Peak oil et indices boursiers

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Peak oil et indices boursiers

par john » 05 mars 2006, 14:35

sceptique a écrit :Le pétrole, en quantité décroissante, est là pour encore plusieurs dizaines d'années. Il va simplement devenir de plus en plus cher. Ce qui va exclure un peu plus les plus pauvres (individus, pays), puis les moins pauvres ..
Pour info Page 8 du monde diplo du mois de Mars 2006 un article de Michael T Klare, ce monsieur Klare prétend que les réserves de pétrole saoudiennes sont surestimées.

Pour en savoir plus sur Monsieur Klare voir http://www.amherst.edu/~polisci/klare.htm (une page compilant des articles de l'auteur, j'ai revérifié le lien il marche)

Pour ce qui est de l'article du diplo lui meme ( en vente en ce moment chez tous les bons marchands de journaux), je ne peux que vous encourager à sponsoriser ce journal en l'achetant.

par jersiaise » 08 janv. 2006, 00:26

Yves a écrit :Par exemple. Le prix de l'engrais aux USA a doublé en 2004 par rapport 2003.
Si les agriculteurs veullent la même quantité, ou même seulement 60% de cette quantité, il y a croissance sur le secteur.
Et y a pas qu'aux USA...
En France c'est pareil. Le prix du kg d'Azote a plus que doublé en deux ans.

par sceptique » 07 janv. 2006, 00:19

Le pétrole, en quantité décroissante, est là pour encore plusieurs dizaines d'années. Il va simplement devenir de plus en plus cher. Ce qui va exclure un peu plus les plus pauvres (individus, pays), puis les moins pauvres ..

par dubyda » 06 janv. 2006, 21:55

sceptique a écrit :... L'acheteur d'une Posche à 100 000 Euros est indifférent au prix de l'essence (20 litres/100 pour 15 000 km/an donne 3000 litres meme à 2 Euros le litre, 6000 Euros, bof ...).
Il ne faut pas oublier que les conséquences du peak oil ce n'est pas que le prix du carburant, mais aussi sa disponibilité. Si il faut un réseau indépendant (souterrain) pour que les proprios de Porsche puissent s'acheter de l'essence, je ne donne pas cher de leur peau.

par sceptique » 06 janv. 2006, 10:50

Je ne parle pas de l'économie en général mais celle du CAC40. Car il y a 2 sortes d'entreprises :

Celles qui souffrent et courbent le dos comme Papey l'indiques en comprimant leurs marges et leurs couts tant que "ca passe".

Celles qui, au contraire, profitent de l'envolée des prix de l'énergie sur le dos des précédentes d'ailleurs. Et ce sont ces dernières qui font grimper le CAC40, Dow Jones et autres. Au hasard, quand l'aviation dite de masse va souffrir, l'aviation d'affaires va prospérer. Un gros fabricant francais d'alcool (champagne, cognac ...) liquide ses produits d'entrée de gamme, pour se concentrer sur le haut de gamme. Porsche voit ses bénéfices exploser, Renault souffre ... L'acheteur d'une Posche à 100 000 Euros est indifférent au prix de l'essence (20 litres/100 pour 15 000 km/an donne 3000 litres meme à 2 Euros le litre, 6000 Euros, bof ...).

Le but des entreprises est de passer dans la seconde catégorie, et c'est plus facile de se restructurer pour les gros du CAC40 que pour les petits. Par exemple, l'agro-alimentaire que cite Papey comporte une kyrielle de PME. Combien sont dans le CAC40 ?

Enfin il y a un effet boule de neige : une grosse boite qui se restructure dans la bonne catégorie voit son cours monter, les investisseurs accourir, donc peut investir encore plus ...

Je ne dis pas que toutes les grosses boites vont s'en sortir, certaines vont mourir, mais d'autres vont prendre le relais et la Bourse ne retient que les gagnants, pas les perdants.
D'ailleurs, dans l'histoire de l'humanité, les périodes de crise n'ont jamais nui à l'établissement de grosses fortunes.

par Papey » 06 janv. 2006, 10:14

sceptique a écrit :il ne faut pas sous estimer la capacité d'adaptation de l'économie libérale surtout si le prix du pétrole continue de monter en moyenne somme toute lentement.
Il ne faut pas sous-estimer le dommage porté à l'économie par le baril à 60$. Ses effets ont juste commencé à se faire sentir, la plupart des intermédiaires s'étant serré la ceinture en bouffant leur marge. Maintenant que le prix s'est "stabilisé", l'ajustement des prix dans les produits intermédiaires commence juste à se faire sentir. Le temps que la propagation se fasse complétement jusqu'aux produits finis, cela prendra peut-être encore 2 ans ou plus du fait des contrats moyen et long terme qui n'ont pas encore été renégociés à la hausse. Pour l'instant les répercutions ont surtout eu lieu dans l'agro-alimentaire, mais pas à 100% non plus.

