par Environnement2100 » 04 mai 2007, 11:40
Bien qu'il s'agisse d'un simple diagnostic, et pas d'un plan politique, je regrette que la notion de véhicule électrique ne figure pas, dans la mesure où les besoins de recherche et développement, ainsi que la mutation industrielle et sociétale, nécessitent pour celui-ci une planification sur deux décennies.
Il y a de multiples options d’atténuation dans le secteur des transports X, mais leur effet peut être contrecarré par la croissance de ce secteur. Les options d'atténuation y sont confrontées à des obstacles multiples tels que les préférences des consommateurs et l'absence de politique dans ce domaine. (Accord moyen, mises en évidence moyennement nombreuses).
Les mesures améliorant l’efficacité des véhicules, conduisant à des économies de carburant, ont dans de nombreux cas des bénéfices nets (au moins dans le cas des véhicules légers), mais le potentiel du marché est beaucoup plus faible que le potentiel économique en raison de l’influence d’autres intérêts des consommateurs, comme les performances et la taille. Il n’existe pas suffisamment d’informations pour évaluer le potentiel d’atténuation pour les véhicules lourds. On ne s’attend donc pas à ce que les forces du marché seules, incluant le prix croissant des carburants, conduisent à des réductions significatives des émissions. [5.3, 5.4]
Les biocarburants pourraient jouer un rôle important dans le secteur du transport, dépendant du processus de production. Les biocarburants utilisés comme additifs ou substituts pour l’essence et le diesel devraient, en 2030, croître jusqu’à 3% de la demande totale d’énergie pour le transport, dans le scénario de base. Cette valeur pourrait croître jusqu’à 5-10%, selon les prix futurs du pétrole et du charbon, l’amélioration de l’efficacité des véhicules et le succès des technologies utilisant la biomasse de la cellulose [5.3, 5.4]
Le changement de mode de transport de la route au rail et à l’utilisation des voies d’eau internes pour les marchandises, du passage d’un transport à faible occupation à un transport à occupations multiples, du transport individuel aux systèmes de transport par rail ou public, l’urbanisme et le transport non motorisé, offrent des possibilités pour l’atténuation des GES dépendant des conditions et des politiques locales. [5.3, 5.5]
Les émissions de CO2 de l’aviation contribuent actuellement à 2% des émissions mondiales de GES et leur accroissement annuel devrait être de 3-4%. Des mesures d’atténuation comme les améliorations techniques et opérationnelles, la gestion du trafic aérien et les mécanismes du marché peuvent réduire la vitesse de la croissance des émissions, mais non inverser la tendance. Le potentiel d’atténuation à moyen terme inclut les avions plus efficaces et les mises en oeuvre améliorées récemment introduites qui vont ralentir, mais non réduire, la croissance des émissions. De plus, l’influence globale de l’aviation sur le climat est très supérieure à l’effet du CO2 seul. [5.3, 5.4]
La réalisation de réductions des émissions dans le domaine du transport est souvent à bénéfices partagés avec le traitement de la congestion du trafic, de la qualité de l’air et de la sécurité énergétique. [5.5]
http://www.ipcc.ch/SPM040507.pdf
Bien qu'il s'agisse d'un simple diagnostic, et pas d'un plan politique, je regrette que la notion de véhicule électrique ne figure pas, dans la mesure où les besoins de recherche et développement, ainsi que la mutation industrielle et sociétale, nécessitent pour celui-ci une planification sur deux décennies.
[quote] Il y a de multiples options d’atténuation dans le secteur des transports X, [color=red]mais leur effet peut être contrecarré par la croissance de ce secteu[/color]r. Les options d'atténuation y sont confrontées à des obstacles multiples tels que les préférences des consommateurs et l'absence de politique dans ce domaine. (Accord moyen, mises en évidence moyennement nombreuses).
Les mesures améliorant l’efficacité des véhicules, conduisant à des économies de carburant, ont dans de nombreux cas des bénéfices nets (au moins dans le cas des véhicules légers), mais le potentiel du marché est beaucoup plus faible que le potentiel économique en raison de l’influence d’autres intérêts des consommateurs, comme les performances et la taille. Il n’existe pas suffisamment d’informations pour évaluer le potentiel d’atténuation pour les véhicules lourds. [color=red]On ne s’attend donc pas à ce que les forces du marché seules, incluant le prix croissant des carburants, conduisent à des réductions significatives des émissions.[/color] [5.3, 5.4]
Les biocarburants pourraient jouer un rôle important dans le secteur du transport, dépendant du processus de production. Les biocarburants utilisés comme additifs ou substituts pour l’essence et le diesel devraient, en 2030, croître jusqu’à 3% de la demande totale d’énergie pour le transport, dans le scénario de base. Cette valeur pourrait croître jusqu’à 5-10%, selon les prix futurs du pétrole et du charbon, l’amélioration de l’efficacité des véhicules et le succès des technologies utilisant la biomasse de la cellulose [5.3, 5.4]
Le changement de mode de transport de la route au rail et à l’utilisation des voies d’eau internes pour les marchandises, du passage d’un transport à faible occupation à un transport à occupations multiples, du transport individuel aux systèmes de transport par rail ou public, l’urbanisme et le transport non motorisé, offrent des possibilités pour l’atténuation des GES dépendant des conditions et des politiques locales. [5.3, 5.5]
Les émissions de CO2 de l’aviation contribuent actuellement à 2% des émissions mondiales de GES et leur accroissement annuel devrait être de 3-4%. Des mesures d’atténuation comme les améliorations techniques et opérationnelles, la gestion du trafic aérien et les mécanismes du marché peuvent réduire la vitesse de la croissance des émissions, mais non inverser la tendance. Le potentiel d’atténuation à moyen terme inclut les avions plus efficaces et les mises en oeuvre améliorées récemment introduites qui vont ralentir, mais non réduire, la croissance des émissions. De plus,[color=red] l’influence globale de l’aviation sur le climat est très supérieure à l’effet du CO2 seul[/color]. [5.3, 5.4]
La réalisation de réductions des émissions dans le domaine du transport est souvent à bénéfices partagés avec le traitement de la congestion du trafic, de la qualité de l’air et de la sécurité énergétique. [5.5][/quote]
[url]http://www.ipcc.ch/SPM040507.pdf[/url]