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Un repreneur chinois pressenti pour le constructeur français de bus à hydrogène Safra en redressement

AFP •20/05/2025

Le constructeur français de bus et autocars à hydrogène Safra, en redressement judiciaire, connaîtra mardi le nom de son repreneur: un groupe chinois ou une holding française, sur fond de débat sur la notion de souveraineté industrielle.

Le tribunal de commerce d'Albi doit communiquer sa décision dans l'après-midi.

L'offre de reprise du groupe chinois Wanrun tenait la corde la semaine dernière, avec une offre de reprise de 120 des 169 salariés de cette entreprise basée à Albi et spécialisée dans la rénovation de bus ou tramway, avant de se lancer dans la motorisation à hydrogène en 2019.

La société chinoise, plus connue dans le milieu des batteries et des panneaux solaires, a également mis 7 millions d'euros sur la table et promis des investissements pour prendre le contrôle de la Société albigeoise de fabrication et réparation automobile (Safra), créée en 1955 et placée en redressement judiciaire le 4 février.

Seule entreprise française à fabriquer des autocars et bus à hydrogène, Safra est un acteur important de la filière hydrogène.

Echaudés par les reprises d'entreprises en difficulté par des firmes chinoises, les politiques locaux de tous bords et la CGT plaident pour un candidat français, au nom de la "souveraineté" et de la "cohérence du projet industriel".

Le groupe Thierry Torti Holding (TTH, 385 salariés), plus axé sur la rénovation de trains, a revu vendredi son offre à la hausse, proposant de reprendre 90 employés sur le site d'Albi et 40 dans son usine de Clermont-Ferrand.

Son directeur général Thierry Cezar brandit un carnet de commande de 450 millions d'euros, une garantie selon lui pour l'avenir de Safra. Fort d'un "marché porteur de la rénovation ferroviaire et d'autobus", son business plan prévoit d'atteindre "200 salariés à Albi en 2029".

Une troisième offre émanant d'une société belge, CBM, a été écartée, selon une source proche du dossier.

Interrogés, les salariés penchent pour TTH. La secrétaire départementale de la CGT, Laure Malleviale, veut éviter un "pillage technologique".

Le député centriste de la circonscription Philippe Bonnecarrère "partage l'analyse de la majorité des salariés et de la CGT". "Je veux espérer qu'une offre industrielle française, sérieuse, peut-être plus modeste au départ, mais plus solide sur le long terme, sera préférée à l'offre chinoise", a-t-il ajouté.

"Avant de se lancer dans l'hydrogène, (Safra) fonctionnait très bien, mais n'avait pas l'envergure suffisante pour se lancer dans cette aventure", selon une source proche du dossier.

Chez TotalEnergies, l'ouverture de la station hydrogène de Reims se précise

06.05.2025 h2-mobile

Destinée aux poids lourds, la station hydrogène TotalEnergies de Reims sera inaugurée le 16 mai prochain.

TotalEnergies confirme l’ouverture prochaine de sa station hydrogène de Reims. Portée par TEAL Mobility, une coentreprise réunissant Air Liquide et TotalEnergies lancée en 2024. Située le long de l’autoroute A4 et avant tout conçue pour la mobilité lourde, l’installation sera accessible dans les deux sens de circulation.

L’inauguration officielle se tiendra le 16 mai 2025, en présence de Bernard Pitanel, Directeur Général Marketing Services de TotalEnergies, et d'Arnaud Quemard, Directeur Général du groupe SANEF. Une visite de la station hydrogène sera notamment organisée.

Modernisées récemment, les aires de Reims Champagne proposent désormais une large offre de services. Au-delà de l’infrastructure hydrogène, elles accueillent également 34 points de recharge ultra-rapide pour véhicules électriques, capables d'atteindre 300 kW.

Toyota prévient : la Chine pourrait dominer l'hydrogène si l'Occident ne réagit pas

08.05.2025 07:00 Michaël TORREGROSSA h2-mobile

Toyota appelle à des investissements internationaux massifs pour contrer la progression rapide de la Chine dans le domaine de l’hydrogène. Une croissance rapide qui pourrait rapidement inquiéter l’occident.

