par osas09 » 03 nov. 2009, 10:20
Les travaux, c'est bien connu, on sait quand cela commence on sait jamais quand cela sera fini. Surtout quand personne veus payer la fin des travaux.
Déviation d'Ax : l'Ariège ne paiera pas
L'Etat réclame 6 M€ au département pour la financer.
Sous l'impulsion du président Augustin Bonrepaux très remonté, et extrêmement déterminé, le conseil général de l'Ariège, réuni hier pour une session pleinière consacrée à des dossiers financiers, a opposé un «non» ferme à la demande de l'Etat, qui lui réclame 6M€ afin de boucler le financement de la déviation d'Ax-les-Thermes. C'est niet, a martelé Augustin Bonrepaux, qui en a d'ailleurs avertiMartin Malvy. Pour la petite histoire, les deux hommes ne s'étaient pas mis d'accord sur une position commune, et la décision ariégeoise a visiblement «espanté» le président de la région Midi-Pyrénées.
«Je ne fais pas ça de gaieté de cœur, reprend Augustin Bonrepaux. Ca me brise le cœur de voir tous ces camions qui traversent chaque jour le centre d'Ax-les-Thermes. Mais ce n'est pas qu'une question de principe: je n'ai pas d'autre choix financier».
Participer à ce financement, en effet, empêcherait le conseil général d'avancer sur des dossiers dont l'urgence s'accroit au fil du temps. La remise en état des ponts et de l'ensemble des ouvrages d'art: il y en a pour 10M€, estime le conseil général. Onévalue aussi à 15M€ le coût du désenclavement du Couserans. «Qu'est ce que je vais leur dire, aux Couseranais, si je ne fais pas ces travaux», demande Augustin Bonrepaux?
Et de souligner, enfin, «le double langage du gouvernement et du chef de l'Etat: «On dit que les collectivités territoriales dépensent trop, qu'il y a trop de financements croisés, et on vient taper à la porte des collectivités territoriales! L'Etat ne veut pas avouer qu'il est en faillite, voilà tout. Il lui reste 90 km de route dans le département. Nous en avons 2500 km. Soit on l'aide, soit on dit non. Pour nous, désormais, chacun doit s'occuper de ses affaires. Si les travaux durent six ans de plus, et qu'il y a des accidents, voire des drames, alors...» La suite est logique, l'Etat devra en assumer la responsabilité. Enfin, A.Bonrepaux annonce un budget «de rigueur» pour les années qui viennent. Il faudra faire des économies, prévient-il. La défense du prix de l'eau d'irrigation, et le coût des transports scolaires pourraient être directement touchés.
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Pierre Peyronne: «Je comprends le département, pas la position de l'Etat»
«Bien entendu, tous les Axéens ont envie qu'elle se termine, cette déviation. Ils vivent avec depuis des années, avec toutes les nuisances de ce chantier. Et les dangers liés au passage des camions qui descendent au frein, dans la ville. Pour autant, je comprends le département, et moins la position de l'Etat. Il ne s'agit pas de travaux qui sont à la mesure d'un département, ou d'une commune, et les Axéens le savent bien. On aurait dit merci si le conseil général avait financé, bien sûr. Mais les Axéens le savent, l'Ariège, ce n'est pas la Haute-Garonne. L'Etat avait inscrit cet investissement au contrat de plan 200/2004, la déviation devait être finie en 2007. Il doit tenir sa promesse», conclut le maire d'Ax.
Les travaux, c'est bien connu, on sait quand cela commence on sait jamais quand cela sera fini. Surtout quand personne veus payer la fin des travaux.
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[b]Déviation d'Ax : l'Ariège ne paiera pas
[size=200]L'Etat réclame 6 M€ au département pour la financer.[/size][/b]
Sous l'impulsion du président Augustin Bonrepaux très remonté, et extrêmement déterminé, le conseil général de l'Ariège, réuni hier pour une session pleinière consacrée à des dossiers financiers, a opposé un «non» ferme à la demande de l'Etat, qui lui réclame 6M€ afin de boucler le financement de la déviation d'Ax-les-Thermes. C'est niet, a martelé Augustin Bonrepaux, qui en a d'ailleurs avertiMartin Malvy. Pour la petite histoire, les deux hommes ne s'étaient pas mis d'accord sur une position commune, et la décision ariégeoise a visiblement «espanté» le président de la région Midi-Pyrénées.
«Je ne fais pas ça de gaieté de cœur, reprend Augustin Bonrepaux. Ca me brise le cœur de voir tous ces camions qui traversent chaque jour le centre d'Ax-les-Thermes. Mais ce n'est pas qu'une question de principe: je n'ai pas d'autre choix financier».
Participer à ce financement, en effet, empêcherait le conseil général d'avancer sur des dossiers dont l'urgence s'accroit au fil du temps. La remise en état des ponts et de l'ensemble des ouvrages d'art: il y en a pour 10M€, estime le conseil général. Onévalue aussi à 15M€ le coût du désenclavement du Couserans. «Qu'est ce que je vais leur dire, aux Couseranais, si je ne fais pas ces travaux», demande Augustin Bonrepaux?
Et de souligner, enfin, «le double langage du gouvernement et du chef de l'Etat: «On dit que les collectivités territoriales dépensent trop, qu'il y a trop de financements croisés, et on vient taper à la porte des collectivités territoriales! L'Etat ne veut pas avouer qu'il est en faillite, voilà tout. Il lui reste 90 km de route dans le département. Nous en avons 2500 km. Soit on l'aide, soit on dit non. Pour nous, désormais, chacun doit s'occuper de ses affaires. Si les travaux durent six ans de plus, et qu'il y a des accidents, voire des drames, alors...» La suite est logique, l'Etat devra en assumer la responsabilité. Enfin, A.Bonrepaux annonce un budget «de rigueur» pour les années qui viennent. Il faudra faire des économies, prévient-il. La défense du prix de l'eau d'irrigation, et le coût des transports scolaires pourraient être directement touchés.
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[b]Pierre Peyronne: «Je comprends le département, pas la position de l'Etat[/b]»
«Bien entendu, tous les Axéens ont envie qu'elle se termine, cette déviation. Ils vivent avec depuis des années, avec toutes les nuisances de ce chantier. Et les dangers liés au passage des camions qui descendent au frein, dans la ville. Pour autant, je comprends le département, et moins la position de l'Etat. Il ne s'agit pas de travaux qui sont à la mesure d'un département, ou d'une commune, et les Axéens le savent bien. On aurait dit merci si le conseil général avait financé, bien sûr. Mais les Axéens le savent, l'Ariège, ce n'est pas la Haute-Garonne. L'Etat avait inscrit cet investissement au contrat de plan 200/2004, la déviation devait être finie en 2007. Il doit tenir sa promesse», conclut le maire d'Ax.
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