les spéculateurs "alliés" des théoriciens du pic ?

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Re:

par hyperion » 20 mars 2008, 22:03

Tiennel a écrit :
nous ne pouvons pas exclure que cette envolée des cours soit dûe essentiellement à un mécanisme boursier
Essentiellement, non... j'ai lu récemment de plusieurs sources qu'on estime le "surcoût spéculation" à environ $5-8. Le fait qu'on soit passé en un mois de moins de $49 à $59 laisserait entendre qu'il y a maintenant pas loin de $10 de spéculation sur un baril.

Ce qui ne serait pas bon pour l'information à propos du pic, c'est que cette spéculation ramène brutalement le cours à disons $30. A ce moment-là, toute communication sur le pic serait interprétée par beaucoup comme une intox des spéculateurs pour tenter de faire remonter le cours. On se consolera :-D en se disant qu'on finira par avoir raison
ce qui serait pas bon ce serait que le cours reviennent à 70 ou moins du fait de la recession, on reparlerai encore plus de theoriciens du pic ou peut etre n'en parlerait-on même plus :mrgreen: :mrgreen: et transition décalée, finalement un bonheur cette recession :roll:
2em post du fil ; pb idem

par SuperCarotte » 06 nov. 2007, 11:48

http://www.ft.com/cms/s/0/d5a8517a-8bdd ... fd2ac.html
Energy consumers and speculators are scrambling to take out options contracts to insure themselves against oil prices rising above $100 a barrel – a further sign of growing expectations of a spike in the crude market.

Some have even taken out contracts to protect themselves against prices rising to $250 a barrel in the next two years.
...

par hyperion » 03 juil. 2007, 14:31

Compagnies pétrolières : no future
http://www.boursorama.com/conseils/deta ... ws=4362966
Mais l'avenir pourrait être bien ailleurs encore : ainsi Statoil soutient que les revenus qu'elle tirera du stockage du CO2 dépasseront à terme ceux issus de son activité pétrolière ; fascinant paradoxe..

par hyperion » 06 janv. 2007, 00:41

bien sur , il y a la question du prix, du profit, du territoire ... du gateau du pouvoir.
mais comme le rappelle fabinoo à la page 2 du fil, il y a aussi le problème de la fragmentation avec notre environnement, et de la séparation de la nature, du conflit..;
le po est-il la fin de l'écologie?
petite reprise ce soir 56.31 ,mais toujours tres au dessus du prix de revient moyen: 6$

par eiffel » 31 août 2005, 23:41

Heureusement en france on a la sécu et l'assurance maladie pour la retraite !

La sécu et ses 29 milliards de déficit c du pipi de chat...on a pas besoin des hedge funds à l'amerloc nous !

par greenchris » 31 août 2005, 10:58

Je pense qu'ils ont bien compris que le prix est beaucoup trop bas par rapport à sa vraie valeur.
- Peu remplacable pour les transports, surtout aérien.
- la société est droguée donc captive, donc on peux augmenter les prix, les clients n'ont pas le choix.

Donc la marge dite de spéculation fait intégralement partie du problème du pic.

par lionstone » 23 août 2005, 00:14

Waouh, deux d'un coup, qui ont autre chose qu'un algorithme à la place du cerveau.
Je vais peut être oser refaire un post, maintenant que la résistance s’organise. :shock:

par matthieu25 » 22 août 2005, 20:15

Vas y Dagobert Continue on est avec toi.Il y a des contres exemple ou les affaires religieuses et commerciales s'entremelent dangereusement.Regarde Bush Ben Laden etc :-D

par Dagobert » 22 août 2005, 19:35

Viré ou pas je continue!

par lionstone » 22 août 2005, 19:28

:smt023
Toi tu vas pas tarder à te faire virer par la secte nihiliste et scientiste qui sévit sur le site en se moment.
Je sais de quoi je parle.
:-D

par Dagobert » 22 août 2005, 10:32

Le vrai drame de la nature humaine est bien celui- là.Il ya toujours eu et il y aura toujours des gros profiteurs pour tirer leur épingle du jeu sans scrupules et sans honte,sous prétexte "si c'est pas moi c'est un autre qui le fera".Je dis et redis il n'y aura que la spiritualité pour soigner l'homme.

par tita » 22 août 2005, 10:24

Image

"Pour conclure, alors que le scénario de la fin du monde va être parsemé d'inimaginables horreurs, nous pensons que la période précédant la fin va être remplie d'opportunités sans précédent pour le profit."

