Second porte-avion français à propulsion classique

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par EPZ » 24 juil. 2006, 18:31

Goupil666 a écrit :Je ne crois pas que l'armée soit sensible aux problèmes de déplétion: les dernières gouttes de pétrole seront de toute façon pour elle.
détrompes toi .Pour la France c'est trois armées (Terre ,Air ,Marine ) quatre si on compte la Gendarmerie à part, cinq moyens (capacités de projection , de renseignement ,de télécommunication, de communication et une présence partout dans le monde ) et six missions (dissuader ,défendre le sol national en métropole et dans les Dom-Tom, participer à la sécurité publique ,participer au maintien de la paix , porter assistance aux pays alliés aider les populations en difficulté ) . Le problème de la déplétion a déjà des repercutions aujourd'hui sur les prix (et sur d'autres * )et comme les Armées n'ont pas contrairement a ce qu'on pourrait croire un budget extensible , elles ont de plus en plus de mal à assurer leurs missions ...depuis un moment d'ailleurs .

Pour la marine j'avais donné dans ce thread même (voir plus haut ) un lien
concernant ce problème d'actualité .
la marine bientôt à court de combustible ?



* multiplication d' événements dans le monde sollicitant de plus en plus nos Armées .

par greenchris » 24 juil. 2006, 18:13

Mais, non, ils sont justes interressés par une autonomie plus grande ou une moins grande dépendance aux ravitaillement, on est bien d'accord.

par Goupil666 » 24 juil. 2006, 18:10

Qu'ils le fassent, c'est une chose, mais sont-ils sincèrement motivés par les aspects écologiques ou par l'éventuelle diminution des ressources naturelles ?

L'armée, en tout cas dans les pays démocratiques, doit aussi justifier ses achats. Faire fonctionner à fond le complexe militaro-industriel, c'est bien mais il faut donner quelques formes, que ça paraisse logique, ou encore mieux, indispensable.

Donc après les armes plus perforantes, plus rapides, plus propres, plus éthiques, voici venues les armes écologiques.

Ce qui serait vraiment un "progrès", c'est qu'ils passent aux armes virtuelles...

par greenchris » 24 juil. 2006, 17:52

Détrompes toi, les américains notament étudient de près les véhicules hybrides, par exemple.
Ils ont déja fait de bons rapports sur le sujet.

par Goupil666 » 24 juil. 2006, 17:28

Je ne crois pas que l'armée soit sensible aux problèmes de déplétion: les dernières gouttes de pétrole seront de toute façon pour elle.

En plus, elle suit une logique particulière: récemment l'armée suisse à demandé des chars de déminage...pour lutter contre le terrorisme :-D

par WhilelM » 04 juil. 2006, 23:52

Alter Egaux a écrit :Petite remarque : un porte avion pour faire voler des avions.
[...] c’est peut être un choix énergétique soutenable.
Elle est pas mal celle là, il faudra la replacer dans une conversation au détour de petits fours.

par Tiennel » 04 juil. 2006, 17:23

Je crois que le porte-avions, et d'une façon plus générale l'armée, ne sont pas des réponses à "plus de sobriété" mais plutôt à "plus de sécurité d'approvisionnement" ;)

par Alter Egaux » 04 juil. 2006, 16:44

Petite remarque : un porte avion pour faire voler des avions.
Le kérosène risque de coûter très cher, et ravitailler en vol des avions pour des longues distances parait des plus hasardeux. Finalement, un porte avion permet de garder une capacité d'action localisée dans une région déstabilisée, c’est peut être un choix énergétique soutenable.

Mais faudrait voir dans le détail.
Cependant, cela ne va pas vraiment dans le sens d’une sobriété nationale, pour un projet qui risque de s’avérer coûteux et peut être obsolète.

par EPZ » 04 juil. 2006, 16:02

sur meretmarine
La marine bientôt à court de combustible ?
De 40 dollars en janvier 2004 à plus de 70 dollars aujourd’hui, l’explosion du prix du pétrole se fait sentir à tous les échelons, y compris dans les armées, où les états-majors s’inquiètent des conséquences de cette flambée sur les capacités opérationnelles des forces. Ainsi, selon nos informations, en un semestre, la Marine nationale aurait dépensé l’essentiel de son budget annuel dédié au combustible. Pire, elle n’aurait pu reconstituer que 70% de ses stocks stratégiques, alors qu’un blocus du détroit d’Ormuz entraînerait une pénurie d’essence en quelques semaines. « Les crédits ont été octroyés en fonction d’estimations réalisées début 2005, quand le cours du pétrole était beaucoup plus bas », explique un officier. La situation est donc délicate, d’autant qu’elle pourrait rapidement déboucher sur des conséquences extrêmement fâcheuses : « Il y aura peut être des choix à faire. Si jamais il y a un imprévu, on ne sera pas forcément capable d’assurer nos missions », s’alarme-t-on dans les coursives. La rue Royale et le ministère de la Défense ne sont, en effet, plus libres d’utiliser leur budget comme bon leur semble. Autrefois, en cas de situation difficile, l’armée pouvait basculer des crédits d’investissements (titre V) sur son budget de fonctionnement (titre III). Depuis l’instauration récente de la Loi Organique portant sur les Lois de Finances (LOLF), ces transferts sont interdits et les ministères doivent justifier l’emploi de leurs crédits devant le parlement (*).

