Soutien du gouvernement au véhicule électrique

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Soutien du gouvernement au véhicule électrique

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 27 nov. 2024, 23:43

Bonus à l'achat d'une voiture électrique : "L'aide maximale sera de 4.000 euros", contre 7.000 actuellement, confirme le gouvernement

Boursorama avec Media Services •27/11/2024

Le décret sera publié au Journal officiel "dans les heures à venir" et il aura "un effet immédiat", a expliqué ce mercredi 27 novembre sur franceinfo Maud Bregeon, qui a justifié cette décision par le contexte budgétaire "extrêmement contraint".
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les futurs acquérants d'une voiture électrique. Ce mercredi 27 novembre, le gouvernement a confirmé une nette baisse des aides à l'achat, assurant toutefois ne pas vouloir revenir sur son ambition d'électrifier le parc automobile. Mais le Sénat a ensuite voté pour étendre le malus auto aux plus gros véhicules électriques, dits "e-SUV".

Le premier coup de rabot a été confirmé par la porte-parole du gouvernement : "l'aide maximale sera de 4.000 euros (contre 7.000 actuellement, ndlr) et ensuite il y aura un effet dégressif en fonction de votre niveau de revenus", a expliqué sur franceinfo Maud Bregeon, qui a justifié cette décision par le contexte budgétaire "extrêmement contraint". Le décret sera publié au Journal officiel "dans les heures à venir" et il aura "un effet immédiat", a-t-elle ajouté.

"La France fait le choix de maintenir une aide alors que d'autres pays européens, notamment l'Allemagne, ont décidé de supprimer ces aides", a commenté de son côté sur RMC le ministre délégué chargé des Transports, François Durovray. "On le fait parce qu'effectivement, on considère qu'il y a besoin d'un soutien pour l'industrie automobile et parce qu'il y a besoin d'un soutien en particulier pour aller vers l'électrification", a-t-il détaillé.

Le "malus poids" étendu aux véhicules électriques les plus lourds

Le bonus écologique, accordé pour l'achat d'un véhicule électrique neuf, était déjà passé début 2024 de 5.000 à 4.000 euros pour la moitié des ménages français les plus aisés. Il montait jusqu'à 7.000 euros pour les ménages les plus modestes. Le nouveau barème doit financer "en priorité les ménages les plus modestes", avait indiqué en octobre le gouvernement, qui entend par ailleurs revoir le "leasing social", cette location de voiture électrique fortement subventionnée pour les foyers modestes.

La deuxième lame est ensuite passée au Sénat, qui a adopté contre l'avis de l'exécutif un amendement au projet de budget 2025 visant à étendre le "malus poids" aux véhicules électriques les plus lourds. Ces "e-SUV", dont la part a bondi de "moins de 1% en 2017" à "quasiment une vente sur trois aujourd'hui", sont pourtant "très polluants" notamment "quand on considère les émissions de particules", a fait valoir la sénatrice Christine Lavarde (LR), qui a proposé de les taxer à partir de 2,3 tonnes.

Un seuil censé "envoyer un véritable signal sur les véhicules produits à l'étranger, qui sont en train de déferler sur notre marché", mais sans "pénaliser les industriels français qui ont adapté leurs chaines de production". L'élue des Hauts-de-Seine a également fait passer un autre amendement concernant le "malus CO2" sur les émissions des véhicules thermiques, que le gouvernement voulait durcir davantage que prévu.

Une nouvelle taxe pour pousser les entreprises à respecter "l'obligation de verdissements des flottes"
Il ne faut "pas de changement de règle, notamment lorsque les industriels ont été amenés à faire évoluer leurs processus de production pour s'y conformer", a affirmé Christine Lavarde, qui a donc convaincu la chambre haute de "revenir à la trajectoire définie précédemment" pour les trois prochaines années.

