering, the project operator, as per the official state registry of Russian companies.

The move follows President Vladimir Putin’s directive to expedite the Tomtor field’s development, reported Reuters.

The acquisition, completed on 20 May, is a step towards reducing Russia’s reliance on imports, particularly from China.

In November last year, Putin criticised the operator for stalling the project and suggested it should either increase investment or seek assistance, including from the state.

Tomtor is crucial to Russia’s ambition to enhance its production of rare earth metals, which are essential for manufacturing mobile phones, electric cars and various defence industry components.

Prior to the conflict in Ukraine, Russia had planned to invest $1.5bn (Rbs119.25bn) in rare earth minerals to become the second-largest producer after China by 2030.

The US and other nations are similarly looking to decrease their dependence on China, which currently dominates 95% of the global production and supply of these metals.

Russia is estimated to hold the world’s fifth-largest reserves of rare earth metals at 3.8 million tonnes (mt), according to the US Geological Survey.

The country’s strategy for the sector aims to secure up to a 12% share of the global market by 2030, positioning it among the top five producers.

Businessman Alexander Nesis, through his IST group of companies, previously held a 75% stake in ThreeArc Mining, the initial operator of Tomtor.

Polymetal, a gold and silver producer, formerly owned a 9.1% share in ThreeArc Mining.

Following the onset of military actions in Ukraine and subsequent Western sanctions, control passed to Vladislav Resin, a former manager at IST, before Rosneft’s acquisition. Last month, Russian state bank VEB announced plans to invest more than Rbs1.1trn into the development of the Baimskaya copper mine in the Chukotka region.
https://www.mining-technology.com/news/ ... k/?cf-view

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 24 mai 2025, 15:37

suite de ce post du 14 sept 2024 : viewtopic.php?p=2398638#p2398638
Pensana débute la construction de Longonjo, la première mine angolaise de terres rares


Agence Ecofin 21 mai 2025

Le jeudi 15 mai, Pensana a annoncé la réception d’une première tranche de 25 millions $ sur le financement de 268 millions $ nécessaire au développement du projet de terres rares Longonjo en Angola. Ce montant devrait couvrir les premiers travaux de construction de la future mine.

En Angola, Pensana a démarré la construction de la mine de terres rares Longonjo, bien partie pour devenir la première du pays. C’est l’annonce faite par la compagnie britannique dans un communiqué daté du lundi 19 mai. Cet événement survient peu après la réception d’une première tranche de 25 millions USD du fonds souverain angolais (FSDEA) sur un financement total de 268 millions USD sécurisé pour le développement du projet.

« L'équipe du projet [...] a lancé les principaux contrats d’approvisionnement et d'ingénierie. Les prestataires de services d'ingénierie, Pro-Process et ADP (Lycopodium RSA) ont été officiellement nommés et ont commencé leurs activités. L'entrepreneur principal, Grupo Nov, a été mobilisé et est en train d'augmenter sa main-d'œuvre à plus de 100 personnes sur site, avec un équipement de terrassement supplémentaire en route pour compléter le terrassement dans la zone de l'usine de production » peut-on lire dans la note.

Dans sa phase initiale, la future mine devrait livrer 20 000 tonnes de MREC, un concentré de terres rares utilisé pour fabriquer des aimants permanents entrant dans la composition de véhicules électriques ou d’éoliennes. Une deuxième phase d’expansion est programmée avec une production annuelle de 40 000 tonnes, soit 5% de l’offre mondiale selon Pensana. La concrétisation du projet pourrait ainsi faire de l’Angola un acteur clé de la chaîne d’approvisionnement mondiale des terres rares.

Plus largement, Longonjo devrait aussi contribuer à l’économie angolaise, notamment via les recettes fiscales et redevances prélevées par l’État, mais aussi grâce aux opportunités d’emplois générées. Grâce à son implication directe en tant qu’actionnaire de Pensana (26% d’intérêt via le fonds souverain), le gouvernement peut également bénéficier du projet à travers les dividendes et autres avantages liés à cette position. Une procédure visant à augmenter cette participation à 37% est d’ailleurs en cours.

À ce stade, Pensana n’a fourni aucun détail concernant le calendrier de construction de la mine. Il en est de même pour l’échéance prévue pour son entrée en production.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... rres-rares

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 23 mai 2025, 09:09

Production de terres rares hors de Chine: quels sont les enjeux?

AFP •23/05/2025

Une société minière australienne a annoncé la semaine dernière avoir produit des terres rares lourdes pour la première fois hors de Chine, une étape clé pour la diversification d'une chaîne d'approvisionnement cruciale pour de nombreux secteurs.

L'annonce de l'entreprise Lynas Rare Earths révèle également les difficultés à trouver de nouveaux fournisseurs de ces matériaux devenus indispensables aux industries de l'électronique, des énergies renouvelables ou de l'armement.

Que sont les terres rares ?
Les éléments de terres rares sont au nombre de 17. Il s'agit de métaux utilisés dans une large variété de produits tels que les smartphones, les turbines des éoliennes ou les véhicules électriques.

