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par mobar » 19 avr. 2025, 20:37
par kercoz » 19 avr. 2025, 18:07
par energy_isere » 19 avr. 2025, 13:57
La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique AFP •19/04/2025 On la trouve dans tous les placards de cuisine. La sardine en boîte serait-elle la prochaine victime du réchauffement climatique? Sa taille réduite et sa moindre abondance mettent au défi les conserveries bretonnes. "La difficulté d'un poisson petit, c'est que ça a un impact immédiat sur notre productivité", décrit Caroline Hilliet Le Branchu, PDG de la Belle-Iloise. "Il faut plus de temps pour fabriquer une boîte." L'an dernier, la célèbre conserverie de Quiberon (Morbihan), qui ne travaille que du poisson frais, n'a ainsi pas pu fabriquer suffisamment de boîtes pour satisfaire l'appétit de ses clients. Résultat: "jusqu'à mi-juillet, il y a quelques références qui vont être en rupture", explique la dirigeante. La faute à une pêche particulièrement calamiteuse en 2024 sur les côtes bretonnes. Mais le phénomène le plus étonnant reste la réduction de la taille, et donc du poids, de la sardine, qui s'est réduit de 50% en 15 ans, à âge égal, selon l'Ifremer. Or, une sardine plus petite, "quand on travaille à la main, à la fois pour l'étripage et la mise en boîte, c'est deux fois plus de main d’œuvre", a souligné Jean-François Feillet, directeur qualité-sécurité-environnement de la conserverie Chancerelle, lors d'un colloque à Brest. - Le zooplancton, suspect n°1 - Déjà observé chez la sardine de Méditerranée, dont la pêcherie s'est effondrée dans les années 2000-2010, cette diminution de taille serait due au réchauffement climatique, qui affecte le zooplancton dont se nourrissent les poissons. Au sein du zooplancton, les scientifiques ont ainsi observé une augmentation de la proportion de petits copépodes (des petits crustacés) tandis que celle des gros a diminué. La sardine doit ainsi déployer plus d'efforts pour se nourrir de petites proies, de moins bonne qualité, dans un océan plus chaud et moins oxygéné, ce qui lui réclame des besoins énergétiques plus élevés. "Généralement, quand on a une augmentation de la température dans les écosystèmes, ça va avec des tailles d'organismes plus petites", résume Martin Huret, chercheur en halieutique à l'Ifremer. Cette tendance, liée au réchauffement climatique, "est partie pour durer", ajoute Mathieu Doray, lui aussi chercheur à l'Ifremer: "ce qu'on anticipe, au mieux, c'est une stabilisation de la taille et du poids." - Une pêche moins fructueuse - A ce problème de taille, s'ajoute celui d'une ressource en berne. Longtemps surpêchée, la sardine du golfe de Gascogne a vu sa biomasse divisée par près de trois en 20 ans. Elle évolue désormais tout près du niveau "limite", sous lequel un stock de poissons est considéré comme "effondré", selon les estimations scientifiques. "Le niveau des captures, c'est notre première préoccupation", assure M. Feillet, en soulignant que la conserverie Chancerelle, à Douarnenez (Finistère), a besoin de sardines fraîches et locales pour fabriquer ses marques haut de gamme (Label Rouge, Connétable, Pointe de Penmarc'h). Pour pallier le manque de poisson, des conserveries s'approvisionnent au Portugal ou en Espagne. Et d'autres jusqu'au Maroc, en poisson congelé. Face à ce défi d'approvisionnement pour la filière, certains plaident même pour une interdiction de la pêche à la sardine en hiver, afin de permettre aux stocks de se renouveler. Mais les bolincheurs, qui pêchent la sardine au filet tournant, sont très dépendants de ce petit poisson, surtout depuis qu'ils ont vu leurs quotas de chinchards et de maquereaux coupés drastiquement. "Les jeunes se détournent de ce métier parce qu'il n'est pas viable", déplore Yvan Le Lay, 55 ans, président de l'association des bolincheurs bretons. Autrefois très prisé, ce métier n'est plus pratiqué que par 21 bateaux, qui vendent leurs poissons 70 à 80 centimes le kilo aux conserveries. La sardine en boîte demeure pourtant très convoitée par les Français, qui apprécient ce poisson bleu, réputé pour ses bienfaits pour la santé: ils en achètent plus de 16.000 tonnes chaque année, à 11 euros le kilo en moyenne. "Quand il n'y a plus rien à manger, on a toujours la sardine comme sécurité", décrit Sigrid Lehuta, chercheuse à l'Ifremer. Jusqu'à récemment, "c'était à la fois un produit refuge pour les consommateurs et une espèce refuge pour les pêcheurs."
