Politique energétique mandat de F.Hollande

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Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par Raminagrobis » 26 nov. 2018, 19:32

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Un point oublié de la politique énergétique d'hollande :
Quand il était président de la République, François Hollande faisait le tour des bureaux de l'Élysée, le soir, pour éteindre les lumières, a-t-il révélé au micro de France Inter. "Je ne supportais pas que l'Élysée reste allumée".

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par mahiahi » 19 janv. 2015, 09:46

Alturiak a écrit :Croire "que la croissance du PIB [national] est nécessaire au bonheur humain" n'exclut pas de croire qu'"au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur".
mahiahi a écrit :Dans ce cas, il faut croire aussi que la croissance démographique est nécessaire au bonheur humain.
mobar a écrit :Et qu'au dela d'un certain point elle est néfaste

ça se tient O:)
Dans ce cas, le point en question semble n'être pas encore atteint (pour la démographie).

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par matthieu25 » 18 janv. 2015, 12:52

mahiahi a écrit :
Alturiak a écrit :Croire "que la croissance du PIB [national] est nécessaire au bonheur humain" n'exclut pas de croire qu'"au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur".
Dans ce cas, il faut croire aussi que la croissance démographique est nécessaire au bonheur humain.
On risque d'être malheureux longtemps...

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par mobar » 18 janv. 2015, 10:42

mahiahi a écrit :
Alturiak a écrit :Croire "que la croissance du PIB [national] est nécessaire au bonheur humain" n'exclut pas de croire qu'"au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur".
Dans ce cas, il faut croire aussi que la croissance démographique est nécessaire au bonheur humain.
Et qu'au dela d'un certain point elle est néfaste

ça se tient O:)

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par mahiahi » 18 janv. 2015, 09:43

Alturiak a écrit :Croire "que la croissance du PIB [national] est nécessaire au bonheur humain" n'exclut pas de croire qu'"au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur".
Dans ce cas, il faut croire aussi que la croissance démographique est nécessaire au bonheur humain.

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par Alturiak » 14 août 2014, 11:33

sherpa421 a écrit :
Alturiak a écrit :Hello,
sherpa421 a écrit :- Il croit que la croissance du PIB est nécessaire au bonheur humain. Il me semble au contraire que au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur.
Ce n'est pas tout à fait incompatible, la France connaît une croissance de sa population d'environ 0,5% (plus ou moins stable depuis la fin du baby-boom).
Je ne comprends pas le lien entre ton affirmation et la mienne.
Croire "que la croissance du PIB [national] est nécessaire au bonheur humain" n'exclut pas de croire qu'"au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur".

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par sherpa421 » 13 août 2014, 16:42

Alturiak a écrit :Hello,
sherpa421 a écrit :- Il croit que la croissance du PIB est nécessaire au bonheur humain. Il me semble au contraire que au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur.
Ce n'est pas tout à fait incompatible, la France connaît une croissance de sa population d'environ 0,5% (plus ou moins stable depuis la fin du baby-boom).
Je ne comprends pas le lien entre ton affirmation et la mienne.
Alturiak a écrit :
sherpa421 a écrit :- Il croit qu'une croissance infini est possible. Pas moi, je pense qu’inévitablement même si l'offre énergétique est maintenu, il y aura décroissance et donc baisse de la demande énergétique.
Il n'y aura donc plus de baisse de l'intensité énergétique ?
Je n'en sais rien.

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par Alturiak » 30 juil. 2014, 13:01

Hello,
sherpa421 a écrit :- Il croit que la croissance du PIB est nécessaire au bonheur humain. Il me semble au contraire que au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur.
Ce n'est pas tout à fait incompatible, la France connaît une croissance de sa population d'environ 0,5% (plus ou moins stable depuis la fin du baby-boom).
sherpa421 a écrit :- Il croit qu'une croissance infini est possible. Pas moi, je pense qu’inévitablement même si l'offre énergétique est maintenu, il y aura décroissance et donc baisse de la demande énergétique.
Il n'y aura donc plus de baisse de l'intensité énergétique ?