Le néodyme et le dysprosium, parmi les éléments les plus recherchés, permettent de fabriquer de puissants aimants servant à propulser les voitures électriques et les turbines des éoliennes en mer.

Malgré leur nom, les terres rares sont en fait relativement abondantes dans la couche terrestre. On les décrit comme "rares" car il est inhabituel de les trouver dans leur forme pure.

Les terres rares lourdes, un sous-ensemble des terres rares, avec une masse atomique plus élevée, sont généralement moins abondantes et considérées comme plus précieuses.

La Chine domine les chaînes d'approvisionnement mondiales en terres rares, comptant pour plus de 60% de leur extraction minière et 92% de la production de produits raffinés, selon l'Agence internationale de l'énergie.

Qu'a réussi à faire Lynas ?
Lynas Rare Earths a annoncé avoir commencé à produire de l'oxyde de dysprosium en Malaisie, offrant pour la première fois aux clients intéressés des terres rares lourdes d'une provenance autre que chinoise.

L'entreprise prévoit de produire une autre terre rare lourde dans cette usine à partir de juin, le terbium: un matériau utilisé pour les aimants permanents et certaines ampoules.

Il s'agit d'"une étape importante", souligne Neha Mukherjee, analyste des matières premières chez Benchmark Mineral Intelligence.

Cette annonce intervient au moment où les ressources en terres rares de la Chine sont au centre de sa guerre commerciale avec les Etats-Unis.

Pékin a restreint en avril les exportations de tungstène et de sept catégories de terres rares dans le cadre de sa riposte aux droits de douane punitifs imposés par le président Donald Trump sur les produits chinois. Reste à voir si la trêve de 90 jours conclue à propos des surtaxes douanières va affecter ces mesures.

"Dans ce contexte, Lynas représente un changement réel et opportun, même si cela n'élimine pas la nécessité de déployer des efforts de diversification plus vastes à l'échelle mondiale", note Mme Mukherjee.

Quelle quantité de terres rares ?
Lynas n'a pas précisé la quantité de dysprosium qu'elle a pu raffiner. Jon Hykawy, un expert des terres rares, avertit que l'entreprise devra de toute façon faire face à des contraintes.

"Le minerai extrait par Lynas contient relativement peu de terres rares, de sorte que les tonnages produits ne peuvent pas être très importants", relève M. Hykawy, président de Stormcrow Capital.

"Même avec la production de Lynas, la Chine restera en position dominante" dans les terres rares, ajoute Gavin Wendt, directeur de MineLife.

"Dans tous les cas, c'est un début. Il est essentiel que d'autres projets possibles aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Europe et en Asie prouvent leur faisabilité technique et puissent être approuvés, afin que l'équilibre de l'offre puisse réellement commencer à changer", dit-il.

Comment diversifier ?
La domination de la Chine dans le secteur est en partie le résultat d'une politique industrielle de long terme.

Elle a été permise par l'exploitation in situ, une technique d'extraction bon marché mais polluante, possible en Chine mais difficile à mettre en place dans les pays où les normes environnementales sont plus strictes.

Pour ces pays, "la production est plus chère, ils ont donc besoin que les prix augmentent pour faire le moindre profit vraiment intéressant", indique M. Hykawy.

Mais faute d'une hausse de prix ces derniers mois, "la plupart des projets non chinois auraient du mal à atteindre le seuil de rentabilité", note Mme Mukherjee.

Des défis techniques existent également. Le traitement des terres rares nécessite des techniques hautement spécialisées et peut produire des déchets difficiles à traiter.

Quelles possibilités à l'avenir?
Lynas prévoit de mettre en service une capacité de traitement supplémentaire dans son usine de Malaisie conçue pour produire jusqu'à 1.500 tonnes de terres rares.

Si le projet se concentrait sur le dysprosium et le terbium, il pourrait représenter un tiers de la production mondiale, selon Mme Mukherjee.

L'entreprise construit également une usine au Texas, mais l'augmentation des coûts a jeté le doute sur le projet, Lynas espérant que le gouvernement américain y contribue.

L'entreprise américaine MP Materials a également fait des essais de séparation des terres rares lourdes et prévoit d'augmenter sa production cette année.

La société canadienne Aclara Resources développe quant à elle une usine de séparation des terres rares aux Etats-Unis.

L'incertitude qui pèse sur les exportations chinoises pourrait entraîner une hausse des prix, ce qui renforcerait les capacités d'expansion des petits acteurs.

"L'annonce de Lynas montre que des progrès sont possibles", souligne Mme Mukherjee. "Elle envoie un signal fort: avec la bonne combinaison de préparation technique, de demande stratégique et d'urgence géopolitique, des percées peuvent se produire."
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 031e73e04b

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 18 mai 2025, 12:19

Lynas begins first heavy rare earth output outside China

16th May 2025 By: Mariaan Webb

Australia's Lynas Rare Earths has achieved first production of dysprosium oxide at its Malaysian plant, making it the only commercial producer of separated heavy rare earths outside China.

The company, listed on the ASX, on Friday confirmed the output of dysprosium – a material essential for high-performance magnets used in electric vehicles and wind turbines – from its new heavy rare earth separation circuit at Lynas Malaysia.