« Tous les acteurs doivent avancer ensemble pour réduire les coûts de l'hydrogène ». Alors que la Chine représente déjà la majorité des ventes mondiales de véhicules utilitaires à hydrogène, Mitsumasa Yamagata, Président de la Toyota Hydrogen Factory, alerte quant aux avancées rapides de la Chine dans le domaine de l’hydrogène dans un entretien accordé au Financial Times.

« La Chine est le pays le plus avancé au monde en matière de camions à hydrogène. Si elle est aussi avancée, c'est parce que le gouvernement chinois a ordonné la transformation des principales routes logistiques en autoroutes de l'hydrogène » pointe le représentant du groupe nippon, dénonçant les trop nombreuses incertitudes sur le développement de la filière dans les marchés occidentaux. « Il ne nous reste plus beaucoup de temps ; il est important d'accélérer rapidement », a-t-il déclaré.

A cela s’ajoute la question du coût. Selon le représentant nippon, le kilo d’hydrogène est vendu en Chine 2 à 4 fois moins cher qu’au Japon

Une stratégie axée sur la mobilité lourde

Face à la percée du véhicule électrique, Toyota a décidé de concentrer ses efforts sur la mobilité lourde. Récemment, le constructeur a levé le voile sur sa troisième génération de pile à hydrogène. Prévue pour 2026, celle-ci promet une durée de vie équivalente à celle d'un moteur diesel.

En parallèle, Toyota multiplie les partenariats. En Chine, le constructeur a récemment annoncé le lancement d’une nouvelle coentreprise dédiée à la fabrication de piles à combustible. Pour Toyota, la Chine est un véritable "dojo" de l'innovation. « En perfectionnant nos produits dans l'environnement difficile du marché chinois, nous lancerons ensuite des produits compétitifs au Japon, en Europe et aux États-Unis » a expliqué Mitsumasa Yamagata.

USA : Production et distribution : Hyundai va ouvrir une station hydrogène XXL

01.05.2025 Michaël TORREGROSSA h2-mobile



Hyundai a présenté lors du salon ACT Expo 2025 le projet HTWO Energy Savannah. Localisé dans l’un des plus grands hubs logistiques des États-Unis, le site combinera production et distribution d’hydrogène à destination des poids lourds.

Hyundai accélère son offensive hydrogène sur le marché nord-américain. En parallèle de la présentation de son nouveau Hyundai XCient Fuel Cell, le constructeur sud-coréen a officialisé la création d’un nouveau site de production et de distribution d’hydrogène. Localisée à 16 km du port de Savannah, l’un des plus importants hubs logistiques des États-Unis (Géorgie), la station vise à fournir un accès rapide et fiable à l’hydrogène pour les flottes de poids lourds opérant dans cette zone fortement industrialisée. Sa mise en service est prévue pour la fin de l’année.

Une capacité évolutive

Porté par HTWO Logistics, HydroFleet et Capital Development Partners, le projet se veut évolutif. Le site offrira ainsi une capacité de production initiale de 1200 kg d’hydrogène par jour avec une capacité d’extension à 4200 kg en fonction de l’évolution de la demande.

Wrightbus déploie 12 nouveaux bus à hydrogène en Allemagne

09.05.2025 h2-mobile



Wrightbus a livré 12 nouveaux bus à hydrogène à l'opérateur allemand WestVerkehr. Ils desserviront les communes de Heinsberg, Hückelhoven et Erkelenz, dans l'extrême ouest de l'Allemagne.

Le constructeur irlandais Wrightbus continue de se développer en Allemagne où il vient de livrer 12 nouveaux bus à hydrogène à l'opérateur WestVerkehr. Opérant dans l'ouest du pays, ces bus ont été acquis avec le soutien des autorités fédérales, qui ont apporté un financement de 3.4 millions d'euros.

Une présence de plus en plus forte pour Wrightbus
En Allemagne, Wrightbus a déjà déployé 31 bus à hydrogène pour Regionalverkehr Köln (RVK). De nouvelles livraisons sont attendues pour Saarbahn, avec 28 unités commandées, ainsi que pour Cottbusverkehr, qui prévoit l’intégration de 46 véhicules à son réseau.