Le ministre de Budget Laurent Saint-Martin a en revanche été suivi dans sa proposition de reporter à 2027 l'extension du "malus poids" aux véhicules hybrides les plus lourds. Il a aussi obtenu la création d'une nouvelle taxe "incitative" pour pousser les entreprises à respecter "l'obligation de verdissements des flottes" votée il y a cinq ans, en achetant des "véhicules légers à faibles émissions". En sens inverse, le gouvernement a annoncé en novembre la suppression de la prime à la conversion, accordée lors de l'achat d'un véhicule peu polluant en échange d'une vieille automobile.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a8586320ed

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 11 oct. 2024, 11:20

France: Baisse d'un tiers des aides à l'électrique, malus durci
Le projet de loi de finance 2025 pour la France, présenté jeudi et marqué du sceau de la recherche d'économies et de nouvelles recettes, prévoit une baisse d'un tiers des aides à l'achat de véhicules électriques et un durcissement marqué des malus pénalisant les véhicules les plus émetteurs de CO2.


REUTERS 11 octobre 2024

"Grâce aux économies d'échelle et aux progrès sur les batteries, le coût des véhicules électriques baisse et leur part dans les ventes augmente (près de 20% en 2024 contre 10% en 2023), diminuant ainsi le besoin de subvention", a dit le ministère.


"L'enveloppe de soutien à l'achat de véhicules propres baissera ainsi pour atteindre un milliard d'euros en 2025, avec une rationalisation du nombre de dispositifs. Elles financeront en priorité les ménages les plus modestes", a-t-il ajouté.

L'enveloppe, actuellement de 1,5 milliard d'euros, se partage entre le financement d'un bonus de 4.000 euros pour l'achat d'une voiture électrique - pouvant aller jusqu'à 7.000 euros pour les ménages modestes - et le financement du leasing social, un dispositif subventionné permettant à des ménages modestes d'accéder à une voiture électrique à partir de 100 euros par mois.

Le ministère n'a pas précisé l'impact des coupes sur le montant futur du bonus, sur le nombre de leasings et sur la répartition future entre les deux dispositifs.

Bercy argue que la part de marché des VE justifie désormais une baisse des subventions, un avis que ne partage pas la Plateforme de la filière automobile (PFA) car les ventes d'électriques stagnent depuis plusieurs mois autour de 17% du marché français, alors que les constructeurs devront abaisser fortement à partir de l'an prochain les émissions moyennes de CO2 des véhicules vendus s'ils veulent échapper à de lourdes amendes européennes.

"Si on veut être au rendez-vous de la transformation de l'électrique, ça doit passer par des incentives (...) et on a toujours dit au gouvernement que cet engagement devait être dans la durée", a dit à la presse le président de la PFA, Luc Chatel, mercredi à la veille de la présentation du PLF. "Si vous changez de règle tous les quatre matins et que vous baissez le bonus, qu'est-ce qui se passe ? On l'a vu en Allemagne."

CHUTE VERTIGINEUSE

Les ventes de véhicules électriques outre-Rhin ont accusé une chute vertigineuse depuis que le pays a mis fin à son programme d'aides fin 2023. Selon l'autorité automobile KBA, la part des véhicules électrifiés sur le marché allemand est tombée à 12,6% depuis le début de l'année, contre 16,4% à la même période de l'an dernier.

Le coût d'achat d'un véhicule électrique reste un frein pour les automobilistes, conjugué à des craintes sur l'autonomie, la disponibilité des bornes de recharge et l'évolution future des prix de l'électricité, selon des études de consommation.

La PFA recommande que le bonus soit maintenu à "un niveau relativement élevé pour qu'il ait un impact".

En plein bras de fer sur les droits de douane européens sur les véhicules électriques chinois, une telle décision risque aussi de réduire l'avantage compétitif des véhicules électriques fabriqués en Europe face à leurs concurrents importés de Chine, privés du bonus français depuis décembre dernier.

