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par energy_isere » 03 mai 2025, 00:07
Huiles végétales : le retour en grâce de l’huile de palme Agence Ecofin 29 avril 2025 Sur le marché mondial des huiles végétales, la bataille fait rage entre l’huile de palme et l’huile de soja, sa principale concurrente. Selon l’évolution des fondamentaux et de la situation économique, les importateurs oscillent entre l'une et l'autre. L’huile de palme connaît un nouvel essor sur le marché mondial des huiles végétales. Selon la firme d’analyse Platts, l’huile tropicale bénéficie actuellement d’un regain d’intérêt de la part des acheteurs indiens qui augmentent leurs approvisionnements depuis l’Indonésie et la Malaisie. Cet engouement est la conséquence d’un retournement progressif du marché. En effet, si l’huile de palme a été boudée depuis novembre dernier en raison de son prix élevé et a perdu dans l’intervalle son titre d’huile végétale la plus abordable au profit de l’huile de soja, la conjoncture a basculé désormais en sa faveur. Avec les perspectives de production qui se sont améliorées, l’accumulation des stocks en Malaisie et la chute des prix du pétrole qui la rend moins intéressante comme matière première pour le biodiesel, l’huile de palme a vu ses prix chuter depuis quelques semaines. Depuis le début du mois d’avril, les prix du contrat de référence pour l’huile de palme sur la Bursa Malaysia Commodity Exchange ont chuté de 10,5 % clôturant la session du 23 avril à 4035 ringgits (924,3 $). D’après les données de marché relayées par Platts, l’huile de palme est vendue avec une décote de 50 $ par tonne par rapport à l’huile de soja alors qu’en mars dernier, cette dernière était 70 à 100 $ moins chère que l’huile la plus consommée au monde. Cette situation a poussé plusieurs raffineurs indiens à passer des commandes pour reconstituer leurs stocks avec de l’huile de palme. Si les données d’avril ne sont pas encore disponibles, les analystes soulignent que les achats mensuels de l’Inde pour cette huile végétale devraient encore dépasser le volume de 424 599 tonnes atteint en mars dernier, un stock déjà en hausse de 13,7 % en glissement mensuel. Dans le pays le plus peuplé du monde, l’huile de palme représente plus de 60 % des achats totaux d’huiles végétales qui tournent autour de 14 millions de tonnes. Selon les observateurs, l’évolution du marché sera encore suivie de près dans les prochaines semaines. La fluctuation des prix du pétrole, favorisée par les incertitudes sur les négociations commerciales entre la Chine et les USA, la perspective d’un ralentissement de la croissance mondiale et de la demande en carburant, l’état de la récolte de soja au Brésil et en Argentine, sont autant de facteurs qui peuvent contribuer à effriter ou renforcer la compétitivité de l’huile de palme sur le marché mondial des huiles végétales.
par energy_isere » 27 avr. 2025, 15:50
L'ADN, espoir des apiculteurs européens pour détecter les fraudeurs AFP •27/04/2025 Au coeur du Tyrol autrichien, un laboratoire de recherche utilise désormais l'ADN pour démasquer le faux miel importé dans l'UE, une méthode qui pourrait protéger les apiculteurs d'une concurrence déloyale. Fondée en 2018 à Voels, aux portes d'Innsbruck, l'entreprise Sinsoma est l'une des rares en Europe à certifier de cette manière la composition de la substance sirupeuse. Une compétence dont elle se sert maintenant pour dénicher les nombreuses fraudes. "C'est vraiment quelque chose de nouveau pour le marché du miel", explique à l'AFP la cofondatrice Corinna Wallinger, pour qui la "technologie" se doit d'avoir un temps d'avance sur les tricheurs variant sans cesse leurs pratiques. - Coupé au sirop - L'Union européenne (UE) est sur le qui-vive: entre 2021 et 2022, 46% des 320 lots testés dans 18 Etats lors de leur importation étaient potentiellement falsifiés, des analyses révélant notamment l'adjonction non étiquetée de sucre. Le chiffre