L’opérateur Vestische réceptionnera quant à lui cinq bus, tandis que RVK attend huit unités supplémentaires avant la fin 2025.

https://www.h2-mobile.fr/actus/wrightbu ... allemagne/

En Chine, Coca-Cola mise sur l'hydrogène pour sa logistique

25.04.2025 h2-mobile



Le groupe Coca-Cola a lancé l’expérimentation d’un poids lourd à hydrogène dans le nord de la Chine.

Depuis début avril, Coca-Cola expérimente l’hydrogène dans sa logistique en Chine. Le groupe a réceptionné un camion Hypot F49 fourni par la société Tianjin Mingxin Changda Logistics. Ce modèle est équipé d’une pile à combustible de 200 kW développée par Hydrogen Power.

Le véhicule circulera entre Langfang et Tianjin, soit plus de 200 kilomètres par trajet. Cette initiative s’inscrit dans le développement du « corridor hydrogène » de la région Pékin-Tianjin-Hebei, promu par les autorités locales.

Un véhicule conçu pour le fret longue distance
Le Hypot F49 est adapté aux besoins du transport commercial. Il peut embarquer jusqu’à 56 kg d’hydrogène et dispose d’une autonomie d’environ 600 kilomètres avec un plein. Sa consommation est estimée à 8,6 kg/100 km.

Cette expérimentation menée par Coca-Cola n’est pas la première dans la région. D’autres grands groupes comme JD.com, IKEA ou Rongcheng Steel ont déjà pu expérimenter le Hypot F49. Selon les informations communiquées par la marque, plus de 35 millions de kilomètres ont déjà été parcourus.

En Allemagne, l'essor des poids lourds hydrogène se confirme

15.04.2025 Michaël TORREGROSSA h2-mobile



Au sein du réseau allemand H2 MOBILITY, les volumes d’hydrogène délivrés en 350 bars ont dépassé pour la première fois ceux distribués en 700 bars. Une tendance portée par la montée en puissance des bus et camions à hydrogène.

En mars 2025, les stations opérées par H2 MOBILITY ont connu un basculement symbolique : le volume d’hydrogène délivré en 350 bars a dépassé pour la première fois celui distribué à 700 bars.

Sans donner plus de détails, le consortium indique que plus de la moitié des volumes totaux ont été livrés à cette pression, majoritairement utilisée par les véhicules lourds. « La baisse du nombre de ravitaillements alors que les ventes globales augmentent démontre clairement l’importance croissante des bus et des camions pour la mobilité à l’hydrogène » souligne H2 MOBILITY dans son communiqué.

« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : nos investissements dans l'infrastructure 350 bars portent leurs fruits. Le transport lourd devient de plus en plus un moteur de la mobilité à l'hydrogène. Pour nous, il s’agit d’un signal clair de poursuivre dans cette voie » a expliqué Martin Jüngel, directeur général et directeur financier de H2 MOBILITY.

Pour rappel, H2 MOBILITY a opéré depuis plusieurs mois un changement de stratégie, fermant une partie de ses stations dédiées à la mobilité légère pour se concentrer sur de nouvelles stations haute capacité conçue pour le transport lourd.

La Chine lance un nouveau corridor hydrogène pour les poids lourds

17.04.2025 h2-mobile



Le géant pétrolier chinois Sinopec a lancé un nouveau corridor de 1 150 km destiné aux camions à hydrogène. Transrégional, celui-ci relie Chongqing et Qinzhou, dans le sud du pays.

Pour accompagner la mobilité hydrogène sur le segment des véhicules lourds, la Chine multiplie ses corridors. Le dernier en date a été mis en service le 14 avril dernier et assure la liaison entre et Chongqing au port de Qinzhou dans la région du Guangxi. Il comprend quatre stations de ravitaillement en hydrogène, toutes construites par Sinopec. Dès l'ouverture du corridor, dix camions lourds fonctionnant à l’hydrogène ont pris la route pour effectuer les premières liaisons.

Ce corridor n’est pas le premier inauguré par Sinopec. En Chine, six autres sont en service : Pékin-Shanghai, Pékin-Tianjin, Chengdu-Chongqing, Shanghai-Jiayong, Jinan-Qingdao et le long de l’autoroute Hanyi.