Le projet de loi de finance prévoit aussi un abaissement du seuil de déclenchement du malus de 5g/CO²/km en 2025, puis de 7g/CO²/km en 2026 et en 2027. Parallèlement, le tarif maximum de cette pénalité sera augmenté de 10.000 euros par an sur les trois prochaines années.

Le seuil de déclenchement actuel du malus est fixé à 110 g, tandis que le montant plafond est actuellement de 20.000 euros pour les voitures les plus émettrices de CO2.

Concernant le malus au poids, contre lequel s'insurgent les importateurs de grandes berlines, le seuil de déclenchement sera abaissé dès 2026 de 1.600 kg à 1.500 kg.

Ces mesures - qui comprennent également une réduction des abattements pour les entreprise sur les hybrides non-rechargeables - doivent permettre de générer 300 millions d'euros de recettes fiscales supplémentaires à partir de 2026.
https://www.usinenouvelle.com/article/f ... i.N2220302

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 06 sept. 2024, 17:58

avec l'exemple Allemand ou les ventes de voitures électriques se sont effondrées suite à la suppression des aides, ils vont peut reflechir à deux fois.

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par mobar » 06 sept. 2024, 16:40

Le bonus écologique pourrait passer de 4 000 euros à 3 000 euros au 1er janvier 2025, soit une nouvelle baisse de 1 000 euros, selon nos confrères. Et ce n'est pas tout, car les conditions d'obtention de l'aide à l'achat d'une voiture électrique pourraient également se durcir.il
https://www.google.com/search?client=fi ... 9lectrique

C'était le choix d'Attal, gageons que Barny va faire mieux et sucrer les aides qui subsistaient, on ne peut pas se tromper sur tout, tout le temps , à ce qu'il parait! :lol:

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par mobar » 31 août 2024, 17:01

Une électrique coute en moyenne 10 000 € de plus qu'une thermique et permet grosso modo 2 € d'économies aux 100 km, il faut donc s'emmerder pendant au moins 500 000 km pour commencer à gagner quelques euros ... sauf si entre temps on a un accident qui est susceptible d'affecter la batterie ce qui transforme le véhicule en épave!

C'est sur qu'avec la baisse des aides gouvernementales, le bilan ne va pas s'améliorer! :lol: :lol:

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 31 août 2024, 00:27

Bonus écologique 2025 : 1 000 euros de moins pour acheter une voiture électrique ?

30 août 2024

L’instabilité politique ne devrait pas épargner le bonus écologique. Celui-ci pourrait baisser à 3 000 euros dès le 1er janvier 2025. Les conditions pour l’obtenir devraient aussi se durcir.

Se dirige-t-on tout doucement vers la fin du subventionnement des voitures électriques en France ? L’aide de l’État pour l’acquisition d’une voiture zéro émission pourrait fondre dès la fin de l’année. C’est ce que croient savoir nos confrères de Contexte, repris depuis par Les Echos. Malgré le flou qui entoure le futur gouvernement et le budget dont il sera amené à disposer, le cas de la transition écologique semble avoir été acté. Dans ses lettres plafonds envoyées aux différents ministères, le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal acte en tout cas une sévère coupe budgétaire qui s’élève à 10 milliards d’euros.

Cette somme conséquente sera en partie amputée de l’enveloppe globale dédiée à la transition écologique. Le sabrage concernerait le dispositif « MaPrimeRenov » sur lequel le gouvernement précédent a pourtant beaucoup communiqué, mais aussi sur le bonus écologique pour l’achat d’une voiture électrique. Selon Contexte, le montant de l’enveloppé passerait de 1,5 milliard d’euros à 1 milliard dès 2025.

