paradigme a écrit :et là ils veulent pas trop que le client en profite même si au final les banques joueront la carte inflationniste pour encore une fois gagner sur tous les tableaux.
Je te conseille de calculer ce que va te couter l'emprunt si tu ne te lances pas dans un objectif de rembourser au plus tôt (plus facile à dire qu'à faire avec un capitalisme de basse pression salarial) : a = d x (1 + i)^2
Si :
- a est l’argent,
- d, la dette,
- i représente le taux d’intérêt
- 2 est la durée de l'emprunt (2 ans dans l'exemple),
Paul Jorion explique sur son blog le coût réel d'un emprunt :
ici
On comprend pourquoi la rupture est consommée : le prix d'un emprunt est exorbitant.
paradigme a écrit :Mais c'est une partie de poker et il est parti très haut pour descendre le moins bas possible
Ta banque est la banque suiveuse : elle est là uniquement pour s'aligner. Elle ne te propose jamais en premier les meilleurs taux.
Tu peux aussi utiliser une seconde banque que pour l'emprunt (et le salaire), en gardant sa banque historique. C'est assez sain en ce moment d'avoir au moins 2 banques, notamment quand le second V du "W" de la subprime va éclater.
A noter : la technique des banques est de changer souvent d'interlocuteur pour éviter le "copinage" entre le commercial (souvent féminin) et l'emprunteur. Cela se pratique depuis presque une dizaine d'années. Très désagréable pour le client.
La nouvelle technique est de proposer une assurance pour l'appart ou la maison, assurance gratuite pendant 1 an, moyennant un prix non négociable sur les frais de dossier. C'est un calcul à faire, mais j'opte de toute façon pour une baisse significative des frais de dossier. Ils parient en fait sur une assurance qui va perdurée après les 1 an.
Un truc nouveau, c'est que meilleur taux a focalisé sur 1 seule banque toute la négociation, et a écarté un peu vite les autres. La dernière fois que j'avais fait cela, j'avais au moins 3 banques avec des taux correctes. Une dérive de meilleuxtaux, probablement, avec le succès.
Je ne l'ai pas dit mais l’hypothèque conventionnelle en cas de non remboursement de l'emprunt, c'est la vente à la bougie de ton bien. Traumatisant. Il vaut mieux se renseigner avant qu'après. Il existe encore des personnes, souvent non utilisateurs d'internet, qui prennent un emprunt sans presque rien négocier hors le taux du prêt. Une très grave erreur, qui peut dans quelques années couter très cher. Mieux vaut demander à son entourage, voire à un copain sérieux.
J'ai aussi pratiqué 2 fois dans les années 90 les renégociations de prêt : à 2 reprises, j'ai menacée ma banque de partir (rachat d'emprunt) s'il ne baissait pas le taux (impossible à faire actuellement vu les taux canons). De mémoire, je suis passé de 8 % à 6,75% à 5,25% (en gros), en restant dans la même banque et en négociant les frais de dossier. La négociation est un peu plus rude, mais ça le fait. C'est ainsi que je suis passé de 15 ans à 8 ans.
En fait ,il faut bien comprendre que une banque est un partenaire commerciale qui perdure. Les rapports sont cordiaux, mais c'est un terrain de guerre. En empruntant, tu joues ta vie financière. Tu n'es donc pas là pour jouer au naïf américain qui va emprunter pour 2 SUV et une maison 4 fois au dessus de ses moyens, mais pour finir ta vie en dehors d'un caniveau.
De toute façon, lorsque tu es rude en négociation avec ton banquier (et que tu en as les moyens : apport), le rapport de force s'équilibre.
Un banquier m'a dit que les riches négociaient jusqu'à la gratuité de tous les frais, y compris la CB. C'est dire qu'ils ont l'habitude de négocier chaque point.
Prêt relais : négocier les 70% du bien au moins à 80%
Mine de rien, c'est important. Cela me fait par exemple passer de 15 ans à 12 ans, avec une baisse en passant de taux.
A prendre aussi par précaution si bien à vendre. Imagine que les acheteurs ne viennent pas lors de la signature définitive (accident, autres), la banque n'acceptera pas un trou béant dans ton compte chèque.
