par energy_isere » 18 juin 2012, 11:29
Remundo a écrit :qui est en principe dangereux avant la combustion... Les cycles benzéniques brûlent aussi en CO2/H2O, avec comme les autres hydrocarbures une part variable d'imbrûlés, et aussi les oxydes COx et NOx...
Bref, j'ai bien l'impression qu'on est dans une certaine diabolisation du Diesel relativement à l'essence. Les 2 sont à la fois dégueulasses et très utiles, en quantité limitée... qu'on se le dise.
Le benzéne dans l' essence c' est pas vraiment sympa pour la santé.
Exposition au benzène chez les mécaniciens. Évaluation atmosphérique et surveillance biologique
Note documentaire
La présence de benzène dans l'essence, ainsi que l'évocation dans la littérature d'un risque d'apparition de leucémies chez les mécaniciens de garages sont à l'origine d'interrogations de la médecine du travail qui s'inquiète des niveaux d'exposition réels et de l'importance relative de la pénétration cutanée lors de contacts directs avec l'essence.
L'évaluation de l'exposition au benzène a été réalisée chez 114 mécaniciens, appartenant à 37 garages, pendant une semaine de travail. L'étude, terminée avant le 1er janvier 2000, date à partir de laquelle la teneur en benzène de l'essence ne devait plus dépasser 1 % en volume, reposait sur des prélèvements atmosphériques ainsi que sur des prélèvements urinaires destinés à évaluer l'excrétion d'acide muconique intégrant la globalité des voies d'exposition.
Les résultats mettent en évidence une exposition modérée au benzène atmosphérique, plus importante chez les mécaniciens des garages "motos" et motoculture (médianes respectives : 0,14 et 0,16 ppm) que ceux des garages "autos" (médiane : 0,03 ppm). Quelques valeurs atteignent cependant 1 ppm. Les concentrations atmosphériques sont bien en accord avec les concentrations urinaires en acide muconique, dont les médianes de fin de journée chez les mécaniciens des garages "motos", motoculture et "autos" sont respectivement de 0,21, 0,27 et 0,09 mg/l. D'autre part, la contribution médiane de la pénétration percutanée, quantitativement similaire à celle du tabagisme, ne semble pas dépasser 0,04 à 0,06 mg/l d'acide muconique, soit approximativement l'équivalent de 0,03 à 0,04 ppm de benzène atmosphérique sur la journée de travail.
Les efforts des préventeurs devront être surtout orientés vers les garages "motos" et motoculture où les résultats montrent une exposition au benzène plus élevée que pour les garages "autos".
http://www.inrs.fr/accueil/produits/med ... =ND%202174
Les Neuchâtelois invités à recourir à l'essence synthétique
Le Service de l'énergie et de l'environnement (SENE) a diffusé ce mardi un communiqué pour inviter les Neuchâtelois à utiliser de l'essence synthétique pour leurs petits appareils.
Une alternative existe à l'utilisation systématique d'essence classique indique le Service de l'énergie et de l'environnement (SENE). Il s'agit de l'essence synthétique ou alkylée, qui préserve la santé, prolonge la vie des moteurs et protège l'environnement. Plus écologique, sa combustion est moins nauséabonde. Avantage supplémentaire, l'essence alkylée se conserve plusieurs années.
C'est avant tout le benzène, contenu dans l'essence classique, qui pose problème, car il est cancérigène, même à faible dose. Le communiqué explique qu'une tondeuse dépourvue de catalyseur émet la même quantité de benzène que 26 voitures. Or les utilisateurs telles machines respirent directement les gaz polluants. L’organisme peut aussi absorber une quantité importante de benzène cancérogène par simple contact avec la peau.
Le SENE rappelle en outre que, chaque été, 350'000 tondeuses et autant d'autres engins équipés d'un moteur à essence sont à l'oeuvre en Suisse.
En revanche, l'utilisation de l'essence synthétique ou alkylée engendre un surcoût de quelque 25 à 30 francs par an (tondeuse) pour une réduction de près 80% des polluants. La différence de prix s'explique par les faibles quantités produites et un raffinage plus important.
L'essence alkylée n'est encore utilisée que par 10% des privés en Suisse. Par contre, l'entretien des bords de routes et les travaux cantonaux en forêt utilisent systématiquement ce carburant depuis des années et de plus en plus de communes.
http://www.arcinfo.ch/fr/regions/canton ... 556-447341
Vous aviez déjà entendu parler de l'essence alkylée ? J' avoue que je découvre ca.
