[Céréales] Production, stocks et prix des céréales

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Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 29 août 2024, 17:33

Inquiétude pour le maïs ukrainien, céréale phare du pays

RFI le : 27/08/2024

La vague de chaleur qui a sévi en juillet en Ukraine pourrait porter un coup dur à la production de maïs du pays. Les estimations font état d'une baisse de plusieurs millions de tonnes, ce qui pourrait peser sur les revenus d'exportation du pays. Chronique signée Marie-Pierre Olphand.


Avec plus de 29 millions de tonnes exportées, selon le ministère américain de l'Agriculture (USDA), le maïs ukrainien a brillé sur les marchés mondiaux, lors de la dernière campagne. Mais le bilan devrait être tout autre cette année. La chaleur record de juillet dans la plupart des régions d'Ukraine pourrait en effet faire chuter la production.

« L'étape clé pour la croissance du maïs est la pollinisation », explique Damien Vercambre, analyste pour Inter-Courtage, et en Ukraine, elle a lieu précisément autour du mois de juillet.

À ce stade, proche de la récolte, les estimations font état d'une baisse de 4 à 6 millions de tonnes par rapport à l'année dernière, selon les sources – 23,4 millions de tonnes, selon le syndicat des négociants en céréales, l'UGA ; 27,2 millions de tonnes, selon le rapport du mois d'août de l'USDA.

Dans plusieurs régions, les rendements de maïs pourraient baisser de 30%, selon le Conseil agraire ukrainien (UAC), qui regroupe les producteurs ukrainiens.

Moins de maïs ukrainien sur le marché en 2024/2025

Ces craintes sur la récolte, si elles se confirment, auront inévitablement un impact sur les exportations qui pourraient diminuer de 5 à 10 millions de tonnes selon les analystes : le niveau d'exportation n'est pas seulement affecté par la production, il est également tributaire des stocks, dans lesquels les exportateurs peuvent si besoin piocher. Or, ils s'annoncent trois fois plus bas au début de cette campagne – soit moins d'un million de tonnes contre trois millions l'année dernière.

Les volumes libérés dépendront aussi de la consommation intérieure qui a tendance à baisser depuis le début de la guerre.

Des prix en baisse depuis trois semaines

Sur l'échiquier mondial, ces mauvaises nouvelles pour le maïs ukrainien, mais aussi pour le maïs cultivé en Roumanie, deuxième pays producteur de l'Union européenne, sont contrebalancées par la bonne production qui se profile aux États-Unis et des espoirs d'avoir aussi de belles récoltes en Amérique du Sud en 2025.

Et de fait, les marchés semblent pour l'instant rassurés. Depuis trois semaines, les prix du maïs sont passés sous les 190 euros la tonne pour une livraison en novembre – sur Euronext. « Ces prix sont aussi entretenus aussi par les craintes qui pèsent sur l'économie chinoise », précise Damien Vercambre, et donc sur la demande chinoise en matières premières agricoles.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... re-du-pays

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 27 juil. 2024, 11:11

3ème année consécutive de hausse de la production de riz en Afrique en 2024/2025 (FAO)

Agence Ecofin 17 juillet 2024

En Afrique, le riz est la 3ème céréale la plus consommée après le maïs et le blé. Le continent qui est aussi la 2ème région importatrice de la denrée après l’Asie, a affiché une croissance soutenue de sa production au cours des deux dernières années.

La production africaine de riz usiné est attendue à 28,4 millions de tonnes en 2024/2025, soit en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente (27,3 millions de tonnes). C’est ce qu’estime la FAO dans son rapport bisannuel sur « les Perspectives de l’alimentation » publié le 13 juin dernier.

Cette prévision, si elle se réalisait, signerait une 3ème année de croissance consécutive pour les pays producteurs du continent. D’après l’organisme onusien, ces projections se fondent principalement sur un rebond de l’offre locale anticipé par la filière tanzanienne qui bénéficiera de précipitations abondantes. Premier producteur de riz d’Afrique de l’Est, la Tanzanie devrait ainsi enregistrer une croissance de 26 % de sa production de riz blanchi à 2,9 millions de tonnes, soit 600 000 tonnes de plus que l’année précédente.

