Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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par Tovi » 19 déc. 2012, 09:32
par Pura Vida » 19 déc. 2012, 01:49
par nemo » 18 déc. 2012, 20:53
Jeuf a écrit : En Argentine, une part importante de la population a fait partie de ce genre de système, avec la crise de 2001. J'ai lu il y a quelques temps sur ce sujet un texte sur fichier pdf envoyé par mail, je ne sais pas si on retrouve cette histoire sur internet (par ex il y a ce texte : http://www.taoaproject.org/argentine-tr ... argentine/ , je ne prend le temps de vérifier si c'est la même chose). Toujours est-il que ce texte que j'avais lu dénoncé les travers du système d'échange, une fois très gros, qui reproduisaient ceux de la monnaie officielle : surémission, spéculation, etc (je ne sais plus exactement).
par Jeuf » 18 déc. 2012, 13:54
Par ce que ce n'est pas l'intérêt des puissants et donc c'est interdit par les gouvernants.
par sherpa421 » 18 déc. 2012, 12:08
Tovi a écrit :...pourquoi ne pas créer une monnaie parallèle... ?
par Tovi » 17 déc. 2012, 12:24
par nemo » 15 déc. 2012, 12:54
Qu’est-ce que la dette ? Une approche anthropologique et historique
Passons aux problèmes du monde actuel. Au cours de ces dernières années, dans de nombreux pays occidentaux, les ménages ont accumulé des dettes énormes, notamment par les prêts immobiliers (ces derniers ayant été la cause de la récente crise financière). Quelques économistes disent que la croissance économique depuis l’ère Clinton était fondée sur une quantité croissante d’endettement familial. Dans une perspective historique, que pensez-vous de ce phénomène ? D’un point de vue historique, c’est assez alarmant. On peut remonter plus loin que l’ère Clinton, ce que l’on peut faire valoir, c’est le fait que la crise à laquelle nous assistons est la même que celle de années 1970. Simplement, il a été possible de la retarder pendant trente ou trente-cinq ans grâce à tous les dispositifs élaborés de crédit et bien évidemment à la surexploitation du sud de la planète, à travers la crise de la dette du Tiers-Monde. L’histoire eurasiatique oscille, dans ses grandes lignes, entre des périodes dominées par la monnaie virtuelle de crédit et les périodes dominées par la monnaie matérielle (pièces, lingots d’or…). Les systèmes de crédit du Proche-Orient antique ont cédé la place aux empires esclavagistes du monde classique en Europe, en Chine et en Inde qui frappaient monnaie pour payer leurs soldats. Au Moyen Âge, les empires disparaissent ainsi que la fabrication de la monnaie – l’or et l’argent sont pour l’essentiel enfermés à double tour dans les temples et les monastères – et le monde retourne au crédit. Après 1492, les empires reviennent et avec eux les devises en or et en argent, et l’esclavage. Ce qui s’est passé depuis que Nixon a abandonné l’étalon-or en 1971 a simplement été un nouveau tour de roue, même si, bien sûr, il ne se produit jamais deux fois de la même manière. Cependant, en un sens, je pense que nous avons fait les choses à l’envers. Dans le passé, les périodes dominées par la monnaie de crédit ont également été des périodes accompagnées de protections sociales pour les débiteurs. Une fois que vous reconnaissez que la monnaie n’est qu’un artefact social, un crédit, une reconnaissance de dette, comment empêcher les gens d’en produire indéfiniment ? Comment empêcher les pauvres de tomber dans les pièges de la dette et dans la servitude des riches ? C’est pourquoi vous avez eu l’effacement des tablettes en Mésopotamie, les jubilés bibliques, les lois contre l’usure au Moyen Âge, tant chrétien que musulman, et ainsi de suite. Depuis l’Antiquité, le pire des scénarios, celui dont chacun sentait qu’il conduirait à la rupture sociale totale, c’est une crise majeure de la dette. Les gens ordinaires se retrouvent si endettés auprès des 1 % ou 2 % de la population les plus riches qu’ils commencent à vendre les membres de leur famille en esclavage, voire éventuellement eux-mêmes. Que se passe-t-il à notre époque ? Au lieu de créer des institutions globales pour protéger les débiteurs, on a créé le Fonds monétaire international (FMI) ou Standard & Poor’s pour protéger les créanciers. Ils proclament, au mépris de toute logique économique traditionnelle, qu’un débiteur ne doit jamais être autorisé à faire défaut. Inutile de dire que le résultat est catastrophique. Nous vivons quelque chose qui, pour moi, ressemble exactement à ce dont les anciens avaient le plus peur : une population de débiteurs patinant au bord du désastre. Je dois ajouter que si Aristote se baladait par ici aujourd’hui, je doute beaucoup qu’il considère comme autre chose qu’une subtilité juridique la distinction entre le fait de te louer ou de louer des membres de ta famille à un employeur et le fait de te vendre ou de vendre des membres de ta famille comme esclaves. Il conclurait très probablement que la majorité des Américains sont à tous points de vue des esclaves.
par AJH » 07 sept. 2010, 13:45
Alter Egaux a écrit :AJH a écrit :La monnaie est crédible tant que la population a confiance dans sa monnaie et n'essaye pas de s'en débarrasser contre des actifs improductifs ou d'autres devises ... En gros, un Chavez ou un Morales, un peuple éveillé, et roule ma poule ?
AJH a écrit :La monnaie est crédible tant que la population a confiance dans sa monnaie et n'essaye pas de s'en débarrasser contre des actifs improductifs ou d'autres devises ...
par Alter Egaux » 07 sept. 2010, 12:33
AJH a écrit :La monnaie est crédible tant que la population a confiance dans sa monnaie et nessaye pas de s'en débarrasser contre des actifs improductifs ou d'autres devises ...
par AJH » 07 sept. 2010, 12:18
dubyda a écrit :Je réveille ce fil : ///////////// Or, si une collectivité a : 1 – un besoin, 2 – la volonté de le satisfaire, 3 – les moyens techniques et énergétiques, 4 – Un excès de main d’œuvre et le savoir-faire, … Pourquoi ne peut-elle réaliser ce besoin par faute de financement ? ////////////////////// Il faudra bien payer les gens qui vont travailler pour ça avec une monnaie en vigueur et crédible. Comment fait-on ? Il faudra bien la créer cette monnaie si on ne l'a pas.
par dubyda » 07 sept. 2010, 11:37
par AJH » 07 sept. 2010, 08:38
Mandro Sinimo a écrit :Ce mot "écosociétalisme" est quand même juste étrange. "Ecosocialisme" = OK, ça correspond à un mouvement, à quelque chose. Mais "sociétalisme" = WTF?
"Pour des partisans du développement durable, la responsabilité sociétale est un concept qui désigne la responsabilité d'un agent économique relativement aux conséquences sociales et environnementales de ses activités sur ses parties prenantes. Pour une entreprise, on parle ainsi de responsabilité sociétale des entreprises (en anglais : « corporate social responsibility »). La responsabilité sociétale est prise en compte dans les approches d'écologie politique.
par Mandro Sinimo » 06 sept. 2010, 22:49
par dubyda » 06 sept. 2010, 22:45
par AJH » 15 juin 2010, 11:15
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