par energy_isere » Hier, 13:41
Nouvelle dégringolade pour les ventes de voitures neuves en mai
Le marché des voitures neuves « s'enfonce dans la crise » en France, avec un repli des immatriculations de voitures neuves de 12% en mai, par rapport au mois de mai 2024, selon les chiffres publiés dimanche par la Plateforme automobile (PFA).
latribune.fr le 01/06/25
Un coup d'accélérateur sur la pédale de marche arrière. En mai 2025, 123.919 voitures particulières ont été immatriculées en France, un repli de 12,3%, plus important que celui constaté le mois dernier (-5,64%). Selon les chiffres publiés dimanche par la Plateforme automobile (PFA), aucun constructeur n'échappe à la vague, qui touche aussi bien les voitures essence que les modèles électriques, tandis que le marché de l'occasion reste stable.
« Chaque mois qui passe depuis le début de l'année, le marché s'enfonce un peu plus dans la crise. C'est le cinquième mois consécutif de baisse (...). Sur les cinq premiers mois de l'année, le marché est lui-même en baisse de 8% par rapport à 2024 et de quasiment 30% par rapport à 2019, en période pré-Covid », a commenté auprès de l'AFP Nicolas Le Bigot, directeur général par intérim de la PFA.
La part des voitures électriques stagne
Ce repli continue d'affecter Stellantis (-10,1%) avec 34.441 voitures particulières immatriculées, freiné par Fiat et Opel. Renault affiche les mêmes volumes et limite son recul (-7%), alors que Toyota est en net repli (-25%). Le numéro trois, Volkswagen, creuse son recul à près de 12%.
Les immatriculations de Tesla poursuivent leur chute en France, avec une baisse de 67% en mai (avec 721 véhicules) par rapport au même mois de 2024. En pleine modernisation de sa gamme mais potentiellement freiné aussi par l'image de son patron Elon Musk, le constructeur américain de voitures électriques accuse un repli de près de 50% depuis le début de l'année 2025.
D'une manière générale, la part des voitures électriques « stagne autour de 18% sur les cinq premiers mois de l'année » : dans un marché restreint, cela signifie que « les ventes de véhicules électriques sont en baisse, d'environ 7% en 2025 par rapport à 2024 », a relevé Nicolas Le Bigot. Un désintérêt des Français notamment à mettre sur le compte « d'une accumulation des malus pour les véhicules anciens et polluants, associée à un manque de soutien du gouvernement »qui a cette année « divisé par trois les enveloppes budgétaires pour accorder des bonus pour les véhicules électriques. » Et ce alors même que les constructeurs « font le job », en proposant de nouveaux modèles, comme la nouvelle version électrique de la R5 chez Renault ou de l'ë-C3 chez Citroën.
Mais ces mauvais chiffres sont d'abord liés à « un marasme économique général », dans le contexte incertain de « la guerre commerciale menée par les Etats-Unis », ajoute Nicolas Le Bigot soulignant également la morosité économique en France, avec une confiance des ménages « à un niveau historiquement bas » en mai.
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 26394.html
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Le marché des voitures neuves « s'enfonce dans la crise » en France, avec un repli des immatriculations de voitures neuves de 12% en mai, par rapport au mois de mai 2024, selon les chiffres publiés dimanche par la Plateforme automobile (PFA).[/b]
latribune.fr le 01/06/25
Un coup d'accélérateur sur la pédale de marche arrière. En mai 2025, 123.919 voitures particulières ont été immatriculées en France, un repli de 12,3%, plus important que celui constaté le mois dernier (-5,64%). Selon les chiffres publiés dimanche par la Plateforme automobile (PFA), aucun constructeur n'échappe à la vague, qui touche aussi bien les voitures essence que les modèles électriques, tandis que le marché de l'occasion reste stable.
« Chaque mois qui passe depuis le début de l'année, le marché s'enfonce un peu plus dans la crise. C'est le cinquième mois consécutif de baisse (...). Sur les cinq premiers mois de l'année, le marché est lui-même en baisse de 8% par rapport à 2024 et de quasiment 30% par rapport à 2019, en période pré-Covid », a commenté auprès de l'AFP Nicolas Le Bigot, directeur général par intérim de la PFA.
La part des voitures électriques stagne
Ce repli continue d'affecter Stellantis (-10,1%) avec 34.441 voitures particulières immatriculées, freiné par Fiat et Opel. Renault affiche les mêmes volumes et limite son recul (-7%), alors que Toyota est en net repli (-25%). Le numéro trois, Volkswagen, creuse son recul à près de 12%.
Les immatriculations de Tesla poursuivent leur chute en France, avec une baisse de 67% en mai (avec 721 véhicules) par rapport au même mois de 2024. En pleine modernisation de sa gamme mais potentiellement freiné aussi par l'image de son patron Elon Musk, le constructeur américain de voitures électriques accuse un repli de près de 50% depuis le début de l'année 2025.
D'une manière générale, la part des voitures électriques « stagne autour de 18% sur les cinq premiers mois de l'année » : dans un marché restreint, cela signifie que « les ventes de véhicules électriques sont en baisse, d'environ 7% en 2025 par rapport à 2024 », a relevé Nicolas Le Bigot. Un désintérêt des Français notamment à mettre sur le compte « d'une accumulation des malus pour les véhicules anciens et polluants, associée à un manque de soutien du gouvernement »qui a cette année « divisé par trois les enveloppes budgétaires pour accorder des bonus pour les véhicules électriques. » Et ce alors même que les constructeurs « font le job », en proposant de nouveaux modèles, comme la nouvelle version électrique de la R5 chez Renault ou de l'ë-C3 chez Citroën.
Mais ces mauvais chiffres sont d'abord liés à « un marasme économique général », dans le contexte incertain de « la guerre commerciale menée par les Etats-Unis », ajoute Nicolas Le Bigot soulignant également la morosité économique en France, avec une confiance des ménages « à un niveau historiquement bas » en mai.
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