[Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

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Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 19 sept. 2024, 19:58

Allemagne: L'économie pourrait à nouveau se contracter au T3
L'économie allemande pourrait se contracter à nouveau au cours du trimestre actuel, plombée par les difficultés de l'industrie, le ralentissement de l'investissement et une consommation privée modérée, a déclaré jeudi la Bundesbank dans un rapport mensuel.

REUTERS 19 septembre 2024
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... 3.N2218817

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 16 sept. 2024, 11:54

suite du post au dessus.
Volkswagen pourrait provisionner jusqu'à €4 mds pour sa restructuration, selon Jefferies
Reuters •16/09/2024
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... dfb5d9f053

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 02 sept. 2024, 21:50

Volkswagen envisage de fermer des usines en Allemagne, une première historique

AFP •02/09/2024

Le premier groupe automobile européen Volkswagen envisage un plan d'économie sans précédent dans l'histoire de l'entreprise, avec fermeture d'usines en Allemagne et licenciements secs, pour faire face à une "situation extrêmement tendue".

"L'Allemagne (...) perd de plus en plus de terrain en termes de compétitivité", indique un document interne transmis à l'AFP lundi suite à une réunion de dirigeants du groupe, "des fermetures d'usines sur les sites de production de véhicules et de composants ne peuvent plus être exclues".

Une telle décision de fermeture d'usine serait une première depuis 1988, quand VW a fermé son usine de Westmoreland aux Etats-Unis. Mais sur le sol allemand, Volkswagen n'a encore jamais fermé d'usine en 87 ans d'histoire.

Dans cette note au ton alarmiste, le PDG du groupe Oliver Blume ouvre aussi la porte à des licenciements secs, en demandant une remise en cause d'un accord datant de 1994 censé garantir les emploi jusqu'en 2029, jugeant que les départs volontaires ou à la retraite ne pourront suffire.

Volkswagen "doit maintenant agir de manière décisive", alors que "l'industrie automobile européenne se trouve dans une situation très exigeante et grave", dit-il.

Il n'a pas donné de détails à ce stade sur le nombre de postes potentiellement menacés parmi les 300.000 emplois que compte le groupe Volkswagen en Allemagne, dont 120.000 pour la marque VW.

- Concurrence chinoise -

"L'environnement économique s'est encore durci et de nouveaux concurrents font leur entrée sur le marché européen", a justifié M. Blume.

Volkswagen souffre depuis des mois de la chute des ventes, de l'affaiblissement du secteur automobile et de la concurrence croissante des constructeurs chinois, notamment en Chine, son principal marché.

Au sein du groupe aux dix marques, c'est la marque historique VW, inventeur de la Golf et de la Passat, qui est considérée comme le maillon faible. Le plan de restructuration doit concerner cette marque phare du groupe.

Un vaste programme d'économies avait été lancé l'an dernier chez VW pour augmenter sa rentabilité, sans toutefois apporter tous les résultats escomptés.

"La situation est extrêmement tendue et ne peut être résolue par de simples mesures de réduction des coûts", souligne la direction de Volkswagen dans ce document.

Les résultats du groupe sont en repli. Volkswagen a vu son bénéfice net trimestriel reculer de 4,2% à 3,63 milliards d'euros entre avril et juin, en raison d'une baisse de ses ventes de véhicules et de la hausse des coûts.

Oliver Blume avait déjà évoqué la poursuite des plans des retraite anticipée, du gel des embauches et du programme d’indemnité de départ. Il veut désormais aller plus loin.

Un scénario qu'exclut le syndicat de la branche, IG Metall. Il dénonce dans un communiqué un plan "irresponsable" et souhaite débuter les négociations dès ce mois-ci avec le groupe.

- Morosité générale -

Le ministre-président de l'Etat régional de Basse-Saxe, région qui détient 20% des actions du groupe, Stephan Weil a appelé à empêcher les suppressions d'emploi. "Toutes les autres options possibles" devraient être mises sur la table des négociations, a-t-il dit.

Le nombre d'emplois potentiellement concernés n'a pas été communiqué parmi les 300.000 emplois que compte Volkswagen en Allemagne, dont 120.000 pour la marque VW.

Les annonces de Volkswagen portent un nouveau coup à l'économie allemande déjà chancelante, avec un croissance au ralenti, lanterne de la zone euro, et une industrie qui souffre du renchérissement du coût de l'énergie, suite au déclenchement de la guerre russe en Ukraine et du ralentissement du commerce mondial.

Dans le secteur automobile, elles s'ajoutent à des plans sociaux déjà annoncés ces derniers mois chez les équipementiers allemands (Bosch, Continental, ZF).

