par vincent128 » 13 févr. 2008, 08:20
L'info sur internet est de moindre qualité. C'est une évidence. C'est une info gratuite, foisonnante, de sources très diverses et souvent invérifiée. Pour utiliser cette info à bon escient, il faut une grosse dose d'esprit critique et de capacité de synthèse. Mais surtout d'esprit critique !
Pour ce qui est des capteurs solaires, il y a de nombreux ouvrages très bien faits (mais payants). Plutôt que de les acheter tous, si tu te rapproches d'une association de promotion des énergies renouvelables, tu pourras sans doute passer un jour ou deux à consulter leur documentation et à prendre des notes.
Sur le sujet des capteurs solaires, il faut bien prendre en compte l'évolution technologique. Il y a 30 ans, des barbus en pat d'eph coulaient des "capteurs plans béton", c'est à dire que derrière le capteur solaire à eau chaude, il y avait une masse de béton de 20 cm censée apporter l'inertie thermique. C'est en fait une assez mauvaise solution et elle a été abandonnée partout.
Pour un capteur solaire à eau chaude ou à liquide antigel, effectivement, le simple vitrage est plus efficient économiquement parlant. Parce que quand le capteur n'est pas assez chaud, la circulation est arrêtée, et il ne refroidit donc pas l'ensemble.
Pour un mur Trombe dans une maison isolée aux normes actuelles, je pense que ce mur va faire un sacré pont thermique, la nuit et les jours froids et peu ensoleillés. On peut essayer d'améliorer le système de la façon que l'on veut, on aura beaucoup, beaucoup de mal à ce que les apports solaires ne soient pas ruinés par ces pertes, forcément importantes par rapport aux murs et vitrages modernes, aux coefficients d'isolation super élevés.
On ne peut calculer de façon simple le phénomène que je décris ci-dessus, car c'est un phénomène dynamique qui nécessite de prendre en compte les mouvements de convection de l'air dans le mur trombe "à l'arrêt", et de prendre en compte les effets de l'inertie. Intordable sans une simulation informatique dynamique.
Mon avis, basé non pas sur ces calculs exhaustifs mais sur de nombreuses informations et mon intuition, c'est que le mur Trombe, c'est dépassé. Il faut profiter de l'énergie solaire passive de façon moderne, c'est à dire dans un maison très bien isolée (c'est courant) mais avec de l'inertie (c'est beaucoup plus rare) ; des doubles ou triples vitrages très performants, des casquettes solaires et des systèmes d'occultation par l'extérieur. Une serre chaude bien conçue peut être un capteur solaire passif très efficace, même s'il nécessite quand même quelques manipulations de l'utilisateur (ouverture/fermeture des aérations sur l'extérieur et des ouvertures vers la maison, selon le temps qu'il fait).
L'info sur internet est de moindre qualité. C'est une évidence. C'est une info gratuite, foisonnante, de sources très diverses et souvent invérifiée. Pour utiliser cette info à bon escient, il faut une grosse dose d'esprit critique et de capacité de synthèse. Mais surtout d'esprit critique ! ;)
Pour ce qui est des capteurs solaires, il y a de nombreux ouvrages très bien faits (mais payants). Plutôt que de les acheter tous, si tu te rapproches d'une association de promotion des énergies renouvelables, tu pourras sans doute passer un jour ou deux à consulter leur documentation et à prendre des notes.
Sur le sujet des capteurs solaires, il faut bien prendre en compte l'évolution technologique. Il y a 30 ans, des barbus en pat d'eph coulaient des "capteurs plans béton", c'est à dire que derrière le capteur solaire à eau chaude, il y avait une masse de béton de 20 cm censée apporter l'inertie thermique. C'est en fait une assez mauvaise solution et elle a été abandonnée partout.
Pour un capteur solaire à eau chaude ou à liquide antigel, effectivement, le simple vitrage est plus efficient économiquement parlant. Parce que quand le capteur n'est pas assez chaud, la circulation est arrêtée, et il ne refroidit donc pas l'ensemble.
Pour un mur Trombe dans une maison isolée aux normes actuelles, je pense que ce mur va faire un sacré pont thermique, la nuit et les jours froids et peu ensoleillés. On peut essayer d'améliorer le système de la façon que l'on veut, on aura beaucoup, beaucoup de mal à ce que les apports solaires ne soient pas ruinés par ces pertes, forcément importantes par rapport aux murs et vitrages modernes, aux coefficients d'isolation super élevés.
On ne peut calculer de façon simple le phénomène que je décris ci-dessus, car c'est un phénomène dynamique qui nécessite de prendre en compte les mouvements de convection de l'air dans le mur trombe "à l'arrêt", et de prendre en compte les effets de l'inertie. Intordable sans une simulation informatique dynamique.
Mon avis, basé non pas sur ces calculs exhaustifs mais sur de nombreuses informations et mon intuition, c'est que le mur Trombe, c'est dépassé. Il faut profiter de l'énergie solaire passive de façon moderne, c'est à dire dans un maison très bien isolée (c'est courant) mais avec de l'inertie (c'est beaucoup plus rare) ; des doubles ou triples vitrages très performants, des casquettes solaires et des systèmes d'occultation par l'extérieur. Une serre chaude bien conçue peut être un capteur solaire passif très efficace, même s'il nécessite quand même quelques manipulations de l'utilisateur (ouverture/fermeture des aérations sur l'extérieur et des ouvertures vers la maison, selon le temps qu'il fait).