Une rallonge budgétaire nécessaire

Par ailleurs, les armées ne peuvent plus « emprunter » : « Dans le cadre de la LOLF, on ne peut plus dépenser l’argent qu’on n’a pas », précise une source militaire. Cette gestion « au plus près » des dépenses de l’armée pose déjà quelques difficultés qui conduiraient, dans certains cas, à de véritables absurdités : « Pour chaque mission, des heures de fonctionnement sont allouées. Par exemple, pour une opération de lutte contre le narcotrafic, un bateau se verra attribuer trois semaines de combustible. Si, à la fin de la troisième semaine, l’équipage a des informations intéressantes laissant penser qu’une prise peut être réalisée, il sera quand même obligé d’arrêter ! ». Pour obtenir la rallonge financière nécessaire au maintien des capacités opérationnelles de la marine, un collectif budgétaire serait nécessaire. Cette demande du ministère de la Défense, qui serait présentée à l’Assemblée nationale, pourrait également comprendre une requête similaire de l’Armée de l’Air, cette dernière étant, semble-t-il, dans une situation identique. Dans le même temps, la Marine nationale étudie une série de mesures pour parer la problématique de l’évolution du prix de l’or noir. Le poste carburant est, en effet, des plus lourds. Ainsi, pour une frégate de type La Fayette, le « plein d’essence », à savoir 470 tonnes de gasoil, coûte 235.000 dollars ! Une première parade est actuellement testée sur le carburant des aéronefs, le TR5, avec la mise en place d’une assurance sur le combustible. « L’idée est relativement simple. On achète un baril un peu plus cher que le marché mais, si le cours monte, nous continuons à le payer le même prix. En revanche, si le cours baisse, nous sommes perdants », explique un militaire. Les chances de voir la valeur du pétrole baisser étant relativement faibles, cette solution, si elle s’avère concluante, pourrait être généralisée au carburant des navires.
_______________________________________

(*) Imaginée à la fin des années 90, la LOLF est entrée en vigueur le 1er janvier dernier dans l'ensemble des ministères français.

par energy_isere » 30 avr. 2006, 12:37

pour la partie Francaise, il s' agit d' un porte avion de 65000 tonnes, devant durer 40 ans .

La DCN voulait initialement une propulsion nucléaire, mais le buget limité à 2 milliards d' Euro l' en empéche semble t' il.

Et puis les Anglais voulaient une propulsion classique.

par guino » 30 avr. 2006, 12:00

Il y aura encore longtemps des fiouls lourds, non ? Même raisonnement que pour les portes containers...

Puis, Chirac a dit qu'il protégerait nos intérets énergétiques, quels qu'en soient les moyens, pour quoi les armées britaniques et françaises ne feraient pas le même pari que les etats unis ? Faire la guerre jusqu'à la dernière qoutte pour en avoir le plus longtemps...

A long terme, c'est un choix très stupide, puisqu'on ne se prépare pas progressivement, et qu'on finit par avoir une armée qui consomme plus que ce que produisent les zones "protégées".

Mais à court terme, ça marche, et on ne réfléchit plus que comme ça , sinon, étant donné que Chirac sait que "La maison brule, et que nous regardons ailleurs", etc , nous nous lancerions d'une façon beaucoup plus efficace dans la lutte contre les gaz à effet de serre...

Et oui, ça a l'ai completement logique de se dire qu si on sait qu'on va dans un mur, le gouvernement va réagir . Ben, ça ne marche plus (pas ?) comme ça...

par EPZ » 30 avr. 2006, 10:59

Pis vu la taille du pont du porte-avion, ils pourront faire pousser du tournesol dessus et le faire tourner aux biocarburants. Faudra penser à ne faire la guerre qu'après la moisson, c'est tout.
:-D

par fabinoo » 30 avr. 2006, 10:58

On peut se dire que les militaires pensent garder quoi qu'il en soit les derniers barils de pétrole.
Ils pensent peut-être aussi que l'approvisionnement en uranium n'est pas mieux assuré.

par EPZ » 30 avr. 2006, 10:49

... d'ailleurs on pourrait se poser la question :pourquoi un porte avion?
Certes ... mais ma question est aussi une autre manière de poser celle-ci: Les services de renseignements britanniques et français c'est pas des buses non plus . Les bons chiffres concernant l'état réel des réserves des pays de l'opep ils doivent certainement les avoir . Alors pourquoi le choix d'une propulsion classique pour une piéce maitresse d'un groupe aéronavale si il reste pour seulement 40 ans de réserves au taux de consommation actuel par an (27Gb ? ) et moins si la consommation augmente . Autrement dit le scénario pessimiste est il vraiment le bon , ou ne serait il qu' une tentative de manipulation ?

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