Le plan d'économies de Volkswagen, entreprise nationale emblématique, fragilise en outre un peu plus le très impopulaire gouvernement du chancelier Olaf Scholz, désavoué dimanche dans les urnes lors d'élections régionales dans l'Est de l'Allemagne marquées par une spectaculaire poussée de l'extrême droite,
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 176ef93ed5

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 29 août 2024, 22:55

Allemagne : l'inflation sous les 2% pour la première fois depuis début 2021

Boursorama avec AFP •29/08/2024

L'inflation en Allemagne est repartie à la baisse en août, davantage que prévu, renforçant la position de la Banque centrale européenne (BCE) pour poursuivre en septembre son cycle de baisse des taux.

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 1,9% sur un an, repassant pour la première fois sous les 2% depuis mars 2021.

C'est par ailleurs 0,4 point de moins qu’en juillet, a indiqué jeudi l'institut de statistiques Destatis, qui met ce recul surtout au crédit de l'énergie, dont les prix reculent de 5,1% sur un an, bien plus qu'en juillet (-1,7%).

"Les gens ont à nouveau plus d'argent dans leur porte-monnaie", s'est félicité le chancelier allemand Olaf Scholz dans un message sur X.

Les analystes sondés par Factset avaient prévu un recul plus modéré de l'agrégat, à 2,1%.

Destatis a aussi indiqué jeudi que les salaires réels en Allemagne ont augmenté en moyenne de 3,1 % d'avril à juin par rapport à la même période de l'année précédente, marquant ainsi une augmentation du pouvoir d'achat des salariés pour le cinquième trimestre consécutif.

Concernant l'inflation, l'indice harmonisé des prix, utilisé par la BCE, a atteint 2,0% en août, soit pile dans la cible visée à terme par l'institut, et après 2,6 % en juillet.

Mais l'inflation hors alimentation et énergie, surveillée de près par la BCE, était de 2,8% en août, restant bien au-dessus de l'inflation globale.

Les services à forte intensité de main-d'œuvre, dont les prix ont augmenté de 3,9 % en août, comme lors des 3 mois précédents, freinent encore la baisse de l'inflation.

La BCE présidée par Christine Lagarde décidera à la mi-septembre l'orientation de ses taux directeurs, après avoir commencé à les abaisser début juin, pour la première fois en cinq ans.

L'institut martèle depuis lors qu'il ne veut pas s'engager sur une trajectoire précise de desserrement monétaire, et mise un retour de l'inflation à 2% en zone euro pour la seconde partie de 2025.

Les données de l'inflation en Allemagne, de même que le recul marqué en Espagne, "fournissent un support suffisant pour une nouvelle baisse des taux d'intérêt directeurs de 25 points de base en septembre", selon Elmar Völker, économiste chez LBBW.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d6e880540d

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 27 août 2024, 23:07

suite de 2 post au dessus et confirmation.
Allemagne : recul du PIB confirmé au deuxième trimestre, à -0,1%
Boursorama avec AFP •27/08/2024
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f0ee0973ae

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 20 août 2024, 22:09

Lancement d'un projet à plusieurs milliards d '€ en Allemagne :
Allemagne : le géant des puces TSMC lance le chantier de sa première usine européenne
Boursorama avec AFP •20/08/2024
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f4ba6a30a4

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 30 juil. 2024, 21:17

Allemagne: Le PIB recule de 0,1% au T2
L'économie allemande a reculé de manière inattendue au second trimestre par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation officielle publiée mardi.

REUTERS 30 juillet 2024

Le produit intérieur brut (PIB) de la première économie de la zone euro a reculé de 0,1%, contre une hausse de 0,1% attendue par les économistes interrogés par Reuters, et après +0,2% au premier trimestre.
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... 2.N2216772

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 16 juin 2024, 22:22

EN ALLEMAGNE, LES SALARIÉS DE CONTINENTAL RECONVERTIS POUR ALLER PRODUIRE DES ARMES CHEZ RHEINMETALL

Pascal Samama avec AFP Le 15/06/2024

Une partie des employés de l'usine Continental de Gifhorn vont être transférés dans les usines du plus gros fabricant allemand d'équipement militaire Rheinmetall.

Des employés de l'équipementier automobile en difficulté Continental vont être transférés dans les usines du plus gros fabricant allemand d'équipement militaire Rheinmetall, dont les affaires sont florissantes, ont annoncé vendredi les deux entreprises qui ont signé un accord de coopération.