Par ailleurs, une amélioration de l’offre est attendue dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. « Ceci s’explique par les prix élevés pratiqués dans bon nombre de ces pays et les prévisions de précipitations globalement positives. A cela s’ajoute l’appui soutenu des pouvoirs publics au secteur à travers la poursuite des programmes d’aide aux intrants et dans le cas du Sénégal en particulier, un renforcement des mesures existantes ».

Il faut noter qu’en mai dernier, le gouvernement sénégalais a en effet augmenté de 20 % la subvention aux intrants agricoles à 197 millions $ pour la saison 2024/2025.

Stagnation de la production dans le top 3

La FAO souligne également que la production de riz des pays figurant dans le top 3 des principaux fournisseurs sur le continent, constitué du Nigeria, de l’Égypte et de Madagascar, devrait stagner en 2024/2025 pour diverses raisons.

Dans le cas du Nigeria, les perspectives de production sont assombries par les hausses des coûts des intrants tandis qu’à Madagascar, la croissance sera ralentie par les conditions météorologiques défavorables associées au phénomène El Niño.

« En Égypte, les prévisions sont tempérées par la concurrence accrue des cultures destinées à l’alimentation animale, ainsi que par les efforts soutenus de l’État pour limiter les plantations afin de préserver les ressources en eau », explique la FAO en ce qui concerne le pays des pharaons. Pour rappel, ces trois 3 pays comptent pour environ 45 % de la production africaine de riz usiné.
https://www.agenceecofin.com/riz/1707-1 ... 4/2025-fao

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 06 juil. 2024, 13:37

L’Égypte retrouve son statut de premier importateur de blé russe en 2023/2024

Agence Ecofin 03 juillet 2024

L’Afrique du Nord est la principale région importatrice de blé, absorbant plus de 60 % du volume des envois. Dans la sous-région, l’Egypte est la principale destination pour le blé russe.

En 2023/2024, l’Égypte a augmenté de 6 % ses achats de blé depuis la Russie à 8,6 millions de tonnes, ce qui en fait à nouveau le premier importateur de blé russe. En effet, d’après les données fournies par Rusagrotrans, principal transitaire agricole de la Russie, ce statut était occupé depuis 2 ans par la Turquie.

En 2023/2024, cette dernière a cependant réduit de 24 % ses achats de blé russes qui sont passés à 7 millions de tonnes à la faveur d’une amélioration de sa propre récolte. Plus largement, la croissance des achats de blé russe en Égypte s’inscrit dans un contexte où la part de la Russie dans les exportations mondiales de la céréale a augmenté à 28 % contre un niveau de 25 % atteint un plus tôt.

En effet, le Pays des tsars a exporté 55,4 millions de tonnes de blé en 2023/2024 sur des achats mondiaux de 200 millions de tonnes. Il faut noter qu’en dehors de l’Égypte, l’Algérie a aussi augmenté ses achats de blé russe. D’après Rusagrotrans ces importations ont grimpé de 9 % pour atteindre un niveau record de 2,34 millions de tonnes.

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par mobar » 30 juin 2024, 13:06

energy_isere a écrit :
30 juin 2024, 12:13
Le cours du maïs américain est tombé vendredi à son plus bas niveau depuis trois ans et demi, torpillé par deux rapports du ministère de l'Agriculture (USDA) qui ont fait état de surfaces cultivées et de stocks plus importants que prévu.
https://www.bfmtv.com/economie/internat ... 90180.html
Encore un coup du dérèglement climatique! :lol: :lol:

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 30 juin 2024, 12:13

Le cours du maïs américain est tombé vendredi à son plus bas niveau depuis trois ans et demi, torpillé par deux rapports du ministère de l'Agriculture (USDA) qui ont fait état de surfaces cultivées et de stocks plus importants que prévu.
https://www.bfmtv.com/economie/internat ... 90180.html

