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par energy_isere » 08 nov. 2024, 09:01
Métaux : les compagnies minières craignent un épuisement des ressources La production ralentit et les découvertes de nouveaux gisements se raréfient. Le secteur minier s’inquiète de ne pas pouvoir faire face à l’explosion de la demande en métaux, liée à la transition énergétique. Par Bastien Bonnefous 07 nov 2024 Lemonde.fr « No metals, no transition. » Les industriels du secteur minier aiment à répéter ce slogan (« pas de métaux, pas de transition », en français) pour souligner combien les métaux et les minéraux dits « critiques » sont le moteur de la transition énergétique. Cuivre, cobalt, lithium, graphite, nickel, manganèse, terres rares… Ces matières premières sont, en effet, indispensables à la fabrication des batteries électriques, des panneaux solaires, des éoliennes ou des électrolyseurs. Mais la disponibilité de ces ressources inquiète les compagnies minières. Dans une étude rendue publique le 22 octobre, le cabinet de conseil EY explique que la crainte de pénuries, faute de nouveaux gisements, est classée quatrième sujet de préoccupation majeur, derrière les conditions de financement, la gestion de l’environnement et la géopolitique. Ce critère intègre pour la première fois la liste des « dix principaux risques et opportunités pour le secteur minier » établie chaque année par EY auprès des acteurs mondiaux de la mine. « C’est une nouveauté forte et un risque élevé partagé également par des institutions internationales et des chercheurs », explique au Monde Moez Ajmi, responsable des activités extractives pour la France, le Maghreb et l’Afrique francophone chez EY. L’ensemble des métaux sont concernés, mais la situation est particulièrement inquiétante, selon EY, pour le cuivre, essentiel à l’électrification des usages et à toutes les technologies de la transition. Pour atteindre la neutralité carbone, le cabinet de conseil a calculé qu’il faudrait produire plus de 40 millions de tonnes de cuivre par an en 2050, contre 25 millions actuellement. Une telle augmentation nécessiterait de mettre en service près de 40 mines de cuivre d’ici dix ans. Or, « seuls 14 nouveaux gisements ont été recensés ces dix dernières années, contre 75 entre 2003 et 2014 », souligne M. Ajmi. Malgré les risques de pénurie, les groupes miniers peinent à lancer de nouveaux projets et les cours bas de ces matières premières ont tendance à refroidir les investissements. « L’exploration minière devient de plus en plus chère, car les gisements les moins coûteux et les plus productifs ont déjà été découverts et sont déjà exploités », explique M. Ajmi. La baisse de la concentration moyenne oblige les compagnies à collecter davantage de minerais pour obtenir la même quantité de métal et à gérer des quantités plus importantes de déchets. Autant de complications qui se répercutent sur les coûts de production – selon EY, les coûts de recherche sont passés par exemple de 91 dollars (85 euros) la tonne de cuivre, en 2011, à plus de 800 dollars, en 2020. Il vous reste 50% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
par mobar » 27 oct. 2024, 13:01
par GillesH38 » 22 oct. 2024, 09:30
par mobar » 22 oct. 2024, 08:26
par Jeudi » 22 oct. 2024, 02:01
diogene a écrit : ↑12 oct. 2006, 11:02 diogene a écrit :...La plupart des minerais suivent le petrole... Pour illustrer mon propos de la page precedente, voici quelques valeurs d'annees de reserves pour quelques minerais (reserves actuelles sur production annuelle 2003 ou 2004). J'ai selectionne ceux pour lesquels la production est en unite coherente avec les reserves. Bien souvent les reserves sont en minerai et la production en metal contenu. Les valeurs sont extraites de Quid.fr Aluminium 147 ans Argent 14 ans Brome 26 ans Cobalt 149 ans Lithium 265 ans Mercure 75 ans Nickel 44 ans Plomb 21 ans Zinc 24 ans Pour le fer, c'est assez difficile a evaluer mais 100 ans semble un maximum Pour le diamant cher a Rammstein, en 20 siecles, 650 t ont ete produites dans le monde (3 milliards de carats) dont 375 t entre 1989 et 2004 (taux de depletion evalue a 25%).
diogene a écrit :...La plupart des minerais suivent le petrole...
diogene a écrit : ↑12 oct. 2006, 11:02 Apres tout ca, ceux qui pensent qu'on va pouvoir fabriquer des eoliennes, capteurs solaires, voitures economiques, sont cordialement invites a nous expliquer comment ils comptent s'y prendre.
