Stop Metrocable a publié une contribution pour signaler l'erreur. Ils avaient malencontreusement pris en compte les émissions totales toutes énergies confondues, et pas pour l'électricité seule.
Ceci montre que peu de personnes ont des ordres de grandeur en tête lorsqu'il s'agit de question touchant à l'énergie et aux émissions de CO2, et encore moins parmi nos élus qui ont très majoritairement une formation dont les sciences dures sont absentes. En témoignent des contributions favorables au metrocable par des poids lourds politiques locaux: la dernière en date (
https://www.registre-numerique.fr/liais ... 5422326a69) par Bernard Soulage, dont la conclusion est un monument:
Bernard Soulage a écrit :Je reste évidemment à la disposition de la commission d’enquête publique pour apporter l’expérience et les propositions que nous avons pu acquérir notamment au sein du GART Dont je préside le conseil scientifique après en avoir été vice président lorsque J’étais vice président de la région Rhône-Alpes en charge des transports
(sic pour les majuscules).
Cela fait quand même peur de voir que le président du conseil scientifique du GART approuve un dossier d'enquête qui ne donne aucun chiffrage des émissions de CO2 de construction et avance le chiffre extrêmement faible de 363 tonnes d'émissions évitées de CO2 par an pour un projet à 88 millions d'euros (minimum). On peut également citer la contribution récente de Geneviève Fioraso, ancienne ministre,
https://www.registre-numerique.fr/liais ... 3ccbe82f31
Le président du smmag (maitre d'oeuvre du projet) est Sylvain Laval, dont une recherche sur Internet nous dit qu'il a été formé à l'IEP de Bordeaux, les deux autres personnes citées ici sont Bernard Soulage, diplomé de l'IEP de Paris, et Geneviève Fioraso, maitrise d'anglais.
Il faut donc hélas s'attendre à encore beaucoup de gaspillage dans des projets d'infrastructure énergivores dans les années à venir, si les politiques ne prennent pas un peu plus l'habitude de s'entourer de gens qui savent un minimum compter si eux-mêmes s'en sentent incapables.
Stop Metrocable a publié une contribution pour signaler l'erreur. Ils avaient malencontreusement pris en compte les émissions totales toutes énergies confondues, et pas pour l'électricité seule.
Ceci montre que peu de personnes ont des ordres de grandeur en tête lorsqu'il s'agit de question touchant à l'énergie et aux émissions de CO2, et encore moins parmi nos élus qui ont très majoritairement une formation dont les sciences dures sont absentes. En témoignent des contributions favorables au metrocable par des poids lourds politiques locaux: la dernière en date ([url]https://www.registre-numerique.fr/liaisonparcable/voir-avis/f0aae91e-a3b1-41b0-9c23-485422326a69[/url]) par Bernard Soulage, dont la conclusion est un monument:
[quote="Bernard Soulage"]Je reste évidemment à la disposition de la commission d’enquête publique pour apporter l’expérience et les propositions que nous avons pu acquérir notamment au sein du GART Dont je préside le conseil scientifique après en avoir été vice président lorsque J’étais vice président de la région Rhône-Alpes en charge des transports[/quote] (sic pour les majuscules).
Cela fait quand même peur de voir que le président du conseil scientifique du GART approuve un dossier d'enquête qui ne donne aucun chiffrage des émissions de CO2 de construction et avance le chiffre extrêmement faible de 363 tonnes d'émissions évitées de CO2 par an pour un projet à 88 millions d'euros (minimum). On peut également citer la contribution récente de Geneviève Fioraso, ancienne ministre, [url]https://www.registre-numerique.fr/liaisonparcable/voir-avis/69a567a6-b6cb-4f30-bf13-e73ccbe82f31[/url]
Le président du smmag (maitre d'oeuvre du projet) est Sylvain Laval, dont une recherche sur Internet nous dit qu'il a été formé à l'IEP de Bordeaux, les deux autres personnes citées ici sont Bernard Soulage, diplomé de l'IEP de Paris, et Geneviève Fioraso, maitrise d'anglais.
Il faut donc hélas s'attendre à encore beaucoup de gaspillage dans des projets d'infrastructure énergivores dans les années à venir, si les politiques ne prennent pas un peu plus l'habitude de s'entourer de gens qui savent un minimum compter si eux-mêmes s'en sentent incapables.