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par energy_isere » 29 juil. 2014, 20:29

Transition énergétique : 10 milliards d'euros pour « verdir » la France

Le Monde | 29.07.2014 Par Pierre Le Hir

C'était, au départ, un projet de loi sur « la transition énergétique ». Puis c'est devenu une loi « pour un nouveau modèle énergétique français ». C'est finalement une loi de « programmation de la transition énergétique pour la croissance verte » que la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, présentera au conseil des ministres du mercredi 30 juillet, le dernier avant les vacances du gouvernement.

Simple ajustement sémantique ? Adepte d'une écologie « positive » plutôt que « punitive », Ségolène Royal craignait, explique-t-elle, le caractère « anxiogène » du seul terme « transition », dont les Français, échaudés par la crise et le chômage, n'auraient pas su si elle annonçait des lendemains qui chantent ou qui déchantent. Or, elle veut mobiliser « toutes les forces vives de la nation, citoyens, entreprises, territoires, pouvoirs publics », autour d'une « loi d'action et de solutions ».

C'est donc sous le signe d'une « croissance durable créatrice de richesses, d'emplois pérennes et de progrès social » que la ministre place sa loi, annoncée par François Hollande comme l'un des « grands chantiers du quinquennat ». Avec un double enjeu : « lutter contre le dérèglement climatique » et « réduire la facture énergétique de la France qui s'élève à près de 70 milliards d'euros par an ».

UNE VOLONTÉ DE « DÉCARBONER » LA FRANCE

Mis bout à bout, les 64 articles montrent en effet une volonté de « décarboner » la France. Des objectifs ambitieux sont gravés dans le texte, en termes de baisse de la consommation d'énergie, de réduction des gaz à effet de serre ou de promotion des filières renouvelables. Le rôle des collectivités territoriales est mis en avant. Et Mme Royal a écouté les avis des instances – Conseil national de la transition écologique, Conseil économique, social et environnemental, Conseil d'Etat – qui ont planché sur une version préliminaire de son projet.

Le « facteur 4 », la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050, qui était passé à la trappe dans la mouture initiale, y figure désormais. Il s'agit là, souligne le climatologue Jean Jouzel, membre du bureau du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), d'un engagement crucial pour limiter à 2 °C le réchauffement de la planète.

De même, au chapitre des « transports propres », le texte originel favorisait les seuls véhicules électriques ou hybrides. Désormais, il encourage « tous les véhicules ayant un très faible niveau d'émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques ». Autre évolution : la possibilité pour les régions d'avancer aux particuliers une partie du coût de la rénovation thermique de leur logement.

LE RENONCEMENT DE L'ETAT À PRENDRE LA MAIN SUR LE NUCLÉAIRE

Pour autant, le projet de loi montre ses limites car il entérine le renoncement de l'Etat à prendre la main sur le nucléaire. Ce qui, dans un pays où l'atome est la clé de voûte du système de production d'électricité, restreint singulièrement sa marge de manoeuvre. Certes, la réduction, de 75 % à 50 %, de la part de l'atome dans le mix électrique en 2025 est actée. Et la puissance nucléaire installée sera plafonnée à son niveau actuel de 63,2 gigawatts. Mais les pouvoirs publics ne pourront pas décider de la fermeture d'un réacteur pour des raisons de politique énergétique. L'arrêt de Fessenheim (Haut-Rhin) ne figure pas dans la loi. Il reviendra simplement à EDF de se conformer à une programmation pluriannuelle de l'Etat qui fixera la part de chaque source d'énergie.

Sur ce dossier ultrasensible, solidement verrouillé par l'Elysée et Matignon, Mme Royal « n'a pas voulu braquer » les esprits, en optant pour la voie contractuelle. « C'est une loi d'équilibre entre les tenants du tout nucléaire et ceux qui veulent en sortir, assure-t-elle. Un socle nucléaire est un atout dans la transition énergétique. »

En réalité, il a fallu trouver des compromis entre les positions parfois radicalement divergentes exprimées tout au long du débat national sur la transition énergétique. Avec d'un côté les défenseurs – au premier rang desquels le Medef – d'un modèle économique énergivore et dont la clé de voûte reste l'atome, et de l'autre les partisans – parmi lesquels les associations environnementales – d'une vraie rupture énergétique.

Les jugements sont partagés, jusque dans les rangs des parlementaires socialistes. Si le président (PS) de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, François Brottes, salue un « projet à la fois ambitieux et cohérent », alliant « souffle et pragmatisme » et à ce titre « crédible », celui la commission du développement durable, Jean-Paul Chanteguet (PS), ne cache pas sa déception. « Ce n'est pas un texte qui va faire de la France le pays de l'excellence environnementale », déclarait-il il y a quelques jours à l'agence AEF.

