Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE (France)

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Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE (France)

par energy_isere » 07 avr. 2024, 13:32

ENQUÊTE. Que deviennent nos vieux téléphones ?

Article de Camille DA SILVA. ouest France
lire https://www.msn.com/fr-fr/actualite/oth ... r-BB1lco3C

Jusqu’à 113 millions de smartphones inutilisés dormiraient ainsi chez les Français.

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE (France)

par energy_isere » 01 nov. 2023, 20:38

Veolia investit 20 millions d'euros dans sa filiale Triade Electronique à Angers pour traiter les vieux réfrigérateurs

Triade Electronique, filiale de Veolia, a inauguré le 25 octobre à Verrières-en-Anjou, près d’Angers (Maine-et-Loire), ce qu’elle présente comme le plus gros site français de traitement de réfrigérateurs en fin de vie. Un investissement de 20 millions d’euros.

EMMANUEL GUIMARD 27 octobre 2023 usine nouvelle

Image
Triade Electronique, filiale de Véolia, peut traiter jusqu'à 2 000 réfrigérateurs par jour avec sa nouvelle unité de Verrières-en-Anjou.

Triade Electronique, filiale de Veolia, a inauguré le 25 octobre à Verrières-en-Anjou, en périphérie d’Angers (Maine-et-Loire), une unité de dépollution et de démantèlement du gros électroménager froid (Gem froid) : réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs, vitrines réfrigérées… Cette usine de 6 500 m², qui a représenté un investissement de 20 millions d’euros, est, selon Veolia, la plus grande unité française de recyclage de ces Gem froid. Elle renforce le centre de traitement de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) mis en place en 2008 par Triade à Verrières-en-Anjou, l’entreprise gérant quatre usines de ce type en France.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... s.N2187488

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 01 nov. 2023, 16:06

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 20 déc. 2020, 13:36

Un.e français.e produit 20 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) par an dont environ 3 kg de déchets numériques.

24 Oct 2020

Seulement 45 % des déchets collectés en France
Malheureusement, même dans un pays exemplaire comme la France, nous en collectons moins de la moitié : 45,1 % en 2017 selon l’Ademe (si vous avez des chiffres officiels plus récents nous sommes preneurs).

Le truc, c’est qu’on ne sait pas où finit le reste : dans nos poubelles ? au Ghana ? Personne ne le sait vraiment. A l’échelle internationale, certaines études estiment que 70 % des DEEE font l’objet d’un trafic.

La situation est plus complexe car les filières réemploi et DEEE se concurrencent. Comme aucune directive européenne impose la comptabilisation du flux réemploi, pendant un laps de temps de quelques années, un faible taux de collecte peut signifier que le taux de réemploi augmente, concurrençant le flux de déchets.

Eviter de se suréquiper et réparer

Le réemploi est essentiel car on recycle très mal les déchets électroniques. Malgré sa forte médiatisation, l’économie circulaire est encore une vue de l’esprit en 2020 dans le secteur du numérique.

D’où l’importance, de limiter au maximum notre production individuelle de déchets en évitant de se suréquiper et en allongeant au maximum la durée de vie de nos appareils numériques via la réparation et le reconditionnement.
https://www.greenit.fr/2020/10/24/20-kg ... es-par-an/

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 06 oct. 2020, 21:39

Comment Orange veut profiter de la 5G pour accélérer le recyclage des téléphones

SIMON CHODORGE Usine Nouvelle le 06/10/2020

Orange a présenté le 6 octobre un nouveau programme pour accélérer le recyclage des téléphones mobiles de ses clients. L'opérateur s'attend à un vaste renouvellement des appareils avec le déploiement de la 5G en France.

Vos vieux téléphones portables prennent la poussière au fond d’un tiroir ? Vous n'êtes pas seuls, loin de là… Orange estiment que 100 millions d’appareils attendent d’être recyclés en France. Mardi 6 octobre, pour lutter contre le phénomène, l’opérateur de télécoms a annoncé le lancement d’un programme pour recycler, reprendre et reconditionner les mobiles.

