L'industrie agricole française.

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Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » il y a 20 minutes

Par ici, le ressenti visuel c'est 20/25% d'arrachage ....payé par mes impots et sans culture de remplacement ( qqs maïs en bord de garonne , pas d'arrosage nécessaire). Les vignes non arrachées restent sans traitement (pénalisable) et sans sanctions.....beaucoup de parcelles abandonnées pres des villages probablement pour envisager la culture de pavillons piscinables.

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » Hier, 23:58

Vers une hausse sensible de la production viticole en 2025 en France
La production de vin en France devrait connaître une augmentation comprise entre 10% et 17% en 2025 par rapport à l'année précédente, a déclaré vendredi 8 août l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère français de l'Agriculture.

REUTERS 08 août 2025

La production viticole française devrait se situer entre 40 et 42,5 millions d'hectolitres en 2025, une nette augmentation par rapport au volume de 36,3 millions d'hectolitres enregistré en 2024. Cette reprise est cependant atténuée par la perte de certains vignobles dans le sud-ouest de la France dans le cadre d'un programme de restructuration du secteur, précise l'Agreste dans ses premières estimations pour 2025. L'estimation de production prévue est légèrement inférieure à la moyenne de 42,9 millions d'hectolitres enregistrée au cours des cinq dernières années, a-t-il indiqué. Un hectolitre équivaut à environ 133 bouteilles de vin standard.

"En 2025, les conditions météorologiques ont été plus favorables. Le début d’été, sec et chaud, a permis de limiter la pression des maladies, et aucun aléa météorologique majeur n’est à signaler à ce stade", a souligné l'Agreste dans son rapport.

Selon le ministère, les vendanges pourraient commencer plus tôt que d'habitude dans de nombreuses régions.

En 2024, les pluies torrentielles ont endommagé les vignobles et d'autres terres agricoles, et les conditions humides ont favorisé l'apparition de maladies du raisin.

Arrachage subventionné

La hausse de la production viticole en 2025 pourrait être particulièrement forte dans les régions de Bourgogne, Champagne, Val de Loire et Charentes. Dans les zones du sud-ouest comme Bordeaux et Languedoc-Roussillon, la reprise sera limitée par l'arrachage de certaines vignes, avec plus de 20000 hectares supprimés depuis l'année dernière. Le gouvernement a subventionné l'arrachage des vignes afin de lutter contre l'offre excédentaire face à la baisse de la consommation de vin. Cette approche est critiquée par certains producteurs qui estiment qu'elle rend les régions du sud plus vulnérables aux incendies.

Les estimations de la production viticole du ministère de l'Agriculture datent du 1er août. Elles seront mises à jour début septembre.
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... e.N2236227

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 08 août 2025, 23:27

Des agriculteurs organisent un barbecue géant devant la future maison de vacances de Sandrine Rousseau

Par Emma Ferrand 7 aout 2025

La députée écologiste projette d’acquérir une résidence secondaire au milieu d’une zone agricole, en Bretagne. De quoi agacer les cultivateurs, qui organisent ce vendredi soir un barbecue géant sur le terrain convoité par Sandrine Rousseau.
https://www.lefigaro.fr/politique/des-a ... u-20250808

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 01 août 2025, 15:58

Les droits de douane de Trump devraient entrainer une chute terrible de 1 milliard d'euros des ventes d'alcools français

Jérémy Bruno 1er aout 2025

Cognac, bordeaux et champagne n'échappent pas, pour l'heure, aux droits de douane américains. À compter du 7 août prochain, les vins et les spiritueux européens se verront bien imposer des droits de douane de 15% à l'entrée des États-Unis, de même qu'une bonne partie des exportations européens outre-Atlantique.
.....................
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 10343.html

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 24 juil. 2025, 08:40

France: boom de la production du sorgho, une céréale adaptée au changement climatique

RFI le : 23/07/2025

Le sorgho est la cinquième céréale la plus consommée au monde derrière le blé, le maïs, le riz et l’orge. Les grandes zones de production restent l’Afrique subsaharienne et l’Inde, où le sorgho est une plante vivrière qui sert essentiellement à l’alimentation humaine. Mais il est aussi très présent en Chine, au Japon, au Mexique et aux États-Unis, où il est destiné au bétail. En Europe, la surface cultivée était de 350 000 hectares en 2024, soit une hausse de 40 % par rapport à l’année précédente. Mais c’est en France qu’il y a eu la plus forte hausse.

En France, 103 000 ha de sorgho grain ont été cultivés en 2024, soit une hausse de 89 % par rapport à 2023, qui fait du pays le premier producteur européen de sorgho grain, celui qui permet de faire la farine, les galettes ou la semoule. À ne pas confondre avec une autre espèce de sorgho, le sorgho fourrager, qui permet lui de nourrir le bétail. En France, la culture du sorgho était considérée comme une culture de niche. Cependant, à partir des années 2000, les surfaces cultivées ont augmenté lentement, mais surement, pour atteindre en 2024 ce titre honorifique de premier producteur européen.