L'objectif est de "couvrir les besoins en personnel de Rheinmetall dans les années à venir, les employés de Continental étant touchés par la transformation" du secteur automobile vers l'électromobilité, explique un communiqué commun.
Comme les autres industriels du secteur automobile, Continental, qui a annoncé en février plus de 7.000 suppressions d'emplois dans le monde, subit le double choc de la fin programmée du moteur thermique et de la montée en puissance de la concurrence chinoise.

À l'inverse, le fabricant d'obus et de matériel pour chars Rheinmetall a vu ses commandes s'envoler dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la hausse des dépenses militaires dans la plupart des pays de l'UE. Le groupe d'armement basé à Düsseldorf est confronté, comme l'ensemble de l'industrie allemande, à des difficultés de recrutement du fait du vieillissement de la population et de la pénurie de travailleurs qualifiés dans le pays.

800 salariés menacés par la délocalisation

Les employés de l'usine de Continental à Gifhorn, près de Hanovre (nord), que l'équipementier fermera en 2027, seront les premiers concernés par cet accord. "Jusqu'à 100" d'entre eux trouveront des "opportunités d'emploi" sur le site de Rheinmetall de Unterlüss, à 55km de là, précise le communiqué. Au total, 800 salariés de Gihorn sont menacés par la délocalisation de la production du site -qui fabrique des pièces de freins de voitures. Des accords ont déjà été passés avec d'autres entreprises pour reconvertir des salariés de cette usine.

Des événements seront également organisés sur d'autres sites allemands de Continental, "où les employés pourront s'informer sur les opportunités de carrière chez Rheinmetall", assure le communiqué.

Rheinmetall s'attend à une croissance de ses ventes qui pourrait atteindre 40% cette année. Dans une Allemagne hantée par la culpabilité de la Seconde guerre mondiale, les fabricants d'armes ont longtemps été cantonnés au second rôle. L'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 a changé la donne. Rheinmetall a fait son entrée l'an dernier dans le club fermé des 40 entreprises du Dax, l'indice phare de la Bourse de Francfort. Une première pour une entreprise d'armement outre-Rhin.
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 50270.html

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 08 juin 2024, 01:24

Allemagne: La Bundesbank abaisse sa prévision de croissance pour 2024

REUTERS •07/06/2024

L'économie allemande devrait croître un peu plus lentement que prévu en 2024 et l'inflation devrait être légèrement plus élevée, selon les prévisions actualisées de la Bundesbank publiée vendredi.

Le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait croître de seulement 0,3% en 2024, contre 0,4% prévu en décembre, et la croissance devrait ensuite s'accélérer pour atteindre 1,1% en 2025, contre 1,2% prévu précédemment, a dit la Bundesbank.

La plus grande économie de la zone euro a connu des difficultés pendant la majeure partie de l'année 2023, son secteur industriel étant embourbé dans une profonde récession due à des ventes à l'exportation anémiques.

La demande s'est toutefois redressée ces derniers mois, suggérant que l'économie allemande et celle de la zone euro dans son ensemble pourraient connaître un début de reprise.

"L'économie allemande est en train de sortir de la période de faiblesse économique", a déclaré le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, dans un communiqué.

La Bundesbank a également revu à la hausse sa prévision d'inflation, au lendemain de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d'abaisser ses taux d'intérêt.

"L'inflation s'avère tenace, en particulier dans le cas des services", a-t-elle averti.

La hausse des prix devrait atteindre 2,8% cette année, contre une prévision de 2,7% il y a six mois, et 2,7% en 2025, contre 2,5% précédemment.

Pour 2026, la prévision reste inchangée à 2,2%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a5965c414f

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 06 mai 2024, 21:52

Allemagne: Le Conseil de stabilité prévoit un déficit public à 1,75% en 2024
BERLIN (Reuters) - Le déficit public allemand devrait atteindre environ 1,75% du PIB en 2024, avant de reculer à environ 1% en 2025, a déclaré lundi le Conseil de stabilité allemand, qui coordonne les budgets des gouvernements fédéraux et national.

REUTERS 06 mai 2024
......................
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... 4.N2212724

trois fois moins important que la France ou l'Italie !

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 23 févr. 2024, 19:00

Le chimiste BASF va encore réduire la voilure en Allemagne

AFP le 23 févr. 2024

La chimie dit-elle "adieu" à l'Allemagne ? Frappé par les coûts de l'énergie, le géant BASF a dévoilé vendredi un nouveau plan massif d'économies assorti de suppressions d'emplois sur son site historique, qui illustre la crise de compétitivité de l'industrie allemande.