Lynas, already a global supplier of light rare earths such as neodymium and praseodymium, has built its heavy rare earths capacity in response to rising geopolitical pressure to develop alternative supply chains for critical minerals dominated by China.

The facility began commissioning during the March quarter, with first production of terbium oxide expected in June, Lynas said in a statement.

“Lynas is pleased to confirm first dysprosium production on our new production line at Lynas Malaysia. The production of this on spec dysprosium is a significant step for supply chain resilience and provides customers with the option of sourcing product from an outside China supplier.

"Lynas is now the world’s only commercial producer of separated heavy rare earth products outside China,” said CEO and MD Amanda Lacaze.

“Lynas is uniquely positioned to contribute to and benefit from efforts to diversify and rebuild supply chains, including opportunities for a sustained market restructure. We are engaged with customers in Japan, the United States and Europe regarding heavy rare earths supply,” she added.

Prices for the newly produced heavy rare earths are expected to reflect strong demand in non-Chinese markets, the company said, reiterating its April quarterly update.
https://www.miningweekly.com/article/ly ... 2025-05-16

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 18 mai 2025, 12:12

Maaden, MP Materials partner to develop Saudi rare earth supply chain
The agreement was signed on the sidelines of the US-Saudi Investment Forum 2025 in Riyadh.

May 15, 2025

The Saudi Arabian Mining Company (Maaden) has signed a memorandum of understanding (MOU) with MP Materials, a US rare-earth materials company, to create a fully integrated, end-to-end rare earth supply chain within Saudi Arabia.

This includes mining, separation, refining and magnet production, all intended to enhance industrial depth and generate value for downstream sectors.

The agreement, signed on the sidelines of the US-Saudi Investment Forum 2025 in Riyadh, reinforces the ongoing economic relationship between Saudi Arabia and the US, highlighting the strategic alignment of both nations in enhancing critical mineral supply chains.

In April 2025, Maaden initiated the process of selecting an international company to establish a rare earths processing partnership, aiming to position the kingdom as a critical minerals hub.

Maaden CEO Bob Wilt said: “Through a potential partnership with MP Materials, and our deepening ties with the US, we aim to create a global hub for a fully integrated rare earth value chain supporting advanced manufacturing in the kingdom.

“As we continue to build mining as the third pillar of the Saudi economy, this is an integral step in the exploration and development of minerals that will drive economic and industrial growth for the kingdom.”

The agreement marks a step towards advancing and de-risking the development of potential rare earth element (REE) deposits in Saudi Arabia, as the nation aims to position itself as a leading player in the critical minerals sector.

With Saudi Arabia’s competitive energy base, infrastructure and strategic location, this partnership aims to diversify and expand the global rare earth supply chain in response to increasing demand from rapidly growing industries.

MP Materials founder, chairman and CEO James Litinsky said: “Announcement is an important first step towards rebalancing the global supply chain in a moment of transformational growth fuelled by emerging technologies – especially in robotics and physical AI – while deepening the strategic alliance between the United States and Saudi Arabia.”
https://www.mining-technology.com/news/ ... s/?cf-view

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 17 mai 2025, 11:11

Terres rares : la Chine débloque 97 millions $ pour renforcer sa présence en Afrique

Agence Ecofin 16 mai 2025

En Tanzanie, le projet de terres rares Ngualla peut livrer annuellement 37 200 tonnes de concentré de terres rares sur plus de 20 ans. Ce potentiel a suscité il y a quelques années l’intérêt du chinois Shenghe, qui a acquis près de 20 % d’intérêts dans la société australienne qui pilote le projet.

Shenghe Resources a signé un accord de fusion-acquisition pour prendre le contrôle de Peak Rare Earths, propriétaire australien du projet de terres rares Ngualla en Tanzanie. L’opération, valorisée à 150,5 millions de dollars australiens (96,6 millions $), doit se faire par le biais d’une procédure australienne de rachat d’entreprise.

Déjà actionnaire à hauteur de 19,86 % de Peak, Shenghe détient également un droit de préemption sur la production de Ngualla. Ce dernier est l’un des plus avancés d’Afrique, avec une capacité annoncée de 37 200 tonnes de concentré de terres rares par an, sur plus de 20 ans.

Si la transaction est validée, les actionnaires de Peak recevront 0,359 dollar australien par action en espèces, soit une prime de 199 % par rapport au cours du 9 mai. L’acquisition, qui inclura également les fonds levés via une augmentation de capital de 7,5 millions de dollars australiens, doit encore obtenir l’approbation des actionnaires de Peak (en septembre 2025), ainsi que l’aval des autorités réglementaires australiennes, chinoises et tanzaniennes.

Selon l’USGS, la Chine a représenté 69 % de la production mondiale de terres rares. Cette domination est un atout commercial et géopolitique pour Pékin, dans sa rivalité avec les Etats-Unis notamment. Le 4 avril dernier, le gouvernement chinois a par exemple imposé des restrictions à l’exportation sur sept éléments de terres rares, en réponse à l’augmentation des droits de douane du président américain Donald Trump visant l’empire du Milieu.

