par Jeuf » 23 avr. 2024, 13:13
Un problème avec cela (que ce soit carburant de synthèse, hydrogène ou n'importe quel système) est que valoriser l'électricité excédentaire se fait avec du matériel couteux en investissement, qui ne peux pas se satisfaire de ne fonctionner que les centaines d'heures par an où elle est largement excédentaire.
Les jours d'hiver où l'élec est tellement exendentaire que la production éolienne doit être en partie effacée, on pourrait valoriser l'électricité avec des moyens qui sont eux peu couteux en investissement : des résistance électriques. Faut le faire à grande échelle pour avoir un prix de l'élec favorable. Les réseau de chaleur qui fonctionnent en cogénération pourraient cesser de bruler de gaz pour faire chaleur+élec, et consommer cette électricité. Ils réduiraient aussi leur injection d'électricité. Mais ça ne marche que pour les exedants en saison de chauffe.
Où est le point de saturation ? bien malin qui peut le dire.
De façon plus générale, je viens d'envisager une piste pour aborder le problème : tracer la monotone des prix de l'élec par année. Exclure ou pas 2022 qui a été très spéciale.
Trouver des résumés des ces monotones, par exemple le ratio entre moyenne et max, ou min et max. On peut voir l'évolution jour par jour de cet indicateur , en année glissante.
Considérer divers pas de temps : heure, jour, semaine. Ajouter des paramètres, au niveau des volumes par exemple, ou encore les pas de temps entre min et max
Voir comment évolue ces ratios. Voir la tendance, s'il y en a.
Ce avant d'investir dans des batteries, ou de l'éolien, ou du solaire, ou de la puissance STEP, ou un électrolyseur, ou des volants d'inertie, ou des moyens d'effacement
bon, je saurai pas vraiment comment traiter tout ça
Tout ça, c'est des problèmes de riches de toute façon. Qui s'interdisent, à juste raison, d'investir dans les centrales à gaz pour assurer l'appoint. Si ça colle pas technico-économiquement, et que finit par se traduire par des effacements non volontaires de certaines alimentation quelques heures par an, personne n'en mourra.
(je dis ça en opposition aux problèmes de pauvre, qui est ne n'avoir l'électricité que quelques heures par jour)
[quote=mobar post_id=2390031 time=1713856891 user_id=736]
On pourra toujours faire du Power to Fuel, et relancer les véhicules thermiques, j'ai bon? :lol: :lol:
https://www.sciencedirect.com/book/9780128228135/power-to-fuel
[/quote]
Un problème avec cela (que ce soit carburant de synthèse, hydrogène ou n'importe quel système) est que valoriser l'électricité excédentaire se fait avec du matériel couteux en investissement, qui ne peux pas se satisfaire de ne fonctionner que les centaines d'heures par an où elle est largement excédentaire.
Les jours d'hiver où l'élec est tellement exendentaire que la production éolienne doit être en partie effacée, on pourrait valoriser l'électricité avec des moyens qui sont eux peu couteux en investissement : des résistance électriques. Faut le faire à grande échelle pour avoir un prix de l'élec favorable. Les réseau de chaleur qui fonctionnent en cogénération pourraient cesser de bruler de gaz pour faire chaleur+élec, et consommer cette électricité. Ils réduiraient aussi leur injection d'électricité. Mais ça ne marche que pour les exedants en saison de chauffe.
[quote]Où est le point de saturation ? bien malin qui peut le dire.[/quote]
De façon plus générale, je viens d'envisager une piste pour aborder le problème : tracer la monotone des prix de l'élec par année. Exclure ou pas 2022 qui a été très spéciale.
Trouver des résumés des ces monotones, par exemple le ratio entre moyenne et max, ou min et max. On peut voir l'évolution jour par jour de cet indicateur , en année glissante.
Considérer divers pas de temps : heure, jour, semaine. Ajouter des paramètres, au niveau des volumes par exemple, ou encore les pas de temps entre min et max
Voir comment évolue ces ratios. Voir la tendance, s'il y en a.
Ce avant d'investir dans des batteries, ou de l'éolien, ou du solaire, ou de la puissance STEP, ou un électrolyseur, ou des volants d'inertie, ou des moyens d'effacement
bon, je saurai pas vraiment comment traiter tout ça :oops:
Tout ça, c'est des problèmes de riches de toute façon. Qui s'interdisent, à juste raison, d'investir dans les centrales à gaz pour assurer l'appoint. Si ça colle pas technico-économiquement, et que finit par se traduire par des effacements non volontaires de certaines alimentation quelques heures par an, personne n'en mourra.
(je dis ça en opposition aux problèmes de pauvre, qui est ne n'avoir l'électricité que quelques heures par jour)