Quelles conséquences pour les futurs acheteurs de voiture électrique ?
Avec un budget moindre, ce sont à la fois les contours et le montant de l’aide de l’État qui pourraient évoluer. Pour l’instant, rien n’est acté, mais ce qui semble certain, c’est que le futur gouvernement ne sera pas à même de maintenir un coup de pouce à l’achat attractif et de favoriser en même temps le leasing social inauguré en janvier 2024. Pourtant, après l’énorme succès rencontré par le dispositif, l’exécutif s’était empressé d’annoncer son retour pour 2025.

D’ailleurs, lors des élections législatives anticipées, le candidat du camp présidentiel Gabriel Attal avait promis le doublement du nombre de dossiers de leasing social pour 2025, ce qui semble d’ores et déjà incompatible avec la baisse des budgets annoncée.


Afin de préserver le leasing social, c’est donc le bonus à l’achat qui pourrait être à nouveau diminué. Passé de 5 000 à 4 000 en cours d’année dernière, il devrait encore baisser d’un pallier pour plafonner à 3 000 euros. Ses conditions d’accès (réservé à la moitié des ménages les moins riches) pourraient aussi se resserrer afin de réduire le nombre de bénéficiaires. Enfin, le montant maximal de 7 000 euros accordé aux ménages les plus modestes devrait lui aussi considérablement diminuer.

Bien entendu, en l’état, ces estimations sont soumises à l’application des lettres plafonds. Autrement dit, leur validité pourrait être remise en question en cas de nomination d’un nouveau Premier ministre et d’un gouvernement qui n’aurait pas le même regard sur la voiture électrique ou la transition écologique.
https://www.01net.com/actualites/bonus- ... rique.html

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 20 févr. 2024, 22:34

Voitures électriques : le secteur inquiet après la suppression du bonus à l'achat pour les entreprises

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•20/02/2024 à

Pour investir dans la transition énergétique, "les entreprises ont besoin de stabilité, de prévisibilité, et pas d'un couperet qui tombe sur les aides du jour au lendemain", a souligné à l'AFP Clément Molizon, secrétaire général de l'Avere.

"Un risque de freinage brutal sur l’électrification des flottes". Ce mardi 20 février, l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) a fait part des inquiétudes de l'écosystème de la voiture électrique après la suppression du bonus à l'achat pour les entreprises.

L'Etat a mis en place en début d'année un "leasing social", qui a permis à 50.000 ménages moins aisés d'accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois. Pour financer le dispositif, un coup de rabot a été passé sur les autres aides : 1.000 euros de moins sur le bonus écologique pour les plus aisés, des limites sur la prime à la casse et, donc, la limitation du bonus aux utilitaires pour les entreprises. Ce nouveau barème, "qui a surpris toute la filière, fait peser un risque de freinage brutal sur l’électrification des flottes", prévient l'Avere dans un communiqué de presse. Cette décision "prive notamment les entreprises d’un soutien financier essentiel pour mettre en oeuvre la transition de leurs flottes mais aussi réaliser les autres investissements associés nécessaires en termes d'infrastructures de recharge", selon l'Avere.

"Instabilité"
Pour investir dans la transition énergétique, "les entreprises ont besoin de stabilité, de prévisibilité, et pas d'un couperet qui tombe sur les aides du jour au lendemain", a souligné à l'AFP Clément Molizon, secrétaire général de l'Avere. Cette mesure est par ailleurs "en incohérence", selon l'Avere, avec la proposition de loi du député Damien Adam (Renaissance) qui vise à accélérer le renouvellement du parc automobile des entreprises, en introduisant un mécanisme de sanctions.

Parallèlement, la suppression du bonus de 1.000 euros pour l'achat d'une électrique d'occasion est une "erreur politique qui, si elle n’est pas corrigée ou compensée par d’autres dispositifs, aura des conséquences à long terme", prévient l'Avere. "Alors que 6 Français sur 7 ont recours au marché de l’occasion, c’est en seconde main que l’on trouvera une base durable pour la démocratisation de la voiture électrique", souligne l'association.

