Le projet Windream One

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par Schlumpf » 24 mars 2007, 00:09

trop de main-d'oeuvre, trop de maintenance, trop de coûts variables
j'ai tendance à négapussoyer sur la question. La marine à voile de bon-papa est bien loin et elle est remplacée par une marine à voile dépourvue de main-d'oeuvre, de maintenance et de coûts variables. Elle me semble atteignable à celui qui arrivera à faire le bon choix. Maintenant il demeure certaines habitudes dont celles du faible coût du fioul lourd n'est pas étrangère à ceux qui par habitude ne veulent rien changer...

par Environnement2100 » 23 mars 2007, 03:43

Krom a écrit :Et si on construisait des gros voiliers, un peu comme on faisait avant le charbon et le pétrole?
Le sujet est pas mal documenté : dans la marine marchande, y a toujours une armée de gamins à barbiches qui ne rêvent que d'une chose, c'est d'un vraquier à voile...

Les derniers ont été abandonnés à la fin du 19e siècle, on connaît très bien leurs caractéristiques : plusieurs milliers de tonnes de fret, 3 ou 4 mâts, 100 m de long, 15 noeuds de moyenne sur Londres-Valaparaiso, ce qui fait 60 % de la vitesse des cargos actuels...

Mais il subsiste toutes les raisons qui ont fait qu'on a abandonné la voile : trop de main-d'oeuvre, trop de maintenance, trop de coûts variables, et en définitive c'est plus cher que les bons vieux diesels marine. Le fuel N°2, non désulfuré bien sûr, personne n'en veut, les raffs te le livrent quasi gratos : on n'est pas près de le remplacer celui-là, même en triplant le prix du baril.

J'ai l'impression qu'on se perd un peu, avec ces bidouillages à base de zeppelin en forme de bombardier furtif et autre porte-container tracter par parapente.
Le sujet est pourtant passionnant : beaucoup de gens ont dit que ce n'était pas possible de se déplacer sérieusement avec un truc comme ça : je donnerais cher pour monter dans cette nacelle, mais... pas pendant les essais :).

par Krom » 23 mars 2007, 02:44

Et si on construisait des gros voiliers, un peu comme on faisait avant le charbon et le pétrole?

J'ai l'impression qu'on se perd un peu, avec ces bidouillages à base de zeppelin en forme de bombardier furtif et autre porte-container tracter par parapente.

Ca donnerait quoi, un voilier, pour transporter du fret?

par Schlumpf » 22 mars 2007, 22:50

ouaip. cela dit la traversée fut controversée car il fit un "arrêt cargo" un peu long parait-il et elle a surtout permis de coller "BOMBARD" sur des milliers de petites embarcations pendant des dizaines d'années...

Alors peut-être qu'un gros logo permettra demain de démontrer les avancées de l'aéronautique et de sauver des milliers de vie des crash d'avion.

par Tiennel » 22 mars 2007, 22:41

Et la traversée en radeau du Dr. Bombard, ce n'était pas propre et renouvelable ?

A l'époque, c'était un exploit qui démontrait les avancées de la médecine et a permis de sauver sans doute quelques vies.

Aujourd'hui, c'est juste pour coller un gros logo sur une voile.

par Orion » 22 mars 2007, 20:23

Ah très bien ce projet, je suis depuis très longtemps les projets de super zeiplin moderne mais je ne connaissais pas celui là.

A t'on une idée de la capacité en passager ? Et de la duré du voyage transatlantique ?

Le projet Windream One

par energy_isere » 22 mars 2007, 20:14

Un projet trés original :
Theolia lance officiellement le projet Windream One

Mardi à Paris, a été officiellement lancée la campagne Windream One, entreprise par Peggy Bouchet et Stéphane Rousson et parrainée par le Groupe Theolia.

Windream One a pour objectif de traverser l’Atlantique en ballon-voile uniquement propulsé par des énergies naturelles et renouvelables.

Si le soleil et le vent seront les principales sources d’énergies de Windream One, la mer sera une composante à part entière de ce défi technologique puisque Windream One est un dirigeable de 900m3 d’hélium, long de 28,50m, équipé d’un « chien de mer », une aile courbe en carbone immergée reliée à la nacelle du ballon par un câble d’une longueur réglable entre 20 et 50 m et qui joue, à distance, le rôle de dérive. Cet appendice permettra à l’équipage de maîtriser sa trajectoire de vol.


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L’ambition de Windream One est à la hauteur de l’enjeu : Réussir en première mondiale la traversée « aéromaritime » de l’Atlantique à partir des énergies renouvelables.

La démarche ne s’inscrit pas dans la logique d’un record ou de la simple prouesse mais dans celle du véritable défi technologique de couvrir une distance de 5 000 km en volant de jour comme de nuit grâce à la seule force des énergies propres et alternatives.

Pour fédérer autour de cette formidable aventure humaine et technologique une équipe élargie d’une vingtaine de chercheurs privés et universitaires ainsi que des partenaires techniques et financiers, il a fallu toute la ténacité, l’inspiration, les connaissances et l’audace de deux visionnaires : le concepteur du projet, Stéphane Rousson, expert reconnu en aérostation et la navigatrice-aventurière Peggy Bouchet, qui apporte ses connaissances de gestion de projets, et l’expérience maritime de ses traversées de l’Atlantique à la rame en solitaire.

Les recherches sur des techniques très élaborées en termes aérauliques et énergétiques touchent à leur fin. La construction du ballon, de la nacelle et des appendices de navigation sera lancée au mois de juin prochain.

Après un premier vol test en octobre entre Nice et Calvi puis un vol de démonstration au-dessus du Lac Léman en novembre, le Team Windream One gagnera début janvier la ville de Dakar au Sénégal où il installera sa base technique.
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