Une céréale adaptée au climat français

Le sorgho est une plante qui a toutes les caractéristiques pour s’adapter au changement climatique. Son système racinaire très profond, il peut atteindre jusqu'à deux mètres, lui permet de mieux mobiliser l'eau disponible et donc de mieux résister à la sécheresse, et ce, sans grand apport d’intrant. Autre avantage, ses besoins en eau sont inférieurs de 50 % à celui du maïs. Tous ces atouts font ainsi du sorgho une plante idéale pour les zones qui connaissent des périodes de sécheresse à répétition comme le sud-ouest de la France.

Le sorgho peut-il supplanter le maïs ?

Pour l’instant non. Il est vrai que la culture du sorgho s’intègre parfaitement dans la rotation avec le tournesol et le maïs, ce qui permet une meilleure gestion des risques climatiques. Le sorgho pourrait devenir une alternative crédible au maïs dans les zones ou l’irrigation devient problématique. Mais n’oublions pas que le maïs a été optimisé depuis cent ans à coups de millions d’euros d’investissements et qu'il bénéficie de filières très solides. L’enjeu pour la filière sorgho est donc de continuer à améliorer ses rendements et sa qualité pour réellement s’imposer comme une culture de premier plan de l’agriculture française.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... climatique

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 19 avr. 2025, 20:37

Si on ne produit plus de sardines en France ce n'est pas a cause d'un hypothétique changement climatique mais parce qu'au Maroc la main d œuvre coûte bien moins cher et que les pêcheurs savent encore pêcher

Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » 19 avr. 2025, 18:07

Au début du siecle il y avait de la sardine en bretagne nord et des sardineries ds le 22..... Sur Delcampe, un tas de photos/ CPA sur ce thème :
https://www.delcampe.net/fr/collections ... 02&page=52
cliquez sur les photos.

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 19 avr. 2025, 13:57

La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique

AFP •19/04/2025

On la trouve dans tous les placards de cuisine. La sardine en boîte serait-elle la prochaine victime du réchauffement climatique? Sa taille réduite et sa moindre abondance mettent au défi les conserveries bretonnes.

"La difficulté d'un poisson petit, c'est que ça a un impact immédiat sur notre productivité", décrit Caroline Hilliet Le Branchu, PDG de la Belle-Iloise. "Il faut plus de temps pour fabriquer une boîte."

L'an dernier, la célèbre conserverie de Quiberon (Morbihan), qui ne travaille que du poisson frais, n'a ainsi pas pu fabriquer suffisamment de boîtes pour satisfaire l'appétit de ses clients.

Résultat: "jusqu'à mi-juillet, il y a quelques références qui vont être en rupture", explique la dirigeante.

La faute à une pêche particulièrement calamiteuse en 2024 sur les côtes bretonnes. Mais le phénomène le plus étonnant reste la réduction de la taille, et donc du poids, de la sardine, qui s'est réduit de 50% en 15 ans, à âge égal, selon l'Ifremer.

Or, une sardine plus petite, "quand on travaille à la main, à la fois pour l'étripage et la mise en boîte, c'est deux fois plus de main d’œuvre", a souligné Jean-François Feillet, directeur qualité-sécurité-environnement de la conserverie Chancerelle, lors d'un colloque à Brest.

- Le zooplancton, suspect n°1 -

Déjà observé chez la sardine de Méditerranée, dont la pêcherie s'est effondrée dans les années 2000-2010, cette diminution de taille serait due au réchauffement climatique, qui affecte le zooplancton dont se nourrissent les poissons.

Au sein du zooplancton, les scientifiques ont ainsi observé une augmentation de la proportion de petits copépodes (des petits crustacés) tandis que celle des gros a diminué.

La sardine doit ainsi déployer plus d'efforts pour se nourrir de petites proies, de moins bonne qualité, dans un océan plus chaud et moins oxygéné, ce qui lui réclame des besoins énergétiques plus élevés.

"Généralement, quand on a une augmentation de la température dans les écosystèmes, ça va avec des tailles d'organismes plus petites", résume Martin Huret, chercheur en halieutique à l'Ifremer.

Cette tendance, liée au réchauffement climatique, "est partie pour durer", ajoute Mathieu Doray, lui aussi chercheur à l'Ifremer: "ce qu'on anticipe, au mieux, c'est une stabilisation de la taille et du poids."

- Une pêche moins fructueuse -

A ce problème de taille, s'ajoute celui d'une ressource en berne. Longtemps surpêchée, la sardine du golfe de Gascogne a vu sa biomasse divisée par près de trois en 20 ans. Elle évolue désormais tout près du niveau "limite", sous lequel un stock de poissons est considéré comme "effondré", selon les estimations scientifiques.

"Le niveau des captures, c'est notre première préoccupation", assure M. Feillet, en soulignant que la conserverie Chancerelle, à Douarnenez (Finistère), a besoin de sardines fraîches et locales pour fabriquer ses marques haut de gamme (Label Rouge, Connétable, Pointe de Penmarc'h).