Le PDG du groupe, Martin Brudermüller, a été très direct sur les difficultés de la première économie européenne : "la situation est très sérieuse. Certains problèmes deviennent structurels. Nous devons dire adieu au bon vieux temps en Allemagne, car certaines choses disparaissent pour de bon".

Alors que BASF a déjà un plan de restructuration en cours, portant sur la suppression de 3.300 emplois dans le monde, le site historique du groupe à Ludwigshafen, dans l'ouest de l'Allemagne, est cette fois le principal visé.

Le chimiste veut économiser "un milliard d'euros" par an jusqu'en 2026, "autant dans les secteurs de la production que hors production", ce qui conduira "à des suppressions de postes" dans le plus gros complexe chimique au monde, où travaillent quelque 39.000 personnes.

Ce site souffre, selon BASF, d'une "faible demande" et de "coûts de production structurellement plus élevés en raison des prix de l'énergie" qui se sont envolées depuis 2022, dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine.

Le groupe, qui fabrique des composants chimiques pour l'automobile, l'agriculture, la construction, compte réévaluer le "positionnement de long terme" du site, pour qu'il "reflète (...) les nouvelles réalités du marché en Europe et en Allemagne". Une menace à peine voilée de délocalisations.

-"Besoin urgent"-

"Il y a un besoin urgent d'actions décisives pour améliorer notre compétitivité", a insisté M. Brudermüller, qui présentait pour la dernière fois les résultats du groupe, avant son départ en avril.

Le dirigeant a passé une partie de son mandat à sonner le tocsin face à la perte de compétitivité de l'industrie allemande, où les coûts de production sont jugés trop élevés, par rapport aux Etats-Unis notamment.

BASF, plus gros consommateur de gaz d'Allemagne, est devenu le symbole d'un modèle industriel fragilisé depuis l'interruption des livraisons de gaz russe bon marché qui alimentaient la première économie européenne.

Les prix du gaz ont certes baissé depuis leur pic de 2022. Mais ils restent plus importants, car le pays en importe désormais la quasi totalité par la mer, ce qui est beaucoup plus cher.

A cause des difficultés de l'industrie, le PIB de l'Allemagne s'est contracté de 0,3% l'an dernier.

Le secteur de la chimie, très consommateur, a connu l'an dernier une chute de 8% de sa production et de 12% de ses revenus.

Le groupe chimique et pharmaceutique Bayer a lui aussi annoncé en fin d'année dernière qu'il allait supprimer des emplois en Allemagne et détaillera ces projets prochainement.

- "Succès" en Chine-

Les difficultés de la chimie, qui représente 5% du PIB allemand, ont contribué à faire passer la première économie européenne dans le rouge l'an dernier, avec une chute de 0,3% de l'activité.

Le plan d'économies annoncé vendredi par BASF s'ajoute à celui en cours d'exécution, focalisé sur l'Europe et les secteurs hors production, dont le rythme est passé en octobre à 1,1 milliard par an jusqu'en 2026.

BASF réduit aussi son plan d'investissement à trois ans, malgré ses besoins de transformation liés à la transition énergétique.

Mais en Chine BASF continue à investir, avec la construction d'un complexe chimique à dix milliards d'euros dans la province du Zhejiang, plus important investissement jamais réalisé dans le pays par une entreprise allemande.

"L'accélération" de la cession de deux coentreprises du Xinjiang soupçonnées d'avoir profité du travail forcé de ouïghours, annoncée début février, ne devrait pas changer cette dynamique.

"Nous connaissons des succès en Chine, alors nous restons et nous investissons", a justifié vendredi M. Brudermüller.

Pour l'année 2023, BASF a enregistré une chute de près d'un tiers de son bénéfice d'exploitation (EBITDA), à 7,7 milliards d'euros, et de 21,1% de son chiffre d'affaire, selon des chiffres détaillés vendredi.

Pour 2024, il table sur une amélioration, avec une hausse de son bénéfice d'exploitation à "entre 8,0 et 8,6 milliards d'euros", et une reprise de la demande industrielle mondiale, malgré un "développement économique toujours lent en Europe".
https://www.connaissancedesenergies.org ... gne-240223

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 23 févr. 2024, 18:08

Face à des bénéfices en forte baisse, BASF va encore serrer la vis en Allemagne

Confronté à une chute de ses bénéfices, en raison des coûts de l’énergie et de la faible demande, BASF prévoit un nouveau plan d’économies sur son site historique de Ludwigshafen, lequel plombe sa rentabilité globale. le groupe de chimie allemand indique que des suppressions d’emploi ne sont pas exclues.