n'était que de 14% entre 2015 et 2017. Parmi les lots suspects, 74% provenaient de Chine, premier producteur mondial, et 93% des palettes turques étaient douteuses. Or il est interdit de couper le miel avec de l'eau ou des sirops bon marché pour gonfler les marges. Face à la difficulté de détection de cette fraude, Bruxelles a mandaté un groupe d'experts pour l'aider à "harmoniser les méthodes" d'ici à l'horizon 2028. Le test ADN pourrait être une partie de la solution selon les autorités de sécurité alimentaire autrichiennes, qui l'ont utilisé pour la première fois cette année et attendent les résultats. Tous les acteurs s'en emparent, à l'image de la chaîne de supermarchés Spar, qui a retiré provisoirement en fin d'année dernière sa gamme des rayons après un scandale pour la passer au peigne fin. L'enjeu est considérable: l'UE est le second importateur mondial après les Etats-Unis et en plus de tromper le consommateur, ce faux miel coulant à flot fragilise la filière apicole. - Nouveau label - "Avec nos produits artisanaux authentiques, impossible de rivaliser" en termes de prix, déplore Matthias Kopetzky, chemise à carreaux, lunettes et barbe blanche, qui gère près de 350 ruches à Vienne. En montrant l'une d'elles sur les hauteurs de la capitale, qu'il manie sans protection et à mains nues, il explique que le sirop de glucose est quatre à cinq fois moins cher que ce qu'il remplace. Mais comment détecter l'intrus au fond du pot? Qu'il soit importé d'Ukraine ou d'Argentine - les autres gros fournisseurs de l'UE - "le miel regorge de traces d'ADN provenant des plantes butinées", détaille Corinna Wallinger, dont la société facture 94 euros le test le plus basique. Donc si un échantillon n'en présente pas beaucoup ou qu'il y a de l'ADN provenant du riz, boudé par les abeilles, il y a de fortes chances pour qu'il se fasse passer pour ce qu'il n'est pas. Reste à savoir si la méthode sera l'alpha et l'oméga: des experts pointent de possibles lacunes et appellent à la mise en place d'un processus rigoureux pour en garantir la fiabilité. "C'est tout le problème", selon Mme Wallinger. "A procrastiner pour généraliser un procédé, on perd du terrain face aux fraudeurs". En attendant, une récente directive européenne impose de nouvelles règles d'étiquetage: à partir de la mi-2026, les principaux pays producteurs devront figurer sur les bocaux, avec la part en pourcentage de chaque origine. Enfin un peu de justice pour l'apiculteur autrichien qui, lui, affiche déjà la provenance viennoise de ses produits pour attirer une clientèle en quête de qualité.
par energy_isere » 16 avr. 2025, 10:13
Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961 AFP •16/04/2025
par energy_isere » 12 avr. 2025, 16:33
par energy_isere » 11 avr. 2025, 15:23
L'avocat du Mexique, rescapé de la nouvelle vague de taxes américaines RFI le : 07/04/2025 - 00:22 Le Canada et le Mexique n'ont pas été concernés par les nouveaux droits de douane annoncés la semaine dernière par les États-Unis. Au Mexique, premier exportateur mondial d'avocat, c'est un grand soulagement. ....................
par energy_isere » 05 avr. 2025, 15:27
Ghana : hausse attendue de 55 % des exportations de cacao pour 2024/2025 Ghana : hausse attendue de 55 % des exportations de cacao pour 2024/2025 Agence Ecofin 02 avril 2025 Le Ghana est le deuxième producteur mondial de cacao après la Côte d’Ivoire. Alors que la campagne de commercialisation de 2024/2025 est toujours en cours, les prévisions d’exportations se précisent. Au Ghana, les exportations de cacao devraient atteindre 520 000 tonnes au terme de la campagne de commercialisation de 2024/2025, affichant une progression de 55 % par rapport à la campagne précédente (336 000 tonnes). C’est ce qu’indiquent les dernières projections formulées par le Département américain de l’Agriculture (USDA), dans un rapport sur le marché ghanéen de la fève, publié le 31 mars. .......................