Le Grand Annecy commande trois bus à hydrogène à Iveco

08.04.2025 h2-mobile

Dans le domaine du bus à hydrogène, Iveco enchaine les succès. Après la commande de 10 bus H2 à Dunkerque il y a quelques jours, le constructeur vient d’annoncer une commande de trois bus à hydrogène Grand Annecy Agglomération. Commandés via l’UGAP, ces véhicules rejoindront la flotte de l’agglomération à compter de fin 2025. Il s’agit de la première commande de bus à combustible du territoire, dont le réseau est déjà en partie électrifié.

D’une longueur de 12 mètres, le GX 337 à hydrogène commercialisé par Iveco Bus peut accueillir jusqu’à 110 passagers. Il est équipé d’une pile à combustible Hyundai de 100 kW, associée à une batterie de 69 kWh fournie par FPT Industrial. Embarquant 31 kilos d’hydrogène à 350 bars, il promet 450 km d’autonomie avec une charge.

Un autobus scolaire propulsé par un moteur thermique peut coûter entre 130 000 $ et 140 000 $

le prix d'achat d'un bus diesel est d'environ 250 000 € HT. Le prix pour un bus GNV est en moyenne de 295 000 €.

Le coût d'un autobus électrique, lui, avoisine les 400 000 $

Quant au bus à hydrogène, son prix d'acquisition demeure très élevé pour le moment à près de 600 000 €

Dunkerque commande dix bus à hydrogène à Iveco

02.04.2025 h2-mobile



La Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) a passé une nouvelle commande de dix autobus à hydrogène, des GX 337 H2, auprès d’Iveco Bus. Commandés par l’intermédiaire de l’UGAP, ces véhicules seront livrés à partir du second semestre 2026. Ils viendront renforcer les autobus électriques déjà en circulation dans l’agglomération.

Capable d’accueillir 110 passagers, le GX 337 H2 intègre une pile à combustible Hyundai de 100 kW et une batterie FPT Industrial de 69 kWh. Embarquant 31 kilos d’hydrogène à 350 bars, il promet 450 km d’autonomie avec une charge.

Hyundai teste son premier bus à hydrogène en Europe

28.03.2025 Michaël TORREGROSSA



A Vienne, en Autriche, Wiener Linien a entamé un test de trois ans avec un bus à hydrogène Hyundai équipé d’un système de stockage en 700 bars. Une première en Europe !

L'opérateur viennois Wiener Linien a lancé les essais d’un nouveau bus à hydrogène conçu par Hyundai, en collaboration avec le carrossier slovène TAM. Il s'agit du premier modèle du constructeur sud-coréen à circuler sur les routes européennes.

Le bus est équipé d’une pile à combustible délivrant 90 kW associée à des batteries, le tout alimentant un moteur électrique de 180 kW. A préciser que le modèle dispose d’un dispositif de stockage en 700 bars, une première sur le continent, avec une capacité de 35,15 kg.

Le véhicule sera testé par Wiener Linien pendant trois ans. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus large avec Hyundai Autriche.

Un écosystème hydrogène local

L’autobus est ravitaillé à la station à hydrogène de Leopoldau, exploitée par Wiener Netze. Cette infrastructure, alimentée par de l’hydrogène produit localement par Wien Energie, permet des recharges à 350 et 700 bars.

Le bus à hydrogène de Hyundai n’est pas le seul à être testé en service régulier. Wiener Linien a récemment testé un bus à hydrogène du fabricant Arthur Bus pendant plusieurs semaines. La transition se poursuivra à l’été 2025 avec l’introduction de vingt nouveaux véhicules à hydrogène : dix bus fournis par CaetanoBus et équipés de piles Toyota pour la ligne 39A et dix minibus du constructeur italien Rampini pour les lignes 2A et 3A.

En Allemagne, Rebus réceptionne 52 bus à hydrogène Solaris

25.03.2025 Michaël TORREGROSSA

L’opérateur Rebus a reçu 52 bus à hydrogène Solaris. Ces derniers seront intégrés progressivement au réseau de transport public local.



En charge des transports publics dans le district de Rostock, au nord de Berlin, l’opérateur Rebus a reçu 52 bus à hydrogène Solaris. La commande, attribuée au constructeur polonais en 2023, comprend 47 bus standards et 5 articulés.