Gwenaëlle Deboutte, à Berlin 23 février 2024

Vendredi 23 février, Martin Brudermöller, président du directoire de BASF, a présenté une dernière fois les résultats annuels du groupe de chimie allemand avant son départ en avril prochain... Qui ne se termine pas sur une note positive. Pour l’exercice 2023, le chiffre d'affaires du groupe a ainsi perdu un cinquième de sa valeur sur un an, à 69 milliards d'euros contre 87,3 milliards d’euros en 2022.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/f ... e.N2208682

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 19 févr. 2024, 23:23

Allemagne : recul probable du PIB au premier trimestre, selon la Bundesbank

BOURSORAMA AVEC AFP•19/02/2024

L'économie allemande devrait à nouveau se contracter au premier trimestre de l'année, signe d'une faiblesse qui persiste deux ans après le début de la guerre en Ukraine, a indiqué lundi la Banque fédérale allemande.

Sur fond d'industrie grippée et de construction en berne, le Produit intérieur brut allemand devrait "à nouveau légèrement diminuer au premier trimestre 2024", après son recul de 0,3% lors du dernier trimestre de 2023, écrit la Bundesbank dans son bulletin mensuel.

Cette deuxième baisse consécutive plongerait l'économie dans une récession technique.

Les commandes dans l'industrie et le bâtiment sont en baisse, explique l'institution, en raison de forts coûts de financement et d'une faible demande.

Des grèves dans les chemins de fer et le transport marquent en outre le début d'année et leurs effets sur l'activité globale "ne peuvent être exclus", ajoute-t-elle.

Enfin, l'incertitude forte liée aux tensions géopolitiques et aux querelles sans fin de la coalition au pouvoir- complexe alliance entre écologistes, libéraux et socio-démocrates- fait que les consommateurs "resteront probablement prudents dans leurs dépenses".

Les coûts de financement, plombés notamment par les taux d'intérêt élevés, pourraient eux "limiter l'investissement".

Tout ceci montre, selon la Bundesbank, que la période de faiblesse de l'économie allemande, frappée par la guerre russe en Ukraine depuis bientôt deux ans, se poursuit.

Depuis le début du conflit, l'industrie, pilier du modèle allemand, est plombée par des coûts de l'énergie trop élevés par rapport à ses concurrents en raison de la fin des livraisons de gaz russe bon marché.

Mais la "Buba" ne voit pas de "preuve d'une récession au sens d'une baisse persistante, généralisée et nette de l'activité économique", et un tel scénario "n'est pas actuellement envisagé", conclut l'institution.

Le rebond économique pourrait provenir des ménages compte tenu de la résistance du marché du travail, de la forte hausse des salaires sans que cela n'empêche le recul de l'inflation.

Le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck présentera mercredi une nouvelle prévision de croissance du gouvernement pour 2024. L'activité pourrait reculer de 0,2%, selon la presse, ce qui corrigerait nettement à la baisse la prévision actuelle de 1,3%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5ac382d9d5

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 09 févr. 2024, 23:21

Allemagne: la baisse de l'inflation confirmée à 2,9% sur un an en janvier

BOURSORAMA AVEC AFP•09/02/2024

L'inflation est bien repartie en baisse à 2,9% sur un an en janvier, au plus bas depuis 2021, de quoi inciter la BCE à baisser ses taux d'intérêt plus tard dans l'année, selon des chiffres définitifs publiés vendredi.
...............................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 60da61f696

Re: [Crise] Au tour de l'Allemagne... Ja !

par energy_isere » 30 janv. 2024, 22:32

Allemagne: L'économie s'est contractée de 0,3% au T4

REUTERS•30/01/2024

L'économie allemande s'est contractée comme prévu au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, selon la première estimation de l'Office fédéral de la statistique publiée mardi.

Le produit intérieur brut (PIB) de la première économie de la zone euro a reculé de 0,3%, conformément à la prévision moyenne des économistes interrogés par Reuters, en raison d'une inflation persistante, des prix élevés de l'énergie et de la faiblesse de la demande en provenance de l'étranger.

Cependant, grâce à la stagnation du PIB au troisième trimestre, l'Allemagne a pu éviter au second semestre 2023 une nouvelle récession technique, définie comme deux trimestres successifs de contraction.

L'institut Ifo prévoit néanmoins que le PIB de l'Allemagne baissera de 0,2% au premier trimestre 2024.

Sur un an, la contraction au quatrième trimestre 2023 s'est établie à 0,2%, après -0,4% au trimestre précédent et un consensus de -0,2%.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6653a68d65

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