En parallèle, l’acquisition de projets étrangers comme Ngualla permet à la Chine de contrôler aussi une partie des autres sources d’approvisionnement. L’Afrique qui abrite d’importants gisements en Afrique du Sud, en Namibie, en Angola et en Ouganda, s’impose comme une zone stratégique dans cette offensive.

Dans cette optique, des entreprises chinoises pourraient davantage s’intéresser aux projets africains de terres rares, ce qui peut renforcer la concurrence entre puissances autour de ces gisements. Sur le continent, les États-Unis et l’Union européenne ont multiplié les initiatives pour sécuriser leurs chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, notamment via des partenariats bilatéraux ou des soutiens à des projets portés par des compagnies occidentales. Reste aux États africains de s’assurer que cette compétition internationale se traduise par des retombées concrètes en matière de valeur ajoutée locale, d’emplois et de souveraineté minière.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afrique

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 04 mai 2025, 11:03

suite de ce post du 15 sept 2024 : viewtopic.php?p=2398729#p2398729
Aclara inaugurates heavy rare earths pilot plant in Brazil
The plant is expected to process around 200t of clays to produce an estimated 150kg of heavy rare earth carbonates.

April 28, 2025

Image
The pilot plant showcases Aclara’s circular mineral harvesting technology. Credit: Aclara Resources.

Rare earths company Aclara Resources has officially inaugurated its semi-industrial heavy rare earths pilot plant facility in Aparecida de Goiania, Goias, Brazil.

The plant is expected to process around 200 tonnes (t) of clays to produce an estimated 150kg of heavy rare earth carbonates including dysprosium and terbium.

The pilot plant showcases Aclara’s circular mineral harvesting technology, which is at the core of the company’s Carina project in Brazil.

This technology is designed to optimise processes, reduce operating costs and increase the purity of the final product.

It includes shallow excavation without blasting, elimination of energy-intensive crushing or milling, zero liquid discharge, no tailings dam requirement, more than 95% water recirculation and 99% recovery of primary reagents.

The pilot plant builds on previous piloting efforts in Chile, where 25t of clays from the Carina project were processed. It aims to validate the optimised closed-circuit flowsheet at a semi-industrial scale.

These efforts support the upcoming pre-feasibility and feasibility studies, both led by Hatch.

The plant also aims to produce high-purity heavy rare earth carbonate for future separation plants in the US and to support offtake agreements.

The environmental sustainability of the process design will be demonstrated to stakeholders, with the processed clays being chemically stable for full reforestation.

Aclara CEO Ramón Barúa said: “We extend our most sincere gratitude to the Brazilian authorities and the community of Nova Roma for their extensive support and shared commitment to accelerating the implementation of the Carina project. During the inauguration, they experienced firsthand our unique proprietary technology, witnessing how clean and simple our process is for producing critical heavy rare earths such as dysprosium and terbium.

“The Carina project’s future production of these key elements will enable the fabrication of approximately five million electric vehicles per year, positioning Goias at the forefront in the global energy transition.”

The proposed process flowsheet is protected by two patents, with the first granted in Chile, Brazil, the US and China, and the second patent pending approval.

State of Goiás Vice-Governor Daniel Vilela said: “With an estimated investment of $2.8bn reais ($500m), the project will create thousands of jobs and position our state as a leader in the production of rare earths – strategic minerals for the future of clean technologies such as electric vehicles and wind energy.”

Last year, in December, the company secured $25m (23.36bn pesos) through a non-brokered private placement to fund its Carina project.
https://www.mining-technology.com/news/ ... t/?cf-view

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 27 avr. 2025, 11:40

Des terres rares lourdes identifiées en Australie :
Victory Metals secures $190m LOI from EXIM for North Stanmore project
The non-binding LOI has a 15-year indicative repayment term.

April 24, 2025

Australian exploration company Victory Metals has secured a letter of interest (LOI) from the Export-Import Bank of the United States (EXIM) for up to $190m in debt financing support to develop its North Stanmore heavy rare earths, scandium and hafnium project in Western Australia (WA).

The non-binding LOI has an indicative repayment term of 15 years. It also opens the possibility for Victory Metals to tap into further US Government financing through the China and Transformational Exports Program.

The final financing commitment is contingent upon standard due diligence and compliance with EXIM’s policies, as well as legal and eligibility requirements.

.................
https://www.mining-technology.com/news/ ... e/?cf-view

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 25 avr. 2025, 14:26

Recyclage numérique : Microsoft et Western Digital récupèrent les terres rares des disques durs

Stéphanie Haerts Publié le 24 avril 2025

Microsoft et Western Digital ont lancé, aux États-Unis, le 17 avril, une opération d’envergure qui pourrait redéfinir les contours du recyclage technologique mondial. Le nom du projet : Advanced Recycling and Rare Earth Material Capture Program. Derrière cet intitulé technocratique se cache une ambition nette : récupérer les terres rares, ces éléments essentiels pour l’électronique moderne, à partir de vieux disques durs échoués en bout de course dans les centres de données.

Pourquoi recycler les terres rares maintenant ?