Le sujet compte d’autant plus que les opérateurs s’attendent à une vague de renouvellement des smartphones avec l’arrivée de la 5G. “C’est un levier fondamental”, estime Fabienne Dulac, patronne d'Orange France.

Orange veut collecter 30 % des mobiles usagés de ses clients

La collecte des box internet est déjà bien installée. L’entreprise estime qu’elle récupère aujourd’hui 87 % de ses produits fixes sur un objectif de 90 % à l’horizon 2025. Le recyclage des téléphones mobiles avance bien moins rapidement. Selon Orange, seulement 15 % des mobiles de ses clients sont collectés à ce jour. En 2025, l’opérateur espère faire grimper ce chiffre à 30 % pour que les produits reconditionnés représentent 10 % de ses ventes dans les mobiles.

Le programme va surtout se concrétiser dans les boutiques françaises d’Orange. Dans ces quelques 600 points de vente, des bacs de collecte seront installés progressivement. Petit à petit, les magasins intégreront aussi un “corner” dédié aux téléphones reconditionnés. L’opérateur a également noué des conventions avec des collectivités locales ou des entreprises pour collecter des terminaux usagés. En boutique Orange, les clients pourront échanger leur téléphone contre une remise ou un bon d’achat.

Orange multiplie les partenariats avec des petites entreprises

Côté industriel, Orange ne semble pas vouloir internaliser ces activités de recyclage et de reconditionnement. “Je souhaite plutôt travailler la logique de recyclage avec des experts, avec des entreprises qui se sont structurées et à qui on doit plutôt amener de l’activité économique pour qu’elles embauchent elles, et notamment pour qu’elles embauchent en proximité”, a justifié Fabienne Dulac.

L’opérateur historique du marché français travaille déjà sur ces sujets avec les entreprises Again (Nanterre, Hauts-de-Seine), Les Ateliers du Bocage (Bretignolles-sur-Mer, Vendée) et Recommerce (Gentilly, Val-de-Marne), spécialisées dans le reconditionnement. Installée à Tourville-les-Ifs (Seine-Maritime), l’entreprise Morphosis collabore également avec Orange.

“Ce sont de vrais chimistes. Ils arrivent à récupérer les métaux précieux pour les remettre sur un marché”, présente Gaëlle Le Vu, directrice de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) chez Orange France. Selon elle, les métaux précieux représentent environ 40 % des matériaux dans un smartphone pour 50 % de plastique et 10 % de céramique et de verre 10 %.

En collaboration avec Emmaüs International, Orange a aussi ouvert des ateliers dans cinq pays d’Afrique pour récupérer des masses de téléphone en fin de vie. Ces derniers sont ensuite ramenés à Morphosis à Tourville-les-Ifs.

Orange travaille sur un “nutriscore” version télécoms

Orange prépare d’autres chantiers pour réduire son empreinte carbone ou augmenter la transparence sur l’impact environnemental de ses activités. “Nous travaillons à bâtir un système d’évaluation des produits et services que nous mettons sur le marché à travers un outil de type ‘nutriscore’”, a révélé la patronne d’Orange France. Cette étiquette pourrait intégrer des informations sur le niveau de réparabilité, l'empreinte environnementale ou encore l'empreinte sociétale alors que l'approvisionnement en métaux rares se fait parfois au détriment des droits de l'Homme.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... s.N1013254

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 20 sept. 2020, 11:42

Une vidéo de quelques minutes d'une usine de recyclage DEEE de Paprec dans l' Oise.
Ça date de 2013.

https://youtu.be/ZEvOlv4RTXE

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par alain2908 » 14 août 2020, 10:46

avec le lien pour donner son tel, c'est encore mieux https://www.jedonnemontelephone.fr

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 13 août 2020, 09:17

DEEE : Ecosystem lance une campagne nationale de collecte de téléphones portables usagés

23 juillet 2020

Ecosystem poursuit ses opérations de collecte exceptionnelle de téléphones portables usagés. Cet été, l'éco-organisme en charge de la responsabilité élargie du producteur (REP) pour les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) lance une collecte nationale solidaire en partenariat avec le Tour de France. Comme la précédente expérimentation déployée fin 2018 dans six agglomérations de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Ecosystem s'appuie sur La Poste pour collecter les mobiles. Cette fois-ci, l'objectif est fixé à 100 000 téléphones. Un rapport sénatorial évalue à 100 millions le nombre de portables usagés conservés par les Français.