Globalement, et alors que l'Allemagne a supprimé de façon abrupte toutes les aides à l'achat d'électriques, l'Avere pointe une "instabilité" et appelle le gouvernement à engager une "concertation" pour "analyser l'impact des mesures et identifier les solutions pour en atténuer les effets négatifs", et "définir une stratégie cohérente et pertinente de long terme".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bdc7cf5460

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par Jeudi » 13 févr. 2024, 22:01

energy_isere a écrit :
13 févr. 2024, 18:10

Le dispositif concerne les ménages ayant un revenu fiscal par part inférieur à 15.400 euros par an et les conducteurs qui parcourent plus de 8.000 km par an - ou aux personnes qui résident à plus de 15 km de leur lieu de travail.
Bizarre ce « ou ». Si un français changeait de région pour un poste à 16k euros/an, il y avait droit mais seulement à condition de s’installer à >15 km de son lieu de travail plutôt qu’à distance de marche. J’ai bien compris le truc ou c’est quand même pas aussi tordu?

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par kercoz » 13 févr. 2024, 18:50

En fait ils se sont aperçu que les revenus inférieurs ne concernaient que 30% du dispositif ...ça fait un peut désordre.

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 13 févr. 2024, 18:10

France/Voiture électrique-Le gouvernement met fin au "leasing social" - Les Echos

REUTERS•12/02/2024

Le gouvernement français a décidé de mettre fin au "leasing social" un mois et demi après le lancement de ce dispositif qui permet aux ménages modestes d'accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois, alors que la demande a été plus forte que prévu, rapporte lundi Les Echos, citant une source à l'Elysée.

Selon le quotidien économique, l'objectif du "leasing social", lancé le 1er janvier dernier, a été largement dépassé, avec plus de 50.000 commandes validées.

Le dispositif concerne les ménages ayant un revenu fiscal par part inférieur à 15.400 euros par an et les conducteurs qui parcourent plus de 8.000 km par an - ou aux personnes qui résident à plus de 15 km de leur lieu de travail.

Une soixantaine de modèles de voitures électriques étaient éligibles au bonus, après le durcissement par le gouvernement des conditions du dispositif pour favoriser la production automobile européenne.

Un conseiller de l'exécutif avait dit en décembre qu'entre 20.000 à 25.000 véhicules électriques seraient mis à diposition à partir de janvier 2024 dans le cadre de ce dispositif.

Le gouvernement prépare actuellement l'édition du leasing pour 2025, selon Les Echos, qui ajoute qu'un décret actant la fin de celle de 2024 sera publié dans les tout prochains jours.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fef9ff43b9

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 14 déc. 2023, 20:51

Aucun modèle de voiture électrique produit en Asie ne sera éligible au bonus écologique en 2024
La liste des voitures électriques éligibles au bonus écologique en 2024 a été révélée jeudi 14 décembre par le gouvernement, un jour avant sa publication au Journal officiel. Sans surprise au regard des conditions restrictives, les véhicules produits en Asie et particulièrement en Chine en sont exclues.

REUTERS 14 décembre 2023

Le millésime 2024 des véhicles électriques éligibles au bonus écologique a été dévoilé. Selon la liste officielle rendue publique jeudi par le ministère de la Transition écologique et qui doit être publiée au Journal officiel, une soixantaine de modèles de voitures électriques pourront bénéficier de l'aide d'Etat comprise entre 5 000 euros et 7 000 euros. Parmi ceux-ci, cinq modèles Renault et 24 modèles du groupe Stellantis. Mais aucun véhicule de marque chinoise ou produit en Chine : la MG4, la Dacia Spring (deuxième voiture électrique la plus vendue dans l’Hexagone sur 11 mois), la Tesla Model 3 ou encore la BYD Dolphin n'ont pas obtenu un score environnemental suffisant.