par supert » 23 mars 2025, 12:55
par kercoz » 22 mars 2025, 22:31
par energy_isere » 22 mars 2025, 14:54
Les prix du cacao passent sous les 8000 $, une première depuis novembre Agence Ecofin 17 mars 2025 Après le niveau record atteint en 2024, les prix du cacao sont en baisse depuis le début de cette année. La reprise attendue de l’offre et le recul de la demande en produits dérivés du cacao pèsent sur les cours. Le vendredi 14 mars dernier, les contrats à terme sur le cacao pour livraison en mai sur le marché ICE ont clôturé à 7867 $ la tonne. Il s’agit de la première fois depuis quatre mois que les prix passent sous la barre des 8000 $, atteignant ainsi leur plus bas niveau depuis le début de l’année 2025. Cette nouvelle chute des prix sur la place boursière durant la semaine dernière s’explique notamment par l’amélioration de la disponibilité des stocks physiques, notamment au niveau des ports américains. Après avoir atteint leur plus bas depuis 21 ans en janvier dernier, les stocks de cacao certifiés par l'ICE et détenus dans les ports américains ont rebondi et ont atteint 1,64 million de sacs (1 sac = 65 kg), le 13 mars, soit le volume le plus élevé depuis plus de 3 mois. A cela s’ajoutent les récentes prévisions optimistes pour la production au niveau du bassin cacaoyer ouest-africain. Jusqu’au 25 mars, des sources relayées par Reuters tablent sur une météorologie favorable notamment en Côte d’Ivoire, au Ghana et dans certaines zones du sud du Nigéria avec des pluies abondantes et de courtes durées. Ces différents facteurs s’inscrivent dans un contexte global où le marché mondial de cacao devrait connaître un surplus de 142 000 tonnes en 2024/2025, mettant fin à 3 années consécutives de déficit. Ceci grâce à une hausse de la production mondiale de 7,8 % à 4 millions de tonnes, portée par la reprise de la production au Ghana et en Côte d’Ivoire. Plus largement, si en 2024 les prix ont pu remonter malgré des chutes similaires et répétées, plusieurs analystes indiquent que les perspectives d’une nouvelle envolée seront plus modérées dans les prochains mois. Avec la baisse anticipée de la consommation des produits chocolatés, certains estiment que les prix pourraient, dans le meilleur des cas, être portés par d’éventuelles inquiétudes liées à la campagne intermédiaire d’avril à septembre ou, dans le pire des scénarios, poursuivre leur chute si les spéculateurs augmentent leurs positions courtes (paris à la baisse) sur les contrats à terme à l’ICE dans les prochaines semaines.
par energy_isere » 22 mars 2025, 10:54
Pourquoi il est désormais compliqué pour Carrefour de boycotter la viande brésilienne information fournie par The Conversation •21/03/2025
par energy_isere » 22 mars 2025, 10:32
Washington appelle l'étranger à la rescousse pour pallier le manque d'oeufs AFP •21/03/2025 Les États-Unis ont commencé à solliciter d'autres pays, dont la Corée du Sud et la Turquie, pour pallier le manque d'œufs lié à la grippe aviaire, a annoncé vendredi la ministre américaine de l'Agriculture. La multiplication des foyers de grippe aviaire dans les élevages aux États-Unis a réduit l'offre et transformé les œufs en symbole d'une inflation qui ne laisse pas de répit aux Américains. Pour éviter que le virus ne se disperse davantage, plus de 30 millions de poules pondeuses ont été euthanasiées depuis début 2025. La perte de leur production se traduit par des étals déserts et des prix élevés, sachant que reconstituer une population de poules pondeuses prend du temps. Il faut attendre environ 18 semaines après l'éclosion pour qu'une femelle soit capable de pondre son premier œuf. Le gouvernement américain s'emploie à accroître l'offre disponible alors que les congés autour de Pâques coïncident généralement avec une forte demande. "Pour l'instant, nous allons importer des œufs de Turquie et de Corée du Sud", a expliqué à la presse la ministre de l'Agriculture Brooke Rollins. "Hier encore [jeudi], j'ai parlé à une autre poignée d'autres pays dont nous pourrons bientôt importer la production. Nous n'avons pas encore signé d'accord, donc je ne souhaite pas préciser leur nom", a-t-elle ajouté. "Nous parlons de centaines de millions d'œufs à court terme... C'est assez pour que cela aide à faire baisser davantage les prix en attendant que notre population de poules soit reconstituée", a-t-elle estimé. La ministre a espéré que la production nationale puisse couvrir l'essentiel des besoins "d'ici quelques mois". Contacté par l'AFP, le ministère de l'Agriculture n'a pas précisé les volumes concernés par rapport aux importations réalisées habituellement. L'an dernier, le premier fournisseur extérieur d’œufs des États-Unis était de loin le Canada, suivi du Royaume-Uni, de la Chine puis de la Turquie. La Corée du Sud arrivait en 23e position. De leurs côtés, plusieurs associations européennes de producteurs d’œufs, notamment en Lituanie et en Pologne, ont rapporté vendredi avoir été approchées par les États-Unis pour y exporter des oeufs. Cette recherche par Washington de nouveaux approvisionnements coïncide avec une période de grande tension sur le plan commercial, alors que le président Donald Trump a déjà mis en place de nouveaux droits de douane et en promet d'autres. Le gouvernement a mis en avant récemment une baisse des prix de gros, sur fond de demande atone et d'accalmie de la grippe aviaire, mais elle ne s'est pas encore matérialisée dans les rayons.
