par lavissan » 21 mars 2007, 09:23
Voilà un artcile qui va encore contribuer à la prise de conscience de la nocivité du diesel et à la mauvaise image du pétrole.
D'après Paris-Match n°2017 du 14 au 21 Mars 2007 (rubrique Santé):
Les particules plus fines augmentent les risques cardiovasculaires: La combustion du gazole génère des composés carbonés. Autrefois. ils formaient un panache noir bien visible, mais aujourd'hui la dimension de ces particules (les D.e.p.) a diminué en particulier avec les moteurs T.d.i. dont beaucoup de véhicules roulant au diesel sont équipés.
Ces particules actuelles, plus fines, peuvent pénétrer plus loin dans les poumons. Ainsi, en 2000, une équipe suédoise du Karolinska Institute avait révélé la nocivité des polluants au cours d’une étude ayant abouti à la conclusion que les D.e.p. augmentent le risque de cancer de 63 %.
Une nouvelle étude (sur plus de 65 000 femmes citadines, dont l’âge moyen était autour de 63 ans en début d’essai et alors exemptes de toute maladie artérielle) révèle que les particules fines augmentent aussi le risque cardio-vasculaire. Ce travail, coordonné par le Dr Kristin Miller de l’Université de Washington, a été récemment publié dans le New England Journal of medecine ». Tous les polluants ayant pu affecter les 1816 femmes victimes d’un problème cardiovasculaire pendant les six ans d'observation ont été passés au crible.
Résultat: le risque est apparu proportionnel à la concentration des particules fines dans l’air. Chaque augmentation de 10 microgrammes accroît le risque d'accident vasculaire de 24% et celui de décès associé à un risque cardio-vasculaire, de 76%! Le mécanisme en cause reste inexpliqué.
Le diesel, premier accusé. nuit gravement à la santé, mais il est aussi une source d‘énergie très économique pour les quatre-roues.
Dans la même rubrique, on trouve cette autre brève:
Déficit respiratoire, le trafic routier en cause. Une étude américaine, menée en Caroline du Sud chez 3600 jeunes non asthmatiques, non fumeurs, âgés de 10 à 18 ans publiée dans la revue « The Lancet » révèle que les enfants vivant à proximité (500 mètres ou moins d'une route à fort trafic ont un développement pulmonnaire réduit. Celui-ci serait responsable d'un déficit respiratoire de 6% comparativement aux autres enfants.
Voilà un artcile qui va encore contribuer à la prise de conscience de la nocivité du diesel et à la mauvaise image du pétrole.
D'après Paris-Match n°2017 du 14 au 21 Mars 2007 (rubrique Santé):
[i]Les particules plus fines augmentent les risques cardiovasculaires: La combustion du gazole génère des composés carbonés. Autrefois. ils formaient un panache noir bien visible, mais aujourd'hui la dimension de ces particules (les D.e.p.) a diminué en particulier avec les moteurs T.d.i. dont beaucoup de véhicules roulant au diesel sont équipés.
Ces particules actuelles, plus fines, peuvent pénétrer plus loin dans les poumons. Ainsi, en 2000, une équipe suédoise du Karolinska Institute avait révélé la nocivité des polluants au cours d’une étude ayant abouti à la conclusion que les D.e.p. augmentent le risque de cancer de 63 %.
Une nouvelle étude (sur plus de 65 000 femmes citadines, dont l’âge moyen était autour de 63 ans en début d’essai et alors exemptes de toute maladie artérielle) révèle que les particules fines augmentent aussi le risque cardio-vasculaire. Ce travail, coordonné par le Dr Kristin Miller de l’Université de Washington, a été récemment publié dans le New England Journal of medecine ». Tous les polluants ayant pu affecter les 1816 femmes victimes d’un problème cardiovasculaire pendant les six ans d'observation ont été passés au crible.
Résultat: le risque est apparu proportionnel à la concentration des particules fines dans l’air. Chaque augmentation de 10 microgrammes accroît le risque d'accident vasculaire de 24% et celui de décès associé à un risque cardio-vasculaire, de 76%! Le mécanisme en cause reste inexpliqué.
Le diesel, premier accusé. nuit gravement à la santé, mais il est aussi une source d‘énergie très économique pour les quatre-roues.[/i]
Dans la même rubrique, on trouve cette autre brève:
[i]Déficit respiratoire, le trafic routier en cause. Une étude américaine, menée en Caroline du Sud chez 3600 jeunes non asthmatiques, non fumeurs, âgés de 10 à 18 ans publiée dans la revue « The Lancet » révèle que les enfants vivant à proximité (500 mètres ou moins d'une route à fort trafic ont un développement pulmonnaire réduit. Celui-ci serait responsable d'un déficit respiratoire de 6% comparativement aux autres enfants.[/i]