Les conditions ont été durcies pour tenir compte de l’ensemble du cycle de production. Le gouvernement souhaite en effet réserver le bonus à des modèles fabriqués en Europe, afin d’améliorer le bilan carbone et de soutenir la production automobile européenne. Au total, environ un tiers des modèles électriques seraient recalés, selon l'agence Reuters.

«Réforme de bon sens»

«Le but, c'est qu'on vous aide à acheter des véhicules électriques plutôt produits chez nous», déclarait dans la matinée le Président de la République, Emmanuel Macron, dans une vidéo publiée sur le réseau social X (ex-Twitter). De fait, la mesure protectionniste a officiellement été adoptée sous couvert d'écologie. «Des centaines de millions d'euros d'argent public allaient à des véhicules avec un très mauvaise empreinte carbone», a pour sa part constaté dans une communication à la presse le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, saluant un «réforme de bon sens».

Le durcissement de cette mesure va toutefois priver le consommateur de modèles chinois plus compétitifs, à un moment où la question de la démocratisation de ces véhicules au tarif toujours bien plus élevé que leurs équivalents thermiques reste entière. Face à cet écueil, Emmanuel Macron a officialisé jeudi le lancement à partir du 1er janvier d'un système de leasing à 100 euros par mois pour un véhicule électrique, avec la mise en place d'un site internet dédié, «Mon leasing électrique». Le marché français des véhicules électriques a représenté 261.000 voitures neuves sur 11 mois, soit 16% du marché automobile total.

Des véhicules pourraient encore rejoindre la liste

La Chambre syndicale des importateurs d'automobiles et de motocycles (CSIAM), qui représente des importateurs dont des marques chinoises, a déclaré à Reuters qu’elle étudiera «en profondeur les implications de cette mesure, notamment en termes d'impact sur l'électrification des véhicules, le coût pour le consommateur et les enjeux de compétitivité pour les constructeurs en France» avant de prendre position.

A noter que les constructeurs peuvent encore déposer des dossiers auprès de l'Ademe (Agence de la transition écologique). Ils seront analysés, sans doute sur une base mensuelle, pour espérer intégrer ultérieurement la liste des véhicules particuliers éligibles au bonus écologique au titre du score environnemental.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... 4.N2204946

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 23 sept. 2023, 21:13

Les critères du bonus écologique resserrés pour les voitures électriques
Le système de bonus écologique va changer en profondeur pour les véhicules électriques et ce, dès janvier 2024. L’accent sera mis sur un score environnemental complet, contrairement à l’ancien modèle qui se basait uniquement sur les émissions de CO2 lors de l’utilisation du véhicule.

Par Aurélien Delacroix Publié le 23 septembre 2023

À partir de janvier 2024, chaque véhicule vendu en France se verra attribuer un score environnemental. Contrairement aux anciens critères, ce score ne prendra pas seulement en compte les émissions de CO2 lors de l'utilisation du véhicule, mais aussi celles générées à chaque étape de sa production. Ce score sera le critère déterminant pour savoir si un véhicule est éligible au bonus écologique. Le décret et l'arrêté détaillant ces critères seront publiés au Journal officiel, et la liste des véhicules éligibles sera rendue publique en décembre. Le gouvernement a souligné que la méthodologie suivie par l'Agence de la transition écologique (Ademe) pour évaluer les voitures serait « extrêmement rigoureuse ». Pour être éligibles, les voitures devront obtenir un score minimum de 60 sur 80.

Le score environnemental au cœur du bonus écologique

Les constructeurs automobiles chinois, même s'ils ne sont pas explicitement visés par les nouvelles mesures, verront leurs véhicules défavorisés s'ils ont été fabriqués avec des matériaux et des batteries chinois. En effet, ces véhicules auront probablement un score environnemental moins favorable en raison du transport sur de longues distances et de la provenance des matériaux. Ils continueront à être vendus, mais ne bénéficieront pas de la subvention de l'État, ce qui pourrait augmenter leurs prix et réduire leur compétitivité face aux véhicules européens.