par energy_isere » 15 mars 2025, 15:31
Sucre : un déficit mondial record annoncé pour 2024/2025 Agence Ecofin 14 mars 2025 Le sucre est l’un des produits agricoles les plus échangés avec le soja, le café, le blé et le maïs. Dans le secteur, l’évolution des filières en Inde et au Brésil pèse sur les prix et sur la situation du marché. En 2024/2025, le marché mondial du sucre pourrait enregistrer un déficit de 4,8 millions de tonnes après le surplus de 1,3 million de tonnes affiché durant la saison précédente. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation internationale du sucre (ISO) dans sa dernière note parue au début du mois. Il s’agirait du plus important gap enregistré depuis 9 ans. Selon le cartel, la consommation globale devrait atteindre un niveau record de 180,4 millions de tonnes alors que la production est attendue à 175,5 millions de tonnes, soit 5,8 millions de tonnes de moins que la saison précédente. La baisse de la production mondiale est d’abord liée à la contreperformance anticipée en Inde. Dans le pays, second producteur après le Brésil, la filière table désormais sur une production de 26,4 millions de tonnes d’ici septembre prochain contre 32,2 millions de tonnes durant la saison 2023/2024 en raison de la baisse des rendements de la canne. D’après les observateurs, l’annonce d’un déficit sur le marché devrait néanmoins avoir un impact limité sur les prix dans les prochains mois. Avec les perspectives d’amélioration de l’offre mondiale grâce aux conditions météorologiques favorables au Brésil, plus grand producteur de canne à sucre, la société australienne de conseil Green Pool pronostique déjà un retour à une phase de surplus dès la saison 2025/2026.
par energy_isere » 09 mars 2025, 15:53
Le Nigeria veut profiter du cours élevé du cacao pour redynamiser sa production locale AFP •09/03/2025
par energy_isere » 02 mars 2025, 15:50
Production de dattes : l’Algérie dans le Top 3 mondial Article de Ali Aomar 02 mars 2025 Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cité dimanche 2 mars 2025 par le média algérien Elayem News, la production mondiale de dattes a atteint 9,82 millions de tonnes en 2023. L’Égypte s’impose comme le premier producteur mondial avec 1,87 million de tonnes. L’Arabie saoudite occupe la deuxième place avec 1,64 million de tonnes, suivie par l’Algérie, qui se classe troisième avec 1,32 million de tonnes. L’Iran et l’Irak complètent le classement avec des productions respectives de 1,02 million et 640 000 tonnes. Les autres grands producteurs incluent le Pakistan avec 500 000 tonnes, le Soudan avec 440 000 tonnes et Oman avec 390 000 tonnes. Une production algérienne de dattes concentrée dans le sud du pays L’Algérie dispose de vastes zones de culture du palmier dattier, principalement situées dans les régions de Biskra, Ouargla, Béchar et Adrar. Le pays cultive plus de 350 variétés de dattes, ce qui lui permet de diversifier son offre sur le marché national et international. Parmi les variétés les plus prisées, la Deglet Nour est la plus exportée et est souvent qualifiée de « reine des dattes » en raison de sa texture fondante et de son goût sucré. Le Ghars, autre variété emblématique, est également très apprécié pour sa qualité et son utilisation dans la production de confiseries et de produits dérivés. Le secteur des dattes représente une source importante de devises étrangères pour l’Algérie. Avec des exportations vers plus de 90 pays, la filière contribue de manière significative à l’économie nationale. Ces dernières années, le pays a entrepris plusieurs initiatives pour moderniser ses infrastructures agricoles et améliorer le conditionnement des dattes en vue d’accroître leur compétitivité à l’international.
par energy_isere » 15 févr. 2025, 00:06
Le Japon ouvre ses réserves stratégiques de riz pour enrayer l'envolée des prix AFP •14/02/2025
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