Transports : diagnostic du GIEC WGIII - 2007

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par Tiennel » 07 mai 2007, 09:26

Un petit graphe des Echos sur les émissions de GES :

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par phyvette » 07 mai 2007, 02:23

energy_isere a écrit : ce sont des chemtrails (chem pour chemical) , tels que ces trainées sont en fait chargées de produit toxiques pour empoisonner les gens.
wiki a écrit :Les chemtrails seraient répandus suivant l'orientation du soleil (de l'Est à l'Ouest).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemtrails

Celle là c'est la meilleur , pile poil l'axe transatlantique , la route aérienne la plus dense au monde, c'est du bol.
Comme quoi depuis Mithridate VI Eupator ,( une vrais tragédie , a la Racine des chemtrails ?) on n'a rien inventé au sujet des poisons .

Phyvette

par energy_isere » 06 mai 2007, 23:30

Les traînées de condensation sont également appelées traînées de vapeur, plus prosaïquement traînées blanches ou encore cotra (de l'anglais contrail pour condensation trail).
je signale à l' assistance qu' il y a un certain nombre de personnes adeptes de la théorie du complot qui affirment sans rire que ce sont des chemtrails (chem pour chemical) , tels que ces trainées sont en fait chargées de produit toxiques pour empoisonner les gens. :lol:

C'est évidement complétement dément, mais j' ai vu un bouquin en librairie soutenant cette thése.
Sur Internet vous trouverez plein de fous furieux qui y croient.

par Schlumpf » 06 mai 2007, 21:32

lien plus ou moins corrigé... Les parenthèses ne sont pas des caractères très corrects dans un lien URL, que ne reconnait pas le PHPBB avec raison. Donc faire un copy paste pour lire le lien en question.

par matthieu25 » 06 mai 2007, 18:35

Le lien que tu nous donnes ne marche pas.

par Berthier » 06 mai 2007, 18:29

C'est bizarre :roll: , ce que j'ai retenu de la lecture de manicore et du rapport du GIEC sur l'aviation (en français), ce n'est pas que les trainées refroidissaient le climat mais qu'elles augmentaient le réchauffement:

http://www.ipcc.ch/pub/Av(F).pdf

:shock: pages 17 18 du pdf ou 7 8 du rapport

sans oublier les oxydes d'azotes, puis l'ozone troposphériques.

donc (l'effet de l'aviation) c'est , x>0

(effet de CO2) (1+x)
et
pas (effet de CO2) (1-x)

Dans tous les cas, pour moi, l'aviation c'est un mal :evil:

D'ailleurs, un dirigeant d'un parti norvégien (Lars Sponheim) propose de limiter les voyages en avion de ses compatriotes à un par an. :D:

par Environnement2100 » 06 mai 2007, 12:22

Ta capacité à exploiter ce que tu lis m'étonne tout autant ami Phyvette : si tout le monde était comme toi je pourrais partir définitivement aux Maldives faire de la plongée, jusqu'à ce qu'elles coulent.

par phyvette » 06 mai 2007, 01:40

Environnement2100 a écrit :Ce dernier point est AMC très controversé, il s'agit probablement des "contrails"
Mais d'où tu connais tout ça E2100 ? l'étendue de tes connaissances est pour moi une énigme.
wiki a écrit :Les traînées de condensation sont également appelées traînées de vapeur, plus prosaïquement traînées blanches ou encore cotra (de l'anglais contrail pour condensation trail).

L'IPCC a consacré un rapport scientifique complet (non traduit en français) au phénomène des nuages artificiels produits par les traînées d’avion. Ce phénomène est clairement à considérer comme faisant partie des sources de modifications anthropiques du climat, mais avec un double aspect qui rend sa quantification complexe.

- Les avions contribuent pour partie à l'effet de serre par leurs émissions de CO2
- Ils contribuent aussi, mais moindrement et momentanément à un effet antagoniste de refroidissement du climat lorsque ces traînées s’élargissent en formant de larges nuages qui modifient significativement l'albédo planétaire en blanchissant artificiellement le ciel d’altitude.
C'est une des raisons qui fait que le traité de Kyoto ne les a pas encore pris en compte, faute de capacité des négociateurs gouvernementaux à établir un consensus sur ce point.
Les compagnies aériennes ne semblent pas avoir cherché à mesurer ni réduire ce phénomène dont elles ont parfois minimisé les impacts.

L'interdiction de vol qui a suivi aux USA les attentats du 11 septembre s'est traduite par un écart de température moyenne par rapport aux prévision météo qui a confirmé que les contrails refroidissaient, localement et provisoirement le climat.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tra%C3%AEn ... ndensation

Phyvette

par Environnement2100 » 06 mai 2007, 00:21

Plutôt six ans :).

Le GIEC est purement consultatif : il pourrait de ce fait prendre un peu plus de risques dans les explications de gravure. Mais d'un autre côté, des centaines de scientifiques à mettre d'accord sur un texte unique, c'est classe, mais le principe du consensus élimine tout texte percutant.