Parce que le recyclage conventionnel est une impasse environnementale. Aujourd’hui encore, les disques mécaniques, lorsqu’ils sont retirés du service, finissent souvent pulvérisés pour des raisons de sécurité. Résultat : des tonnes d’aluminium, d’acier, et surtout d’aimants à base de néodyme ou de praséodyme partent à la benne.

Un gaspillage industriel autant qu’un échec écologique. Pour contrer cette aberration, le programme s’appuie sur une technologie développée au Critical Materials Innovation Hub du laboratoire national d’Ames. Ici, pas d’acides toxiques : les composants sont dissous à l’aide d’un procédé innovant à base de sels de cuivre, capable d’isoler les oxydes de terres rares avec une pureté frôlant les 99,5 %. Mieux encore, le processus fonctionne sans altérer les métaux comme l’aluminium.

Recyclage des terres rares : Microsoft veut rompre avec la dépendance chinoise

Cette initiative dépasse la simple récupération. Elle s’attaque frontalement à une dépendance géopolitique critique. La Chine contrôle l’écrasante majorité de l’extraction et du raffinage des terres rares. Or, Pékin a récemment annoncé des restrictions à l’exportation de plusieurs matériaux stratégiques, renforçant la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement américaines. Face à ce contexte, Microsoft change de paradigme : en rapatriant le traitement et le recyclage des disques durs dans ses propres centres de données, l’entreprise contribue à bâtir une chaîne logistique circulaire et souveraine.

L’ensemble du processus, collecte, broyage, tri, récupération, est réalisé sur le sol américain, limitant aussi les émissions liées au transport. « Les disques durs sont essentiels à notre infrastructure de centres de données, et faire progresser une chaîne d’approvisionnement circulaire est un objectif central pour Microsoft. Ce programme pilote a démontré qu’une gestion de fin de vie durable et économiquement viable des disques durs est réalisable. », a déclaré Chuck Graham, vice-président de Microsoft en charge de la durabilité et de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement, dans des propos rapportés par TechSpot.

Western Digital en chef d’orchestre : l’écologie industrielle passe à l’échelle

Le pilote a déjà porté ses fruits. En quelques mois, 47 000 livres de matériel, disques durs, SSD, supports de montage, ont été détournées des décharges. Plus de 90 % des terres rares ont été extraites avec succès, ainsi que 80 % de la masse totale des matériaux traités. Une démonstration industrielle, certes, mais aussi une réduction majeure des émissions de gaz à effet de serre : jusqu’à 95 % de moins que les procédés d’extraction minière classiques, selon une analyse du cycle de vie commandée par Western Digital.

Cette performance ouvre la voie à une industrialisation à grande échelle. « Western Digital étend actuellement le programme de récupération des terres rares à partir des disques durs, sur la base du projet pilote réussi mené avec Microsoft », a expliqué Jackie Jung, vice-présidente de la stratégie opérationnelle globale de l’entreprise. La stratégie est claire : après Microsoft, d’autres clients dits hyperscale sont déjà engagés dans le développement de ce modèle. L’idée n’est plus de recycler quelques disques, mais bien de transformer les gisements de déchets électroniques en nouvelle source stratégique de matières premières.

Une vision d’économie circulaire qui dépasse la tech

Les implications de cette initiative dépassent largement le secteur informatique. Les terres rares extraites sont essentielles à la fabrication d’éoliennes, de véhicules électriques, de smartphones et d’équipements médicaux. En réinjectant ces matériaux dans l’économie américaine, le programme soutient des filières stratégiques tout en déracinant la logique extractiviste traditionnelle.

Ce modèle pourrait inspirer l’ensemble du secteur numérique. Les 23 000 centres de données recensés dans le monde en 2022, abritant 70 millions de serveurs, sont autant de mines en puissance. Quand on sait que la durée de vie moyenne d’un disque dur en data center ne dépasse pas cinq ans, le potentiel de récupération devient vertigineux.
https://lenergeek.com/2025/04/24/recycl ... n-digital/

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 21 avr. 2025, 12:34

L'Australie renforce sa position de fournisseur de terres rares

RFI le : 16/04/2025 Par : Marie-Pierre Olphand

Les restrictions chinoises à l'exportation de plusieurs terres rares, des minerais indispensables aux véhicules électriques, à l'électronique de pointe, ou encore aux aimants, ont fait grimper les actions de plusieurs compagnies minières australiennes qui comptent bien profiter des perturbations du commerce mondial de terres rares.

Le pays se positionne depuis plus de dix ans comme un fournisseur clé de métaux, et notamment de terres rares. Il en est même devenu un producteur majeur. En 2022, le pays était classé sixième pour ses réserves, selon une note de la direction générale du Trésor.

Cela n'a pas échappé aux investisseurs qui soutiennent les grands noms du pays qui exploitent déjà ces minerais, tels que Lynas Rare Earths, Northern Minerals et Arafura Rare Earths, comme l'explique le Financial Times. Les restrictions chinoises à l'exportation annoncées ces derniers jours ont ouvert une brèche dans ce marché très fermé. Les acteurs australiens du secteur entendent bien en profiter. Certains comme Lynas assurent même être idéalement positionnés.