Ecosystem va mobiliser les 35 villes étapes de la Grande boucle pour qu'elles soient ambassadrices de l'opération et qu'elles relaient la collecte. Parallèlement, l'entreprise va offrir « des centaines de mobiles reconditionnés à des associations locales au profit de personnes démunies » de chacune de ces villes.

Concrètement, il est possible de commander des enveloppes préaffranchies pour retourner des téléphones sur le site Internet de l'opération(1).
https://m.actu-environnement.com/actual ... 35901.html

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 11 juin 2020, 21:51

Eco-conception, réemploi, recyclage... Trois pistes pour améliorer l'empreinte environnementale des produits électroniques

MYRTILLE DELAMARCHE Usine Nouvelle 11/06/2020

S’il reste compliqué de verdir la chaîne d’approvisionnement en métaux des appareils électroniques, leur réemploi et leur recyclage progressent en France.

Il y a plus d’or dans une tonne de déchets électroniques que dans une tonne de minerai extrait des meilleurs gisements. Entre 2017 et 2019, le Japon a produit 5 000 médailles d’or, d’argent et de bronze à partir de 72 000 tonnes de déchets électroniques pour les jeux Olympiques d’été Tokyo 2020 (qui se dérouleront en 2021, pour cause de pandémie de Covid-19). La France prévoit de faire de même pour Paris 2024.

Ce recyclage symbolique est l’un des leviers censés inciter les Français à sortir de leurs tiroirs les 54 à 113 millions de téléphones portables qui s’y trouvent, selon un rapport réalisé par Sofies et Bio Innovation Service pour un collectif réunissant autour de l’Afnum – le syndicat des industries du numérique –, Samsung, les éco-organismes Ecologic et ESR, les entreprises du réemploi et la Fédération française des télécoms.

Le grand potentiel du réemploi

Plus des deux tiers de ces appareils en hibernation sont fonctionnels. Ils intéressent les filières du réemploi. "Passer de deux à quatre ans d’usage améliore de 50 % le bilan environnemental d’une tablette ou d’un ordinateur", a calculé l’Ademe, l’Agence de la transition écologique. C’est le credo d’EasyCash, qui a annoncé le 20 mai un partenariat avec Cdiscount dans les jeux vidéo et accessoires de gaming reconditionnés, et d’acteurs de l’économie sociale et solidaire comme les Ateliers du Bocage, une structure du réseau Emmaüs. "Le marché du réemploi pourrait tripler en trois ans, à 300 milliards d’euros, et les emplois directs être multipliés par sept, soit plus de 700 000 travailleurs", affirme Benoît Varin, le cofondateur de Recommerce, qui souligne en outre les "3,6 milliards de tonnes de CO2 évité."

"Plus on dématérialise, plus on utilise de matières"

Ceux qui ne peuvent être réparés sont recyclés, pour récupérer une partie des 40 minéraux – aluminium de la coque, cuivre des câbles, étain des soudures, indium des écrans, tantale des condensateurs… – du millier de composants d’un smartphone. "Paradoxalement, plus on dématérialise, plus on utilise de matières. Plus on miniaturise les composants, plus on alourdit leur impact sur l’environnement", résume l’Ademe.