par Jeudi » 21 oct. 2024, 15:16
La compagnie allemande Hy2gen a obtenu un bloc d'électricité de 307 mégawatts (MW) pour son projet d'hydrogène et d'ammoniac vert, a appris Radio-Canada, de plusieurs sources. C'est le deuxième bloc accordé par le gouvernement Legault en importance depuis le projet de giga-usine de batteries de Northvolt. (…) La mise en service du projet d'Hy2gen est estimée à 2028 ou 2029. Son hydrogène vert devrait servir à produire du nitrate d’ammoniaque (237 000 tonnes par an) destiné à la fabrication d’explosifs pour les mines. (…)
par energy_isere » 15 sept. 2024, 12:20
Metals-rich Kazakhstan seeks niche in battery supply chain Reuters | September 13, 2024 Kazakhstan aims to boost output of metals needed for electric vehicle (EV) batteries and is issuing hundreds of new exploration licences to attract fresh investment in the sector, the country’s industry minister told Reuters. The former Soviet republic promotes itself as a dependable supplier of the majority of critical materials outlined by the European Union, at a time when Russia has threatened to curb exports and China is tightening control over rare earths. Kazakhstan has signed deals with the European Union and Britain on the supply of critical minerals. “People know that Kazakhstan is very reliable… We’ve been supplying markets for a very long time,” industry minister Kanat Sharlapayev said in an interview this week. The Central Asian nation, the world’s ninth-largest by land area but sparsely populated, has deposits of 90% of the elements of the periodic table and is already a significant exporter of ferroalloys, gold and copper. The country wants to gain market share in battery materials such as lithium, cobalt, manganese, nickel and graphite amid rising demand for the materials, Sharlapayev said. Kazakhstan already mines manganese, but last year it launched processing of manganese sulphate and aims to eventually capture 10% of the global market for the battery material. It also supplies phosphates for fertilizers and aims to process material needed for LFP (lithium ferro phosphate) batteries that are growing in popularity, he added. “Building scalable processing of battery grade metals is something we want to expand,” said Sharlapayev, a former banker with Citigroup. “We already have production facilities, it’s just a matter of expanding the range of those materials.” Russian threat Russian President Vladimir Putin said this week that Moscow should consider limiting exports of uranium, titanium, nickel, and potentially other commodities in retaliation for Western sanctions. Kazakhstan is a major global supplier of both uranium and titanium. It also holds 2% of world nickel reserves, but has, for now, a negligible share in its global output. The country has also yet to tap its deposits of lithium, another key metal, but exploration is underway. To speed up exploration and development, the cabinet streamlined the procedures for exploration licences and moved them online, he said. This has hiked the number of issued licences so far this year to 487 compared to 397 for all of 2023, according to data from the ministry. Major mining companies involved in exploration in Kazakhstan include BHP, Rio Tinto, First Quantum Minerals, Fortescue and Teck Resources. The European Bank for Reconstruction and Development (EBRD) said last month it had bought a stake in a firm exploring for graphite in Kazakhstan. Although Kazakhstan is a member of Russian-led economic and security blocs, it has maintained neutrality in the Russia-Ukraine conflict, promised to abide by Western sanctions against Moscow, and actively participates in the development of cargo transit routes bypassing Russia.
par energy_isere » 28 avr. 2024, 10:09
Transition énergétique : lithium, cuivre, cobalt... la production de minerais essentiels est insuffisante, selon l'ONU Face à la production de minerais indispensables à la transition énergétique, les Nations Unies recommandent notamment d'investir dans de nouveaux projets d'exploitation minière qui offrent des opportunités à de nombreux pays en développement, en particulier en Afrique. latribune.fr 27 Avr 2024, Face à l'urgence climatique, la demande en minerais indispensables aux technologies en lien avec les énergies renouvelables - telles que celles contenues dans les panneaux solaires, les turbines éoliennes et les véhicules électriques - explose. Or, du lithium au cobalt en passant par le cuivre, la production actuelle de minerais essentiels à la transition énergétique ne permet pas de répondre aux besoins pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a indiqué l'ONU vendredi. Selon une étude de l'ONU Commerce et Développement, la demande de lithium pourrait augmenter de plus de 1.500% d'ici 2050, avec des évolutions similaires pour le nickel, le cobalt et le cuivre. Mais "les investissements mondiaux dans les minéraux essentiels à la transition énergétique ne suivent pas la vertigineuse hausse de la