Re: les spéculateurs "alliés" des théoriciens du p

par epe » 22 août 2005, 09:57

Hervé a écrit :l'ironie serait que la spéculation vienne conforter l'idée que le pic pétrolier est imminent !qu'en pensez-vous ?
Je cite le premier message du fil, et pour cause... on a là un conseil financier qui propose, noir sur blanc, de spéculer sur le peak oil. Il y a même un graphique de l'ASPO dans les liens :D

Zoom sur le Pétrole
le pétrole n’est pas une marchandise ni une matière première comme les autres. Se joue, derrière le cours du baril, des enjeux géopolitiques internationaux ou nationaux, des relations internationales (OPEP…) et des rapports de forces entre zones géographiques (moyen orient – USA …).

Je vous propose une stratégie à adopter pour jouer le pétrole en bourse.

L’évolution du cours du pétrole est centrale pour les économies occidentales (Europe / USA). En effet, de nombreuses nations sont totalement dépendantes de l’or noir pour leurs besoins énergétiques (la France dans une moindre mesure grâce au nucléaire).
Les chocs pétroliers de 1973 et 1975 ont été les déclencheurs des dépressions économiques dont la France n’est jamais vraiment sortie depuis. Avec un baril au dessus de 65 $, les économistes assurent que l’économie française perd 1,5 % de croissance annuelle. Les coûts élevés d’approvisionnement en matière première "pétrole" touchent de nombreuses entreprises française et ceci joue sur leurs résultats (les fortes variations quotidiennes du brut à la hausse s’accompagne presque à coups sûrs de replis des indices mondiaux, même si ceux-ci sont dans un trend haussier).
Le baril de brut est côté à NY et à Londres (pour le brut de la mer du nord qui est de qualité différente). Les cours ont explosés depuis 1 an et demi passant de 35 $ à 65 $ le baril.

Pourquoi cette hausse ?

Les tensions géopolitiques au moyen orient, les menaces terroristes et les conflits stratégiques ne peuvent êtres innocents d’une variation à la hausse du brut.
Néanmoins, l’explication est aussi purement économique dans la confrontation de l’offre et de la demande de pétrole. En effet, plusieurs observatoires et économistes jugent que le « pic » de production (la capacité maximale de production en volume et de raffinage) a aura lieu en 2005 ou 2006 où pour la première fois, la demande de brut dépassera la production annuelle (Croissance de l'Asire...). Les inquiétudes majeures sont donc bien de savoir si les producteurs sont capables de répondre à cette demande qui ne cesse de croître de manière vive avec le développement de l’Asie (Chine et Inde…). Il est aisé de constater que les découvertes annuelles de gisements « prouvés et probables » sont en baisse constantes depuis le début des années 70’ . Les « giants fields », gisement géants, sont presque aujourd’hui inexistants dans les grandes découvertes des sociétés, ce sont pourtant eux seuls qui pourraient stabiliser dans le temps l’approvisionnement.
Le principe de valorisation en bourse des grandes majors du pétrole avant la flambée récente du brut se calquait sur les « découvertes » de gisements car le produit fossile est périssable. C’est donc la capacité des compagnies à s’approprier une part supplémentaire du gâteau qui était valorisée.
Depuis la flambée du brut, seul le « prix » de vente du pétrole joue à plein dans l’explosion des titres des sociétés pétrolières ou parapétrolières. Il faut rappeler que la moyenne mondiale du coût de production d’un baril de pétrole brut est de 6 $. Calculer vous-mêmes les bénéfices colossaux et la situation de « surprofit » économique dans laquelle se trouve le secteur.

Le pétrole devenant rare, il devient cher.

Quelle stratégie adopter ?

Le baril a cassé toutes ses résistances et ne semble pas faiblir sur les marchés, passant de 35 à 65 $ en quelques mois. Les seuils psychologiques qui nous semblent souvent atteints sont franchis assez rapidement et l’on se demande bien jusqu’où celui-ci pourrait aller sans une vague de correction assez prononcée. De plus, les grandes organisations mondiales n’ont pas réagit à cette flambée, l’OPEP étant quasiment à saturation de production, elle ne peut presque plus faire jouer son poids sur le cours du baril (voir challenges n° 251).
Personnellement, je pense que le baril de brut peut toucher 100 $ (ou tout du moins s’en approcher fortement) dans les mois qui viennent et dès lors, un scénario se dessine.