À défaut de pouvoir tout séparer, Morphosis a produit l’an passé 11 000 tonnes de métaux industriels et précieux à partir de déchets électroniques, affirme Serge Kimbel, son PDG. Cette entreprise de Tourville-les-Ifs (Seine-Maritime), qui a emménagé sur l’ancien site Bénédictine-Bacardi, broie, sépare, fond et affine à 99,9 % par attaques chimiques successives les métaux de valeur (argent, platinoïdes, cuivre, étain…) des cartes et petits appareils électroniques. Les plastiques, des copolymères complexes (acrylonitrile, butadiène, styrène, éthylène-acétate de vinyle…) et largement bromés pour résister à l’échauffement, sont difficiles à valoriser. Serge Kimbel, lui, "sent évoluer la demande industrielle vers des approvisionnements plus locaux, en métaux issus de l’économie circulaire plutôt que des mines. Mais pas au point de les payer plus cher". Pour y répondre, il vient de créer WeeeCycling, qui va plus loin que Morphosis en proposant aux industriels des sels métalliques (oxydes, nitrates) issus de la mine urbaine ou recyclés en boucle à partir de chutes, parfois jusque chez leurs sous-traitants en Chine. Ce, pour des secteurs aussi exigeants que l’énergie (batteries lithium-ion, piles à hydrogène), la galvanoplastie pour l’aéronautique et la pharmacie. Ses premiers clients devraient se dévoiler en fin d’année.

Verdir à la source

Pour fabriquer un appareil électronique, il faut extraire de 50 à 350 fois son poids en minerais : 800 kg pour un ordinateur, 500 kg pour une box internet… La consommation d’eau, elle, passe de plus de 2 millions de litres pour 1 kilo de métal stratégique miné à 37 litres dans le procédé de WeeeCycle. Inquiet de son image, critiqué pour ses batteries collées, soupçonné d’obsolescence programmée, Apple vante sa stratégie de recyclage en boucle. L’effet wahou de ses robots démonteurs d’iPhone, Liam en 2016 puis Daisy depuis 2018, masque mal leur faible participation aux approvisionnements de la marque à la pomme. Malgré une capacité de démontage de 1,2 million d’iPhone par an – dont elle peut extraire 15 grammes d’aluminium par unité, 10 g de cuivre, 8 g de cobalt, 0,3 gramme de terres rares et 0,011 g d’or -, Daisy s’ennuie. Au point qu’Apple envisage de la nourrir de batteries électriques. En septembre, le groupe a annoncé incorporer 100 % de terres rares recyclées dans le moteur du bouton haptique de l’iPhone 11, qui provoque le ressenti d’un bouton sur la dalle tactile. Ce composant concentre certes un quart des terres rares de l’appareil, mais ce recyclage provient de résidus de production, non de produits en fin de vie. Apple revendique aussi 100 % d’approvisionnements en énergies renouvelables et se fournit chez Elysis, le consortium de production d’aluminium bas-carbone de Rio Tinto et Alcoa.

Chez Samsung, les appareils électriques et électroniques récupérés à travers le programme Re+ sont broyés avant tri du cuivre, de l’aluminium et des plastiques dont Samsung espère réutiliser 500 000 tonnes d’ici à 2030.

Orange recourt à plusieurs prestataires pour recycler ses produits renvoyés au service après-vente. Certains sont reconditionnés par Ingram Micro Services à Montauban (Tarn-et-Garonne) et SagemCom à Dinan (Côtes-d’Armor), d’autres sont confiés à Ecosystem.

À ces géants, les consommateurs les plus militants préfèrent des constructeurs de smartphones plus low-tech, mais durables. Le pionnier Fairphone a fait des émules, tel le Shiftphone allemand qui incorpore des condensateurs en céramique plutôt qu’au tantale tiré du coltan, emblématique des minerais de sang en République démocratique du Congo. D’autres se concentrent sur la durabilité, comme Teracube qui garantit ses smartphones quatre ans. Dans le Fairphone 3, l’objectif 2022 est que les filières équitables que contrôle l’entreprise néerlandaise couvrent 40 % des besoins pour huit matériaux (or, cobalt, tungstène, lithium, néodyme, cuivre, plastique et étain), contre quatre dans les modèles précédents. Un objectif pas si modeste, qui impose de convaincre avec un faible poids commercial des centaines de sous-traitants situés pour la plupart en Asie.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... es.N972561

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 24 avr. 2020, 23:44

Avec le confinement, la collecte de déchets d'équipements électriques et électroniques à la peine

FRANCK STASSI Usine Nouvelle 24/04/2020

Ecosystem s’attend à une chute de 90 % de la collecte de DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) et de lampes en avril. Les déchetteries commencent à rouvrir avec parcimonie, tandis que les distributeurs tournent au ralenti.