Reste que la loi de transition énergétique, élaborée sous haute tension et plusieurs fois différée – elle était initialement prévue pour juin 2013 –, est enfin sur les rails. Une commission spéciale de députés associant les commissions des affaires économiques et du développement durable doit s'en saisir en septembre, pour un débat en séance publique à partir du 1er octobre. Ce qui permettrait, sinon son adoption, du moins son examen en première lecture avant la fin de 2014. Une première victoire pour Mme Royal.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par sherpa421 » 10 juil. 2014, 15:32

sceptique a écrit :Dans notre contexte économique réel une décroissance du PIB se traduit par des millions de chômeurs en plus. Seront-ils plus heureux ?
C'est surtout lié au contexte politique. C'est une question de répartition des richesses et du travail. Les richesses produites en France sont suffisantes pour assurer un confort matériel suffisant à chacun. De plus, le problème n'est pas tant de ne plus avoir de travail, c'est surtout d'avoir une grosse incertitude sur ses revenus. En effet, si comme les "Bettancourt" chaque chômeur savait son avenir matériel assuré ainsi que celui de ses 300 prochaines générations, probablement que personne ne s’inquiéterait de la courbe du chômage.

Regarde l'Ethiopie ou le Niger taux de chômage déclaré 0 %. Bon, soit tu travail, généralement dans l'économie informelle, soit tu meurs de faim. Le chômage c'est une maladie de riche. De toute évidence, seul les pays riches peuvent conserver des bras non productif. Au final c'est donc la croissance elle même qui induit le chômage. Penser que la croissance réduira le chômage est une vue à très court terme.

Et pourtant, le chômeurs moyen est il plus malheureux qu'un Bettancourt ? Au vue de leurs querelles familiales j'ai quelques doutes. Les habitants des pays pauvres sont ils plus malheureux que les habitants des pays riches ? Si on se base sur le taux de suicide ça ne semble pas corrélé :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ ... de_suicide

Ce qui est important, c'est que chacun est un minimum assuré et que mes revenus soit juste un peu plus importants que ceux de mon voisin.

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par sceptique » 10 juil. 2014, 14:21

sherpa421 a écrit :Néanmoins, je partage son analyse qu'une diminution importante de la production d'énergie d'origine nucléaire + fossile serait concomitante d'une décroissance du PIB.
je diverge sur des détails :
- Il croit que la croissance du PIB est nécessaire au bonheur humain. Il me semble au contraire que au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur.
- Il croit qu'une croissance infini est possible. Pas moi, je pense qu’inévitablement même si l'offre énergétique est maintenu, il y aura décroissance et donc baisse de la demande énergétique.
Je suis d'accord. Un point de détail cependant :
Dans notre contexte économique réel une décroissance du PIB se traduit par des millions de chômeurs en plus. Seront-ils plus heureux ?
Il "suffit" donc de changer de contexte économique et d'inventer un nouveau contexte .
YakaFaucon.

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par sherpa421 » 10 juil. 2014, 12:37

Néanmoins, je partage son analyse qu'une diminution importante de la production d'énergie d'origine nucléaire + fossile serait concomitante d'une décroissance du PIB.

je diverge sur des détails :
- Il croit que la croissance du PIB est nécessaire au bonheur humain. Il me semble au contraire que au delà d'un certain PIB par habitant, la croissance est néfaste au bonheur.
- Il croit qu'une croissance infini est possible. Pas moi, je pense qu’inévitablement même si l'offre énergétique est maintenu, il y aura décroissance et donc baisse de la demande énergétique.

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par mobar » 09 juil. 2014, 13:28

sherpa421 a écrit :Qui est Jean-François Raux ?
"Jean-François Raux a effectué la majeure partie de sa carrière au sein de l’entreprise EDF-GDF"
http://www.fondation.dauphine.fr/la-fon ... cois-raux/

Il est resté visiblement fidèle à son ancien employeur. Je n'ai pas vu enercoop dans la liste des adhérent à l'UFE.
Heureusement qu'il lui reste l'argument du CO2 anthropique cause du réchauffement pour défendre le nuke

Si celui-ci venait à tomber, avec le risque d'accident et la question des déchets son cheval de bataille serait un cheval mort, priions mes frères!
[-o<

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par sherpa421 » 09 juil. 2014, 11:50

Qui est Jean-François Raux ?
"Jean-François Raux a effectué la majeure partie de sa carrière au sein de l’entreprise EDF-GDF"
http://www.fondation.dauphine.fr/la-fon ... cois-raux/

Il est resté visiblement fidèle à son ancien employeur. Je n'ai pas vu enercoop dans la liste des adhérent à l'UFE.