Un scénario possible :

Si les cours du pétrole viennent flirter avec les 100 $ à court moyen terme, il y a fort à parier que les économies rentreront dans une nouvelle forme de « choc pétrolier », sûrement d’une ampleur bien moindre que par le passé, mais le brut agira comme une « fiscalité » supplémentaire, un « impôt » sur l’économie mondiale.
S’en suivra nécessairement une phase de reflux des indices et particulièrement du DJ , NASDAQ ou CAC 40…ce qui ne serait d’ailleurs pas vraiment étonnant compte tenu de la vague haussière que nous avons connu (2400-4500) quasiment sans reflux (hormis des stagnations 3300-3600) depuis 2 ans. Un retour vers 3800-3600 sous forme d’une vague baissière de 2-3 mois n’est pas à exclure si le scénario « pétrole » se réalisait, je ne pense pas que cela entraînerait un crash (retour sous 3500) car le poids des « pétrolières » dans les indices mondiaux augmente avec la hausse des cours de ces sociétés, freinant ainsi mécaniquement la chute des indices eux mêmes.

Nous pouvons donc jouer le pétrole sous 3 aspects :

Les grandes majors : TOTAL

Le titre a explosé son plus haut historique à 213 €, néanmoins la valeur réagit bien aux variations du brut. Vous pouvez jouer une grande major avec un programme stable de dividende élevé (mais dont le rendement baisse avec l’envolée du cours) et de rachat d’action (des millions d’€ y sont consacrés depuis 2 ans). Le titre représente 15 % de l’évolution du CAC et sa capitalisation est la 1ère de la place de Paris. Société solide, diversifiée, recordwoman des bénéfices annuels réalisés par une société française.
Avec un baril à 100 $, on peut penser que TOTAL ira flirter avec les 300 €.

L’indépendant en forte croissance : MAUREL & PROM

A 20 €, le titre était bien valorisé (il a pris 300 % en 2004) pour un baril autour des 40 $. La société s’est constituée pour la gestion de 2 puits au Congo sous la houlette de Jean François Henin. Il faut savoir que la société a procédé depuis à plusieurs opérations de croissance externe (Vénézuéla, Gabon…) et que ses investissements deviennent relutifs à court terme au dessus de 39 $ le baril. MAU reste une des très rares sociétés indépendantes et fera sans doute l’objet d’une OPA dans les années à venir si le baril continu à tirer sa croissance (212% sur le semestriel S1-05). Avec un baril de brut stable (environ 60$), l’objectif de cours que je me fixe est à 25 €. Avec une poursuite de la hausse, je pense que nous irons vers les 35 €.

Le rendement vache à lait : TOTAL GABON

Cette société, cotée à paris, est la filiale de production de TOTAL au Gabon, détenue à 50 % par l’état gabonais. Depuis de nombreuses années, ce titre sert un rendement supérieur à 15%. Néanmoins la flambée des cours du brut à fait connaître à la société un parcours boursier étonnant : de 150 € à 602 € en 2 ans. Pourtant, à 580 € le titre devrait servir en juin 2006 (compte tenu de l’explosion des cours du brut et donc de ses bénéfices) un rendement de l’ordre de 10% (soit le meilleur de toute la cote parisienne). Attention, car les réserves de la société sont évaluées à 9 ans.
Le titre suit invariablement les cours du brut et si le baril poursuit sa progression, il n’y a aucune raison que le titre ne suive pas. Objectif : 10% de rendement annuel dans les années qui viennent et un cours à 750 € si le cours du baril poursuit sa progression.

par lionstone » 18 août 2005, 15:56

L’éthique n’est pas la même. Une compagnie d’assurance classique répartit ses investissements sur des obligations, des actions, de l’immobilier, etc… ça c’est le bon côté de la force.

Les fonds vautours c’est le nom donné aux fonds d'investissement spécialisés dans la reprise des entreprises en difficulté qu'ils vendent ensuite par appartements. Ils rachètent la dette d'entreprises en difficulté ou souscrivent à des augmentations de capital pour en prendre le contrôle profitant de prix très bas des titres. Les "fonds vautours", se sont distingués notamment au moment de la crise de l'immobilier, profitent de la forte baisse des valorisations de ces entreprises pour en prendre le contrôle en les refinançant avant un probable dépôt de bilan. Les "fonds vautour", le plus souvent, cèdent ensuite rapidement les actifs de l'entreprise ainsi récupérée.