Le défi du raffinage

Le traitement de certaines terres rares australiennes dites légères se développe à l'étranger. La principale compagnie du secteur, Lynas, a ainsi bénéficié de fonds japonais, pour investir en Malaisie et purifier sa production australienne. Cette même société est aussi soutenue par le ministère américain de la Défense et construit actuellement la première usine de raffinage de terres rares lourdes (dyprosium, terbium) en dehors de Chine. Sur le sol australien, un autre opérateur minier, Iluka Resources, pourrait raffiner des terres rares lourdes à l'horizon 2027.

Raffiner cette famille de terres rares, hors de Chine, est plus que stratégique : ces minerais sont essentiels pour fabriquer des aimants capables de résister à de très hautes températures. Des aimants utilisés notamment dans le secteur de la défense.

La Chine toujours en situation de quasi-monopole

Si la Chine produit environ 60% des terres rares de la planète, sa domination s'exerce surtout par le raffinage, puisque 90% des terres rares, toutes catégories confondues, sont traitées dans le pays.

Les trois grammes de terres rares de votre smartphone, les deux ou trois kilos de votre véhicule électrique ou les centaines de kilos que l'on trouve dans une éolienne – selon des calculs du Bureau de recherche géologique et minière – ont en majorité transité à un moment par la Chine, même s'ils ont été extraits ailleurs.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... rres-rares

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 21 avr. 2025, 12:14

U.S.-Based Energy Fuels Poised to Produce Six of the Seven Rare Earth Oxides Now Subject to Chinese Export Controls at Scale
Energy Fuels Inc., a US-based uranium and rare earth elements producer. (CNW Group/Energy Fuels Inc.)

News provided by Energy Fuels Inc. Apr 17, 2025

Energy Fuels has successfully developed the technical ability it believes is required to commercially produce samarium, gadolinium, dysprosium, terbium, lutetium, yttrium, and other oxides, at scale through expansion of its existing REE production capability in Utah, at the same time President Trump commences Section 232 investigation on imports of processed critical minerals, including the rare earth, uranium, and vanadium oxides produced by Energy Fuels.

Energy Fuels Inc. , a leading U.S. producer of uranium, rare earth elements and other critical minerals, today announced that it has successfully developed the technology it believes is required to produce six (6) of the seven (7) rare earth oxides, at scale, that are now subject to newly enacted Chinese export controls, amid increasing trade tensions between the U.S. and China. Energy Fuels' White Mesa Mill in Utah currently has the commercial capacity to process monazite ore concentrates into separated neodymium-praseodymium ("NdPr") oxide. Through its ongoing testwork at the White Mesa Mill, the Company believes it now has the technical knowhow to design, construct, and commission the expansion of its existing infrastructure to produce these six (6) rare earth oxides1 from monazite relatively quickly with appropriate U.S. government support and/or market conditions.
...................
https://www.prnewswire.com/news-release ... 31466.html

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 06 avr. 2025, 11:52

China hits back at US tariffs with rare earth export controls

Reuters | April 4, 2025

China placed export restrictions on rare earth elements on Friday as part of its sweeping response to US President Donald Trump’s tariffs, squeezing supply to the West of minerals used to make weapons, electronics and a range of consumer goods.


The move, which Beijing had long hinted was possible, further ratchets up trade tensions between the world’s two largest economies and leaves American manufacturers scrambling for fresh supplies of the critical minerals they have relied upon for decades.

China produces around 90% of the world’s rare earths, a group of 17 elements used across the defense, electric vehicle, energy and electronics industries. The United States has only one rare earths mine and most of its supply comes from China.

Beijing announced the controls late on Friday as part of a broader package of tariffs and company restrictions in retaliation for Trump’s decision to hike tariffs against most Chinese products to 54%.

The export curbs include not only mined minerals but permanent magnets and other finished products that will be difficult to replace, analysts said.

The move, which affects exports to all countries, not just the US, is the latest demonstration of China’s ability to weaponize its dominance over the mining and processing of the critical minerals.

Seven categories of medium and heavy rare earths, including samarium, gadolinium, terbium, dysprosium, lutetium, scandium and yttrium-related items, will be placed on an export control list as of April 4, according to a Ministry of Commerce release.


Lockheed Martin, Tesla and Apple are among the US companies that use Chinese rare earths in their supply chains.

“China made that list strategically,” said Mel Sanderson, a director at American Rare Earths, which is building a Wyoming rare earths mine it hopes to open by 2029, and co-chair of the Critical Minerals Institute trade group. “They picked the things that are crucial for the US economy.”

While the export controls stop short of an outright ban, Beijing can throttle shipments by restricting the number of export licenses it issues.

China’s move will create “a scramble for access to the limited sources of alternative supply – namely in Japan and South Korea,” said Ryan Castilloux, founder of consultancy Adamas Intelligence.

‘Willing to escalate’
Two industry sources said Chinese export restrictions on some rare earths are a concern for some US aerospace manufacturers because they are sole-sourced from China for use in avionics.