En mars, la collecte d’Ecosystem a chuté de 40 %. En avril, l’éco-organisme spécialisé dans les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE : gros électroménager, écrans, petits appareils, ainsi que les lampes) s’attend à un recul de 90 % de la collecte en provenance des particuliers par rapport au mois d’avril 2019. Sur les 75 % de déchetteries couvertes par l’entreprise dans les collectivités territoriales (soit 3 300 sites), seules 13 % sont ouvertes. Un chiffre en hausse, relève Guillaume Duparay, directeur de la collecte : " les dépôts sauvages sont l’une des raisons qui ont justifié les courriers des préfets à destination des maires et des directeurs d’intercommunalités pour rouvrir les sites. " Les végétaux, les gravats et les DEEE constituent les matériaux les plus critiques en la matière.

( ..... abonnés)
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... ne.N956831

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 05 mars 2020, 21:42

Économie circulaire : la collecte d'équipements électriques en France a augmenté de 5% en 2019

AFP parue le 05 mars 2020

La collecte d'équipements électriques ménagers en France a progressé de 5% en 2019 pour atteindre 604.000 tonnes, a annoncé jeudi l'éco-organisme ecosystem, qui prépare la mise en place d'un "fonds réparation" décidé par la loi économie circulaire.

Le volume de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) collectés représentait 11,4 kg par habitant en 2019, contre 10,8 kg en 2018 et 10,2 kg en 2017, a précisé ecosystem lors de la présentation à la presse de son bilan annuel.

Au total, 138 millions d'objets ont été collectés, soit environ 80 millions d'appareils et 58 millions de lampes.

L'éco-organisme a pour la première fois réalisé un bilan environnemental de la collecte, qui a permis d'économiser 4 millions de tonnes de matières premières brutes et 1,6 million de kWh (soit la consommation d'énergie de 360 000 Français pendant un an).

Après l'adoption mi-février de la loi contre le gaspillage pour l'économie circulaire, ecosystem a mis en chantier l'application des mesures prévues, dont l'incitation à réparer les appareils, a indiqué son directeur général, Christian Brabant. La mise en oeuvre concrète de la loi "nous donne la possibilité d'accélérer et d'approfondir notre action sur l'information du consommateur, le réemploi et la réparation, et d'y associer de nouveaux acteurs", a déclaré M. Brabant.

Selon un sondage réalisé par l'institut Elabe, présenté jeudi, 94% des Français jugent "utile" pour l'environnement de "donner, revendre ou faire réparer" les appareils plutôt que de les jeter.

La loi économie circulaire prévoit la mise en place au 1er janvier 2021 d'un "fonds réparation", destiné à inciter financièrement les consommateurs à faire réparer leurs appareils en panne. Ce fonds va concerner dans un premier temps quatre produits phare: machine à laver, téléphone mobile, télévision, ordinateur.

Les modalités, notamment son montant, seront précisées par décret, de même que "l'indice de réparabilité" qui sera lié, et qui est également en cours d'élaboration. "Les discussions démarrent (...) La réparation est un nouveau champ qui s'ouvre", a estimé M. Brabant.

L'éco-organisme a de son côté engagé la création d'un annuaire en ligne des réparateurs labellisés, disponible dès 2020. La loi prévoit ensuite pour 2022 une information sur la disponibilité de pièces détachées d'occasion issues de l'économie circulaire. Au total, ecosystem prévoit que pour son seul secteur, de 15 à 20 décrets d'application de la loi économie circulaire seront publiés cette année.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 019-200305

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DEEE

par energy_isere » 09 nov. 2018, 21:18

Déchets électroniques : Bpifrance investit dans Environnement Recycling

07/11/2018

Pour accompagner le développement de ce spécialiste du recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques, Bpifrance entre au capital du groupe Environnement Recycling.