Une trentaine de véhicules ont déjà été mis en service. Ils ont parcouru collectivement plus de 150 000 kilomètres. Leur disponibilité reste élevée, malgré quelques arrêts liés à des défauts logiciels mineurs. « Les véhicules fonctionnent de manière stable, même par temps froid », a souligné Thomas Nienkerk, directeur général de Rebus.

Les bus sont actuellement ravitaillés à la station de Güstrow, située au dépôt principal de l’opérateur. Une seconde station ouvrira d’ici fin mars à Bad Doberan.

« Non viables financièrement » : cette ville belge abandonne ses bus à hydrogène

10.03.2025 Michaël TORREGROSSA

Cinq bus à hydrogène exploités à Anvers ont été définitivement retirés du service. L'opérateur de transport public juge leur exploitation non viable, tant sur le plan opérationnel que financier.

Pionnière dans le déploiement de bus à hydrogène, la ville belge d’Anvers abandonne la technologie. Composée de cinq véhicules, la flotte avait été mise en place en 2014. Cependant, l’opérateur De Lijn avait renoncé dès 2018 à ses projets d’expansion.

Cette décision est en partie motivée par la situation de Van Hool, déclaré en faillite fin 2024 avant d’être repris par le néerlandais VDL. « Avec la faillite, les options d’entretien ont disparu » a expliqué la ministre flamande de la mobilité, Annick De Ridder, pointant également les coûts d’exploitation élevés de la flotte.

La solution électrique privilégiée

Désormais, la stratégie de De Lijn repose sur les bus électriques à batteries. « L’hydrogène n’est actuellement pas une option viable pour le transport public en Belgique », a affirmé la ministre.

Anvers n’est pas la seule collectivité à abandonner la solution hydrogène, principalement pour des raisons économiques. En France, la Métropole de Montpellier avait annulé une grosse commande en raison de coûts d’exploitation jugés trop élevés par rapport aux bus électriques à batteries.

Bus hydrogène : quelles ventes en Europe en 2024 ?

04.03.2025 Michaël TORREGROSSA

Les immatriculations de bus à hydrogène en Europe ont bondi de 82 % en 2024, atteignant 378 unités. Solaris s’impose largement avec une part de marché de 65 %, loin devant ses concurrents Wrightbus et Caetano. Malgré cette dynamique, l’hydrogène reste marginal face aux bus électriques à batteries.

En 2024, 378 bus à hydrogène ont été immatriculés en Europe, soit une augmentation de 82 % par rapport à 2023. Solaris s’est imposé comme le leader incontesté avec 245 unités livrées, représentant 65 % du marché. Ses principaux concurrents, Wrightbus (54 unités, 14 %) et Caetano (31 unités, 8,2 %), restent à distance.

Une part de marché marginale face à l’électrique

Malgré la forte hausse observée en 2024, le bus à hydrogène ne représente encore que 4,6 % du marché global des bus zéro émission en Europe, largement dominé par les bus électriques à batteries (BEV), qui en occupent 95 %.

Depuis 2012, 955 bus à hydrogène de plus de 8 tonnes ont été immatriculés en Europe. Solaris confirme sa position de leader avec 425 unités, soit une part de marché de 44,5 %. Wrightbus (151 unités, 15,8 %) et Van Hool (141 unités, 14,8 %) complètent le podium, malgré la faillite du constructeur belge en 2024. Parmi les autres acteurs notables figurent Caetano (105 unités), Mercedes-Benz (40), Neso Bus (34) et Alexander Dennis (21).

L' Allemagne en tête, la Scandinavie en retrait

Au classement par pays, l’Allemagne domine le marché européen avec 429 bus à hydrogène, soit 44,9 % du total des bus en circulation sur le continent. Elle est suivie par le Royaume-Uni (140 unités, 14,7 %), la Pologne (81 unités), l’Espagne (76 unités), les Pays-Bas (67 unités), l’Italie et la France (60 unités chacun). En revanche, les pays du nord de l’Europe restent en retrait avec 5 bus en Norvège, 4 au Danemark et 2 en Suède.