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par mobar » 11 mai 2024, 18:35

energy_isere a écrit :
11 mai 2024, 16:45
En Russie, une vague de froid affecte les récoltes de blé
Après un printemps précoce et inhabituellement chaud, le sud-ouest de la Russie est touché par des épisodes de gel. Les autorités n’ont pas encore fait le bilan, mais elles évoquent déjà des dégâts importants.
Poutine s'est réjoui trop vite d'un hypothétique réchauffement climatique, ça lui apprendra a faire confiance aux occidentaux!
! :lol: :lol:

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 11 mai 2024, 16:45

En Russie, une vague de froid affecte les récoltes de blé
Après un printemps précoce et inhabituellement chaud, le sud-ouest de la Russie est touché par des épisodes de gel. Les autorités n’ont pas encore fait le bilan, mais elles évoquent déjà des dégâts importants.

RFI le : 11/05/2024

Ces deux dernières semaines, les températures ont chuté pour atteindre certaines nuits - 6 degrés. A Voronej, à 500 km au sud de Moscou, quelque 265 000 hectares de blé ont été endommagés. L'état d'urgence a été déclaré dans la région tout comme dans celles voisines de Tambov et de Lipetsk.

La vague de froid qui s'abat sur le sud-ouest de la Russie se concentre sur « la ceinture des terres noires », le tchernoziom, réputée pour ses sols fertiles sur lesquels les Russes cultivent massivement leur blé, le maïs et les oléagineux. Une ceinture qui se prolonge en Ukraine.

Mais la situation est jugée « alarmante » par le directeur de l'Institut d'étude des marchés agricoles cité par l'agence officielle russe Interfax. Son centre de recherche a revu à la baisse les estimations des prochaines récoltes de blé : 91 millions de tonnes pour la période 2023-2024 au lieu de 93 millions de tonnes annoncés.

Les projections de l' USDA, le ministère américain de l'Agriculture, cité par l'Agence France presse, sont encore plus pessimistes : il envisage une baisse de la récolte de blé russe à 88 millions de tonnes. Les exportations de blé russe devraient ainsi tomber à 52 millions de tonnes contre 53,5 millions en 2023-2024, pointe encore l'Agence France presse.

Des perspectives qui font déjà réagir les marchés mondiaux d'autant que le blé russe représente un quart du marché mondial : le cours du blé aux Etats-Unis a atteint son plus haut niveau depuis neuf mois : l'équivalent de 242 dollars la tonne.
https://www.rfi.fr/fr/europe/20240511-e ... e-bl%C3%A9

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 04 mai 2024, 00:12

Égypte : les importations de blé pourraient grimper à 11,2 millions de tonnes en 2024/2025

Agence Ecofin 26 avril 2024

En Égypte, les achats de blé devraient se situer à 11,2 millions de tonnes, soit une légère hausse de 2 % par rapport au volume précédent. Selon les données du Département américain de l’agriculture (USDA), la demande à l’importation sera soutenue par l’accès amélioré des opérateurs aux devises étrangères avec les différentes interventions de la Banque centrale.

Du côté de l’offre, USDA indique que le pays devrait récolter 9 millions de tonnes de la céréale durant ladite saison. Pour rappel, l’Égypte est le premier producteur et consommateur africain de blé.


https://www.agenceecofin.com/breves-agr ... -2024/2025

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 01 avr. 2024, 20:28

Le blé toujours prisonnier de l'offre de la mer Noire

RFI le : 20/03/2024

L'offre mondiale abondante continue de peser sur les prix du blé qui ont atteint un plus bas niveau depuis trois ans et demi. La compétition est toujours aussi rude entre les origines de la mer Noire et les origines européennes. Et cela pourrait durer jusqu'à la fin de cette campagne céréalière.


Rude, féroce, acharnée, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la bataille que se livrent les exportateurs de blé sur le marché ces dernières semaines. Arthur Portier, consultant chez Argus Media France décrit une « fuite en avant » de toutes les origines qui a conduit le blé européen, coté sur Euronext, à frôler les 190 euros la tonne – contrat pour une livraison au mois de mai –, pour contrer un blé russe descendu sous les 200 dollars la tonne.