Bref, il est trop tôt pour crier victoire.

par sceptique » 06 janv. 2006, 00:14

pour voir le PO il suffit donc de suivre Vallourec :!:

par energy_isere » 05 janv. 2006, 19:11

L 'aciériste en question est Vallourec. 8-)

L'action est passée de 50 à 400 Euro en 3 ans !
Vous pouvez verifier à http://www.boursorama.com/graphiques/gr ... bole=1rPVK

Image

par sceptique » 05 janv. 2006, 18:44

Une idée comme ça en passant. Les grosses entreprises (du CAC40 donc) se recentrent sur des secteurs à forte valeur ajoutée (le haut de gamme) et liquident tout le reste pour le délocaliser. Ensuite elles importent ces produits à bas couts pour faire la grosse marge sur la distribution, le marketing. Et l'envolée des prix du pétrole ne fait pas du bien qu'a Total. Il me semble que la plus grosse plus-value (plus que Total!) de l'an dernier vient d'un acièriste spécialisé dans les tuyaux (il en faut pour forer des puits, installer des pipe-lines, des raffineries).
Et ces grosses boites n'arretent pas de se concentrer, d'élaguer (Euh! pas des branches mais nous autres!), de rechercher les secteurs porteurs avec de grosses marges.
Bref, il me semble que le PO va accoitre les écarts entre riches et pauvres (individus et nations) et aussi entre entreprises "cotées" et beaucoup d'autres qui vont souffrir.
En attendant, il est donc logique de voir la bourse monter. C'est la preuve que le baril à 60$ a été bien digérer par les "gros". Avec du bénef en prime !
Evidemment, il y a quand meme qq "gros" qui souffrent (Ford, General Motors), mais en bonne logique d'autres prennent le relais (Toyota ...).
Je pense quand meme que cela ne durera pas très longtemps (6 mois, 1 an, 10 ans ?). Mais il ne faut pas sous estimer la capacité d'adaptation de l'économie libérale surtout si le prix du pétrole continue de monter en moyenne somme toute lentement.

par MadMax » 05 janv. 2006, 16:58

"Non, c'est Juste son prénom..." :-D

par Devenson » 05 janv. 2006, 16:51

Justement, le poids de Total dans le Cac40 devenait tel que le mode de calcul des pondérations a été modifié. Maintenant, aucune action ne peut dépasser 15% du total.
Donc actuellement, Total = 15% du total !

par MadMax » 05 janv. 2006, 16:48

Total c'est 15% du Cac. (peut pas monter plus, 15% pour une valeur c'est le max.).

EDIT : sinon il y a les indices sectoriels (10 je crois), mais ça reste assez vague : "biens de consommation cycliques", "ressources naturelles", "industries de base" etc...

par Djian » 05 janv. 2006, 16:42

Quand on sait la plus value que l'action Total a fait sur les dernières deux années, j'imagine son "nouveau" poids dans le cac40!!!! :shock:

par Papey » 05 janv. 2006, 15:02

Dans les indices boursiers, les cours des actions ne sont pas simplement additionnés ou moyennés, ils sont aussi pondérés par la capitalisation totale de chaque société (prix d'une action * nombre d'actions). Le poids relatif change donc suivant les émissions ou rachats d'actions de chaque société, en plus du niveau du cours.

par Yves » 05 janv. 2006, 14:54

Attention aussi de pas confondre la consomation en terme de quoi j'ai acheté et de combien j'ai acheté.

Par exemple. Le prix de l'engrais aux USA a doublé en 2004 par rapport 2003.
Si les agriculteurs veullent la même quantité, ou même seulement 60% de cette quantité, il y a croissance sur le secteur.
Moins de ventes, plus de sous en jeu ... Que font les indices boursiers dans ce cas ???

Haut