par mobar » 13 avr. 2025, 13:16
Par exemple, la célèbre cuvée Cristal (Champagne)est généralement proposée à partir de 300 € la bouteille, tandis que d'autres cuvées, comme la cuvée Collection se situe plutôt dans une fourchette de 50 € à 60 €.
Crémant Cuvée Prestige · 11,60 € ; Crémant D'alsace Cuvée Julien - Brut · 11,50 € ; Crémant D'Alsace Quintessence · 23,00 € ; Blanc Demi Sec · 10,40 €
par energy_isere » 13 avr. 2025, 12:01
mobar a écrit : ↑13 avr. 2025, 11:53 Si le ricain ne peut plus boire de champagne, on lui enverra du crémant d'Alsace, c'est souvent meilleur et c'est toujours moins cher!
Fait méconnu en France, des bouteilles de "champagne californien" sont vendues aux États-Unis, sans qu'elles ne soient interdites.
par mobar » 13 avr. 2025, 11:53
par energy_isere » 13 avr. 2025, 11:49
Vers un champagne bashing The Conversation •13/04/2025 Baisse importante des ventes depuis deux ans, perte de réputation, problématiques socio-environnementales… les nuages obscurcissant le ciel champenois se multiplient. La star des vins pourrait subir un bashing sans précédent si elle ne se réconcilie pas rapidement avec des consommateurs et distributeurs qui ne comprennent pas les récentes hausses de prix, au regard d'une qualité qui se banalise face à la concurrence. .................
par energy_isere » 11 avr. 2025, 12:45
Les vins de Bourgogne dans la course à la décarbonation AFP •11/04/2025
par supert » 08 avr. 2025, 12:35
par Silenius » 04 avr. 2025, 23:12
par supert » 01 avr. 2025, 13:31
par Silenius » 31 mars 2025, 18:28
par supert » 31 mars 2025, 13:19
Olivier Grenouilleau en la page 282 du livre a écrit :Mâchant une tige de mil, il [l'explorateur Gustave Théodore Mollien] s'aperçoit qu'il en résulte "une liqueur aussi sucrée que celle de la canne de nos colonies". Il en conclut immédiatement que, "peut-être, l'industrie en tirera-t-elle un jour des avantages bien plus précieux que ceux que la betterave a produit en France" (I, 36-37). Mollien n'y revient plus ensuite.
par supert » 30 mars 2025, 15:06
"J'ai juste dit que ce n'était pas illogique, j'ai pas dit que c'était vrai"
par GillesH38 » 29 mars 2025, 20:19
supert a écrit : ↑29 mars 2025, 15:19 La question n'est pas de savoir si c'est logique ou non, elle est de savoir si la betterave a été un facteur non négligeable de l'abolitionnisme. J'ai signalé que de ce que je savais pour l'instant en ayant un peu le nez dedans, je ne l'ai pas vu spécialement apparaître. Et toi, tu as lu dans des bouquins d'universitaires respectés par exemple que la betterave avait joué un rôle non négligeable dans l'abolition de l'esclavage ou pas ? Et si tu connais (de toi-même, pas par ouï-dire) des bouquins intéressants sur le sujet, je suis preneur. Par ailleurs l'endroit où l'esclavage a officiellement perduré le plus longtemps est l'Arabie Saoudite (1962), ce qui n'est pas surprenant de la part d'une région du monde leader dans le système esclavagiste. Pour rester sur la sphère de la traite atlantique, le Brésil a aboli l'esclavage vingt ans après les Etats-Unis d'Amérique. Mais tu dois avoir de sérieuse références, tu peux me les refiler steup ? Supertomate qui aime lire sans écran
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