Il manque beaucoup de choses qu'on pouvait espérer dans le dernier rapport du GIEC. Nous le devons essentiellement à nos amis les Obèses de l'Ouest. Sur certains plans Oleocene est plus avancé que le GIEC WGIII, on croit rêver.

par Schlumpf » 05 mai 2007, 23:10

c'est donc très "mitigé"... Voir "mitigation" qui devrait être élu mot de l'année 2007... Le GIEC est un formidable instrument, doué d'une capacité d'éteignoir extraordinaire. Bon. D'ici quatre ans (c'est la périodicité de l'apparation de leurs rapports, non ? ), on devrait en savoir plus...

par Environnement2100 » 05 mai 2007, 13:39

Ce dernier point est AMC très controversé, il s'agit probablement des "contrails", de l'attaque de la couche d'ozone, de l'ensemencement en haute altitude, etc. : l'ensemble de ces impacts sont à peine mesurés aujourd'hui, le mot même de "contrail" est très récent.

Plus on s'éloigne de l'étude de l'environnement, pour s'approcher des solutions à proposer, plus on va avoir de controverses évidemment - il suffit de lire Oleocene.

par Schlumpf » 05 mai 2007, 00:23

On ne s’attend donc pas à ce que les forces du marché seules, incluant le prix croissant des carburants, conduisent à des réductions significatives des émissions
Quelle euphémisme... Encore un texte auquel les chinois ont apporté 1500 amendements sans doute ?
Le changement de mode de transport de la route au rail et à l’utilisation des voies d’eau internes pour les marchandises, du passage d’un transport à faible occupation à un transport à occupations multiples, du transport individuel aux systèmes de transport par rail ou public, l’urbanisme et le transport non motorisé, offrent des possibilités pour l’atténuation des GES dépendant des conditions et des politiques locales
Ca même Monoprix s'en est aperçu...
l’influence globale de l’aviation sur le climat est très supérieure à l’effet du CO2 seul.
Ca en revanche, ce serait un scoop dans un rapport du GIEC. Mais en fait la phrase dans le texte anglais est -évidemment- complètement fade... "Total mitigation potential in the sector would also need to account for non-CO2 climate impacts of aviation emissions". En gros, il faudrait p'tet aussi prendre en compte les effets sur l'environnement non liés au Co2...

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Transports : diagnostic du GIEC WGIII - 2007

par Environnement2100 » 04 mai 2007, 11:40

Bien qu'il s'agisse d'un simple diagnostic, et pas d'un plan politique, je regrette que la notion de véhicule électrique ne figure pas, dans la mesure où les besoins de recherche et développement, ainsi que la mutation industrielle et sociétale, nécessitent pour celui-ci une planification sur deux décennies.

Il y a de multiples options d’atténuation dans le secteur des transports X, mais leur effet peut être contrecarré par la croissance de ce secteur. Les options d'atténuation y sont confrontées à des obstacles multiples tels que les préférences des consommateurs et l'absence de politique dans ce domaine. (Accord moyen, mises en évidence moyennement nombreuses).

Les mesures améliorant l’efficacité des véhicules, conduisant à des économies de carburant, ont dans de nombreux cas des bénéfices nets (au moins dans le cas des véhicules légers), mais le potentiel du marché est beaucoup plus faible que le potentiel économique en raison de l’influence d’autres intérêts des consommateurs, comme les performances et la taille. Il n’existe pas suffisamment d’informations pour évaluer le potentiel d’atténuation pour les véhicules lourds. On ne s’attend donc pas à ce que les forces du marché seules, incluant le prix croissant des carburants, conduisent à des réductions significatives des émissions. [5.3, 5.4]
Les biocarburants pourraient jouer un rôle important dans le secteur du transport, dépendant du processus de production. Les biocarburants utilisés comme additifs ou substituts pour l’essence et le diesel devraient, en 2030, croître jusqu’à 3% de la demande totale d’énergie pour le transport, dans le scénario de base. Cette valeur pourrait croître jusqu’à 5-10%, selon les prix futurs du pétrole et du charbon, l’amélioration de l’efficacité des véhicules et le succès des technologies utilisant la biomasse de la cellulose [5.3, 5.4]
Le changement de mode de transport de la route au rail et à l’utilisation des voies d’eau internes pour les marchandises, du passage d’un transport à faible occupation à un transport à occupations multiples, du transport individuel aux systèmes de transport par rail ou public, l’urbanisme et le transport non motorisé, offrent des possibilités pour l’atténuation des GES dépendant des conditions et des politiques locales. [5.3, 5.5]
Les émissions de CO2 de l’aviation contribuent actuellement à 2% des émissions mondiales de GES et leur accroissement annuel devrait être de 3-4%. Des mesures d’atténuation comme les améliorations techniques et opérationnelles, la gestion du trafic aérien et les mécanismes du marché peuvent réduire la vitesse de la croissance des émissions, mais non inverser la tendance. Le potentiel d’atténuation à moyen terme inclut les avions plus efficaces et les mises en oeuvre améliorées récemment introduites qui vont ralentir, mais non réduire, la croissance des émissions. De plus, l’influence globale de l’aviation sur le climat est très supérieure à l’effet du CO2 seul. [5.3, 5.4]
La réalisation de réductions des émissions dans le domaine du transport est souvent à bénéfices partagés avec le traitement de la congestion du trafic, de la qualité de l’air et de la sécurité énergétique. [5.5]
http://www.ipcc.ch/SPM040507.pdf

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