par sceptique » 25 déc. 2009, 18:21
~~sylvain~~ a écrit :ok j'ai compris
ce qui fait peur c'est que dans les deux cas il y a une régression, une décroissance
lent ou rapide le déclin serais une situation de crise
le scénario le plus "doux" implique selon vous une baisse de la demande
mais dans le cas de l'agriculture et de l'élevage (qui dépend de l'agriculture)
la demande ne peut pas baisser sinon il y a une famine
donc si la demande ne peut pas baisser dans ce secteur cela veux dire que la baisse est dans d'autres secteurs , les transports et l'industrie par exemple
si les transports sont en baisse c'est qu'il y a une baisse d'activité économique , les échanges sont moins nombreux
cela implique que certains pays gagne beaucoup moins de devises
des chômeurs comme jamais cela n'était arrivé auparavant
des usines qui ferment , une augmentation générale des prix
la misère quoi et ça en 1 à 3ans maximum?
personne ne connaît la date du début de cette crise mais serait il possible que la crise actuelle soit déjà le début de cette réssésion ?
en d'autres terme se peut il que nous soyons déjà en train de connaître la fin de l'âge du pétrole pas cher? et que la situation actuelle ne cesse désormais de s'aggraver?
C'est exactement cela. Le pétrole pas cher (historiquement 20$ le baril) est terminé depuis un bon moment. La crise actuelle est bien une récession. Il peut y avoir des rémissions temporaires mais, en moyenne, on va vers une décroissance subie.
Maintenant, pour l'agriculture, il y avait déjà des famines en période d'abondance. Elles ne feront que s'aggraver.
Tout le monde n'en a pas conscience actuellement, car la majorité des gens est peu impactée par la crise. Les nouveaux chômeurs, par contre, peuvent attester de sa rudesse.
Il ne s'agit pas donc d'un choc pétrolier mais d'une dégradation progressive de l'économie due à l'impossibilité de l'offre de pétrole de suivre la demande. Ou encore l'économie décroit juste ce qu'il faut pour détruire la demande excédentaire. Pour atteindre un nouveau point d'équilibre, plus bas. En attendant le prochain palier.
[quote="~~sylvain~~"]ok j'ai compris
ce qui fait peur c'est que dans les deux cas il y a une régression, une décroissance
lent ou rapide le déclin serais une situation de crise
le scénario le plus "doux" implique selon vous une baisse de la demande
mais dans le cas de l'agriculture et de l'élevage (qui dépend de l'agriculture)
la demande ne peut pas baisser sinon il y a une famine
donc si la demande ne peut pas baisser dans ce secteur cela veux dire que la baisse est dans d'autres secteurs , les transports et l'industrie par exemple
si les transports sont en baisse c'est qu'il y a une baisse d'activité économique , les échanges sont moins nombreux
cela implique que certains pays gagne beaucoup moins de devises
des chômeurs comme jamais cela n'était arrivé auparavant
des usines qui ferment , une augmentation générale des prix
la misère quoi et ça en 1 à 3ans maximum?
personne ne connaît la date du début de cette crise mais serait il possible que la crise actuelle soit déjà le début de cette réssésion ?
en d'autres terme se peut il que nous soyons déjà en train de connaître la fin de l'âge du pétrole pas cher? et que la situation actuelle ne cesse désormais de s'aggraver?[/quote]
C'est exactement cela. Le pétrole pas cher (historiquement 20$ le baril) est terminé depuis un bon moment. La crise actuelle est bien une récession. Il peut y avoir des rémissions temporaires mais, en moyenne, on va vers une décroissance subie.
Maintenant, pour l'agriculture, il y avait déjà des famines en période d'abondance. Elles ne feront que s'aggraver.
Tout le monde n'en a pas conscience actuellement, car la majorité des gens est peu impactée par la crise. Les nouveaux chômeurs, par contre, peuvent attester de sa rudesse.
Il ne s'agit pas donc d'un choc pétrolier mais d'une dégradation progressive de l'économie due à l'impossibilité de l'offre de pétrole de suivre la demande. Ou encore l'économie décroit juste ce qu'il faut pour détruire la demande excédentaire. Pour atteindre un nouveau point d'équilibre, plus bas. En attendant le prochain palier.