par Jeuf » 09 oct. 2023, 14:13
pour une synthèse graphique, et sans compter le fait que le PIB mondiale soit quelque chose d'assez réducteur :

je vais pas refaire le topo, tu connais.
La courbe bleu et la courbe rouge sont deux positions extrêmes (si on laisse de côté ceux qui place la courbe en-dessous du zéro), Nordhaus est un extrémiste en quelques sorte ici, et Steffen aussi.
Au fait, vu comment part la fonction de Nordhaus Prix Nobel, à +15°C on devrait quand même avoir d'assez bonnes conditions de vie, non?
(Au passage, avec une courbe réelle qui passe un peu en dessous de zéro et pour le PIB à court terme , pour +0,5°C à 1°C par exemple, et c'est bien possible, et au contraire de la pollution locale qu'on subit localement et immédiatement, ça peut donner l'illusion provisoire que tout va bien et qu'on peut y aller franchement. La Nature serait bien mal faite dans ce cas.. associé au striatum, des réserves fossiles abondantes, avec une fonction dommage perverse comme ça, tout serait conçu pour amener à la catastrophe.)
L'avenir est incertain, il faut trancher dans le brouillard. C'est ainsi qu'on produit des discours politiques, et qu'on prend des décisions politiques. Celles qui visent à limiter les émissions de CO2 sont justifiées justifiées à mes yeux, et tu m'a pas convaincu du contraire, en considérant qu'il y a , vraisemblablement, dans la réalité, une courbe entre la rouge et la bleu. Dire précisément où elle est, on ne sait pas. Dans bien d'autres domaines, comme en santé, on applique des coefficients de sécurité, quand prend des décisions de seuil.
D'autres aspects que le climat motivent aussi l'action (l'épuisement des ressources, la pollution locale)
Il se peut qu'on se plante totalement, en optimisme ou pessimisme, en agissant suivant une hypothèse implicite (la courbe noire par exemple) . Les simulations numériques sont loin d'être parfaitement fiables. Il n'empêche qu'il faut orienter l'action politique, économique en fonction de ces problèmes, avec l'incertitude existentielle qui va avec .
Quand on aura conquis la galaxie, dans quelques milliers d'années, on pourra reproduire quelque dizaines d'équivalents terres réelles, c'est mieux que les simulations numériques, on fera des injections de GES diverses, et on saura qui avait raison
Edit : j'ai fait de nombreux "edit". Ici comme ailleurs. Je ne sais pas produire quelque chose qui me parait non amendable du premier coup.
Et en reprennant l'article, je redécouvre ceci : " le modèle DICE est utilisé par le GIEC (et de nombreux économistes qui utilisent une approche similaire) pour renseigner les gouvernements sur l’impact économique du changement climatique."
pour une synthèse graphique, et sans compter le fait que le PIB mondiale soit quelque chose d'assez réducteur :
[img]https://alaingrandjean.fr/wp-content/uploads/2019/09/traduction-keen-nordhauss-figure3.png[/img]
je vais pas refaire le topo, tu connais.
La courbe bleu et la courbe rouge sont deux positions extrêmes (si on laisse de côté ceux qui place la courbe en-dessous du zéro), Nordhaus est un extrémiste en quelques sorte ici, et Steffen aussi.
Au fait, vu comment part la fonction de Nordhaus Prix Nobel, à +15°C on devrait quand même avoir d'assez bonnes conditions de vie, non?
[size=85](Au passage, avec une courbe réelle qui passe un peu en dessous de zéro et pour le PIB à court terme , pour +0,5°C à 1°C par exemple, et c'est bien possible, et au contraire de la pollution locale qu'on subit localement et immédiatement, ça peut donner l'illusion provisoire que tout va bien et qu'on peut y aller franchement. La Nature serait bien mal faite dans ce cas.. associé au striatum, des réserves fossiles abondantes, avec une fonction dommage perverse comme ça, tout serait conçu pour amener à la catastrophe.)[/size]
L'avenir est incertain, il faut trancher dans le brouillard. C'est ainsi qu'on produit des discours politiques, et qu'on prend des décisions politiques. Celles qui visent à limiter les émissions de CO2 sont justifiées justifiées à mes yeux, et tu m'a pas convaincu du contraire, en considérant qu'il y a , vraisemblablement, dans la réalité, une courbe entre la rouge et la bleu. Dire précisément où elle est, on ne sait pas. Dans bien d'autres domaines, comme en santé, on applique des coefficients de sécurité, quand prend des décisions de seuil.
D'autres aspects que le climat motivent aussi l'action (l'épuisement des ressources, la pollution locale)
Il se peut qu'on se plante totalement, en optimisme ou pessimisme, en agissant suivant une hypothèse implicite (la courbe noire par exemple) . Les simulations numériques sont loin d'être parfaitement fiables. Il n'empêche qu'il faut orienter l'action politique, économique en fonction de ces problèmes, avec l'incertitude existentielle qui va avec .
Quand on aura conquis la galaxie, dans quelques milliers d'années, on pourra reproduire quelque dizaines d'équivalents terres réelles, c'est mieux que les simulations numériques, on fera des injections de GES diverses, et on saura qui avait raison :-" :-" :-"
[size=85]Edit : j'ai fait de nombreux "edit". Ici comme ailleurs. Je ne sais pas produire quelque chose qui me parait non amendable du premier coup.
Et en reprennant l'article, je redécouvre ceci : " le modèle DICE est utilisé par le GIEC (et de nombreux économistes qui utilisent une approche similaire) pour renseigner les gouvernements sur l’impact économique du changement climatique."
[/size]