RTX and Honeywell declined to comment. Boeing and GE did not respond to requests for comment.

The US government has stockpiles of some rare earths, but not enough to supply its defense contractors in perpetuity.

Beijing has already imposed outright bans on the export of three metals to the US and slapped export controls on many others.


The moves to restrict heavy rare earths are especially important because China has even tighter control over these elements, said David Merriman at consultancy Project Blue.

“There is currently only one HREE (heavy rare earth element) focused operation outside of China, Myanmar and Laos,” he said, adding that China has close involvement in supply chains from Myanmar and Laos.

That mine, Serra Verde in Brazil, ships minerals to China for processing, Merriman added.

“China is willing to escalate,” said Nathan Picarsic, co-founder of the geopolitical consulting firm Horizon Advisory. “This is likely an opening salvo in an iterative game of negotiation with the US.”

Galvanize West
China dominates the complex and dirty refining process for rare earths and controls output via a quota system that it has tightened.

Friday’s move is likely to galvanize efforts in the West to build alternative supply chains, according to Mercator Institute for China Studies analyst Jacob Gunter. Progress toward that goal has been slow.

US floats idea of launching critical minerals tariff probe
“It’s going to take time,” said Mark Smith, CEO of NioCorp Developments, which has permits for a $1.2 billion rare earths mine in Nebraska but needs financing.


Shares of NioCorp fell 8.1% on Friday, while shares of USA Rare Earth, which is building a rare earth magnet facility in Oklahoma, jumped 20%. Shares of MP Materials – which owns the only US rare earths mine and relies in part on China for processing – fell 10.1%.

Las Vegas-based MP said in a statement that China’s move “reinforces what has long been clear: America must secure an end-to-end rare earth supply chain to protect its industrial and national security.”

Massachusetts-based rare earths processing startup Phoenix Tailings, which recycles the metals from electronic waste and other sources, aims to boost its annual production from 40 metric tons today to 4,000 metric tons by 2027.

“China’s moves just further encourages us to double down on our expansion plans,” said Phoenix CEO Nick Myers.

For companies that buy equipment from rare earths industry suppliers, the worry is compounded that they may lose access to important machinery that is made in China.

“The real concern for us is whether this trade conflict grows further,” said Wade Senti, president of Florida-based Advanced Magnet Lab.
https://www.mining.com/web/china-hits-b ... -controls/

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 05 avr. 2025, 17:03

suite de ce post du 16 mars 2025 viewtopic.php?p=2408363#p2408363
Critical Metals announces $3bn valuation for Greenland’s Tanbreez Project
The project aims for an initial production of 85,000 tonnes annually, with the capacity to scale up to 425,000 tonnes through modular expansion


Swagath Bandhakavi 1st Apr 2025

Critical Metals has announced that its Tanbreez Project in Southern Greenland is valued at approximately $3bn, according to the findings of a preliminary economic assessment (PEA).

The assessment forecasts an internal rate of return (IRR) of 180% for this rare earth deposit, which ranks among the largest globally.

The PEA evaluates just 1% of the Tanbreez Project’s 4.7 billion metric ton kakortokite unit, encompassing around 44.97 million metric tons of indicated and inferred rare earth resources. Initial production is targeted at 85,000 tonnes per annum, with potential scalability to 425,000 tonnes through modular expansion.

Located along the coast, the Tanbreez Project benefits from logistical advantages such as deep-water fjord access and nearby infrastructure, ensuring efficient transportation. The project has secured an exploitation license valid until 2050, aligning with an ESG-compliant development strategy that minimises environmental impact.

Holding a 42% equity interest in the project, Critical Metals plans to invest $10m in exploration activities by the end of 2025. This investment is intended to advance further drilling and culminate in a definitive feasibility study within the same timeframe.

Upon completing this investment, Critical Metals aims to increase its stake to 92.5% by issuing additional ordinary shares valued at $116m to Tanbreez’s current majority owner.

Identified as a significant source of heavy rare earth elements (HREE), the Tanbreez Project is positioned to supply Western markets, particularly in the US and the European Union (EU), with critical minerals essential for advanced commercial products and defense applications.

The project also offers low capital expenditure for initial mining operations and includes feldspar and alflarsenite as marketable by-products, generating only 3% waste material.

Critical Metals CEO and chairman Tony Sage said: “With significant macroeconomic tailwinds and global policy initiatives, including the US’ recent executive order to tap the Department of Defense to expand the production of rare earths, the Tanbreez Project is expected to play an essential role in supporting an integrated Western supply chain.

“As this PEA was only based on a fraction of the total resource potential at Tanbreez, Critical Metals Corp believes that more drilling can unlock enormous upside potential for Western stakeholders producing defense applications and other next-generation technologies, and can substantially increase the Tanbreez Project’s NPV.”
https://www.nsenergybusiness.com/news/c ... t/?cf-view

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 03 avr. 2025, 02:24

Terres rares : le Kazakhstan annonce ouvrir le "plus grand" gisement du pays à la veille d'un sommet avec l'UE

Boursorama avec Media Services •02/04/2025

Selon le ministère kazakh de l'Industrie, les ressources pourraient s'élever à plus de 20 millions de tonnes de terres rares, sous réserve de vérification et de travaux supplémentaires de recherche.