Le moteur reste en effet toujours la Russie, c'est elle qui a le « pouvoir » sur le marché du blé : Il y a encore dans le pays beaucoup de grains à charger, pour atteindre l'objectif de 51 millions de tonnes d'exportation.

« Fort d'un coût de production plus faible, ils peuvent mener la guerre des prix » explique Arthur Portier qui précise cependant qu'en dessous de 200 dollars la tonne, la marge des agriculteurs russes se réduit considérablement.

À l'offre abondante de la Russie, il faut ajouter celle de l'Ukraine qui malgré la non-reconduction du corridor céréalier, a réussi à retrouver sa place d'exportateur majeur.

Des livraisons annulées par la Chine
Ces données fondamentales du marché, s'accompagnent de nouvelles qui à court terme contribuent à maintenir les prix à leurs niveaux actuels. C'est le cas de l'annulation et du report d'achats chinois de blé. Les volumes concernés ne sont pas négligeables : 500 000 tonnes de blé américain, commandés puis annulés – selon le gouvernement américain-, et autour d'un million de tonnes de blé australien, selon des sources commerciales citées par l'agence Bloomberg, dont la livraison serait en partie différée.

Mais « la dynamique chinoise reste bonne » précise le consultant d'Argus Media France : autrement dit, si ce ralentissement apparent de la demande chinoise est à prendre en compte, il n'est pas de nature à redistribuer les cartes sur le marché international.

Une prochaine campagne à l'équilibre ?
Sauf coup de théâtre, le marché a donc a priori peu de chance d'être bouleversé d'ici à la fin de la campagne céréalière, le 30 juin, car ce qu'on appelle « les fondamentaux » c'est-à-dire l'offre et la demande ne devraient pas évoluer de manière significative.

Ce qui focalise désormais l'attention des observateurs, c'est la prochaine campagne. Difficile encore de dire quel sera l'équilibre entre les surfaces européennes en blé d'hiver qui s'annoncent en baisse et une production russe qui pourrait de nouveau atteindre le seuil psychologique de 90 millions de tonnes. « Un mauvais rendement en Europe n'annoncera pas forcément une remontée des prix » prévient déjà Arthur Portier.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -mer-noire

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par Silenius » 26 nov. 2023, 23:56

energy_isere a écrit :
07 oct. 2023, 11:43
La France pourrait expédier 2,5 millions de tonnes de blé tendre vers le Maroc en 2023/2024

Agence Ecofin 6 oct 2023

Le Maroc est le troisième importateur de blé en Afrique du Nord après l’Égypte et l’Algérie. Dans le pays, le blé tendre compte pour près de 70 % de la consommation totale de la céréale en milieu urbain et 66 % en milieu rural.

Le Maroc devrait se procurer un total de 2,5 millions de tonnes de blé tendre en provenance de la France au terme de la campagne de commercialisation qui s’achèvera en juin 2024. C’est ce qu’estime Yann Lebeau, responsable de la région Maghreb au sein de l’Association des producteurs de céréales français (Intercéréales France).

Le stock annoncé compterait alors pour près de la moitié des importations réalisées par le pays d’Afrique du Nord sur ces dernières années. D’après M. Lebeau, la nation tricolore a déjà expédié 1 million de tonnes de la céréale jusqu’à cette étape de la campagne.

Il faut noter que le gouvernement marocain avait décidé en juin dernier de mettre en place système de subvention pour soutenir les importations d’un stock total de 2,5 millions de tonnes de blé tendre quelle que soit l’origine entre juillet et septembre 2023. D’après Abdelkader Alaoui, chef de la Fédération nationale de la minoterie (FNM), seulement 80 % de cet objectif a été atteint.

En outre, les autorités anticipent l’achat d’un autre stock additionnel de 2,5 millions de tonnes sur le marché international d’ici juin 2024. L’Office national interprofessionnel des céréales (ONICL) indique d’ailleurs qu’un plan d’importation de 2 millions de tonnes a déjà été lancé pour la période allant d’octobre à décembre prochain.