[quote="Remundo"]qui est en principe dangereux avant la combustion... Les cycles benzéniques brûlent aussi en CO2/H2O, avec comme les autres hydrocarbures une part variable d'imbrûlés, et aussi les oxydes COx et NOx...
Bref, j'ai bien l'impression qu'on est dans une certaine diabolisation du Diesel relativement à l'essence. Les 2 sont à la fois dégueulasses et très utiles, en [u]quantité limitée[/u]... qu'on se le dise.[/quote]
Le benzéne dans l' essence c' est pas vraiment sympa pour la santé.
[quote][b] Exposition au benzène chez les mécaniciens. Évaluation atmosphérique et surveillance biologique
Note documentaire[/b]
La présence de benzène dans l'essence, ainsi que l'évocation dans la littérature d'un risque d'apparition de leucémies chez les mécaniciens de garages sont à l'origine d'interrogations de la médecine du travail qui s'inquiète des niveaux d'exposition réels et de l'importance relative de la pénétration cutanée lors de contacts directs avec l'essence.
L'évaluation de l'exposition au benzène a été réalisée chez 114 mécaniciens, appartenant à 37 garages, pendant une semaine de travail. L'étude, terminée avant le [color=#FF0000]1er janvier 2000, date à partir de laquelle la teneur en benzène de l'essence ne devait plus dépasser 1 % en volume[/color], reposait sur des prélèvements atmosphériques ainsi que sur des prélèvements urinaires destinés à évaluer l'excrétion d'acide muconique intégrant la globalité des voies d'exposition.
Les résultats mettent en évidence une exposition modérée au benzène atmosphérique, plus importante chez les mécaniciens des garages "motos" et motoculture (médianes respectives : 0,14 et 0,16 ppm) que ceux des garages "autos" (médiane : 0,03 ppm). Quelques valeurs atteignent cependant 1 ppm. Les concentrations atmosphériques sont bien en accord avec les concentrations urinaires en acide muconique, dont les médianes de fin de journée chez les mécaniciens des garages "motos", motoculture et "autos" sont respectivement de 0,21, 0,27 et 0,09 mg/l. D'autre part, la contribution médiane de la pénétration percutanée, quantitativement similaire à celle du tabagisme, ne semble pas dépasser 0,04 à 0,06 mg/l d'acide muconique, soit approximativement l'équivalent de 0,03 à 0,04 ppm de benzène atmosphérique sur la journée de travail.
Les efforts des préventeurs devront être surtout orientés vers les garages "motos" et motoculture où les résultats montrent une exposition au benzène plus élevée que pour les garages "autos".
[/quote]
http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ND%202174
[quote][b]Les Neuchâtelois invités à recourir à l'essence synthétique[/b]
Le Service de l'énergie et de l'environnement (SENE) a diffusé ce mardi un communiqué pour inviter les Neuchâtelois à utiliser de l'essence synthétique pour leurs petits appareils.
Une alternative existe à l'utilisation systématique d'essence classique indique le Service de l'énergie et de l'environnement (SENE). Il s'agit de l'essence synthétique ou alkylée, qui préserve la santé, prolonge la vie des moteurs et protège l'environnement. Plus écologique, sa combustion est moins nauséabonde. Avantage supplémentaire, l'essence alkylée se conserve plusieurs années.
[color=#FF0000]C'est avant tout le benzène, contenu dans l'essence classique, qui pose problème, car il est cancérigène, même à faible dose. Le communiqué explique qu'une tondeuse dépourvue de catalyseur émet la même quantité de benzène que 26 voitures[/color]. Or les utilisateurs telles machines respirent directement les gaz polluants. L’organisme peut aussi absorber une quantité importante de benzène cancérogène par simple contact avec la peau.
Le SENE rappelle en outre que, chaque été, 350'000 tondeuses et autant d'autres engins équipés d'un moteur à essence sont à l'oeuvre en Suisse.
[color=#FF0000]En revanche, l'utilisation de l'essence synthétique ou alkylée engendre un surcoût de quelque 25 à 30 francs par an (tondeuse) pour une réduction de près 80% des polluants. La différence de prix s'explique par les faibles quantités produites et un raffinage plus important[/color].
L'essence alkylée n'est encore utilisée que par 10% des privés en Suisse. Par contre, l'entretien des bords de routes et les travaux cantonaux en forêt utilisent systématiquement ce carburant depuis des années et de plus en plus de communes.
[/quote]
http://www.arcinfo.ch/fr/regions/canton-de-neuchatel/les-neuchatelois-invites-a-recourir-a-l-essence-synthetique-556-447341
Vous aviez déjà entendu parler de l'essence alkylée ? J' avoue que je découvre ca.