Les Hedge Funds
(littéralement "fonds de couverture", sont l’appellation américaine des fonds de gestion alternative) :

Fonds en faillite dans des paradis fiscaux sans contrôle, LTCM sauvé in extremis de sa déconfiture qui menaçait toute l'économie mondiale, autant d'exemples qui ont refroidi les promoteurs les plus téméraires. Un peu d'ordre et, surtout, l'analyse et le suivi par des maisons spécialisées permettent, de s'intéresser à ces fonds qui acceptent, aujourd'hui, plus de transparence. En partant du principe que les marchés financiers ne sont pas efficients à 100 pc, les hedge funds essayent de tirer parti de ces inefficiences et sont gérés de façon différente par rapport aux fonds classiques. Les gestionnaires de ces fonds cherchent l’obtention de rendements positifs dans l’absolu. Ils essayent d’accentuer le rendement de leurs avoirs en empruntant des fonds pour provoquer un effet de levier. Appelés également « fonds de couverture », ces fonds investissent dans des positions courtes ou longues et utilisent des effets de levier ou des produits dérivés en vue de battre de façon significative les indices boursiers. Grâce à l’effet de levier, les fonds de couverture peuvent investir plus que leur capital de départ. On constate que ces fonds investissent en moyenne l’équivalent de deux fois leur capital.
Quoiqu'ils multiplient depuis des années les acrobaties financières et brassent chaque année des dizaines de milliards de dollars, les Hedge funds opèrent toujours aujourd'hui dans un flou très artistique et échappent encore quasiment à toute réglementation - même, à tout enregistrement. Aujourd'hui en effet, les gestionnaires de ces fonds peuvent toujours garder secrets leurs investissements - contrairement au fonds mutuels qui eux, doivent être déclarés. Déjà, des Hedge funds comme Quantum Fund et Tiger Fund ont failli sombrer en 1998, et ont perdu des milliards de dollars. La même année, le fond Long Term Capital Management était, lui, dissous, après que sa faillite ait coûté 3 ,6 milliards de dollars au budget fédéral américain. Encore ne s'agissait-il pas d'une "bulle financière" mafieuse (comme au Japon, dans les années 80), car l'addition aurait été encore beaucoup plus salée.

Fin 2003, les Hedge funds ne sont toujours pas vraiment surveillés. Pourtant, à côté de conseillers en investissements déclarés ayant pignon sur rue, cette profession grouille de "spécialistes" officieux, clandestins - souvent de purs escrocs auxquels s'ajoutent, on l'a vu, au moins deux spéculateurs mafieux.

Les milliards récupérés chaque année par les mafieux ne sont pas répartis à la façon du capitalisme légal, épris d'éthique et de transparence. Ce capital criminel n'est pas dispersé entre une infinité de porteurs, comme celui d'une multinationale, mais pour l'essentiel réuni entre les mains de quelques "parrains". Aux Etats-Unis, le gros du pactole échoit encore aux chefs des "familles" de Cosa Nostra; au total une vingtaine d'individus, dont la moitié récolte les trois quarts du butin. Sur cette planète, aucun capital n'est aussi concentré - et aussi secret - que le capital criminel. "la mondialisation s'est accompagnée d'une augmentation dramatique de la criminalité transnationale, notamment les trafics d'armes, de stupéfiants et de migrants clandestins, les crimes hi-tech et le blanchiment d'argent". En 2004, les experts du FMI et de la Banque mondiale estiment qu'au niveau mondial, le montant cumulé des narco-devises aux mains de la COT sera de ± 1 450 milliards d'Euros - la valeur du stock d'or détenu par l'ensemble des banques centrales en 1997. En 2014, la valeur cumulée de ces narco-devises aux mains de la COT dépassera ce qu'était le PNB des Etats-Unis en l'année 1997. Comme l'oeil humain, toute idéologie a son point aveugle. Le marxisme était incapable de percevoir, donc de comprendre, l'économie réelle; le libéralisme, lui, semble hermétique aux méfaits du crime organisé.

Une partie de l’argent du crime mondial circule donc par les circuits habituels, Suisse pour le blanchissement, hedge fonds ou vautours car il appartiennent par leurs pratiques aux mœurs du « milieu ». C’est le côté obscure de la force.

par jerome » 18 août 2005, 14:02

Trés bon article lionstone; Mais éclaire un peu ma lanterne : je coyais que les hedge fund , fond d'investissement et fonds de pension c'était la même chose. D'après l'article ce n'est pas la même chose. C'est quoi la différence? :-k

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