Le Kazakhstan a annoncé mercredi 2 avril l'ouverture d'un gisement contenant environ un million de tonnes de terres rares, le "plus grand" de cet immense pays d'Asie centrale riche en ressources naturelles convoitées par la Russie, la Chine et l'Occident.

Cette annonce intervient à la veille du sommet "Asie centrale-Union européenne" jeudi et vendredi en Ouzbékistan, qui réunira les dirigeants des cinq républiques centrasiatiques, le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "A l'heure actuelle, il s'agit du plus grand gisement de terres rares" du Kazakhstan, contenant notamment du cérium, du lanthane, du néodyme et de l'yttrium, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Industrie.

Selon un communiqué du ministère, la zone contient "environ un million de tonnes" de terres rares mais les ressources pourraient s'élever à plus de 20 millions, sous réserve de vérification et de travaux supplémentaires de recherche. "Cela pourrait faire du Kazakhstan l'un des plus gros producteurs mondiaux de terres rares", estime le ministère.

Ce gisement se trouve dans la région de Karaganda (centre) et a été nommé "Nouveau Kazakhstan", en l'honneur du mantra du président Kassym-Jomart Tokaïev, promettant de faire entrer son pays dans une nouvelle ère de développement. Les terres rares, composées de 17 matières premières, sont indispensables à l'économie de demain, en particulier pour les grandes technologies de la transition énergétique.

Les industriels français dans les starting-blocks?

L'Union européenne, qui veut atteindre la neutralité carbone, est intéressée par les métaux rares et les ressources naturelles de cette région sous influence historique de la Russie mais désormais liée à la Chine voisine, acteur incontournable.

Le Kazakhstan, ne dispose pas des technologies suffisantes pour développer pleinement son potentiel dans ce domaine et tente d'améliorer le climat d'investissements dans cette ex-république soviétique. En novembre 2024 à Paris, le dirigeant kazakh avait notamment dit "attendre le renforcement de l'industrie française au Kazakhstan (permettant) d'introduire des technologies avancées". Selon le président Tokaïev, le Kazakhstan produit "19 des 34 matières premières critiques essentiellement à l'économie européenne" et pourrait devenir un "fournisseur fiable pour l'industrie française et européenne".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 68d21fa00b

Re: Terres rares : Exploration et production miniére

par energy_isere » 23 mars 2025, 12:12

Grosse découverte de terres rares en Chine.
China flexes rare earth dominance with million-tonne discovery

Staff Writer | March 19, 2025

China solidified its global dominance in rare earth elements mining with a new discovery that its experts say is likely to be the largest middle and heavy rare earth deposit in the country.


The discovery was first reported in the Chinese paper Workers’ Daily late January, then confirmed and published by the China Geological Survey (CGS) under the Ministry of Natural Resources.

According to the CGS, the deposit could host as much as 1.15 million tonnes of resources containing key rare earth elements such as praseodymium, neodymium, dysprosium and terbium, which are being sought after globally. Once tapped, it would yield about 470,000 tonnes of these strategic minerals, it estimated.

The discovery is located in the southwestern province of Yunnan, which is known for its rich endowment of minerals and has some of the largest deposits of aluminum, zinc and tin in China.

Breakthrough discovery

Chinese media claim that the new discovery represents another breakthrough in its mineral exploration, as it is the first super-large ion-adsorption type deposit found in the country in over half a century.

Rare earth minerals on this type of deposit are naturally concentrated and absorbed onto clay surfaces, making them relatively easy to extract through environmentally sensitive methods like ion exchange. The last such discovery dates back to 1969 in the eastern Chinese province of Jiangxi.

The new find, according to CGS experts, is predominantly middle and heavy rare earth minerals, which are essential raw materials for electric vehicles, renewable energy and national defense security. Light rare earths used in permanent magnets, on the other hand, are much more abundant in China and mainly distributed in areas such as Inner Mongolia.

“The discovery is highly significant for strengthening China’s advantage in rare earth resources, improving the rare earth industry chain, and further consolidating China’s strategic dominance in medium and heavy rare earth resources,” the CGS posted on its public WeChat account, later reported by the South China Morning Post (SCMP).

This massive rare earth find follows the CGS’s recent establishment of a national geochemical baseline network, which is designed to help generate extensive data and advance mineral exploration techniques.

Rare earth dominance

The discovery reinforces China’s world-leading position in the rare earth mining sector. The Asian powerhouse controls roughly 60% of rare earth production and 85% of processing capacity worldwide. As of 2023, its total mine production was 240,000 tonnes, nearly six times that of the US, the next leading producer and its main rival.

According to the US Geological Survey, China’s catalog of REE deposits currently includes 17 metal oxides contained within 44 million tonnes of resources. These include the world’s largest rare earths mine, Bayan Obo, in Inner Mongolia.

Customs data showed that Chinese rare earth exports rose 6% last year to 55,431 tonnes.
https://www.mining.com/china-flexes-rar ... discovery/

Haut