Les modèles chinois particulièrement visés

Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a souligné que ces nouvelles mesures visent à ôter le bonus écologique aux véhicules ayant une empreinte carbone élevée et à favoriser ceux émettant le moins de CO2 possible. Selon ses estimations, cela devrait entraîner une réduction de l'empreinte carbone française de 800.000 tonnes par an. « C'est une mesure de bon sens, emblématique de notre stratégie industrie verte. Ce sera une première en Europe », a-t-il ajouté. Le but de ces nouvelles réglementations est également d'inciter les constructeurs et leurs fournisseurs à produire en Europe. Au niveau européen, Ursula van der Leyen a également annoncé l'ouverture d'une enquête sur les subventions du gouvernement chinois à son industrie automobile, dans une démarche visant à réglementer plus strictement le secteur.
https://www.economiematin.fr/les-criter ... lectriques

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 16 mai 2023, 17:06

Comment le nouveau bonus sur les véhicules électriques veut favoriser le "made in Europe"

Les discussions vont s’engager entre le gouvernement et les constructeurs pour affiner les conditions écologiques auxquelles sera soumis le bonus à l’achat de véhicules électriques. Un décret devrait « idéalement » être pris au cours de l'été.

Solène Davesne

Environ 40 % du budget consacré au bonus pour les véhicules électriques profite actuellement à des usines asiatiques, selon Bruno Le Maire. Les nouvelles modalités de la prime devraient y remédier.

Favoriser le verdissement du parc automobile, tout en incitant les constructeurs à produire leurs véhicules électriques sur le sol européen. C’est à ce double objectif que le gouvernement veut répondre avec la mise en place de nouveaux critères environnementaux pour le bonus écologique à l’achat d’un véhicule électrique. Présentée comme une « petite révolution » par Emmanuel Macron dans son discours sur la réindustrialisation le 11 mai, le dispositif n’est pas encore complétement arrêté par Bercy. Un décret devrait préciser « idéalement cet été » les critères retenus pour une mise en oeuvre avant la fin de l’année 2023.

Pas de barrières à l'entrée du marché européen
[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... e.N2132916

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 03 déc. 2022, 11:41

Budget: le Sénat réduit de 500 millions les aides aux voitures électriques

AFP le 02 déc. 2022

Le Sénat,dominé par l'opposition de droite, a approuvé vendredi un amendement qui réduit de 500 millions d'euros les aides aux voitures électriques, en attendant que l'industrie automobile française rattrape son retard dans ce domaine.

"Sur ce secteur, nous avons abandonné notre souveraineté", a affirmé la rapporteure LR Christine Lavarde lors du débat sur le projet de budget 2023 sur les crédits "Ecologie", dont l'amendement déposé au nom de la Commission des finances a été adopté à main levée et sous les applaudissements.

"L'objet de cet amendement" adopté contre l'avis du gouvernement "n'est pas tant d'effacer les crédits pour soutenir la transition du parc, mais plutôt de les décaler dans le temps pour qu'ils viennent en soutien de notre filière automobile quand elle sera prête", a-t-elle expliqué.

Cette mesure ne sera certainement pas retenue au final par le gouvernement, qui devrait à nouveau user de l'article 49.3 de la Constitution devant l'Assemblée nationale sur le budget.

Le texte assure que "80% des véhicules électriques achetés en France sont importés" et que "les entreprises chinoises maîtrisent aujourd'hui environ 50% de la valeur totale d'un véhicule électrique et 75% de la chaîne de valeur des batteries électriques".

"Attribuer massivement des subventions à des véhicules produits à l'étranger à un moment où il nous est indispensable de relocaliser des usines de production et de développer une filière souveraine de véhicules électriques est une erreur (qui) risque de tuer dans l'oeuf la constitution de cette filière", expose l'amendement.