demande", selon l'étude. Les objectifs de l'Accord de Paris s'éloignent En conséquence, "les niveaux de production actuels ne permettent pas de répondre aux besoins pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, conformément à l'Accord de Paris", indique-t-elle. L'ONU a recensé 110 nouveaux projets miniers dans le monde, d'une valeur de 39 milliards de dollars, dont 22 milliards de dollars investis dans 60 projets dans les pays en développement. Mais pour atteindre les objectifs de zéro émission nette en 2030, l'industrie pourrait avoir besoin d'environ 80 nouvelles mines de cuivre, 70 nouvelles mines de lithium et de nickel chacune, et 30 nouvelles mines de cobalt. Les investissements nécessaires entre 2022 et 2030 se situent entre 360 et 450 milliards de dollars, selon l'étude. Les déficits les plus importants concernent le cuivre et le nickel. Investir dans de nouveaux projets d'exploitation minière offre selon l'ONU des opportunités à de nombreux pays en développement, en particulier en Afrique. Le continent possède plus d'un cinquième des réserves mondiales dans une douzaine de métaux essentiels à la transition énergétique, dont 19% de ceux nécessaires aux véhicules électriques. L'ONU appelle aussi les pays en développement riches en minerais à ajouter de la valeur à leur extraction localement. Elle souligne par exemple qu'aucun pays d'Afrique ou d'Amérique latine n'est actuellement un acteur majeur dans la fabrication ou le commerce de cathodes ou de matériaux pour batteries. L'étude explique toutefois que l'expérience de la République démocratique du Congo montre que les pays en développement peuvent progresser en ajoutant de la valeur à leurs minéraux: en raffinant et en transformant le cobalt localement, le pays a fait passer le prix unitaire du minerai de 5,8 dollars par kilogramme au moment de l'extraction à 16,2 dollars par kilogramme après transformation. (Avec AFP)
par energy_isere » 13 avr. 2024, 11:36
Guerre en Ukraine : les Etats-Unis n'importent plus de métaux russes Article de latribune.fr 13 avril 2024 L'aluminium, le cuivre et le nickel d'origine russe n'ont plus le droit de cité aux Etats-Unis. C'est la décision qu'a interdit le département du Trésor américain dans un communiqué vendredi 12 mars. Cette annonce intervient dans le cadre de sanctions supplémentaires prises avec le Royaume-Uni pour réduire les revenus de Moscou. « Cette nouvelle action interdit l'importation d'aluminium, de cuivre et de nickel d'origine russe aux Etats-Unis et limite l'utilisation d'aluminium, de cuivre et de nickel d'origine russe sur les marchés mondiaux du métal et dans le négoce de produits dérivés de gré à gré », a indiqué le département américain du Trésor dans un communiqué. Dans un autre communiqué, le gouvernement britannique explique que les métaux sont le principal produit d'exportation de la Russie après l'énergie, même si leur valeur a diminué depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les exportations, de 25 milliards de dollars en 2022, sont tombées à 15 milliards de dollars en 2023 « en raison des efforts du G7 et de ses alliés pour restreindre le marché », est-il précisé. Les mesures prises vendredi visent à diminuer encore les revenus que la Russie tire de ses exportations d'aluminium, cuivre et nickel. « Nos nouvelles interdictions sur les métaux clés, en coordination avec nos partenaires au Royaume-Uni, continueront de cibler les revenus que la Russie peut gagner pour poursuivre sa guerre brutale contre l'Ukraine », a déclaré la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, citée dans le communiqué. "En prenant cette mesure de manière ciblée et responsable, nous réduirons les revenus de la Russie tout en protégeant nos partenaires et alliés des retombées indésirables", a-t-elle commenté. Certaines bourses des métaux interdites d'accepter l'aluminium, le cuivre et le nickel russe Les deux pays ont également pris des mesures pour limiter les échanges de ces métaux sur les marchés mondiaux. « Les bourses des métaux, comme le London Metal Exchange (LME) et le Chicago Mercantile Exchange (CME), n'auront pas le droit d'accepter d'aluminium, cuivre et nickel produits par la Russie. Les bourses de métaux jouent un rôle central pour faciliter le commerce des métaux industriels dans le monde entier », souligne ainsi le Trésor. Ces mesures prennent effet à partir de samedi. « Notre action décisive avec les Etats-Unis pour interdire conjointement les métaux russes des deux plus grandes bourses empêchera le Kremlin d'injecter davantage d'argent dans sa machine de guerre », a assuré Jeremy Hunt, chancelier de l'Echiquier du Royaume-Uni. Si les sanctions occidentales affectent bien les exportations russes, qui ont diminué de 28,3% par rapport à l'année 2022, selon les douanes russe, elles ne provoquent pas le marasme économique espéré. D'une part car les sanctions sont parfois difficiles à appliquer, et que Moscou réorganise ses activités commerciales vers l'Asie.