Re: Politique energétique mandat de F.Hollande

par energy_isere » 08 juil. 2014, 20:19

L’UFE craint une logique de décroissance avec la loi de transition énergétique

08 Juillet 2014 Usine Nouvelle

L’Union française de l’électricité reconnaît que la loi de transition énergétique a des objectifs ambitieux en matière de stratégie bas carbone. Mais elle s’inquiète du manque de différenciation entre les types d’énergies consommées et leurs usages.

"C’est un bon projet car il est porteur d’une stratégie bas carbone", juge d’entrée Jean-François Raux, délégué général de l’Union française de l’électricité (UFE) en présentant ce mardi 8 juillet un avis sur le projet de loi de transition énergique de la ministre Ségolène Royal. "Cependant, la loi reste en suspens sur des questions clés. Un petit coup de pouce permettrait de basculer du bon côté", explique encore le délégué général.

Selon l’UFE, ces points en suspens sont au nombre de quatre : le climat, sur lequel la stratégie bas carbone doit être accélérée "pour maintenir l’avance de la France" et en particulier à l’approche de la conférence climat qui se déroulera à Paris en décembre 2015 ; la compétitivité, qui doit être intégrée à la loi ; la sécurité d’approvisionnement, qui sera "critique" dans les années à venir ; le financement, qui est "le grand absent de cette loi". Point par point, l’UFE fait des propositions pour améliorer le texte de Ségolène Royal.

Trop d’objectifs

Dans ses nombreuses recommandations pour améliorer le texte, l’UFE juge entre autres que la loi compte "trop d’objectifs non hiérarchisés". L’objectif de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre est un objectif ambitieux. En revanche, "les autres objectifs ne sont pas toujours cohérents ou utiles", explique-t-on. A savoir : - 50% de consommation d’énergie en 2050, - 30% de fossiles en 2030, 32% de renouvelables en 2030, 50% de nucléaire en 2025 dans le mix électrique.

Autre remarque, l’UFE regrette que l’objectif de - 30 % d’énergies fossiles en 2030 prévu dans la loi ne hiérarchise pas les types d’énergies et les usages. Le texte de Ségolène Royal cible ainsi le bâtiment alors qu’il ne compte "que" pour 23% des émissions de CO2. Le premier émetteur est le secteur du transport avec 38 % des émissions. Or le plan en faveur du véhicule électrique est insuffisant pour l’UFE, qui regrette de ne pas voir d’incitations pour le GNL, l’hydrogène et l’optimisation des moteurs thermiques. De manière générale, l’UFE estime que le pétrole est le grand oublié du projet de loi.

Intensité énergétique plutôt qu’efficacité

L’UFE ne se satisfait pas non plus de l’objectif de - 50 % d’énergie consommée en 2050. "Il ne faut pas d’objectif d’efficacité énergétique mais un objectif d’intensité énergétique. Cette notion est plus large et intègre le progrès technologique", explique Jean-François Raux. L’intensité énergétique est le rapport de la consommation d'énergie sur le produit intérieur brut. Depuis 20 ans, l’intensité énergétique a diminué de 20 % en France. "Il ne faut pas rentrer dans une logique de décroissance où la consommation d’énergie est condamnable. La seule consommation qui est condamnable, c’est celle qui est émettrice de CO2", affirme-t-il.

L’UFE juge aussi que le projet de loi repose sur une étude macroéconomique insuffisante. "On ne peut pas considérer que le capital est une ressource illimitée, surtout dans l’énergie, qui est une activité extrêmement capitalistique. Le capital, c’est la ressource rare en France et en Europe." Or Jean-François Raux juge qu’il est "économiquement non rationnel de remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables. Dans une stratégie bas carbone, le renouvelable, l’hydraulique et le nucléaire sont complémentaires".
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ue.N273647

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