Bpifrance, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE), s’associe à l’écosystème local pour accompagner la croissance du groupe Environnement Recycling, spécialiste du recyclage et de la valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et partenaire actif de l’insertion sociale et professionnelle.

Acteur français et européen majeur du recyclage des DEEE, le groupe Environnement Recycling, implanté à Domérat dans l’Allier, intervient sur toutes les étapes de la chaîne de valeur du recyclage (à savoir la collecte, le regroupement, le tri, le traitement et la valorisation des DEEE). Environnement Recycling réalise aujourd’hui près de 15 M€ de chiffre d’affaires ; c’est quatre fois plus qu’il y a six ans.

Pour capter la croissance du marché et poursuivre la structuration de la filière du recyclage, le groupe a décidé de réaliser des investissements importants dans des machines. Ces investissements doivent lui permettre non seulement d’accroître ses capacités de traitement mais aussi d’améliorer significativement la valorisation des fractions plastiques, favorisant ainsi leur réutilisation.

Dans ce cadre, Environnement Recycling a procédé pour la première fois à l’ouverture de son capital, à laquelle, Bpifrance, via son fonds dédié à la transition énergétique et écologique (FIEE), a souhaité participer en prenant une participation minoritaire au capital de la société. Il s’agit pour Bpifrance du premier investissement du fonds FIEE, lancé en juillet 2017, dans l’économie circulaire. Doté de 100 millions d’euros, le fonds FIEE vise à renforcer les fonds propres des PME et ETI de la TEE (énergies renouvelables, efficacité énergétique et économie circulaire). Avec des tickets de 0,5 M€ à 7 M€, ce fonds est destiné à accompagner les acteurs de la TEE dans le financement de leur développement (organique ou croissance externe), leurs opérations de transmission et la transformation de leurs modèles économiques, et ce dans le but de faire émerger des ETI de taille significative.

Créée en 2003, Environnement Recycling est partenaire des éco-organismes Eco-Systèmes, ERP, ECOLOGIC et Recylum. Elle compte parmi ses clients des ministères et des collectivités locales, ainsi que des grands groupes et des PME. Depuis 2011, elle a installé l’ensemble de ses activités sur l’Ecopôle de Domérat, proche de Montluçon. Environnement Recycling est fortement engagée en faveur de l’accès à l’emploi et de l’accompagnement des personnes, en rupture sociale ou en situation de handicap. C’est pourquoi le groupe a constitué une UES (Unité Economique et Sociale) regroupant les 210 personnes travaillant sur le site avec RECYCLEA (entreprise adaptée) et EVE (entreprise d’insertion).
http://www.vipress.net/dechets-electron ... recycling/

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

par energy_isere » 02 mai 2018, 09:25

DEEE : la collecte 2017 d'Eco-systèmes s'élève à 10,2 kg par Français


15 mars 2018 Philippe Collet

En 2017, Eco-systèmes (devenu ESR depuis janvier) a collecté et recyclé 533.640 tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). "Cette hausse de tonnage de 3,2% permet de dépasser le cap des 10 kg par habitant atteint l'an passé, avec désormais un ratio de 10,2 kg par Français", explique l'éco-organisme, ce jeudi 15 mars. Cela représente un taux de collecte de 50%, inférieur à l'objectif règlementaire de 52%. "Cet écart est notamment lié à la remontée des cours des métaux, qui ont relancé la convoitise des filières illégales (…) au détriment de la filière agréée", justifie ESS. Pour rappel, le cahier des charges fixe des objectifs de 59% pour 2018 et 65% pour 2019 et 2020.

La collecte de trois familles de produits ont progressé en 2017 : la collecte des petits appareils électriques (+ 13,5% sur un an), celle du gros électroménager hors-froid (+ 8,6%) et celle des gros appareils de froid(+ 5,8%). Les petits appareils usagés ont bénéficié d'actions spécifiques, telles que les collectes solidaires de quartier organisées dans les grandes villes, et le gros électroménager hors-froid a progressé grâce aux contrats signés avec 432 entreprises de recyclage métaux et des opérateurs de broyage.