par energy_isere » 24 mars 2024, 00:28
par energy_isere » 25 nov. 2023, 10:50
Le palladium en pleine souffrance RFI le : 21/11/2023 Le palladium, métal de l’industrie automobile, a vu son prix chuter de 40 % depuis le début de l’année. Et la dégringolade n’est peut-être pas finie. Le palladium a fait carrière dans les pots catalytiques de l’industrie automobile, mais c’est ce même secteur qui aujourd’hui pourrait conduire à sa perte. Plusieurs raisons expliquent la disgrâce de ce métal : il y a d’abord l’essor des voitures électriques qui, n’ayant plus de pots catalytiques, ne contiennent plus de palladium. Le palladium souffre aussi de la baisse des cours de son concurrent le platine, qui étant plus attractif lui est substitué dans les véhicules à essence. Si aucun nouveau débouché n’est trouvé au palladium, « dont la consommation est dépendante à hauteur de 85% de la catalyse automobile » selon Didier Julienne, expert en métaux précieux, président de Commodities and Resources, sa production pourrait progressivement baisser. « Un tel scénario entrainerait une perte de revenu importante pour les mineurs russes et sud-africains qui l’exploitent » rappelle également Didier Julienne. Le palladium est un co-produit du nickel en Russie, et du platine en Afrique du Sud. « Le chant du cygne » du palladium Pour l’heure, le métal des pots catalytiques continue de chuter sur les marchés. Avec un prix qui est allé jusqu’à baisser de 60% depuis le mois de janvier, pour atteindre la semaine dernière un plus bas depuis cinq ans, avant de remonter. Le palladium s’échangeait, il y a dix jours à 1 000 dollars l’once pour une vente immédiate. On est bien loin du pic atteint en mars 2022 quand la guerre en Ukraine avait fait craindre une tension sur l’approvisionnement russe en raison des sanctions occidentales contre Moscou. À cette époque, le palladium avait dépassé les 3 000 dollars l’once et avait gagné le titre de métal le plus cher, devant l’or qui a depuis repris sa place. Aujourd’hui, rien ne plaide pour une remontée durable des cours. « Nous vivons le chant du cygne du palladium » assure notre interlocuteur, autrement dit l'heure de gloire de ce platinoïde appartient désormais au passé, sauf à lui trouver un nouvel avenir qui puisse raviver la demande.
par energy_isere » 09 août 2023, 09:01
Métaux: Rio Tinto aimerait "plus de clarté" en Europe AFP le 08 août 2023 Le géant minier anglo-australien Rio Tinto aimerait "plus de clarté" de l'Union Européenne sur ses objectifs de production, d'importation et de recyclage des métaux et minerais jugés critiques pour la souveraineté industrielle et la transition énergétique du Vieux continent. "Ce dont nous avons besoin est de plus de clarté" sur la liste européenne des matériaux critiques, "et de flexibilité dans les objectifs" de production, d'importation, et de recyclage, a déclaré à l'AFP Colin Mackey, directeur général Europe du numéro deux minier mondial, lors d'un entretien téléphonique. Face aux besoins massifs de nickel, lithium et cobalt par exemple pour les batteries des voitures électriques appelées à remplacer les véhicules thermiques en 2035 en Europe, la Commission a proposé en mars une nouvelle stratégie pour réduire la dépendance du Vieux continent au pétrole et au charbon émetteurs de CO2 nocif pour la planète tout en soutenant une réindustrialisation propre. La Commission a ainsi revu à la hausse la liste des métaux et minéraux jugés "critiques" pour sa souveraineté à 34 éléments (dont la bauxite-aluminium, le lithium, le cuivre et le nickel, NDR), contre une quinzaine en 2011 lorsque la liste avait été établie pour la première fois. Ce "Raw Materials Act" doit encore être débattu et voté par le Parlement européen et le Conseil avant d'entrer en vigueur. Selon ce texte, 10% des matières premières critiques devront être extraites au sein de l'UE d'ici 2030, 15% devront avoir été recyclées et 40% avoir été transformées dans l'UE. Et Bruxelles incite à la diversification des approvisionnements en souhaitant que l'UE "ne dépende pas d'un tiers unique" pour plus de 65% de ses importations d'ici 2030. Ce Raw Materials Act constitue "un cadre de travail utile" estime M. Mackey, "mais c'est le même objectif et la même approche pour chacun" des éléments, regrette-t-il. Or, "chacun de ces éléments a une demande et une disponibilité différente": "Le cuivre est très différent du lithium" relève-t-il. Selon ce responsable, un temps basé en Serbie, où Rio Tinto comptait exploiter un des plus gros gisements de lithium en Europe, les industriels ont besoin de plus d'informations avant de décider d'investissements lourds. Il espère qu'industriels et gouvernements travaillent ensemble pour développer un discours commun afin d'améliorer "l'acceptabilité" sociétale de nouveaux projets miniers en Europe. "Les gens n'associent pas vraiment une augmentation de l'exploitation minière à la transition verte et numérique" note-t-il.
par energy_isere » 16 juil. 2023, 14:41
par energy_isere » 23 avr. 2023, 22:24
par energy_isere » 15 avr. 2023, 18:08
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