D’après les dernières prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), les importations marocaines de blé devraient augmenter de 13 % à 7 millions de tonnes en 2023/2024.
https://www.agenceecofin.com/cereales/0 ... -2023/2024
Interview d'Alain Minc a la TV : "Comment-voulez-vous que l'on expulse les migrants illegaux si leurs pays ne veulent pas les reprendre ?" Une petite idee pour toi Alain : un petit coup de téléphone au Maroc "Si vous ne reprenez pas vos ressortissant , pas de contrat d'exportation de cereales ! ", tu avais plus d'imagination quand il s'agissait de carotter les francais.

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 25 nov. 2023, 10:46

Les prix du maïs guidés par les bonnes récoltes

RFI le : 22/11/2023 Par : Marie-Pierre Olphand

Les prévisions de production mondiale de maïs pour l'année ont été revues à la hausse. Une tendance qui rassure le marché et tire les prix vers le bas, sur le marché international, mais aussi sur le continent africain.


Entre son évaluation d'octobre et celle de novembre, le ministère américain de l'Agriculture (USDA), dont les statistiques mensuelles font référence, a revu à la hausse la production de maïs de six millions de tonnes. Si cela se confirme, la récolte totale pourrait augmenter de plus de 5% cette année par rapport à l'année dernière.

Cette réévaluation concerne en particulier les récoltes en Ukraine, et en Russie, sachant que la récolte américaine qui se termine est, elle aussi, saluée et affiche de bons rendements. Or les États-Unis et le Brésil sont les deux exportateurs qui comptent sur le marché du maïs.

Une offre plus généreuse

Ces deux dernières années, les productions de ces pays ont, tour à tour, été plus réduites que prévues. Le rebond constaté aujourd'hui fait donc logiquement grimper les volumes de maïs disponibles à la commercialisation.

« L'approvisionnement mondial apparait, à ce stade, suffisant pour faire face à la demande toujours très forte du principal acheteur, la Chine », souligne Damien Vercambre du cabinet Intercourtage. Et quand l'offre est adaptée à la demande, les sources de stress diminuent sur les marchés, avec un impact direct sur les prix.

Leur baisse actuelle est aussi due au Brésil qui pratique une politique de prix très agressive, notamment parce que le pays n'a pas assez d'infrastructures de stockage et qu'il doit exporter le plus vite possible sa production.

Parmi les raisons qui contribuent à la détente, il y a aussi les stocks mondiaux de maïs : selon l'USDA, ils pourraient augmenter de 5% cette année.

Baisse des prix en Afrique de l'Ouest

Cette tendance à voir des prix plus doux sur le marché international, devrait s'accompagner dans les prochains mois d'une baisse aussi sur les marchés africains, selon le bulletin d'analyse agricole N'Kalo. Grâce aux pluies supérieures à la normale pendant l'hivernage, la production s'annonce plutôt bonne au Togo, au Sénégal, en Guinée, ou encore au Mali. Une bonne nouvelle pour les consommateurs. Mais aussi une bonne raison pour les producteurs de vendre rapidement leur stock, selon N'Kalo, avant que les prix ne baissent davantage.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... 3%A9coltes

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 07 oct. 2023, 11:43

La France pourrait expédier 2,5 millions de tonnes de blé tendre vers le Maroc en 2023/2024

Agence Ecofin 6 oct 2023

Le Maroc est le troisième importateur de blé en Afrique du Nord après l’Égypte et l’Algérie. Dans le pays, le blé tendre compte pour près de 70 % de la consommation totale de la céréale en milieu urbain et 66 % en milieu rural.

Le Maroc devrait se procurer un total de 2,5 millions de tonnes de blé tendre en provenance de la France au terme de la campagne de commercialisation qui s’achèvera en juin 2024. C’est ce qu’estime Yann Lebeau, responsable de la région Maghreb au sein de l’Association des producteurs de céréales français (Intercéréales France).