Reste la collecte des écrans cathodiques et plats qui recule de 31,4%. "Globalement stable depuis plusieurs années, la collecte de ce flux a connu un pic de déstockage massif et exceptionnel des écrans cathodiques au passage à la TNT HD en 2016", explique ESR. De plus, le poids des écrans collectés diminue avec la réduction de la proportion d'écrans cathodiques dont le poids est trois fois plus élevé que celui des écrans plats.

Pour 2018, ESR envisage de tester un dispositif plus large permettant à la fois de collecter des volumes de téléphones plus importants tout en garantissant la traçabilité. L'éco-organisme entend aussi "poursuivre son engagement en faveur de la lutte contre les transferts transfrontaliers illégaux, aux côtés des pouvoirs publics français". ESS explique que le marquage des appareils en déchetteries, la mise en place de l'interdiction des transactions en liquide sur les métaux et la saisie de la justice en cas de vols avérés de DEEE "sont des exemples concrets mis en œuvre en France".
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 30855.php4

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

par energy_isere » 29 juin 2017, 20:53

Le Girondin Péna Métaux va recycler les compteurs électriques d'Enedis

Par Jean-Philippe Déjean | 06/06/2017

Le groupe Péna vient de conclure avec Enedis un marché qui est une belle vitrine, puisqu’il s’agit de recycler les vieux compteurs électriques. Péna semble profiter d'un taux de valorisation supérieur à la norme officielle.

Le groupe girondin Péna, à Mérignac (Bordeaux Métropole), un leader néo-aquitain du recyclage industriel, annonce qu'il vient d'être retenu par le groupe Enedis (ex-Electricité réseau distribution France -NDLR) pour recycler les anciens compteurs électriques.

"Si Enedis nous a choisi c'est que nous avons consacré une part importante de l'investissement de 4,5 M€ lancé depuis l'an dernier pour créer deux nouvelles lignes de traitements innovantes, qui ont demandé quatre ans de mise au point. Elles nous permettent désormais d'obtenir un taux de recyclage et de valorisation de 95 % au lieu des 75 % prévus par la directive DEEE, ou D3E, pour déchets d'équipements électriques et électroniques !" se réjouit Marc Péna, PDG du groupe Péna.

............................
http://objectifaquitaine.latribune.fr/b ... 32221.html

Re: Recyclage des produits électriques et électroniques / DE

par energy_isere » 26 avr. 2017, 18:13

Cinq alchimistes français relocalisent le traitement des déchets électroniques

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 26/04/2017

La filière française de traitement des déchets électroniques présente des lacunes. Quelques PME organisent la résistance à l’exportation en vrac de ces déchets qui valent de l’or.

Sur le territoire national, un peu moins de 200 sites sont habilités à traiter les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Les grands groupes (Sita, Veolia, Paprec) trient et broient les tonnages les plus importants. Sur ce volume globalement bien géré, les téléphones portables, matériels informatiques, tablettes et leurs cartes électroniques sont le gisement le plus riche, le moins bien valorisé et le plus exporté. Ce sont, résolument, des PME qui innovent pour faire revenir en France les opérations les plus complexes (dépollution, séparation et affinage des métaux précieux et rares), avec pour objectif le traitement local et le réemploi des matières. Tour d’horizon des capacités françaises de valorisation des DEEE, en quatre PME et un réseau d’économie sociale et solidaire.

Les Ateliers du Bocage.

Créés en 1992 au sein d’une communauté Emmaüs, les Ateliers du Bocage (ADB) ont développé un savoir-faire sans équivalent en France dans la réparation des téléphones portables. Après une forte croissance entre?2006 et?2010 grâce à des contrats de sous-traitance avec Bouygues Télécom et Orange pour le tri et la réparation de portables, les ADB ont été délaissés par les opérateurs au profit de deux entreprises roumaine (Celltech Mobile Services) et philippine (Eco Asia Tech). À la clé, une perte de chiffre d’affaires de 2?millions d’euros par an et un plan de sauvegarde de l’emploi en février 2016. Un partenariat subsiste avec Orange, qui confie aux ADB, pour recyclage, les mobiles hors d’usage collectés en magasins en France et en Afrique. Mais l’avenir de l’entreprise est « plutôt dans la réparation et la remise en état pour réemploi » en France, pour améliorer les taux de réutilisation des déchets qui nous arrivent, affirme son directeur, Antoine Drouet.

