par franck1968 » 18 mai 2006, 23:53
Je ne surligne volontairement aucune phrase pour laisser libre cours à toute interprétation.
Vladimir Poutine est déterminé à faire du rouble une monnaie entièrement convertiblePar La Tribune
jeu 11 mai, 1h00
Dans son 7e discours annuel à la nation, Vladimir Poutine annoncé une série de mesures sociales et la convertibilité intégrale du rouble dès le 1er juillet.
Retransmis intégralement et en direct par les deux principales chaînes de télévision du pays, le discours sur l'état de la nation de Vladimir Poutine s'est révélé plutôt terne. Il a pourtant été interrompu pas moins d'une quarantaine de fois par les applaudissements bruyants d'une élite politique russe peu soucieuse de paraître unanimiste et servile. Le président russe a reconnu que pour garder le même rythme de croissance - 6,4 % en 2005 - des efforts conséquents devront être poursuivis par le gouvernement, en particulier en modernisant les infrastructures et les équipements du pays.
Vladimir Poutine a promis des mesures destinées à encourager les investissements domestiques et internationaux, une plus grande attention apportée à l'efficacité des projets publics, et des allégements fiscaux sur les investissements dans les secteurs de pointes comme les télécommunications et les nanotechnologies.
Apaisement. Déterminé à renforcer le rouble, le maître du Kremlin a donné au gouvernement jusqu'au 1er juillet pour achever les travaux visant à rendre le rouble entièrement convertible. "Aujourd'hui je propose d'accélérer l'abolition des dernières restrictions afin de compléter le travail avant le 1er juillet", a déclaré Vladimir Poutine, qui admet au passage que "la convertibilité réelle du rouble dépendra par bien des aspects de son attractivité comme devise pour l'épargne".
Les limitations, mises en place pour lutter contre l'évasion de capitaux, contraignent à effectuer des dépôts sur les transferts d'argent vers et à partir du pays. "Le rouble doit devenir un moyen de paiement plus universel pour l'échange international des biens, et doit élargir sa zone d'influence", a indiqué le président russe, qui a caressé au passage l'idée de créer en Russie une Bourse d'échange de biens "où se négocieront pétrole, gaz et d'autres biens échangées sur la base de roubles".
Choisissant de ne pas envenimer les rapports avec les États-Unis à la veille du G8, Vladimir Poutine a évité de répondre directement aux critiques acerbes de Washington la semaine dernière. Le vice-président américain Dick Cheney avait dénoncé l'utilisation des ressources naturelles russes "comme instruments de manipulation et de chantage". Néanmoins, décrivant les États-Unis comme une "forteresse" avec un budget militaire 25 fois supérieur à celui de la Russie, Vladimir Poutine juge "prématuré d'évoquer une fin de la course aux armements", considérant qu'au contraire, elle ne faisait que "s'accélérer".
Vladimir Poutine a accordé aux questions sociales une large place. Inquiet du recul démographique, il a notamment promis des "sommes colossales" pour relancer la natalité avant d'énumérer une longue série d'aides destinées principalement aux femmes et aux militaires. Au point de se donner des accents de candidat en campagne, alors que la question de sa succession en 2008 reste ouverte.
Emmanuel Grynszpan, à Moscou
Je ne surligne volontairement aucune phrase pour laisser libre cours à toute interprétation.
[url=http://fr.biz.yahoo.com/10052006/155/vladimir-poutine-est-determine-faire-du-rouble-une-monnaie-entierement.html]Vladimir Poutine est déterminé à faire du rouble une monnaie entièrement convertible[/url]Par La Tribune
[quote]jeu 11 mai, 1h00
Dans son 7e discours annuel à la nation, Vladimir Poutine annoncé une série de mesures sociales et la convertibilité intégrale du rouble dès le 1er juillet.
Retransmis intégralement et en direct par les deux principales chaînes de télévision du pays, le discours sur l'état de la nation de Vladimir Poutine s'est révélé plutôt terne. Il a pourtant été interrompu pas moins d'une quarantaine de fois par les applaudissements bruyants d'une élite politique russe peu soucieuse de paraître unanimiste et servile. Le président russe a reconnu que pour garder le même rythme de croissance - 6,4 % en 2005 - des efforts conséquents devront être poursuivis par le gouvernement, en particulier en modernisant les infrastructures et les équipements du pays.
Vladimir Poutine a promis des mesures destinées à encourager les investissements domestiques et internationaux, une plus grande attention apportée à l'efficacité des projets publics, et des allégements fiscaux sur les investissements dans les secteurs de pointes comme les télécommunications et les nanotechnologies.
Apaisement. Déterminé à renforcer le rouble, le maître du Kremlin a donné au gouvernement jusqu'au 1er juillet pour achever les travaux visant à rendre le rouble entièrement convertible. "Aujourd'hui je propose d'accélérer l'abolition des dernières restrictions afin de compléter le travail avant le 1er juillet", a déclaré Vladimir Poutine, qui admet au passage que "la convertibilité réelle du rouble dépendra par bien des aspects de son attractivité comme devise pour l'épargne".
Les limitations, mises en place pour lutter contre l'évasion de capitaux, contraignent à effectuer des dépôts sur les transferts d'argent vers et à partir du pays. "Le rouble doit devenir un moyen de paiement plus universel pour l'échange international des biens, et doit élargir sa zone d'influence", a indiqué le président russe, qui a caressé au passage l'idée de créer en Russie une Bourse d'échange de biens "où se négocieront pétrole, gaz et d'autres biens échangées sur la base de roubles".
Choisissant de ne pas envenimer les rapports avec les États-Unis à la veille du G8, Vladimir Poutine a évité de répondre directement aux critiques acerbes de Washington la semaine dernière. Le vice-président américain Dick Cheney avait dénoncé l'utilisation des ressources naturelles russes "comme instruments de manipulation et de chantage". Néanmoins, décrivant les États-Unis comme une "forteresse" avec un budget militaire 25 fois supérieur à celui de la Russie, Vladimir Poutine juge "prématuré d'évoquer une fin de la course aux armements", considérant qu'au contraire, elle ne faisait que "s'accélérer".
Vladimir Poutine a accordé aux questions sociales une large place. Inquiet du recul démographique, il a notamment promis des "sommes colossales" pour relancer la natalité avant d'énumérer une longue série d'aides destinées principalement aux femmes et aux militaires. Au point de se donner des accents de candidat en campagne, alors que la question de sa succession en 2008 reste ouverte.
Emmanuel Grynszpan, à Moscou[/quote]