Le stock annoncé compterait alors pour près de la moitié des importations réalisées par le pays d’Afrique du Nord sur ces dernières années. D’après M. Lebeau, la nation tricolore a déjà expédié 1 million de tonnes de la céréale jusqu’à cette étape de la campagne.

Il faut noter que le gouvernement marocain avait décidé en juin dernier de mettre en place système de subvention pour soutenir les importations d’un stock total de 2,5 millions de tonnes de blé tendre quelle que soit l’origine entre juillet et septembre 2023. D’après Abdelkader Alaoui, chef de la Fédération nationale de la minoterie (FNM), seulement 80 % de cet objectif a été atteint.

En outre, les autorités anticipent l’achat d’un autre stock additionnel de 2,5 millions de tonnes sur le marché international d’ici juin 2024. L’Office national interprofessionnel des céréales (ONICL) indique d’ailleurs qu’un plan d’importation de 2 millions de tonnes a déjà été lancé pour la période allant d’octobre à décembre prochain.

D’après les dernières prévisions du Département américain de l’agriculture (USDA), les importations marocaines de blé devraient augmenter de 13 % à 7 millions de tonnes en 2023/2024.
https://www.agenceecofin.com/cereales/0 ... -2023/2024

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 23 sept. 2023, 10:52

Blé : les exportations russes attendues à un niveau record de 49 millions de tonnes en 2023/2024 (USDA)

Agence Ecofin 18 sept 2023

La Russie est depuis la campagne 2017/2018, le premier pays exportateur mondial de blé. Cette domination déjà vieille de 5 ans semble bien partie pour durer encore dans les prochaines années.

En 2023/2024, la Russie devrait consolider son statut de premier exportateur mondial de blé à la faveur d’un volume de 49 millions de tonnes de la céréale. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport sur le marché des grains.

Ce volume attendu marquerait une hausse de 3 millions de tonnes d’une année sur l’autre et un nouveau record pour le pays des Tsars qui domine actuellement plus de 20 % du commerce mondial de la céréale la plus échangée au monde.

Déjà durant la campagne 2022/2023 achevée en juin dernier, les ventes de blé russes avaient augmenté de 13 % d’une année sur l’autre. Avec la forte disponibilité à l’export, la céréale russe a été très compétitive dominant d’autres origines comme l’UE et les USA et ayant permis de tirer les cours mondiaux vers le bas.

Au Chicago Board of Trade (CBOT), le prix du boisseau de blé a ainsi chuté de 9,6 % en août dernier, soit la plus importante contraction mensuelle depuis novembre 2022 et plus récemment le 11 septembre passé il a atteint son plus bas depuis 3 mois.

D’une manière globale, la bonne santé des exportations russes devrait permettre de compenser les baisses des ventes anticipées du côté de l’Australie, du Canada, des USA et de l’Ukraine qui pousseront le commerce global à se contracter pour la première fois depuis 2018/2019 à environ 209,8 millions de tonnes.

Selon les observateurs, elle traduit également une certaine résilience des négociants russes qui font mieux que résister aux différentes sanctions occidentales sur les paiements, la logistique et l’assurance imposées depuis le début de l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.
https://www.agenceecofin.com/marches/18 ... /2024-usda

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 21 sept. 2023, 21:41

Un premier navire chargé de céréales ukrainiennes arrive à Istanbul

Publié le 21/09/2023 lemarin

Un premier navire chargé de blé ukrainien depuis le retrait de la Russie de l’accord sur les exportations en mer Noire mi-juillet est arrivé à Istanbul le jeudi 21 septembre.

Le Resilient Africa, vraquier de 76 mètres de long battant pavillon de Palau et transportant 3 000 tonnes de blé destinées à Israël, a rejoint le Bosphore en début d’après-midi selon l’AFP. Ceci après avoir quitté le port de Tchornomorsk mardi.