Pour pallier le manque de poisson, des conserveries s'approvisionnent au Portugal ou en Espagne. Et d'autres jusqu'au Maroc, en poisson congelé.

Face à ce défi d'approvisionnement pour la filière, certains plaident même pour une interdiction de la pêche à la sardine en hiver, afin de permettre aux stocks de se renouveler.

Mais les bolincheurs, qui pêchent la sardine au filet tournant, sont très dépendants de ce petit poisson, surtout depuis qu'ils ont vu leurs quotas de chinchards et de maquereaux coupés drastiquement. "Les jeunes se détournent de ce métier parce qu'il n'est pas viable", déplore Yvan Le Lay, 55 ans, président de l'association des bolincheurs bretons.

Autrefois très prisé, ce métier n'est plus pratiqué que par 21 bateaux, qui vendent leurs poissons 70 à 80 centimes le kilo aux conserveries.

La sardine en boîte demeure pourtant très convoitée par les Français, qui apprécient ce poisson bleu, réputé pour ses bienfaits pour la santé: ils en achètent plus de 16.000 tonnes chaque année, à 11 euros le kilo en moyenne.

"Quand il n'y a plus rien à manger, on a toujours la sardine comme sécurité", décrit Sigrid Lehuta, chercheuse à l'Ifremer. Jusqu'à récemment, "c'était à la fois un produit refuge pour les consommateurs et une espèce refuge pour les pêcheurs."
Avec les photos à la conserverie en Bretagne https://www.boursorama.com/actualite-ec ... e5eed88246

Je suis un bon mangeur de sardine en boite, et effectivement des aux piments de la marque citée Chancerelle, sauf que celle que j'ai dans le placard est indiquée : Préparé au Maroc. Donc pas de Douarnenez.

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 13 avr. 2025, 13:16

La taxe elle s'applique en pourcentage du prix hors taxe, un crémant HT 4 fois moins cher qu'un champagne aura donc 4 fois moins de taxes douanières qui impacteront son prix de vente, il sera donc bien moins cher qu'un champagne taxé au même taux!
Par exemple, la célèbre cuvée Cristal (Champagne)est généralement proposée à partir de 300 € la bouteille, tandis que d'autres cuvées, comme la cuvée Collection se situe plutôt dans une fourchette de 50 € à 60 €.
Crémant Cuvée Prestige · 11,60 € ; Crémant D'alsace Cuvée Julien - Brut · 11,50 € ; Crémant D'Alsace Quintessence · 23,00 € ; Blanc Demi Sec · 10,40 €

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 13 avr. 2025, 12:01

mobar a écrit :
13 avr. 2025, 11:53
Si le ricain ne peut plus boire de champagne, on lui enverra du crémant d'Alsace, c'est souvent meilleur et c'est toujours moins cher!
qui sera pareillement taxé.

Le consommateur US il peut choisir le ''champagne'' californien.
https://vino-lovers.com/blogs/conseils- ... oSAV6d8vtH
Fait méconnu en France, des bouteilles de "champagne californien" sont vendues aux États-Unis, sans qu'elles ne soient interdites.
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 60112.html

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 13 avr. 2025, 11:53

Si le ricain ne peut plus boire de champagne, on lui enverra du crémant d'Alsace, c'est souvent meilleur et c'est toujours moins cher!

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 13 avr. 2025, 11:49

Vers un champagne bashing

The Conversation •13/04/2025

Baisse importante des ventes depuis deux ans, perte de réputation, problématiques socio-environnementales… les nuages obscurcissant le ciel champenois se multiplient. La star des vins pourrait subir un bashing sans précédent si elle ne se réconcilie pas rapidement avec des consommateurs et distributeurs qui ne comprennent pas les récentes hausses de prix, au regard d'une qualité qui se banalise face à la concurrence.
.................
https://www.boursorama.com/conso/actual ... 5f49554002

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 11 avr. 2025, 12:45

Les vins de Bourgogne dans la course à la décarbonation

AFP •11/04/2025
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9b3a63f3ca

Re: L'industrie agricole française.

par supert » 08 avr. 2025, 12:35

Merci pour ta réponse, une vraie réponse à mes questions, plutôt que me copier/coller un texte qui parle de ça où de me balancer des liens sans valeur ajoutée.


Supertomate qui aime les sacs à rose

Re: L'industrie agricole française.

par Silenius » 04 avr. 2025, 23:12

Non, le sorgho et le mil c'est des plantes differentes, mais peut-etre qu'a l'epoque le terme mil etait utilise de facon generique (petit-mil , mil chandelle, gros-mil, ce dernier etant le sorgho).
Le jus sucre contient glucose, fructose et saccharose mais seul le saccharose cristallise.
Le rendement du sorgho sucrier en sucre cristallise est plus faible que la canne a sucre mais sa production existe de facon anecdotique https://www.youtube.com/watch?v=a5yAPvurxa4
https://www.youtube.com/results?search_ ... ar+sorghum

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