Fédération Envie

Le réseau Envie est né, en 1984, d’une idée simple, celle de faire réparer des appareils électroménagers par des personnes éloignées de l’emploi et de les revendre à bas prix. Mêlant économie sociale et solidaire et économie circulaire, le réseau a élargi ses activités à d’autres métiers, dont le recyclage des DEEE en 2006, à l’entrée en vigueur de la responsabilité élargie du producteur (REP), jusqu’à traiter un tiers des appareils français collectés en fin de vie. Grâce à des partenariats à la fois avec les éco-organismes (Éco-systèmes, Recylum et Ecologic), mais également avec des distributeurs comme Darty et des fabricants comme Philips, la fédération Envie répare ou recycle 100 000 tonnes de DEEE par an.

Weee Metallica

Créée en 2006 à Isbergues (Pas-de-Calais) sous le nom de Terra Nova, cette usine a connu une période de redressement judiciaire après l’effondrement des cours des métaux non ferreux. Rachetée en 2014 par MCC Non Ferrous Trading, filiale du groupe new-yorkais Metallica Commodities qui l’a renommée Weee Metallica, elle est en redéveloppement. Le site traite des cartes électroniques achetées « principalement à l’étranger, faute de gisement en France », reconnaît son directeur, Frédérik Hoedts. Celles-ci sont broyées, déferraillées, puis l’aluminium est isolé. Les broyats sont ensuite introduits dans des fours pour en extraire par pyrolyse tous les métaux d’intérêt, en éliminant les plastiques et les résines. Le pyrolysé, un concentré proche du minerai de cuivre contenant d’autres métaux précieux, est vendu surtout en Asie, faute de capacités d’affinage en France. Weee Metallica vise 16000 tonnes de cartes électroniques pyrolysées en 2017, malgré un arrêt technique pour maintenance d’un coût de 1 million d’euros autofinancé après une année 2016 difficile.

Morphosis

Bénéficiaire du programme Jeune entreprise innovante de Bpifrance, vainqueur du concours mondial de l’innovation 2030 dans la catégorie recyclage des métaux, coup de cœur des Trophées de l’économie circulaire de Pollutec en 2016, la société de Serge Kimbel collectionne les distinctions. Cet ancien de Suez a créé Morphosis en 2008, alors qu’il n’existait aucune capacité française d’affinage des métaux précieux issus des déchets. Il professe un traitement propre, pour contrer les « méthodes de sauvages » de certains concurrents. L’affineur s’appuie sur un réseau de collecte et de prétraitement des déchets électroniques. Il a développé des chaînes mécaniques de broyage, de séparation densimétrique et magnétique et une table de tri, qui précèdent la concentration par traitement thermique (fusion) et la séparation par traitement chimique (hydrométallurgie). Un traitement électrochimique permet, en bout de chaîne, d’obtenir des métaux purs (à plus de 99,9%). Le site a traité, en 2016, plus de 8000 tonnes de déchets informatiques, électroniques et télécoms.

Bigarren Bizi

En pleine augmentation de ses capacités, avec deux tranches d’investissement cette année, la société basque de Stéphane Peys est le dernier-né des sites de traitement des cartes électroniques en France. Bigarren Bizi opère un broyage ultra-fin pour obtenir des poudres aux grains dix fois plus fins que de la farine. Ceux-ci sont ensuite séparés « sans chimie et sans thermie », par gravimétrie (en fonction de leur densité), précise son fondateur. La capacité du site devrait atteindre à terme 10 tonnes par jour. Stéphane Peys espère ensuite répliquer ce process à bas coût (un investissement de 1,5 million d’euros) au plus près des gisements. Il a reçu plusieurs manifestations d’intérêt à l’international.
http://www.usinenouvelle.com/article/ca ... es.N530674

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