Il n’est pas le premier à quitter l’Ukraine depuis la fin de l’accord et les menaces de Moscou de couler les navires y entrant ou en sortant. Plusieurs navires ont déjà rejoint la Turquie ces dernières semaines. Le Joseph Schulte et les Anna-Theresa et Ocean Courtesy ont déjà quitté sans encombre l’Ukraine mais chargés de conteneurs, de brut ou de minerais.


Quantités minimes

Chargé de blé destiné à Israël, le Resilient Africa devrait être suivi dans les jours qui viennent d’un second navire, l’Aroyat, qui chargeait jeudi dans le port de Tchornomorsk du blé à destination de l’Égypte.

Les quantités exportées sont pour le moment minimes alors que la campagne s’annonce prometteuse. Reste à savoir si d’autres navires tenteront l’aventure. Vu les risques encourus, il est devenu quasiment impossible d’assurer des navires sortant d’Ukraine par la mer Noire, et les équipages ne sont pas forcément disposés à naviguer dans ces conditions. La demande d’un nouvel accord faite par la Turquie et les Nations unies à Moscou est pour l’instant restée lettre morte.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... nbul-48832

Re: [Céréales] Production, stocks et prix des céréales

par energy_isere » 08 sept. 2023, 15:00

Les prix mondiaux du riz ont augmenté de près de 10 % en un mois, à la suite des interdictions d’exportation de l’Inde
L’Inde assure 40 % du commerce mondial du riz et en vend à l’Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, notamment.

Le Monde avec AFP 8 sept 2023

En août, les prix mondiaux du riz ont augmenté de 9,8 % par rapport au mois précédent, d’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vendredi 8 septembre. Il s’agit du prix le plus haut depuis quinze ans, précise la FAO.

La raison n’est pas la baisse des stocks : « Il est toujours prévu que les stocks mondiaux de riz à la clôture des campagnes de commercialisation de 2023-2024 atteignent leur plus haut niveau jamais enregistré » après une hausse de 1,4 % par rapport à 2022-2023, selon l’agence. Près des trois quarts de ce volume devraient être détenus par la Chine et l’Inde.

La cause de l’augmentation est à chercher du côté de la politique intérieure indienne. Le 20 juillet, New Delhi a interdit l’exportation de riz blanc non basmati (environ le quart de ses exportations habituelles de riz), afin de conserver suffisamment de ce produit pour la consommation de ses habitants et pour limiter l’inflation sur le marché intérieur.

Or, l’Inde assure 40 % du commerce mondial du riz et vend des brisures de riz à l’Afrique, notamment au Sénégal, au Nigeria, à la Côte d’Ivoire ou au Bénin, ainsi qu’en Asie (Pakistan, Philippines) et au Moyen-Orient (Turquie, Syrie). Une taxe à l’exportation de 20 % sur le riz étuvé a également été mise en place. Le pays envisagerait, en outre, une baisse des droits de douane sur le blé, afin de faciliter l’importation de cette céréale.

Des Etats tentés par la conservation des stocks

Les prix mondiaux du riz étaient déjà à la fin de juillet « en hausse de 30 % sur un an », avait rappelé à l’Agence France-Presse, Patricio Mendez del Villar, spécialiste du riz et économiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.

En attendant les nouvelles récoltes, face aux « incertitudes quant à la durée de l’interdiction » décidée par l’Inde et aux « craintes que les restrictions à l’exportation soient étendues à d’autres types de riz », le marché mondial du riz s’est tendu, a déclaré la FAO.

Beaucoup d’Etats et d’acteurs ont choisi de « conserver des stocks », de « renégocier des contrats » ou d’« arrêter de faire des offres de prix », a expliqué l’agence onusienne dans un communiqué. Pour faire face à la situation, les Philippines vont signer un accord avec le Vietnam pour sécuriser pour cinq ans leurs importations de riz, a déclaré le gouvernement vietnamien jeudi 7 septembre.

Les prix alimentaires mondiaux dans leur ensemble ont légèrement reculé le mois dernier (− 2,1 % par rapport à juillet), tirés vers le bas par le recul des prix des céréales, des huiles végétales, de la viande et des produits laitiers.
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

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