par kercoz » 14 déc. 2023, 23:30
Pour ceux qui s'interrogent sur l'utilité de ce transport :
https://www.planete-energies.com/fr/med ... sation-co2
"""Trois grands groupes de valorisation ont été identifiés :
La valorisation sans transformation, où le CO2 est utilisé pour ses propriétés physiques. C’est le cas dans la récupération assistée des hydrocarbures, où le gaz est réinjecté dans les puits de pétrole et « chasse » celui-ci, permettant d’épuiser le
. Environ 50 Mt CO2 par an sont utilisées dans ces opérations. D’autre part, des utilisations industrielles sont déjà en cours : les bulles des boissons gazéifiées, la neige carbonique des extincteurs, les liquides réfrigérants. Le CO2 est utilisé également dans l’industrie pharmaceutique ou le traitement des eaux. Sous sa forme « supercritique » (entre liquide et gaz), le CO2 permet de produire des solvants. Quelque 20 Mt CO2 par an sont utilisées dans tous ces secteurs.
La valorisation chimique, par réaction avec un autre composant. Le CO2 est aujourd’hui essentiellement présent (quelque 100 Mt CO2 par an) dans la production d’urée, une substance très utilisée en agriculture comme engrais azoté. Le CO2 permet aussi de produire de l’acide salicylique, un médicament dont dérive l’aspirine. Il entre aussi dans le processus de fabrication des polycarbonates, une matière plastique très performante (verres optiques, CD et DVD, lentilles…), et des polyméthanes (mousses, caoutchoucs…). Des recherches sont avancées en matière de minéralisation et carbonation, notamment pour durcir le béton. Mais surtout, les chercheurs mettent beaucoup d’espoir dans la production de produits à valeur énergétique, c’est-à-dire du
, de l’acide formique et en bout de chaîne des carburants, grâce à un large éventail de procédés (hydrogénation, reformage, électrolyse, photo-électro-catalyse, thermochimie). Les volumes seraient potentiellement très importants mais les processus exigent de l’
, qui devrait alors être produit sans émissions de CO2 (ce qui est très coûteux). C’est le même problème dans la « méthanation » : le CO2 peut être combiné à l’hydrogène pour créer du méthane, c’est-à-dire du gaz naturel. Mais il faudrait que le prix de la tonne de CO2 s’envole, pour que ce procédé devienne économiquement rentable.
La valorisation biologique, par
au sein d'organismes biologiques, comme les micro-algues dont la croissance nécessite d'importantes quantités de CO2. La culture de micro-algues est aujourd’hui à un stade commercial, avec de petites productions à haute valeur ajoutée, comme les pigments et les oméga 3. Des perspectives se dessinent dans l’alimentation animale et la chimie de spécialités, et, dans une dizaine d’années au moins, dans la production de biocarburants. Dans ce dernier secteur, qui intéresse notamment l’aviation, le coût est l’obstacle majeur au développement.""""""""""""
Pour ceux qui s'interrogent sur l'utilité de ce transport :
https://www.planete-energies.com/fr/media/article/3-voies-valorisation-co2
"""Trois grands groupes de valorisation ont été identifiés :
La valorisation sans transformation, où le CO2 est utilisé pour ses propriétés physiques. C’est le cas dans la récupération assistée des hydrocarbures, où le gaz est réinjecté dans les puits de pétrole et « chasse » celui-ci, permettant d’épuiser le
. Environ 50 Mt CO2 par an sont utilisées dans ces opérations. D’autre part, des utilisations industrielles sont déjà en cours : les bulles des boissons gazéifiées, la neige carbonique des extincteurs, les liquides réfrigérants. Le CO2 est utilisé également dans l’industrie pharmaceutique ou le traitement des eaux. Sous sa forme « supercritique » (entre liquide et gaz), le CO2 permet de produire des solvants. Quelque 20 Mt CO2 par an sont utilisées dans tous ces secteurs.
La valorisation chimique, par réaction avec un autre composant. Le CO2 est aujourd’hui essentiellement présent (quelque 100 Mt CO2 par an) dans la production d’urée, une substance très utilisée en agriculture comme engrais azoté. Le CO2 permet aussi de produire de l’acide salicylique, un médicament dont dérive l’aspirine. Il entre aussi dans le processus de fabrication des polycarbonates, une matière plastique très performante (verres optiques, CD et DVD, lentilles…), et des polyméthanes (mousses, caoutchoucs…). Des recherches sont avancées en matière de minéralisation et carbonation, notamment pour durcir le béton. Mais surtout, les chercheurs mettent beaucoup d’espoir dans la production de produits à valeur énergétique, c’est-à-dire du
, de l’acide formique et en bout de chaîne des carburants, grâce à un large éventail de procédés (hydrogénation, reformage, électrolyse, photo-électro-catalyse, thermochimie). Les volumes seraient potentiellement très importants mais les processus exigent de l’
, qui devrait alors être produit sans émissions de CO2 (ce qui est très coûteux). C’est le même problème dans la « méthanation » : le CO2 peut être combiné à l’hydrogène pour créer du méthane, c’est-à-dire du gaz naturel. Mais il faudrait que le prix de la tonne de CO2 s’envole, pour que ce procédé devienne économiquement rentable.
La valorisation biologique, par
au sein d'organismes biologiques, comme les micro-algues dont la croissance nécessite d'importantes quantités de CO2. La culture de micro-algues est aujourd’hui à un stade commercial, avec de petites productions à haute valeur ajoutée, comme les pigments et les oméga 3. Des perspectives se dessinent dans l’alimentation animale et la chimie de spécialités, et, dans une dizaine d’années au moins, dans la production de biocarburants. Dans ce dernier secteur, qui intéresse notamment l’aviation, le coût est l’obstacle majeur au développement.""""""""""""