[quote="paradigme"]et là ils veulent pas trop que le client en profite même si au final les banques joueront la carte inflationniste pour encore une fois gagner sur tous les tableaux.[/quote]
Je te conseille de calculer ce que va te couter l'emprunt si tu ne te lances pas dans un objectif de rembourser au plus tôt (plus facile à dire qu'à faire avec un capitalisme de basse pression salarial) : a = d x (1 + i)^2
Si :
- a est l’argent,
- d, la dette,
- i représente le taux d’intérêt
- 2 est la durée de l'emprunt (2 ans dans l'exemple),
Paul Jorion explique sur son blog le coût réel d'un emprunt : [url=http://www.pauljorion.com/blog/?p=3693]ici[/url]
On comprend pourquoi la rupture est consommée : le prix d'un emprunt est exorbitant.
[quote="paradigme"]Mais c'est une partie de poker et il est parti très haut pour descendre le moins bas possible[/quote]
Ta banque est la banque suiveuse : elle est là uniquement pour s'aligner. Elle ne te propose jamais en premier les meilleurs taux.
Tu peux aussi utiliser une seconde banque que pour l'emprunt (et le salaire), en gardant sa banque historique. C'est assez sain en ce moment d'avoir au moins 2 banques, notamment quand le second V du "W" de la subprime va éclater.
A noter : la technique des banques est de changer souvent d'interlocuteur pour éviter le "copinage" entre le commercial (souvent féminin) et l'emprunteur. Cela se pratique depuis presque une dizaine d'années. Très désagréable pour le client.
La nouvelle technique est de proposer une assurance pour l'appart ou la maison, assurance gratuite pendant 1 an, moyennant un prix non négociable sur les frais de dossier. C'est un calcul à faire, mais j'opte de toute façon pour une baisse significative des frais de dossier. Ils parient en fait sur une assurance qui va perdurée après les 1 an.
Un truc nouveau, c'est que meilleur taux a focalisé sur 1 seule banque toute la négociation, et a écarté un peu vite les autres. La dernière fois que j'avais fait cela, j'avais au moins 3 banques avec des taux correctes. Une dérive de meilleuxtaux, probablement, avec le succès.
Je ne l'ai pas dit mais l’hypothèque conventionnelle en cas de non remboursement de l'emprunt, c'est la vente à la bougie de ton bien. Traumatisant. Il vaut mieux se renseigner avant qu'après. Il existe encore des personnes, souvent non utilisateurs d'internet, qui prennent un emprunt sans presque rien négocier hors le taux du prêt. Une très grave erreur, qui peut dans quelques années couter très cher. Mieux vaut demander à son entourage, voire à un copain sérieux.
J'ai aussi pratiqué 2 fois dans les années 90 les renégociations de prêt : à 2 reprises, j'ai menacée ma banque de partir (rachat d'emprunt) s'il ne baissait pas le taux (impossible à faire actuellement vu les taux canons). De mémoire, je suis passé de 8 % à 6,75% à 5,25% (en gros), en restant dans la même banque et en négociant les frais de dossier. La négociation est un peu plus rude, mais ça le fait. C'est ainsi que je suis passé de 15 ans à 8 ans.
En fait ,il faut bien comprendre que une banque est un partenaire commerciale qui perdure. Les rapports sont cordiaux, mais c'est un terrain de guerre. En empruntant, tu joues ta vie financière. Tu n'es donc pas là pour jouer au naïf américain qui va emprunter pour 2 SUV et une maison 4 fois au dessus de ses moyens, mais pour finir ta vie en dehors d'un caniveau.
De toute façon, lorsque tu es rude en négociation avec ton banquier (et que tu en as les moyens : apport), le rapport de force s'équilibre.
Un banquier m'a dit que les riches négociaient jusqu'à la gratuité de tous les frais, y compris la CB. C'est dire qu'ils ont l'habitude de négocier chaque point.
[quote]Prêt relais : négocier les 70% du bien au moins à 80%[/quote]
Mine de rien, c'est important. Cela me fait par exemple passer de 15 ans à 12 ans, avec une baisse en passant de taux.
A prendre aussi par précaution si bien à vendre. Imagine que les acheteurs ne viennent pas lors de la signature définitive (accident, autres), la banque n'acceptera pas un trou béant dans ton compte chèque.