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, s'est déclaré défavorable à l'adoption de ce texte: "Le réchauffement est une réalité et les moteurs thermiques et les énergies fossiles sont la part qui y contribuent le plus", a-t-il souligné, assurant que "le véhicule qui a le plus bénéficié du bonus (cette année), c'est la Zoé", le véhicule électrique du constructeur français Renault.

"Accepter votre amendement, ce serait considérer que l'on peut faire une pause dans l'électrification du parc. Or, ma conviction la plus profonde c'est qu'il est souhaitable d'aller vers ce que vous décrivez. Mais en baissant les crédits (...) on diminuerait le rythme de renouvellement du parc", a-t-il affirmé.

Par ailleurs, le Sénat a aussi adopté une rallonge des crédits alloués à la SNCF de 150 millions d'euros "pour la régénération du réseau ferroviaire".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ues-221202

Re: Soutien du gouvernement au véhicule électrique

par energy_isere » 30 nov. 2021, 23:41

Voitures électriques : l'État va consacrer 500 millions d'euros supplémentaires pour déployer des bornes de recharge

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•30/11/2021

Cette enveloppe doit permettre d'installer des bornes "partout sur le territoire et particulièrement dans (les) territoires ruraux, afin d'accélérer (leur) désenclavement et en terminer avec les zones grises de la mobilité", a souligné le ministre des Transports.


Pour installer des bornes de recharge pour véhicules électriques sur l'ensemble du territoire, l'État va consacrer 500 millions d'euros supplémentaires à leur déploiement, dont 200 millions d'euros pour prolonger le programme "Advenir", a annoncé lundi 29 novembre le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari à l'occasion d'un déplacement à Limoges.

Déjà doté de 100 millions d'euros entre 2020 et 2023, le programme Advenir, destiné à financer l'installation de bornes de recharge classiques dans les copropriétés, les parkings ou sur les voiries, prend en charge entre 30% et 60% des coûts d'installation d'une borne. Une enveloppe de 30 millions d'euros sera fléchée spécifiquement pour accompagner l'installation d'infrastructures de recharge "semi-publiques" chez les professionnels des services de l'automobile, a précisé le ministère dans un communiqué.

Plusieurs appels à projets pour des bornes de recharge ultrarapide seront également lancés à hauteur de 300 millions d'euros dans le cadre du plan d'investissement "France 2030". Une part de cette somme, soit 50 millions d'euros, sera destinée à l'électrification des poids lourds, via des subventions à la construction de bornes de recharge dédiées. Un appel à projets de 65 millions d'euros avait déjà été annoncé le 19 novembre pour des aides à l'achat de poids lourds et l'installation de bornes.

Le déploiement des bornes, essentiel pour rassurer les automobilistes

Selon le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, "ces 500 millions d'euros vont nous permettre de nous doter de bornes partout sur le territoire et particulièrement dans nos territoires ruraux, afin d'accélérer (leur) désenclavement et en terminer avec les zones grises de la mobilité".

D'autant que l'objectif de 100.000 bornes ouvertes au public que s'était donné le gouvernement ne sera pas atteint fin 2021. "Il reste un point d'accentuation de l'effort : les bornes ouvertes au public. Pour être au bon niveau d'équipement du territoire, il manque 15.000 bornes d'ici 2025", avait indiqué en octobre le ministre.

Alors que la Commission européenne compte interdire la vente de véhicules thermiques en 2035, les industriels français insistent sur le déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques, essentielles pour rassurer les automobilistes. Si le coût à l'usage des véhicules électriques se rapproche de celui des thermiques, le manque de bornes reste un des principaux freins à leur achat, avec l'autonomie et le temps de charge, selon un sondage publié fin octobre par le cabinet AlixPartners.

Sur les autoroutes, l'équipement des stations-service s'est accéléré ces derniers mois : une station sur deux est équipée d'une borne de recharge ultrarapide et elles devraient toutes l'être d'ici à fin 2022.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 1b5a1510d8

Haut