par Environnement2100 » 10 janv. 2007, 07:07
Berthier a écrit :Donc l'isolation importantes des bâtiments réduira considérablement l'émission de GES, mais ne pourrait compenser une baisse de la production de pétrole de l'ordre de 1 million de barils/jour (-1,2%).
Intéressant calcul, qui confirme la nature des enjeux des uns et des autres.
En France, le pétrole est devenu un sujet presque exclusivement transports, le fioul pour les habitations étant en chute libre. Aux USA, il n'est pas exclu que certaines régions se tournent également vers le gaz dès que les terminaux gaziers auront été installés (Boston en tête).
Donc le jour où nous aurons un vrai problème de déclin pétrolier, il est probable que dans la plupart des pays, les seuls consommateurs de pétrole restant, outre la pétrochimie, soient les transports.
La pétrochimie n'est pas très regardante et s'accommodera très bien de CTL : il paraît crédible d'installer sur le même site une Fischer-Tropsch suivie de son vapo et des unités de polymères. Je connais même certains sites où il est envisageable de remplacer le terminal pétrolier par un godet à charbon, et de remplacer la raffinerie par une FT, pour réutiliser tout le train pétrochimique existant.
Ceux qui auront vraiment un problème sont bien les transports : c'est bien l'automobiliste, grand destructeur de l'environnement, qui restera le problème jusqu'au bout.
Cela dit, la consommation d'énergie en général doit baisser, d'environ 1 à 3%/an selon les pays et les activités ; vu notre inefficacité à tacler le problème des GES, les bâtiments "faible énergie" seront les bienvenus quoi qu'il arrive ; encore faut-il, là aussi, qu'il y ait une volonté populaire et politique simultanées.
Nous allons bien voir ce que nous dit Bruxelles aujourd'hui même.
[quote="Berthier"]Donc l'isolation importantes des bâtiments réduira considérablement l'émission de GES, mais ne pourrait compenser une baisse de la production de pétrole de l'ordre de 1 million de barils/jour (-1,2%). :-(
[/quote]
Intéressant calcul, qui confirme la nature des enjeux des uns et des autres.
En France, le pétrole est devenu un sujet presque exclusivement transports, le fioul pour les habitations étant en chute libre. Aux USA, il n'est pas exclu que certaines régions se tournent également vers le gaz dès que les terminaux gaziers auront été installés (Boston en tête).
Donc le jour où nous aurons un vrai problème de déclin pétrolier, il est probable que dans la plupart des pays, les seuls consommateurs de pétrole restant, outre la pétrochimie, soient les transports.
La pétrochimie n'est pas très regardante et s'accommodera très bien de CTL : il paraît crédible d'installer sur le même site une Fischer-Tropsch suivie de son vapo et des unités de polymères. Je connais même certains sites où il est envisageable de remplacer le terminal pétrolier par un godet à charbon, et de remplacer la raffinerie par une FT, pour réutiliser tout le train pétrochimique existant.
Ceux qui auront vraiment un problème sont bien les transports : c'est bien l'automobiliste, grand destructeur de l'environnement, qui restera le problème jusqu'au bout.
Cela dit, la consommation d'énergie en général doit baisser, d'environ 1 à 3%/an selon les pays et les activités ; vu notre inefficacité à tacler le problème des GES, les bâtiments "faible énergie" seront les bienvenus quoi qu'il arrive ; encore faut-il, là aussi, qu'il y ait une volonté populaire et politique simultanées.
Nous allons bien voir ce que nous dit Bruxelles aujourd'hui même.